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| Le sa'ãnivæ, langue des dieux | |
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+6Ziecken Anoev PatrikGC Mardikhouran Kotave Mickaël B. Farlay 10 participants | |
Auteur | Message |
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Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Mar 13 Oct 2015 - 22:24 | |
| Bien, comme suggéré par odd, je vais donc répondre directement ici afin que l'on puisse bien suivre l'évolution. Je n'avais pas compris à quel point vous étiez sensiblement tous bien fondu des règles latines et grammaticales (je m'attendais à ce que ce soit le cas, mais pas à ce point) alors je vais clarifier ce sur quoi je me suis inspiré : comme Mardikhouran l'a dit, mon idéolangue est un peu alien, du fait que je l'ai réellement sortie de nulle part. Je n'ai emprunté au latin que l'idée des déclinaisons, aux langues australiennes leurs idées des directions non-relatives, de l'évidentialité et des pronoms personnels plus précis (le "nous" plus spécifiquement) et aux langues asiatiques leurs verbes inconjugables et l'indépendance du temps. Voici mes phonèmes en ordre "sannyeætique" (de haut en bas puis vers la droite) : -Voyelles : [.i]* hiver [ɛ] laid [ã] roman [u] houle [ɛ̃] plainte [æ] Æther [o] saut [y] cohue [e] idée [ɑ] pâte [ɔ̃] honte [ø] heureux - Semi-consonnes : [j] aïeul [w] oie [ɥ] nuit - Consonnes : [.b]* bon [m] mou [s] cela [d] monde [n] inné [ɹ] proud (anglais) [v] avenir [l] lion [ʒ] geste *Les "." ne sont là que pour empêcher le système de tout mettre en gras ou italique Voici mes règles principales: - Formes des mots : Les mots sont principalement constitués de voyelles. il y a donc peu de consonnes et pas de syllabes. Les consonnes ne peuvent débuter un mot ou former de pairs (sauf noms propres). Diverses règles permettent ensuite de déterminer la nature d'un mot. Afin de ne pas les confondre, ces phonèmes de nature se retrouvent tous à la fin du mot et se présentent dans l'ordre nombre/genre/classe. Certaines classes n'ont que deux phonèmes de nature parce qu'elles ne peuvent tout simplement pas être mit au pluriel (noms propres, concepts, adjectifs, etc.). Ainsi [ɑ] défini le féminin, [o] le masculin, [ɛ] le neutre, [e] le genre indéfini, [j] le singulier, [y] le duel, [.i] le pluriel, [w] le nombre indéfini et divers phonèmes déterminent ensuite la classe du mot : [ɛ̃] Noms propres, titres, désignations, etc. d'objets inanimés (pas de phonèmes de nombre) [æ] L'immatériel, les concepts, etc. (pas de phonèmes de nombre) [ã] Prépositions/conjonctions/adverbes de liaisons [ɔ̃] Pronoms [u] Déterminants possessifs [j] Toponymies, oronymies, hydronymies, etc. (pas de phonème de nombre) [ɥ] Désignations de lieux, de directions, de positions, etc. [.b] Noms de choses matériels et inanimé [d] Verbes (pas de phonème de nombre) [v] Adjectifs (pas de phonème de nombre) [m] Noms de Mémoires (pas de phonème de nombre) (vient avant le prénom) [n] Prénoms (pas de phonème de nombre) [l] Titres, emplois, etc. d'êtres animés [s] Dimensions [ɹ] Taxinomie et biologie [ʒ] Nombres et termes de quantité Cette langue recherchant la concision et la précision, n'a pourtant que peu de