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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 10:32 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Personnellement je trouve dommage d'ajouter une lettre n'existant pas quand les 26 de l'alphabet latin ne sont pas utilisées et j'aurais bien vu (déjà préconisé à Dopa) l'emploi du y pour le phonème [ʒ], qui dans sa forme graphique n'est pas sans rappeler celle du ʒ, et le rendrait plus facile à taper au clavier.
À bien y réfléchir, oui, peut-être, pourquoi pas, D'autant plus que cette lettre "roue de secours" est bicamérale, contrairement au 3 qui fut utilisé dans les premiers temps de l' uropi et qui n'était pas sans rappeler l'équivalent russe du Z*. On aurait pu donc utiliser, en secours, je précise, un Y pour le [ʒ]. Après tout cette lettre est aussi utilisé, aussi comme roue de secours en elko pour pallier l'indisponibilité du Ė. Cela dit, le Ʒ reste une référence en uropi, tout comme le Ψ (remplaçable par ps, mais on perd beaucoup de subtilités, comme ψĕ pour "fourche" ou loψol pour "reflet") en aneuvien. * Z (3 en russe) + H = ZH (Ʒ en uropi) : ô ! ironie aneuvienne !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 14:39 | |
| - Velonzio a écrit:
- Personellement je trouve dommage d'ajouter une lettre n'existant pas quand les 26 de l'alphabet latin ne sont pas utilisées et j'aurais bien vu (déjà préconisé à Dopa) l'emploi du y pour le phonème [ʒ], qui dans sa forme graphique n'est pas sans rappeler celle du ʒ, et le rendrait plus facile à taper au clavier.
Ce n'est pas une mauvaise idée, en tous cas, je la préfère de loin à q ou à l'utilisation de y pour [j] et de j pour [ʒ]… Mais j'ai un certain nombre d'objections: 1) Si on accepte y pour ʒ, celui-ci aura tendance à se généraliser et le ʒ sera mort et enterré (ce qui n'est pas le cas de 3 qui apparaîtra toujours comme maladroit…) 2) Ʒ est en quelque sorte la marque de fabrique de l' Uropi: celle qui permet de reconnaître la langue du premier coup d'oeil comme le ø danois ou le ř tchèque… (évidemment, il y a bien d'autres langues qui utilisent le ʒ, comme le dame skolt, le kâte ou le kube Papouasie-Nouvelle-Guinnée, l'aja-gbe et le dagbani d'Afrique, ainsi que le romani standard… mais on ne risque pas de confondre) 3) Y pour [ʒ] n'est pas naturel… à ma connaissance, on ne le retrouve dans aucune langue 4) Je crois qu'il est temps que l'on reconnaisse l'alphabet phonétique international comme un alphabet à part entière: le ʒ est connu de tous les linguistes, mais, évidemment une LAI ne doit pas s'adresser qu'aux seuls linguistes. D'ailleurs l'Afrihili, dont parle Luuro utilise bien le ɛ, pas plus facile à taper que le ʒ
La lettre ezh | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 14:57 | |
| - Doj-pater a écrit:
- La lettre ezh
Je savais pas qu'y avait un Ʒ et un Ӡ en fait de capitales, vis à vis du ʒ (bas de casse). Laquelle des deux est utilisée en uropi ? Moi, j'dirais : la première, l'autre étant cyrillique. Et pourtant, j'trouve que la cyrillique est la plus "naturelle" pour une capitale : en principe, dans l'alphabet latin traditionnel, aucune capitale ne "descend" : vous pouvez vérifier. Charmap utilise le Ʒ (descendant) sous l'unicode 01B7 et le Ӡ (non descendant, cyrillique abkhaze) sous l'unicode 04E0. Ben dis donc ! Le plus marrant, dans tout ça, c'est que les deux bas de casse, se ressemblant comme deux gouttes d'eau, ont un unicode différent ! comme le i latin et le i ukrainien ; et c'est pas les seules ! Cette lettre a sa symétrique reflet : Ƹ ƹ*, mais rien en toupie ni en bascule ! Y va falloir que je complète cette page ! * Utilisation TOTALEMENT différente !_________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 1 Déc 2020 - 16:53, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 15:12 | |
| un Ʒ et un Ӡ ????? J'ai rien compris ! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 15:19 | |
| - Doj-pater a écrit:
- un Ʒ et un Ӡ ?????
