Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Moyens de transport Sam 21 Nov 2020 - 9:34
Je sais pas si vous vous rappelez, en 1990 la SNCF (sous les directives de la commission Européenne, on dirait : on n'est plus chez nous !) avait institué la gestion par secteurs d'activité (Fret, Grandes lignes TER etc.), ce qui avait occasionné un beau B...l, et notamment des trains corail TER tirés par des locos vert et blanc marqué d'un gros FRET. Déjà que les voitures corail étaient d'un confort un peu limite (surtout l'état des vitres de certaines), mais là, les usagers avaient clairement l'impression, en voyant les locos tractrices, de voyager dans des bétaillères !
Les responsables aneuviens voyant ça tirèrent des leçons de ce qu'il ne fallait pas faire. La gestion par tâches, oui, mais avec une certaine porosité quand même : des secteurs d'activités certes, mais l'ANB devait rester uni. Sinon, c'était pas bien la peine d'avoir acquis des locos à la fois capables de rouler à 200, voire 220 km/h ET de tirer des trains de 2000 t et plus (par contre, 2000 t à 200 km/h, c'était pas dans les prévisions : faut quand même une limite à tout !). Au lieu de repeinturlurer ou de pelliculer TOUTES les locos du parc et de mettre des numéros devant le marquage des locomotives comme ce fut fait en France, on mit des lettres sur les traverses de tamponnement (là où, en France, il y avait, entre 1947 et 1971, les chiffres de réseaux, de 1 à 6). En Aneuf, ce furent des lettres
A : appartenant à la division, infrastructure (fret lourd & travaux uniquement). B : Multiservice, appartenant à la division Fret C : Travaux d'infrastructure D : Multiservice, appartenant à la division Voyageurs E : Express, IK & banlieue ANB (Surroenyls & grande couronne Pelliant, notamment) F : Fret, toutes catégories (fret lourd, fret léger, fret rapide) H : locos attachées à une gare (remonte des rames, triage, selon le type de gare) L : trains rapides (Syv, Inteciv).
Les locos C, E, F et L étaient attachées à leur activité. Pas question, par exemple. de mettre une loco F à la tête d'un train de voyageurs (contrairement à ce qui se passait en France), quel qu'il soit. Pas question (sauf mutation) de sortir une loco H de son emprise.
Par ailleurs, il existe, en Aneuf, des trains qui en France, n'ont jamais dépassé le stade du projet avorté : ce sont les trains de fret lancées à 200 km/h en pleine nuit, avec des locos équipées pour la signalisation des lignes rapides et tirant ou encadrant des fourgons, des allèges postales ou bien des wagons frigos, entre autres. Chez nous, les gestionnaires préfèrent faire transporter tout ça par camions et culpabiliser les particuliers roulant en berline diésel.
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Sujet: Re: Moyens de transport Lun 23 Nov 2020 - 22:12
J'vous avais parlé y a pas si longtemps que ça, de la modernisation du matériel remorqué pour voyageurs au XXe siècle et j'avais évoqué des innovations produites juste après la guerre sur les méconnues rames sur pneumatiques ayant roulé entre l'Île-de-France et l'Alsace. J'ai retrouvé un film d'époque retraçant la construction de la première de ces trois rames : celle en inox.
Ces rames, malgré leurs qualités, n'étaient pas exemptes de défauts et cessèrent de rouler en 1956, ce qui veut dire que seul un modéliste ferroviaire amateur d'uchronies (nous y voilà !) ou de légers anachronismes pourrait, avec des reproductions fidèles en HO (largeur entre les rails : 16,5mm), faire rouler ces rames révolutionnaires pour l'époque derrière des BB 16000 qui n'arrivèrent à la gare de Paris-Est que six ans plus tard (en 1962).
Ces rames ont fait partie, dans le domaine du chemin de fer, de ce qu'on pourrait appeler les technologies éphémères, c'est à dire, qui n'ont pas duré une décennie, ou bien qui n'ont péniblement dépassée, pour plusieurs raisons. Les technologies qui pourraient faire dire à des amateurs de mondes imaginaires ou d'uchronies : « et si c'avait marché ? ». Je parle, évidemment, de choses qui ont été réalisées, même à titre d'essais OU même d'un cycle commercial court. Je ne parle pas de projets plus ou moins farfelus, ou même mégalomaniaques, comme le chemin de fer "européen" d'Hitler, avec des voies de 3 mètres de large. L'Aérotrain Bertin, avec sa forme de voie incompatible et ses véhicules trop courts pout transporter beaucoup de voyageurs, fut enterré par le tégévé. Il y eut des projets bien français, morts en France, comme le monorail suspendu Safège, mais qui ont survécu et se sont développés dans deux villes japonaises (Chiba & Shonan) et... une ville aneuvienne (Sorne). Et si le Safège avait pu se développer dans des villes souhaitant un métro mais où il est difficile ou dangereux de creuser trop profond ?