synonyme, car, avec un seul mot, il lui est possible d'en créer des quantités d'autres, et ce, en ne faisant qu'y ajouter un préfixe et/ou changer sa classe ou en en faisant un mot-valise. Ces mots-valises se séparent en deux catégories. La première permet de fusionner en un seul mot des termes désignant la même chose (un nom de lieu, un nombre, etc.). Les termes doivent cependant avoir le même accord. Ainsi, les phonèmes de nature du premier mot peuvent être retirés et les mots accolés. La seconde permet de créer des noms d'appartenance, tel que des gentilés, des compagnies, tout type de nom trop imprégné pour n'être qu'un titre. Pour ce faire, l'on doit ajouter les phonèmes de classe taxinomique sur un mot invariable. Ex : Courage : [ɛɑmeæ] / Courageux : [ɛɑmev] / Encourager : [ɛɑmed] / Décourager : [ʒɑbɛɑmeæ] Ex : Terres Inconnues : [ʒɑbɑʒɑlej] / Nord (lieu) : [ɑɔ̃ej] → [ʒɑbɑʒɑlej] + [ɑɔ̃ej] = [ʒɑbɑʒɑl] + [ɑɔ̃ej] = [ʒɑbɑʒɑlɑɔ̃ej] = Terres Inconnues du Nord Ex : Matriarche : [ɛ̃dɛnɑyɑl] → [ɛ̃dɛnɑyɑlweɹ] = Ceux de la Matriarche - Formes des phrases : L'ordre des groupes dans une phrase est le suivant (les crochets signifient que le groupe n'est pas obligatoire) : [dimension] / lieu / ambiance / évidentialité-sujet / verbe / [complément]. Exemple de phrase complète (Avec code de couleur pour comprendre avec quel terme chacun s’accorde) : - lieu-e / amb-ɑ – mot-je / évi.sujet-yɑ det.-jo ant.-jo / verbe-ɑ / prép-iɑ - comp-we - mot-ɛ - comp-we - mot-ɛ Ça n’est qu’un exemple parmi tant d’autres (le lieu peut appartenir a quelqu’un, l’ambiance être indépendante, y avoir plusieurs verbes, un seul complément, etc.), mais c’est une phrase typique. Pour ce qui est de l'accord, tout mot n'ayant pas d'antécédent dans la phrase, s'accorde selon ce qu'il désigne, mais s'il en a un, deux possibilités se présentent : si son antécédent est dans un autre groupe, il s'accordera au genre que cet antécédent porte; si son antécédent est dans son propre groupe, il s'accordera au genre réel de son antécédent. Le nombre quant à lui se rapporte toujours à la chose physique que le mot désigne, à l'exception faite des prépositions et des déterminants possessifs, le nombre desquels suit les mêmes règles que pour le genre du mot. - Règles de termes spécifiques : La préposition est utilisée pour introduire un groupe. Ainsi, elle devient son antécédent, se place devant lui et le remplace dans l'accord. Si elle introduit plusieurs groupes en état de coordination et qu'ils sont accordés à l'identique, ils deviennent indéfinis et c'est la préposition qui prend l'accord, mais, s'ils sont accordés différemment, ils conservent leur propre accord et c'est la préposition qui devient indéfinie. Cas spéciaux du [ɑweã] et du [uweã] : le premier introduit deux groupes coordonnés s'il n'y a pas d'autre préposition; et le second permet de déterminer que le groupe qu'il introduit a plusieurs antécédents. Les déterminants possessifs ont deux rôles. Le premier consiste à lever l'ambiguïté sur le sujet du groupe en plaçant son antécédent en postposition. Le second, conséquence directe de ce remaniement (car la règle de l'accord ne peut plus s'appliquer), permet aux termes de s'accorder en fonction d'eux-mêmes, levant, ici, l'ambiguïté