J'ai rien compris ! Des deux capitales, celle qui "descend" (en dessous de la ligne d'écriture, comme par exemple le ʒ) est le caractère samé, l'autre est le caractère abkhaze. Regarde les bien, y a une petite différence, et moi, tu sais, les petites différences, j'en suis friand. La lettre samée s'appelle "ezh", la lettre abkhaze s'appelle "edz"*. * Qu'est-ce que ça donnerait en vadora ? Là... En attendant, en "aneuvien conventionnel", c'est eż._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 18:09 | |
| J'ai regardé dans wikipedia; franchement, je ne vois pas la différence: Je crois plutôt qu'il s'agit d'une question de police: Ʒ, ʒ = Verdana… Ʒ, ʒ = Times New Roman Le nom de la lettre est Latin letter ezh | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 18:15 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Velonzio a écrit:
- Personnellement je trouve dommage d'ajouter une lettre n'existant pas quand les 26 de l'alphabet latin ne sont pas utilisées et j'aurais bien vu (déjà préconisé à Dopa) l'emploi du y pour le phonème [ʒ], qui dans sa forme graphique n'est pas sans rappeler celle du ʒ, et le rendrait plus facile à taper au clavier.
Ce n'est pas une mauvaise idée, en tous cas, je la préfère de loin à q ou à l'utilisation de y pour [j] et de j pour [ʒ]… Mais j'ai un certain nombre d'objections:
1) Si on accepte y pour ʒ, celui-ci aura tendance à se généraliser et le ʒ sera mort et enterré (ce qui n'est pas le cas de 3 qui apparaîtra toujours comme maladroit…)
2) Ʒ est en quelque sorte la marque de fabrique de l'Uropi: celle qui permet de reconnaître la langue du premier coup d'oeil comme le ø danois ou le ř tchèque… (évidemment, il y a bien d'autres langues qui utilisent le ʒ, comme le dame skolt, le kâte ou le kube Papouasie-Nouvelle-Guinnée, l'aja-gbe et le dagbani d'Afrique, ainsi que le romani standard… mais on ne risque pas de confondre)
3) Y pour [ʒ] n'est pas naturel… à ma connaissance, on ne le retrouve dans aucune langue
4) Je crois qu'il est temps que l'on reconnaisse l'alphabet phonétique international comme un alphabet à part entière: le ʒ est connu de tous les linguistes, mais, évidemment une LAI ne doit pas s'adresser qu'aux seuls linguistes. D'ailleurs l'Afrihili, dont parle Luuro utilise bien le ɛ, pas plus facile à taper que le ʒ
La lettre ezh 2) Ca, c'est vrai. 3) Oui. Mais le Y, y n'a guère de correspondance très généralisée d'une langue à l'autre, au contraire d'autres lettres comme m, n, p, t, d, k, etc. donc pourquoi pas y pour /ʒ/, je l'emploie souvent dans mes idéolangues et on s'y fait aussi très bien (puis graphiquement si tu simplifies ʒ, y est une possibilité). 4) Je suis d'accord 1) du coup effectivement généraliser l'emploi du y remplacerait l'emploi du ʒ uropi (faut-il le renommer avec ʒ d'ailleurs : ʒ uropi, uʒopi, uroʒi, lol). Une possibilité serait d'autoriser, préconiser le y en lieu et place du ʒ pour tchatter et uniquement pour tchatter ou pas du tout (le chiffre 3 peut aussi faire l'affaire). En tout cas comme dit au 2, ʒ est vraiment la marque de l' uropi. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 1 Déc 2020 - 18:51 | |
| - Doj-pater a écrit:
- J'ai regardé dans wikipedia; franchement, je ne vois pas la différence*:
Je crois plutôt qu'il s'agit d'une question de police: Ʒ, ʒ = Verdana… Ʒ, ʒ = Times New Roman C'est vrai qu'elles se ressemble énormément, à tel point que je les utiliserais pas conjointement pour deux lettres différentes, par exemple en vadora : ou alors ce serait des alloscripts (même usage, strictement, contrairement à la réalité, d'ailleurs, comme d'jà dit, les bas de casse sont strictement identiques). Pour l'utilisation en polices différentes, j'ai pas vérifié, mais ce s'rait p't'êt'pas étonnant que dans certaines d'entre elles, il y ait une ressemblance totale. Alors que même la différence entre le ß (utilisé en allemand et en algardien) et le β (grec) se remarque davantage. * Comm'j't'y ai dit en début d'aprème : - Citation :
- Je savais pas qu'y avait un Ʒ et un Ӡ en fait de capitales.
Regarde le premier, il touche la ligne de base de la citation, pas le deuxième ; et je pense pas qu'il s'agisse d'un problème de police, juré-craché. D'ailleurs, les unicodes sont différents.