Une autre technologie éphémère, en France, du moins (faut croire qu'on est spécialistes dans l'domaine), c'est le Turbotrain (pourtant, en Iran, y s'porte pas si mal). Terrassé, prétend-on, par le choc pétrolier (on sait plus trop si c'est le premier ou le deuxième), il a laissé, dans notre beau pays, deux transversales orphelines où actuellement se trainent lamentablement des TER poussifs avec des correspondances interminables. J'ai parlé de Lyon-Bordeaux et Lyon-Nantes. Le Turbotrain m'a inspiré sous la forme des A101, qui roulent encore entre Nevwarkling et Sorne, entre Malbœrg et Sanpaz, ainsi qu'entre Malbœrg et Sorne. Mais plus entre Hocklènge et Paan ou entre Hocklènge et Sorne. Là, ils ont été chassé par la caténaire.
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Sujet: Du cœur des villes au cœur des villes Mar 8 Déc 2020 - 23:49
Ce fut un slogan publicitaire de la SNCF, mais aussi d'autres entreprises ferroviaires dont l'ANB. Ce slogan attirait l'attention sur le transport ferroviaire de voyageurs qui, certes allait moins vite que l'avion mais qui restait imbattable sur des distances moyennes, de l'ordre de 500 km. Car si l'avion arrivait à couvrir cette distance en à peu prés une demi-heure seulement (contre cinq heures environ pour le train !), c'était seulement du décollage à l'atterrissage. L'avion, par exemple ne part pas du Champ de Mars (Paris) pour aller atterrir Place des Quinconces (Bordeaux). Si certains aéroports ne sont guère éloignés des villes (Nice-côte d'Azur, par exemple), c'est pas vraiment la loi du genre, et il faut se taper des trajets en navettes (routières le plus souvent, avec les bouchons qui vont avec) pour joindre le cœur de la Cité (souvent le quartier des affaires) à l'aérogare. Bref, seule une vraiment longue distance permettait à l'époque de surpasser le train. Là où l'avion est inégalable, c'est quand il survole la mer (Corse, Angleterre).
Puis apparut le Tégévé. Là, en matière de vitesse de centre-ville à centre-ville, le train s'avéra décisif. MAIS (car il y a un "mais") toutes les dessertes n'étaient pas à la même enseigne au fur et à mesure de la construction des lignes nouvelles. On vit apparaître*, plantées au milieu de nulle part, des gares pousser, et censer desservir (comment ?) les aggloméraions des environs : Mâcon-Loché TGV, Le Creusot TGV. Du train, les cités dont les gares portaient les noms, on n'en voit pas le mur du moindre bâtiment ! Puis poussèrent des gares portant des noms de régions : Haute-Picardie TGV (la gare des betteraves, comme disent si justement les Picards), Champagne TGV, Lorraine TGV et j'en passe. Bref pour ce qui est de la desserte du cœur des villes, on repassera ! Quelques exceptions dans ces nouvelles gares : certaines ont une desserte correcte depuis la cité censée être desservie : Avignon TGV est reliée à Avignon-centre par un TER (mais les correspondances de tous les tégévés sont-elles vraiment assurées, quand on connait la fréquence de certains TER ?) ; Valence TGV, idem-pareil. Quant à la gare tégévée de Montpellier, elle est en ville. Mais pour ce qui est de la correspondance tégévé-TER, là, c'est l'mystère !