du genre réel des termes. Ces déterminants s'accordent donc en fonctions des phonèmes de natures de l'antécédent et se placent à la suite dudit sujet. L'évidentialité est une manière de faire comprendre d'où provient l'information transmise (interprétation, lecture, témoignage, etc.). Ceci est exprimé par un préfixe mit sur le sujet de la phrase (voir plus bas pour la liste). Autres particularités : N'ayant pas le concept de direction relative, les locuteurs utilisent les directions cardinales et verticales. Ne percevant pas le passage du temps, les dimensions sont, pour eux, une façon d'exprimer une sensation personnelle, un but ou une action, présentant les possibilités parallèlement au présent plutôt que linéairement vers le futur. Celui qui l'utilise établit ainsi les possibles conséquences d'un acte sans affirmer que l'une va réellement se produire. Pour ce faire, ils modifient le phonème de classe sur le terme qui convient le mieux : sujet pour un sentiment, une sensation, et sujet ou verbe pour une action. Le groupe dimension permet quant à lui d'exprimer une pensée, une interprétation personnelle. Il est constitué du terme désignant la personne qui exprime une telle réflexion (pronom, nom propre, etc.). Conséquence directe de cette impossibilité d'exprimer le temps, il ne peut y avoir de temporalité dans un récit. Les propositions temporelles (séparées par « et », « puis », « alors », etc.) sont donc séparées en phrases distinctes en sannyeæ. Seules les mathématiques possèdent le concept de temporalité, s'avérant être une branche spécifique et complexe qui répond au besoin de compréhension physique. Les nombres fonctionnent sur deux basses : 4 et les nombres premiers. Ceux-ci ont donc des noms propres et le reste fonctionne sur une multiplication de ces deux basses. L'écriture quant à elle se fait directement via les phonèmes. Il n'y a donc que très peu de distinction entre le parler et l'écrit. La seule chose s'en démarquant étant la ponctuation, laquelle est elle-même peu nombreuse. Les trois premiers permettent de déterminer la forme d'un discourt : (◦) fait la distinction entre les mots; (~) fait celle entre les groupes; (⸗) fait celle entre les paragraphes (pas de saut de ligne). Les cinq suivants quant à eux, encadrent la phrase et permettent d'en décrire le ton : (/) indique que la phrase est de type déclaratif ou descriptif; (|) qu'elle est de type exclamatif; (–) qu'elle est de type interrogatif; (¦) qu'elle est de type impératif; et (\) qu'elle n'est pas terminée (elle sera tout de même débutée par le symbole du type qu'elle aurait portée si elle l'avait été). - Préfixes : [vɑd] Le locuteur a perçu ce qu'il rapporte (Énergie) [vɑb] Le locuteur a lu un document fiable [vod] Le locuteur a vécu lui-même ce qu'il dit [vob] Le locuteur a directement été témoin [bɑʒ] Négations [læn] Le mot est mélioratif [ɹom] Amplifications [dɑv] Le locuteur a usé de ses Mémoires ancestrales [bɑv] Le locuteur été informé par source compétente [dov] Le locuteur a conclu, déduit [bov] Le locuteur rapporte un ouï-dire [ʒɑb] Antonymes [næl] Le mot est péjoratif [moɹ] Diminutions
Voilà, je crois que c’est complet, j’attend vos commentaires avec impatience!