En verdana : un Ʒ et un Ӡ : c'est encore plus flagrant._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 3 Déc 2020 - 18:22 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Un emprunt au sémitique semble crédible, d'autant plus qu'on a, en hébreu שׁוֹר chore, pas très éloigné de l'arabe: ثور
Là, pour la corne (pas celle de l'Afrique, cependant*), j'me suis VRAIMENT PAS foulé : pour moi, c'est l'à-priori tỳrg, qu'il s'agisse de celle du bovin, de l'ovin, du caprin, du rhinocéros ou de l'escargot. Peut-être même aussi pour celle de l'abondance. Pour celle de la feuille, j'suis pas ben sûr quand même. * Là, on aurait plutôt Afriternaṅk, la majuscule est conservée, pour le triangle de l'Afrique._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 7 Déc 2020 - 18:35 | |
| - Anoev a écrit:
- Partons de politik
. Éh ouais, chez moi aussi, ça s'écrit aussi politik, mais comme on va voir, les règles d'accentuations sont un poil plus constantes, et quand ça bouge, on est averti. Z'êtes prêt ? Petit changement pour le nom de base : comme le O est dans une syllabe ouverte ( po-), il est, par conséquent, fermé. De plus, si rien ne s'y oppose par ailleurs (et c'est le cas ici : pas de diacritique ni de voyelle longue dans les autres syllabes), on a /'politik/, accentué sur la toute première syllabe. Ça change pas pour l'adjectif : /'politik/ pour politig. Le -G étant la finale d'une syllabe non accentuée, elle est dévoisée (comme en russe). Ce G n'est plus voisé avec politige (politiser) et on a donc (attention avec l'homonymie avec le pluriel de l'adjectif) /'politig/. Comment ça va se passer quand on va un peu forcer la sauce : pour le nom "(un) politique" ou "politicien", par exemple. On a politidu. Eh ben là, l'accent ne change pas d'un iota (contrairement à ce qui se passe avec l' uropi) et on a donc /'politidy/. On peut (c'est pas obligé, mais ça aide à la rythmique du nom) mettre un accent secondaire au deuxième I et prononcer /'poliˌtidy/. Pareil pour l'adverbe politigas qui se prononce /'poliˌtigɐs/. - Lògdu (-logue) compte en aneuvien pour un véritable radical et n'est pas un simple suffixe. Du coup, "politologue" se prononce /ˌpoli'tɔgdy/. Du coup, là, l'accent change de place. Et puisqu'il change de place, il faut le signaler (quand l'accent d'un mot aneuvien n'est plus à sa place normale, il faut en alerter le lecteur) comme ça : politògdu. L'accent qui était sur le premier O tombe et devient (facultativement) secondaire, comme indiqué en début de paragaphe. Du coup, la politologie se retrouve être politòget. "Politicard" se retrouve affublé d'un préfixe (péjoratif) : nech-. Comme le O du radical doit rester fermé (syllabe ouverte), on fera attention au sens de l'accent, et on aura : nechpólitidu, mais peut être comprimé en nechpólidu. Voilà. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 11 Déc 2020 - 12:40 | |
| Par ailleurs, on se méfiera des faux-amis : l' uropi rat, prononcé /'rat/, traduit ratex en psolat, se traduit ràdh en anezuvien. L'aneuvien ràt /'ʁat/ a deux sens différents, assez éloignés du rongeur : l'un d'eux a pour synonyme spliyn ( splen en uropi) et signifie bien la rate, sauf que c'est dans l'anatomie qu'ça s'trouve. l'autre est un à-priori et signifie "importance" ( vezid en uropi). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 12 Déc 2020 - 13:21 | |
| J'ai traité "promener" et j'ai trouvé quelque chose d'intéressant avec pasito (uropi) :
Sans ki, pasito signifie "se promener", ainsi, on aurait (Dopa, reprends moi okazou)
Lu pasitì be Chartres = Ils se promenaient à Chartres.
Par contre, on a pasito ki, aussi bien pour la traduction littérale "se promener avec" (un humain) que pour la traduction transitive directe "promener" (tous animaux, humains compris). Pour ça, le Vordar est précis et explicite :
pasìto in fost = se promener dans les bois, ito pasìto = aller se promener, pasìto ki siu kun = promener son chien, pasìto ki frame tra u pol = promener des amis à travers une ville, ven pasìto ki mama = viens te promener avec maman*.
L'aneuvien s'y prend un peu différemment :
On dira plutôt Ar plaṅdun kœm àt gerœṅkaż = Ils se promènent avec la vieille femme ; que Ar plaṅdun àt gerœṅkaż = Ils promènent la vieille (irrévérencieux).
Dans la foulée, pour l'uropi, j'ai traité pasìtor (promeneur). J'y ai mis une phrase à titre d'exemple. Attention quand même ! On plonge dans le sordide !