Allons à l'autre bout du "monde" pour voir un peu comment les rapides aneuviens sont organisés. Les lignes à grande vitesse aneuviennes sont plus courtes que leurs homologues françaises, donc, pas question d'atteindre ou de dépasser 300 km/h sur des centaines de kilomètres. En contrepartie, même des villes moyennes comme Splan ou Laṅporen sont desservies en plein centre par les Syvstrægene ou des Inteciv (car ces trains sont aussi concernés par les lignes rapides). Par ailleurs, il y a une véritable osmose entre les trains que je viens de mentionner et le trafic local ou régional. Seule ombre au tableau (j'en ai parlé précédemment) : Asknerat. Cette ville qui devait être desservie par des trains Inteciv venant de l'est du pays ne l'est qu'à distance (pas trop grande, heureusement) par un IK-B (l'équivalent de nos TER) venant de Zhylaan et se rendant à Trolans, par une ligne non électrifiée, passant juste sous la nouvelle gare (de Swelza) et par la réorganisation des bus de la ville, ainsi, les banlieusards d'Asknerat ne sont-ils pas oubliés. Quant à Rænge, un peu plus à l'ouest, en Alfazie, sa situation est proche de Montpellier chez nous. La gare se situe sur la rive droite de la Skovaan (la gare principale est en rive gauche) et un IK-B venant de Lahal et allant à Sorne fait la liaison. Là aussi, y a des bus pour joindre l'une, l'autre ou les deux gares. Toutefois, on, veille à ce que ces écarts ne deviennent pas une habitude !
Ainsi, sur la future ligne Sordalkÿ-Skorted, il n'y aura aucune gare voyageurs excentrée. Ce qui compte d'abord et avant tout, c'est une desserte la mieux organisée possible, même au prix de kilomètres/heure de perdus. Les trains aneuviens auront du mal à faire Nælvyn-Nellede en trois heures, mais au prix d'une correspondance (quai à quai, quand même !), puis les dessertes de Splan, Nevstad et Kesna (la capitale fédérale), la relation est couverte en presque six heures. C'est moins vite qu'en France, mais il y a plus de gares desservies et de correspondances assurées avec le trafic local. Moins rapide, parce que la distance Nælvyn-Selne est couverte sur des lignes ordinaires, ainsi que Splan-Marlek et Strælgarde-Nellede. Selne-Splan ainsi que Nevstad-Strælgarde sont parcourables à 200 km/h, seule la section Marlek-Nevstad est parcourable à 280 km/h. Donc, pas question de faire des folies dans ces conditions !
*Du moins en France, je ne sais pas trop pour les autres pays réels.
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Moyens de transport Mer 9 Déc 2020 - 16:17
J'ai évoqué Kesna il y a quelque temps de ça, et de sa dessertes par la NITP, qui remplaça l'HKTO.
Cette entreprise, qui n'est plus tellement nouvelle (N = nev) va changer de nom et va (enfin) s'appeler ItPK (Itekœnet traṅsfærene Pelljaṅten ea Kesnan) : bref, entreprise de transports du Pelliant et de Kesna. Bref : le conseil municipal de Kesna va participer (enfin) aux décisions propres à cet opérateur de transports. En plus, Kesna est un véritable pôle d'échange entre les transports locaux (ItPK), nationaux (ANB mais aussi Utibus), et n'est pas bien éloigné de l'aéroport de Karcfetal, pour les transports (aériens) mondiaux, gérés par la compagnie nationale (Anoflog, qui gère aussi les vols interinsulaires) que les opérateurs étrangers.
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Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 21:38
Le 25 novembre dernier, le ministre Romanais de l'Industrie et des Transports a annoncé un plan massif (pour l'échelle du pays) d'investissement dans le secteur ferroviaire, de l'ordre de 30 milliards d'euros sur 10 ans, à compter de l'année prochain, et ce, dans le cadre de la relance de l'économie après la crise sanitaire.
Le chemin de fer en Iles-Romanes, ce sont 4550 km de lignes, dont 3000 km sont électrifiés. Le plan adopté par le gouvernement a un projet phare : la réalisation d'une ligne à grande vitesse (AVR) à écartement normal entre Calares et Sassaro, en Sardaigne, qui doublerait la ligne classique à écartement métrique. Evaluée à une dizaine de Mds€, elle serait apte à 250 km/h, et permettrait de traverser la Sardaigne en une heure et demie (contre trois heures actuellement) elle qui est traditionnellement la grande oubliée du ferroviaire romanais. Elle bénéficierait des très récentes rames pendulaires de la gamme Avelino de Romanica Transporte.
La ligne traverserait la plaine de Campidano de Calares à Aristane, avant d'emprunter la vallée du Tirse puis traverser la chaine de Marguine par un tunnel près de Macomere, pour terminer son parcours à Sassaro.
Le plan ferroviaire comprend également un important chapitre relatif à l'entretien du réseau, avec une enveloppe de plus de 5 M€ dédiée au renouvellement de nombreuses voies, la signalisation voire à l'électrification de petites lignes.