Dernière édition par Mickaël B. Farlay le Lun 19 Oct 2015 - 0:16, édité 2 fois | |
| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Mer 14 Oct 2015 - 23:13 | |
| Après réflexions (et quelques lectures), je crois que les déclinaisons auraient plus de sens que la seule présence des déterminants possessifs. J’ignore cependant si j’ai bien tout capté comment ça fonctionne, alors vous me direz ce que vous en pensez. Je compte utiliser les déclinaisons à la suite des mots modifiés. Ils formeraient des mots à part entière, avec leur classe spécifique [u], mais aussi leur genre et leur nombre, lesquels ils copieraient sur les mots qu'ils modifient. Ça je sais que c’est pas comme ça que ça fonctionne, mais, vu ma règle de l’accord, je n’aurais pas pu les accorder différemment et puis je ne vois pas vraiment une différence. J'aurais donc les déclinaisons suivantes : Accusatif : C.O.D. Adessif : suit un mot de classe « lieu » pour y apporter une précision (sur, autour, près, jusque, etc.) Circonstanciel : Idée de provenance / certains C.O.I. (J’aimais bien l’idée d’Anoev, mais si quelqu’un se sent d’humeur à me donner de plus amples exemples, j’en serais heureux) Datif : C.O.I. Génitif : Possession (je garde la même règle que celle que j’aie présentement pour les déterminants possessifs) Inessif : suit un mot de classe « lieu » pour y apporter une précision (dans, à l’intérieur, etc.) Partitif : Désigne la partie d’un tout Translatif : Idée de transformation (Même chose, j’aime bien l'exemple que j’aie trouvé sur idéopédia, mais de plus amples exemples seraient apprécié)
Je n’ai pas de nominatif, car sous cette forme, il n’y a tout simplement pas de déclinaison | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Jeu 15 Oct 2015 - 0:29 | |
| Chez moi, y a un peu de tout : Les COI peuvent être à l'accusatif (précédé de ni, sinon ce sont des COD*), au génitif (avec des verbes comme dysert, par exemple, mais c'est pas exclusif) ou au circonstanciel (cas déjà cités, sinon y a rœdhit nit hœndev). Mais Le circonstanciel sert aussi à tout un tas d'choses, y compris autres que les compléments circonstanciels : COI : cf juste au d'ssus complément d'agent complément de nom dans certains cas (notion de jouir, nuit, durée etc). - Citation :
- mais si quelqu’un se sent d’humeur à me donner de plus amples exemples, j’en serais heureux
Des exemples ? Y en a quelques uns là. Mais ça peut ne pas suffire. Tu peux toujours me poser deux~trois questions avec des phrases bien tordues. J'espère que ça marchera quand même. Si ça marche, tu peux t'en inspirer, y compris pour trouver une sol' différente. Si ça marche pas, eh ben... j'dois r'voir ma copie pour c(es) cas d'figure . * Attention : certains verbes transitifs indirects en français sont considérés comme transitifs directs en aneuvien : ka plàċ daxe = elle plait aux hommes._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Jeu 15 Oct 2015 - 16:33 | |
| Vite de même, je ne vois pas du tout quels exemples te demander étant donné que je ne sais pas sous quelle forme ces déclinaisons peuvent réellement se présenter. En même temps, j'ai cherché dans une grammaire et compris que j'avais déjà d'autres déclinaisons pour plusieurs de ses rôles, donc je vais l'oublier. En même temps, j'en ai trouvé 4 autres Bénéfactif, causatif, instrumental et vocatif. Je vais enlever l'accusatif cependant parce que, qu'il soit là ou pas, ma phrase ne change pas de sens. Merci Anoev! | |
| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Jeu 15 Oct 2015 - 16:43 | |
| Mais je suis en train de penser à ça... c'est pas trop aller chercher des problèmes en ayant des déclinaisons ET des prépositions? Il me semble que ça a le même rôle non? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Jeu 15 Oct 2015 - 16:53 | |
| Les deux sont souvent combinés à vrai dire. Ça permet d'obtenir des sens plus précis, par exemple tu peux imaginer une préposition (ou postposition) qui utilisée avec le datif signifie "vers" au lieu de "à". |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 0:44 | |
| - Mickaël B. Farlay a écrit:
- Je vais enlever l'accusatif cependant parce que, qu'il soit là ou pas, ma phrase ne change pas de sens.[/justify]
Merci Anoev! Ce qui veut dire que, comme en elko ou en uropi (également langues sans accusatif), la syntaxe est primordiale pour la compréhension de la phrase. Chez moi également la syntaxe est relativement rigide (malgré la présence de l'accusatif), ce pour deux raisons : Comme certains mots se terminant par le phonème /s/ ne varient pas à l'accusatif, la syntaxe ne peut pas changer, et du coup, elle ne change pas pour les autres mots; Chez moi, les déclinaisons ne servent pas à assouplir la syntaxe, mais davantage pour départager certaines ambigüités entre les compléments d'objets et certains compléments circonstanciels, raison pour laquelle, quel que soit le nominatif d'un nom ou d'un pronom, il y aura toujours une différence franche entre les trois autres cas, car ce sont eux qui déterminent parfois le sens, comme dans les exemples que j't'avais signalés. - Citation :
- Bénéfactif, causatif, instrumental et vocatif
Le bénéfactif (comme le datif) est, chez moi, représenté par l'accusatif précédé de pœr° ou niAttention, il ne faut pas confondre le causatif avec le causal (ce dernier étant traité chez moi par le circonstanciel, tout comme l'instrumental°). Quant au vocatif, il se confond chez moi avec le nominatif pour l'invocation, et peut être représenté par les autres cas pour l'évocation. ° J'ai parlé pour toi : Eg lokùta pœr os (j'ai parlé en ta faveur) Eg lokùta pœr ov (j'ai parlé en ton nom).