*Pour les exemples proposés dans le Vordar, y aurait, en aneuvien : plaṅdun sylew (se promenant en forêt) ; plaṅdun sed hœndes (promenant son chien) ; kœmun ùr frànduse stadev (accompagnant des amis en ville) ; kòmit plaṅdun kœm maamas (viens te promener avec maman). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 20 Déc 2020 - 11:13 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Tiens je vous redonne la solution des énigmes qui ont été trouvées
1) Mi genora leʒ su ja - Ma génitrice est allongée dessus: Mi mata leʒ su de mat (ma mère est allongée sur la natte) 4) Daz Cary Granti se famos in filme - Celui de Cary Grant est célèbre dans les films: De kin Cary Granti se famos in kina (Le menton de CG est célèbre au cinéma) 5) Un se de sta wo bren de alten - L’un est l’endroit où brûle l’autre: Foj bren in de foja (le feu brûle dans le foyer) 6) Un jeg de pri su skenia id muv su de altene - On joue le premier sur scène et on se déplace sur les autres: Un jeg u rola id un muv su role (on joue un rôle, mais on se déplace sur des roues) 17) 'Une’ piv molvos de alten in Engli pube - ‘Les unes’ boivent souvent l’autre dans des pubs anglais: Ʒinas piv molvos ʒin in Engli pube (les femmes boivent souvent du gin dans les pubs anglais) 21) Ka dam ! Je se Soldia id i moz ne ito a kerk - Quel dommage ! C’est dimanche et je ne peux pas aller à l’église: I mis de misa (je manque la messe) Des noms en consonnes et en -A, y en a aussi en psolat et en aneuvien. Les petites différences. Commençons par le plus simple : le psolat. Les nom en -A non accentués sont tous féminins, contrairement à ce qui est en uropi, où on trouve un certain nombre de noms neutres ( linga, sola, skenia...). Si on trove des noms en -A en psolat, celui-ci est accentué et sa déclinaison est particulière : sodá. Mis à part dylka (tendron*), TOUS les noms communs aneuviens en -A sont neutres. Il y a souvent un rapport étroit entre les noms en consonnes et les noms en -A, comme par exemple : planet (toute planète, quelle qu'elle soit) VS planeta (planète conforme à l'UAI) ; stel (étoile dans le ciel) VS stela (étoile à branches)... et y en a quelques autres... y a même des adjectifs : dyl, pris de dylet, pour la tendreté (d'un morceau) VS dyla, donnant dylanet, pour la tendresse. * La jeune fille ! le tendron de veau se dit dylok et est neutre. Comme autre nom neutre, y a aussi dylda, parasynonyme de zhitœṅ, celui-ci pouvant être masculin ou neutre, tout dépendant de l'apparence dudit giton._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 21 Déc 2020 - 14:17 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Exact:
Tristim ce us sofe leʒan su de sofa (tristement elle pousse des soupirs allongée sur le sofa) Compris-saisi ! Y a des rapprochements que je ne peux pas faire avec le -A entre les noms et les verbes. parce que les -A chez moi, pour le verbe, c'est la désinence du parfait (à tous les modes : - a à l'indicatif et certains subjonctifs, - una au participe, - éa ou - ía au subjonctif, etc). _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Déc 2020 - 18:47 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Po ekune, Krisgèn se u religios fest, po altene u komerki fest, o obe, ba oblasem ne te odvenim humane festì de vimu solistàd in di dias. Indèt i av u maʒifrat we vuc mo jaki jar « U glaj solistàd ! ».
I som vuc te Krisgèn vid de fest Paci intra polke, de fest Fratidi intra humane, ba nu se jok mol dal od ja.
*Id de ʒinas En Uropi, nous n'avons pas ce problème puisque human = être humain ≠ man = homme
Pour le solstice, j'ai Eɵerӄynamigbu, en thub, qui fête le solstice... d'été, puisque l'Aneuf est en plein hémisphère sud et qui tombe, donc, le 21 décembre. Pour "Noël" (qui n'est pas fêté dans deux provinces : l'Æstmor, et p'is la Pande*), j'ai un peu changé. Avant, j'avais Nàtyv (avec une capitale, normale ou petite ( ɴàtyv). J'ai changé un peu, pour Nàtyvet (ou ɴàtyvet), pour "Nativité". Pour la différence entre l'humain mâle et l'humain dans son ensemble, l'aneuvien, le psolat et le thub ont, comme l' uropi, ce qu'il faut pour ne pas créer de confusions : human | man | dunérat, dù | vaxèndak | hume | viro | dyno | dyФaʌo | homme (humain) | homme (adulte ♂) |
L'anant-dernière ligne est celle du thub. * ... qui fête... té ! Eɵerӄynamigbu ! En Æstmor, le 25/12 est un jour exactement comme un autre. Les Æstmoriens se réservent... pour le 28 : la Fête Nationale. Les Aneuviens ont moins de jours fériés que chez nous, mais ce sont VRAIMENT des jours fériés : tout est fermé, les transports roulent en faible fréquence (ni inteciv, ni rapide ni trains de fret)._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 24 Déc 2020 - 19:29 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Linguiste se de gardinore lingus.
