Article sur le Proto-Indo-Européen

Les désinences de *swe correspondent à celle de *t(e)we (toi), singulier. En PIE, *swe était utilisé à toutes les personnes (comme actuellement en slave). C'est théoriquement possible pour le sambahsa mais jamais utilisé en pratique sauf pour la 3° personne.

Oupses ! Au temps pour moi !!! Du coup, le français (mais aussi d'autres langues romanes, à c'que j'crois) n'ont pas suivi l'mouv'ment.

Anoev a écrit:

J'pourrais m'poser la question : pourquoi swe n'est-il utilisé qu'à la troisième personne° ?

Certaines langues, slaves, par exemple, l'utilisent à toutes les personnes. En polonais: je me lave: myję się.
Il se lave: on się myje.

luuro a écrit:

En polonais:
je me lave: myję się.
Il se lave: on się myje.

Étrange, non, que la syntaxe soit inversée, c'est pourtant la même particule et le même verbe, non ? Qu'est-ce que ça donne à la deuxième personne ?

En tout cas, je m'sens moins seul avec dem*.



*eg dem wacha = je me suis lavé
ar dem wachar = ils/elles se sont lavées.

Anoev a écrit:

luuro a écrit:

En polonais:
je me lave: myję się.
Il se lave: on się myje.

Étrange, non, que la syntaxe soit inversée, c'est pourtant la même particule et le même verbe, non ? Qu'est-ce que ça donne à la deuxième personne ?

Sans doute à cause de la présence d'un sujet.

luuro a écrit:

En polonais:
je me lave: myję się.
Il se lave: on się myje.
(...)

Sans doute à cause de la présence d'un sujet.

Ben oui, mais alors, pourquoi n'y a-t-il pas le pronom de la première personne dans l'aut'phrase ?

Le polonais est pro-drop, il n'en a pas besoin.

A vrai dire c'est 3000 ans après le PIE, mais ça va quand même intéresser certains : l'origine celtique du mot "penny" : https://www.academia.edu/97417037/Mes_two_pence_sur_l%C3%A9tymologie_celtique_de_penny

Olivier Simon a écrit:

A vrai dire c'est 3000 ans après le PIE, mais ça va quand même intéresser certains : l'origine celtique du mot "penny" : https://www.academia.edu/97417037/Mes_two_pence_sur_l%C3%A9tymologie_celtique_de_penny

Comme ta prose est arrivée dans ma messagerie, je l'ai lue hier. Mis à part un pt souci d'aération de ton texte, celui-ci me semble une bonne piste pour résoudre ce pb de petite monnaie.
Je vais finir par collectionner tous tes textes

Cette fois-ci, je me livre carrément à de la mythologie comparée entre Hercule, Thor, Cù Chulainn et Indra : leurs démêlés avec un artisan, son chien, et en plus leur arme magique, un gourdin qui balance des impacts foudroyants : https://www.academia.edu/99861485/Lartisan_son_chien_et_le_gourdin_foudroyant_du_h%C3%A9ros_indo_europ%C3%A9en_Tritos

A présent, j'ai visiblement découvert un nouveau suffixe du système de Caland, celui-ci sur degré normal ("e") ou bien racine non-susceptible d'ablaut : https://www.academia.edu/104907968/Quand_peu_en_apprend_pas_mal_sur_le_nouveau_suffixe_adjectival_Caland_%C3%A8los_en_Proto_Indo_Europ%C3%A9en_PIE_

J'avais déjà lu ça, puisque ma messagerie m'informe de tes publications.
Tu as bien travaillé, mon coin-coin

Notre Patrik a eu la bonté de sublimer ma grammaire de PIE par son esthétique non-minimaliste : https://www.academia.edu/23324580/Grammaire_de_Proto_Indo_Europ%C3%A9en_PIE_

De nouveau de la mythologie comparée, avec un héros quasi-invulnérable tué indirectement par un dieu et vengé très vite par un chevelu : https://www.academia.edu/114325686/_bhelH3_%C3%A9clairer_briller_et_le_destin_tragique_du_h%C3%A9ros_quasi_invuln%C3%A9rable

Entre-temps, Riccardo Ginevra a publié un article où il détaille une trame où *bhelH (Balor/Balder) se fait tuer par *lug (Lug/Loki), ce qui compléterait mon étude en indiquant que le personnage "lumineux" est précisément ce héros quasi-invulnérable.