Il est venu avec son vélo : Da koma kœm sed bàjgev (il était dessus) Da koma kœm sed bàjges (il le tenait à la main, ou celui-ci était accroché à une voiture)._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 1:35 | |
| En kotava, le complément direct est précédé... d'une préposition. En lingwa de planeta, il existe des préposition quand l'ordre habituel n'est pas respecté. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 9:06 | |
| - Silvano a écrit:
- En kotava, le complément direct est précédé... d'une préposition.
En lingwa de planeta, il existe des préposition quand l'ordre habituel n'est pas respecté. Oui : c'est va ; dans tous les cas d'figure (y compris donc les pronoms personnels). Le kotava dispose d'un jeu de prépositions très étendu qui lui permet de se passer de déclinaisons en toute circonstance, ainsi, on a pour in (latin, anglais & aneuvien, entre autres) ko, pour une direction (illatif) koe, pour une situation (inessif) arti temporel. On a également arte & art, mais ça traduit plutôt "au bout de" que "dans". Il est néanmoins mentionné. Pour la planeta, je ne connais pas du tout la grammaire. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 11:36 | |
| - odd a écrit:
- Les prépositions ne sont que des déclinaisons plus régulières placées avant...
Mais comment définir alors la combinaison d'un nom décliné avec une préposition, comme dans сигареты с фильтр oм ? Le latin° utilise pas mal ces combinaisons de même que l'espéranto : pour l'illatif et l'allatif ; de même que l'aneuvien°, en beaucoup de circonstances. * L'inessif est représenté dans pas mal de langues par le locatif (ou ce qui en tient lieu : ablatif, circonstanciel, datif...) accolé au nom, derrière des proposions comme in (allemand, aneuvien, arwelo), в (russe), wete (elko). Par contre, le kotava n'a pas de déclinaison et utilise le nom tel quel derrière koe, l'espéranto, l'uropi et le volapük utilisent le nominatif dans ce cas, etc._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Troubadour mécréant
Messages : 2107 Date d'inscription : 20/01/2013 Localisation : Aquitaine, France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 13:11 | |
| - Silvano a écrit:
- En kotava, le complément direct est précédé... d'une préposition.
On ne parle justement pas de complément direct, mais de complément d'objet ou de patient. - Anoev a écrit:
- ko, pour une direction (illatif)
koe, pour une situation (inessif) À propos des prépositions locatives, certains parlent de déclinaison prépositive (les 4 cas : mouvement, position, provenance, passage, + même le "cas" temporel en -i sur beaucoup d'entre elles). - odd a écrit:
- Les prépositions ne sont que des déclinaisons plus régulières placées avant...
Cela remplit les mêmes fonctions, à une différence fondamentale près, c'est que, pour le kotava il existe (d'après le dictionnaire) plus de 350 prépositions! Alors, 350 cas de déclinaison...!!! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 13:51 | |
| - Troubadour a écrit:
- Alors, 350 cas de déclinaison...