Les linguistes sont les jardiniers des langues. Spratendur ep hortendur spratene. Lincori esent hortori lincerum.Ça fait un peu pléonastique, mais bon, pas plus qu'en uropi et en français, si on réfléchit bien. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 26 Déc 2020 - 14:35 | |
| - Doj-pater a écrit:
- kogèn (relié par la naissance) = parent (de la même famille) ≠ genore (= papa + maman)…
Tu fais bien de nos parler d'ça : pour "parent" (membre de la parentèle), j'ai pardu, du français "par ent" (du latin PARENS -TIS) + dù ; pour "les parents" (père + mère), j'ai àr parèndur ; àr pardur, ce sont tous les membres de la parentèle : les grands parents aux neveux en passant par les cousins arrière-issus de germains. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 8 Jan 2021 - 20:56 | |
| - Doj-pater a écrit:
- àt alvokad lokùtun pœr ed klindax
= l'avocate parle pour son client (elle parle pour sa défense, auprès du procureur, par exemple) = De avokata vok po ci klient àt alvokad lokùtun pœr ed klindakev = l'avocate parle pour son client (il n'est pas là, elle le représente). De avokata vok po ci klient (we se apsàn = qui est absent)
Le cas en plus en aneuvien dispense ici l'ajout d'une proposition relative. - Citation :
- Ne pas confondre non plus avec Pline le Gaz (en serbe, croate et slovène et plyn en tchèque et en slovaque)
Prins est commun, du moins au nominatif, à l'aneuvien et à l' uropi. En apparence et à l'orthographe en tout cas. Deux petites différence phoniques les séparent toutefois : le R est alvéolaire roulé en uropi et uvulaire fricatif non voisé (puisque juste derrière un P) en aneuvien. Au pluriel, le E final est antérieur, mi ouvert en uropi [e], schwa (comme c'est le cas pour un E final derrière deux consonnes comme ici) [ə] en aneuvien. Un autre cas, commun à l'aneuvien et à l' uropi révèle une différence plus notable : le génitif. On a prinsis en uropi et prinsene en aneuvien. L'aneuvien dispose de deux autres cas, mais comme ce nom se termine par un -S, l'accusatif (en -S) ne diffère pas ici du nominatif : Ar gevnăr àr klavse àt palasten ni àt nev prins = Ils donnèrent les clés du palais au nouveau prince. Le circonstanciel aneuvien est obtenu comme le génitif, sauf que le -N final est remplacé par un -V. Àt komàsdak cem dœbba kes chvaldak per àt prinsev = Le maire fut adoubé comme chevalier par le prince. Voyons les autres variantes. En uropi, prins est utilisé dans tous les cas de figure, sauf au féminin, 'videmment, où prinsa, -u est de mise. En aneuvien, prins est un des rares mots, ici eu égard à l'ancien Régime ou autres régimes monarchiques ou il reste masculin, du moins au singulier. Ce mot est utilisé quand on évoque le prince comme un personnage officiel, politique. Au pluriel, ce mot peut être masculin ou neutre*, selon le cas de figure. Mais comme en uropi, l'influence grammaticale est minime ne porte que sur le pronom personnel,, on a he et lu en uropi, dar ou ar en aneuvien : Eg vedja nep àt prins: da ere covedev = I vizì ne de prins : he sì in kosèd = Je n'ai pas vu le prince : il était en conseil. Dans les autres utilisations (dans sa vie privée, le mari de la princesse, le prince charmant, le petit prince, et j'en passe), on utilise prinsdak /'pχinçdɐk/, décliné comme dak ( dax à l'accusatif, le reste sans changement) : à prinsdak nùpnă ùt ovenkaż = le prince épousa une bergère ; Àt nexavpríndak, StExupéry-n. Autre cas de déséquilibre des genres en aneuvien, pour ce type de mots, une princesse se dit et s'écrit toujours prinskad, qu'elle soit princesse régnante, ou bien simplement par filiation ou par alliance. Ce mot se décline comme tous les mots en - kad, dont ovenkad (cf ci d'ssus). Bref : même utilisation que prinsa en uropi, contrairement aux deux nuances du prince en aneuvien. * Petit rappel : en aneuvien, le neutre ne représente pas que l'inanimé : il représente aussi l'épicène._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 10 Jan 2021 - 23:17 | |
| - Dopa, dans le Kanalblog a écrit:
- Liove ven a de riv po pivo be alb = les lions (mâles et femelles) viennent boire à la rivière à l’aube. Il peut arriver que dans l’opposition nom-consonne ≠ nom en -a, le premier puisse désigner le mâle, ou plutôt le non-femelle… C’est le cas pour gal = coq ≠ gala = poule, mais ce n’est pas systématique: and est aussi bien cane que canard, gos, oie que jars, turkan dinde que dindon…
Jà, j'dois dire que j'comprends pas trop pour les noms d'animaux en consonne. Dois-je déduire que certains animaux en consonnes déterminent l'épicène (pris de... espèce, ben tiens !) et d'autres spécifiquement l'animal mâle ? Sur quel critère ? Je sais bien qu'on en a d'jà causé, mais j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi le coq a droit à un nom spécifique et non pas le lion mâle et le canard, alors que la lionne et la cane ont droit à une appellation ( liova, anda). Je n'ai trouvé nulle part dans le vordar de nom pour désigner un étalon ou un verrat. Chose assez symptomatique, on a gov pour un bœuf et gova pour une vache. Alors que le bovin qui ensemence la vache, c'est... taur (çui-là, j'l'aurais gardé, non à la ferme, mais sur l'arène, voire dans les étoiles). Les correspondances aneuviennes, tu les connais sans doute, mais peut-être un ou deux curieux pourraient venir ici pour se rendre compte. Mis à part quelques noms comme hœnd (chien) ou oark (orque), les noms d'animaux ne se terminent ni par -D (♂) ni par -K (♀). Les animaux sont donc quasiment tous neutres (mais animés, sauf s'ils sont... morts, 'videmment !), ainsi, on a, pour reprendre tes exemples : leo = lion gal = poulet quon = canard oz = oie ivap = dind eonet puis : gat = chat mooz = souris hippo = cheval chwin = porc. Plus haut, j'ai dit "quasiment", c'est notamment quand on ne peut pas (éloignement, méconnaissance) ou on ne sent pas nécessaire de préciser le sexe du bestiau. Mais des fois, on a besoin, et c'est là que les finales interviennent, et on va avoir : ♂ | ♀ | leod galed (coq) quoned ozed (jars) ivad (dindon) gated moozed hippod (étalon) chwined (verrat) hœnded booved (taureau) | leok (lionne) galek (poule) quonek (cane) ozek ivak (dinde) gatek (chatte) moozek hippok (jument) chwinek (truie) hœndek (chienne) boovek (vache) |
J'ai bien ᴛaurus, mais c'est uniquement dans la voute étoilée. Pas dans le pré, pas même dans l'arène. Qui plus est, c'est un nom neutre, alors que booved est bien masculin, et que son pronom personnel est da. Y en a un que j'ai sciemment omis de mettre dans ce tableau, c'est bien sûr kagœj, puisque ce gastéropode, pris du saintongeais "cagouille" (escargot) est hermaphrodite permanent (pas comme le mérou, qui est hermaphrodite séquentiel, mais je l'ai pas). J'ai deux noms pour "bœuf" (l'animal ; l'improvisation musicale, c'est żhàm), à savoir boov pour le bovin en général et le morceau qui, dans l'assiette, attend de se faire manger, et ckubooved pour l'animal sur pied, mais sans... possibilité de se reproduire (mais il a gardé - ed, en guise de consolation*). Comme j't'ai dit au téléphone, pour ce qui est de la formation des genres non neutres des animaux, je les ai tous mis (ou presque, cf l'escargot) dans la même arche de Noé. Ah, au fait, un dernier détail, la Petite Ourse, c'est Qit Biyr et non nexabiyrek (pourtant le nom existe, raison pour laquelle je ne l'ai pas écrit en Comic sans). Bien malin qui pourrait déterminer le sexe d'une... constellation°. * Mais l'adjectif, lui, ne l'a plus ! j'ai booven ou boovon pour "bovin", mais booden pour "taurin".° Qui plus est, c'est une constellation de l'hémisphère boréal. Les Aneuviens vivant en hémisphère sud en sont autant motivés que peuvent l'être un citadin (où qu'il vive) par un verrat._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 12 Jan 2021 - 13:20 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Mid vient de l'indo-européen *medʰyos, ce qui explique que l'on retrouve cette racine un peu partout
Midiskol est un emprunt direct à l'italien "scuola media" = collège (à la fr. car en anglais college = faculté) personne n'est d'accord pour un nom commun pour le collège; dans certains pays comme l'Allemagne ou la Russie, il n'existe même pas.