... ça dépasserait allègrement l'carton des langues finnougriennes !!! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 16:52 | |
| Bien, après la lecture de vos propositions (qui dépassaient parfois le cadre de mon idéolangue, mais bon ), ainsi que quelques recherches, j'ai choisi de prendre les déclinaisons suivantes : Le bénéfactif/causal permet de dire que le mot modifié, précédé de la préposition « pour », subit un effet positif ou négatif du sujet L'accusatif/datif permet de clarifier si le complément est direct ou indirect (fait principalement la distinction entre « de » et « à ») Le génitif clarifie la possession en postposant l'antécédent L'instrumental indique que le mot était le moyen utilisé afin de compléter l'action L'instructif indique que le mot était la manière dont l'activité a été complétée Le locatif clarifie le lieu d'une action (le mot modifié doit être précédé d'un mot de lieu) Le sélectif* permet de faire la distinction entre des choix ou de faire des suppositions (la phrase doit contenir un élément à dimension) Le vocatif permet d'ajouter un terme de politesse ou d'appel à un nom propre Je comprends ce que sont les déclinaisons, mais je maîtrise encore peu la manière dont elles doivent être utilisées dans une phrase, donc, si vous voyez que je me plante dans mes traductions, n'hésitez pas à me le signaler. *Le sélectif est une déclinaison que j'ai inventée afin de répondre au besoin des mots "ou" et "si" | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:06 | |
| Dans quel cas tu mettrais le bénéfactif et dans quelle autres tu mettrais le datif ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:11 | |
| - Anoev a écrit:
- Dans quel cas tu mettrais le bénéfactif et dans quelle autres tu mettrais le datif ?
j'ai encore du mal avec la différence, tellement que les deux cas sont dans le datif dans toutes mes langues ! _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:30 | |
| - Anoev a écrit:
- Dans quel cas tu mettrais le bénéfactif
Je vais prendre exemple avec la phrase que j'aie traduite dans le fil de "la phrase du jour" : (dovjos) (ɔ̃joɥ) (odjoã yæãeæ) (lænuøjeã ʒɑbuɔ̃isweɥ) (iløed) (ɔ̃iyoã ɔ̃weɔ̃ øweu.) (Je pense), (ici et maintenant,) (avec espoir), (qu'un monde meilleur) (est là) (pour nous.) Le terme "lænuøjeã" est un comparatif mélioratif pour "ʒɑbuɔ̃isweɥ" (un lieu lointain), mais il n'implique pas qu'il sera meilleur pour "nous", ce qui sera plutôt indiqué par la déclinaison bénéfactive "øweu"* placé à la suite de "ɔ̃weɔ̃" (nous). *Oui, je sais que j'ai mis ma déclinaison dans un mot à part, mais étant donné la façon dont fonctionne mes accords, je ne peux tout simplement pas faire autrement. - Anoev a écrit:
- et dans quelle autres tu mettrais le datif ?
Supposons que j'ai la phrase : ɔ̃joɔ̃ yɛ̃vood ɑiweɹ ɑiɹɑn → grossièrement traduite par : toi donner pomme Ayrann J'utiliserais donc l'accusatif/datif pour faire la distinction entre : ɔ̃joɔ̃ yɛ̃vood ɑiweɹ ɑiɹɑn ãweu toi donner la pomme d'Ayrann ɔ̃joɔ̃ yɛ̃vood ɑiweɹ ɑiɹɑn ʒɑbãweu toi donner la pomme à Ayrann | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:42 | |
| étrange, ici ce serait un génitif, et je marquerais pomme dans les deux cas par l'accusatif | |
| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:48 | |
| - Bedal a écrit:
- étrange, ici ce serait un génitif, et je marquerais pomme dans les deux cas par l'accusatif
Vrai... j'ai peut-être pris un mauvais exemple C'est le seul qui m'est venu à l'esprit, mais, concrètement, l'accusatif/datif ferrait la distinction entre "de" et "à" dans les compléments d'objets. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 17:56 | |
| - Mickaël B. Farlay a écrit:
- ɔ̃joɔ̃ yɛ̃vood ɑiweɹ ɑiɹɑn ãweu
toi donner la pomme d'Ayrann Moi aussi, pour Pomme d'Ayrenn, c'est plutôt le génitif qui s'y colle. En fait, si on veut vraiment faire un distinguo (que je ne fais pas) entre datif et bénéfactif, je prendrais ces exemples : je donne une pomme à Ayrenn : bénéfactif je parle à Ayren : datif. je flanque un coup de pied à Ukemm : datif. Chez moi, dans les deux cas, c'est ni + accusatif. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 18:03 | |
| - Anoev a écrit:
- Mickaël B. Farlay a écrit:
- ɔ̃joɔ̃ yɛ̃vood ɑiweɹ ɑiɹɑn ãweu
toi donner la pomme d'Ayrann Moi aussi, pour Pomme d'Ayrenn, c'est plutôt le génitif qui s'y colle.