En Uropi kolegia existe pour le sens N°1: "Réunion de personnes ayant la même dignité, la même fonction." Tu connais mon ignorance stratosphérique en matière d'indo-européen ; je n'enfoncerai donc pas l'clou. Merci de l'info, en tout cas. Pour le collège, j'ai au départ, été un peu emm... gêné aux entournures. Heureusement que l'aneuvien n'est pas une langue internationale. J'ai donc dû me résoudre à utilliser kollezh à la fois pour l'école et la congrégation. Bien entendu, j'aurais pu m'en sortir avec iliskool* (le calque de midiskòl), seulement, parmi les établissements d'enseignement secondaire (au milieu : entre l'élémentaire et le supérieur), y a aussi... le lycée, traduit en aneuvien en liséa et en uropi en lisea (très proches : le diacritique aneuvien déplaçant l'A.T vers l'avant dernière voyelle, l' uropi n'en a pas besoin). Au génitif singulier, on a lisean en aneuvien, et liseu en uropi, qui le rapproche (un peu) du catalan. * Pris de ili, un nom à-priori motivé par son côté symétrique (en bas de casse) : le l étant au milieu du nom et séparant les deux i._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 12 Jan 2021 - 16:50 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Si on traduit en images:
Mais elle ne fait pas que l'écouter, elle le dirige: karina Canellakis, chef d'orchestre… Une variante:
Elle, elle le joue: Alexandra Conunova Pour te dire si le calembour tombe à plat en aneuvien : Eg vedjă ùt ryln vaxènkaż lisun Bartok-env Eg vedjă ùt ryln vaxènkaż kœndesun Bartok-ev.On fera gaffe au cas de déclinaison derrière kœndes, les quatre étant possibles. Le nominatif pour le rôle qu'on joue (au théâtre, au ballet ou à l'opéra) l'accusatif pour l'œuvre représentée le génitif pour l'instrument utilisé le circonstanciel pour son auteur. Ka kœndesă Carmen à Scala-v = Elle joua (le rôle de) Carmen à la Scala À plaṅchùtul kœndesă Carmen-s à Scala-v = La troupe joua Carmen à la Scala. Mais bon, si derrière lisen y en a un peu moins, y a, malgré tout des nuances : Ka ere lisun Bartok-s = Elle écoutait Bartok (lui-même) Ka ere lisun Bartok-en (ou Bartok-ev) = Elle écoutait (une œuvre de) Bartok. C'est avec des phrases comme ça (entre autres) que je me suis rendu compte de l'utilité des cas multiples en déclinaison sans m'encombrer d'adpositions. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 18 Jan 2021 - 19:43 | |
| - PatrikGC a écrit:
- I vol pivo vod (uropi pour ceux qui n'auraient pas reconnu).
J'ai bien r'connu, en voici la traduc en aneuvien : Eg vel bev wadren. Ça paraît éloigné, mais pas tant que ça, si on observe minutieusement. i/eg : si on passe par le néerlandais ( ik), on a le I de l' uropi, le K voisé devenu G... après tout, pourquoi pas ? vol/vel : y a que la voyelle qui change, et encore : même aperture. Par contre, l'arrondi et l'antériorité changent. Bon... bon... on va pas chercher la p'tit'bête ! pivo/bev : là non plus, on n'est pas loin. Le V est le même, même s'il est dévoisé en aneuvien ; à l'inverse, qu'est-ce qu'un B sinon un P voisé ? wadren/vod : la aussi, y a un peu de ressemblance : le phonème [v] est là, le D est là, le [ɔ] n'est pas trop loin du [ɐ]. Bon, y a un peu plus de différences, parce que le nom aneuvien a un peu coulé (comme l'eau) du côté de l'anglais et du néerlandais ( water), alors que les origines slaves de vod ne tromperont personne. Autre différence : en aneuvien, le partitif dérange le génitif, pas en uropi. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 21 Jan 2021 - 16:55 | |
| - Dopa, dans Uropi 9, a écrit:
- Leurs cris me firent me lever d’un bond, délirant de peur..
Li klaje detì ma sprito op us de led, usmenten od fraj… Là, j'dois dire que cette phrase m'a interpellé. Si usmenten est un adjectif (verbal, beeen sûûr), il est épithète détaché de ma ("me", en uropi). Le problème, c'est que les adjectifs verbaux, en aneuvien, n'ont de compléments que de comparatifs (- er) ou de superlatif (- ert*). Malheureusement, je n'ai ni "délire", ni "délirer", ni... délirant". Mais, après avoir jeté un œil là, on se rend compte qu'on utilise, en aneuvien, davantage le participe (invariable) que l'adjectif verbal. Toutefois, s'y a un adverbe, on penchera plus vers l'adjectif : ar ere lal trælune = ils étaient tout tremblants. par contre : omnar ere trælun = ils tremblaient tous. Là, j'ai calqué sur le français, parce que j'ai trouvé que ça pouvait être intéressant que l'un s'accorde et pas l'autre. Par contre, pour le participe passé, j'y ai carrément tourné le dos, et les formes sont complètement différentes : ùt nælas opan tœr = une fenêtre grande ouverte ( opan est la forme adjective de open). un magim opren fent en uropi (j'présume. Dopa, si par hasard...). Opuna nælas à blàjs, eg vedjă àr nùbse = Avan opren magim de fent, i vizì de nolbe (itou, comme ci d'ssus) = Ayant ouvert la fenêtre en grand, je vis les nuages. Pour le gérondif, un moment, j'me suis tâté, j'avais eu idée, quand j'avais laissé tomber le conditionnel en as, d'en faire profiter le gérondif. Et puis, comme j'avais déjà des adverbes en - as, ça pouvait pas marcher. Par exemple, j'avais d'jà stas pour "savamment", je pouvais pas (même si j'avais fait ça pour les adjectifs verbaux et les participes présents : stun pour "savant" (adj.)° et "sachant") en r'mettre une couche et traduire également "en sachant" : faut pas pousser l'bouchon trop loin : on risque d'le perd'de vue ! * C'est comme ça qu'on les reconnait.° Un savant, c'est ù stundu ; une personne sachant compter, c'est ùt dù stun kalùke.
Cette inter m'a fait réfléchir, en aneuvien, on aurait, respectiv'ment Quas ep o hab? dans le sens de "qu'est-ce que tu as?" (dans les mains)* Mais dans le sens proposé par Dopa, ce serait plutôt : Qua ep pruxa ni os?* Encore mieux, si on met les mains dans la phrase : Quas ep ted hhire habe? = Qu'est-ce que tes mains ont ? mais bon, c'est pas le sens de la phrase proposée par Dopa._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 22 Jan 2021 - 12:55 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Tiens, un truc que j'ai oublié de mentionner dans l'évolution de l'Uropi:
Pourquoi a-t on -en et non -et pour les participes passifs ? (en indo-européen ils sont en *-to ou en *no, donc -et se justifie parfaitement)
La principale raison est euphonique, lorsque le participe est employé comme épithète: en Uropi on évite les plosives (occlusives) en finale des adjectifs: un opret dor coule beaucoup moins bien que un opren dor, de même qu'en anglais, on dira plutôt an open door que an opened door On essaie d'éviter le heurt de deux occlusives contrairement au Novial: dikte, lekte > dezo, liso (dire, lire) D'ailleurs la quasi totalité des adjectifs qui ont une occlusive finale se terminent en -i: miki, tristi… C'est vrai, ça ! pourtant c'est un truc auquel j'avais pas pensé quand j'ai pondu mes adjectifs verbaux en - un et en - an (c'est donc pourtant bien tombé sans que j'y fisse attention : ouphes !). Pour l'anglais, c'est un peu différent : en fait, - ed ne se prononce pas /-ıd/ quand le radical ne finit pas par un -D ou un -T, mais seulement /-d/ derrière une voisée ou /-t/ derrière une non voisée, ce qui fait que dans opened door, le /-d/ du - ed de opened est avalé par le /d-/ de door, ce qui fait qu'on prononce en fait /ɔʊpəndɔ:/ ou quèqu'chose dans l'genre. Dopa, toi qui es prof d'anglais, est-ce que tu peux confirmer ma supposition ? Pour le reste, je suis plus près du novial, ayant pas mal pompé des radicaux aneuviens sur le latin : fàkta, pris de FACTVM, par exemple. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 28 Jan 2021 - 1:23 | |
| Si l'aneuvien n'est pas vraiment proche de l'uropi en ce qui concerne la chirurgie (j'ai pas encore traité "chirurgical" en uropi et en psolat, mais ça ne saurait trop tarder), le psolat, malgré une orthographe assez différente a quand même de sacrés airs de voisinage avec la langue aux étoiles jaunes sur fond bleu, puisqu'on a
cirurgad en uropi et cıuržad en psolat pour la chirurgie.
et, pris respectiv'ment des mêmes radicaux :
cirurgora et cıuržora en uropi et en psolat pour "chirurgienne".
Ben oui, le psolat étant une langue entièrement à-postériori, d'origine latine qui plus est, je peux pas trop m'permettre c'que j'me permets en aneuvien. Toutefois, je me rattrape partiellement avec la déclinaison, puisque les autres cas de la déclinaison sont différents si c'est au neutre (à l'épicène, pour l'uropi) ou spécifiquement au masculin :
On va prendre un cas commun aux deux langues, le génitif :
en uropi, on a cirurgori, cirurgoris dans tous les cas de figure. en psolat au neutre, on a cıuržori, cıuržorrum (on s'méfiera jamais assez : y a RR, pas comme à l'accusatif singulier) au masculin, on a cıuržoroı, cıuržororum. Le génitif pluriel est assez différent dans les deux langues. La désinence -is, en psolat, c'est le circonstanciel neutre pluriel.
Le dernier, en -ororum n'est pas très joli, d'accord, mais bon, c'est les aléas du latin imité. _________________ - Pœr æse qua stane:
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