En fait, si on veut vraiment faire un distinguo (que je ne fais pas) entre datif et bénéfactif, je prendrais ces exemples :
je donne une pomme à Ayrenn : bénéfactif je parle à Ayren : datif. je flanque un coup de pied à Ukemm : datif.
Chez moi, dans les deux cas, c'est ni + accusatif. finalemet, chez moi c'est toujours le datif ^^ _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Mickaël B. Farlay
Messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2015 Localisation : Canada, Québec
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 18:05 | |
| - bedal a écrit:
- étrange, ici ce serait un génitif, et je marquerais pomme dans les deux cas par l'accusatif
Tiens, j'ai trouvé mieux : (Il) (parle) (à sa mère) : datif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ʒɑbãweu) (Il) (parle) (de sa mère) : accusatif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ãweu) | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 18:14 | |
| - Mickaël B. Farlay a écrit:
- bedal a écrit:
- étrange, ici ce serait un génitif, et je marquerais pomme dans les deux cas par l'accusatif
Tiens, j'ai trouvé mieux :
(Il) (parle) (à sa mère) : datif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ʒɑbãweu)
(Il) (parle) (de sa mère) : accusatif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ãweu) ah ben tiens, là c'est mieux ! pour mes langues à cas, accusatif VS datif... mais par contre en algardien, je me demande... je mettrais probablement "da" pour le 1er cas et rien pour le 2e _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Lun 19 Oct 2015 - 19:22 | |
| - Mickaël B. Farlay a écrit:
- Tiens, j'ai trouvé mieux :
(Il) (parle) (à sa mère) : datif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ʒɑbãweu)
(Il) (parle) (de sa mère) : accusatif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ãweu) 'fectiv'ment, c'est mieux : on a deux compléments d'objet indirect d' essence différente, c'est donc une bonne idée de mettre des cas différents. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Mar 20 Oct 2015 - 1:48 | |
| Parler de sa mère, ce n'est pas un datif, ça prend ordinairement une préposition suivi du cas qui suit habituellement les prépositions (en latin, ce serait l'ablatif). Ou bien on a un verbe dont le sens est différent (comme examiner, considérer) et on aurait alors un COD, donc à l'accusatif. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le sa'ãnivæ, langue des dieux Mar 20 Oct 2015 - 10:10 | |
| - Mickaël B. Farlay a écrit:
- (Il) (parle) (à sa mère) : datif
(ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ʒɑbãweu)
(Il) (parle) (de sa mère) : accusatif (ojoɔ̃) (ɔ̃jod) (uɑmjol ãweu) - Silvano a écrit:
- Parler de sa mère, ce n'est pas un datif, ça prend ordinairement une préposition suivi du cas qui suit habituellement les prépositions (en latin, ce serait l'ablatif). Ou bien on a un verbe dont le sens est différent (comme examiner, considérer) et on aurait alors un COD, donc à l'accusatif.
C'est bien ce qu'il a mis : parler à sa mère : datif ; parler de sa mère : accusatif. Pour le deuxième, je m'débrouille autrement* * Avec un verbe particulier (dysert) + le génitif : parler à propos de..._________________ - Pœr æse qua stane:
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