Vient ensuite : - l'amélioration des dessertes de banlieue autour de Superbia et Florence avec un budget d'un milliard d'euros dédié à la modernisation du réseau suburbain. - la réalisation de la gare nouvelle de Florencia Bellaflore pour soulager la gare centrale de Florence (2 milliards), un vieux serpent de mer toscan qui a dix ans de retard. - 500 millions pour le maillage portuaire et l'intermodalité mer/fer/route, afin de doper le fret ferroviaire (l'objectif est d'atteindre une part modale de 25% à horizon 2030).
A noter enfin que la ligne à grande vitesse actuellement en construction d'Albarone à Ducele (Tyrrhénie) bénéficiera d'une rallonge d'un milliard d'euros supplémentaires, de quoi couvrir les importants frais de retard du chantier, qui s'éternise depuis 2015 (inauguration prévue en 2020, repoussée en 2022).
Il est aussi prévu d'engager 3 milliards d'euros pour le renouvellement du matériel roulant à horizon 2030, de quoi faire tourner à plein régime les usines Romanica de Pistoria et d'Albarone.
Les dix prochaines années s'annoncent plutot florissantes du coté du ferroviaire, en Iles Romanes !
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 21:52
Comment s'appelle l'entreprise nationale romanaise ferroviaire, d'jà ?
Y a un logo ?
Sinon, qu'est-ce que tu dirais ce ces couleurs romanaises
histoire de pas copier su'l'voisin ?
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Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 22:06
Anoev a écrit:
Comment s'appelle l'entreprise nationale romanaise ferroviaire, d'jà ?
Y a un logo ?
La Sonafer.
Effectivement, sur la photo il faudrait y mettre le logo de la Sonafer au lieu des FS italiens.
Mais j'ai pas d'idée.
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 22:08
T'auras pus qu'à mettre une apparence du logo (à cause de la faible définition de la photo) à l'avant du train.
3000 V = ou 25 kV 50 Hz ?
Si c'est pour rouler à 250, j'opterais bien pour la deuxième soluce.
Couleurs chaudron (cuivre) et vert, j'trouve que ça en jetterait sur les quais, non ?
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Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 22:12
Non , Il y a du rouge malheureusement sur les rames romanaises, classiquement rouge et or ou rouge et blanc.
Et puis de toute manière, dans la diégèse, les FS italiens ne disposent pas de l'ETR 600
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Sujet: Re: Moyens de transport Ven 11 Déc 2020 - 22:22
Au temps pour moi, donc.
Y faut dire, main'nant, pour être honnête, que j'm'étais guère foulé. Les couleurs que j'avais (à peine) suggérées sont à peu près l'inverse de celles des syvstræne et intercive aneuviens, sauf que le vert est en haut au lieu d'être en bas, et que le chaudron (cuivre satiné) est en fait un beige nettement moins clinquant. Sinon, du rouge, y en a sur les voitures voyageurs ΠAƋ en flanc de caisse, avec du jaune clair au niveau des baies et du toit (j'me suis inspiré de nos anciens autorails).
Une autre tentative :
Cela dit, on se rapproche de l'original italien*. J'ai pas pu faire le haut tout blanc. C'aurait donné bizarre au résultat.
*Le haut de caisse italien est gris métallisé, le romanais est un poil plus doré, comme tu m'as dit.
Malheureusement, je ne peux pas m'inspirer de photos pour le matériel rapide aneuvien et je suis nul en dessin technique. Ce que j'avais fait lors d'inter précédentes était inspiré de diagrammes d'un site qui n'existe plus maintenant. J'avais parlé de ces rames. Elles sont, on va dire : semi articulées. Ce sont des assemblages "séparés" de deux, trois, plus rarement quatre éléments articulés à motorisation répartie. Les éléments ne sont pas tous semblables, en ce qui concerne la répartition des classes, l'existence d'une restauration etc. Ce qui permet (contrairement à nos tégévés) d'avoir des rames pas toutes ressemblantes. L'intérieur n'est pas non plus toujours le même : selon la répartition des rames dans le réseau on trouve une ambiance plutôt brique, bleue, forêt d'été et j'en passe. Pour ce qui est des espaces Klub, y en a pas deux identiques.
Dans l'principe, c'est un peu ça :
sauf qu'y a plus de 1re/fourgon. Tous les trains ont au moins quatre demi-compartiments de 2me classe dans leur composition, contrairement au projet.
Chose aussi qui a complètement disparu de nos trains à grande vitesse : un grand fourgon, entre le poste de conduite et le compartiment extrême, ce qui fait quatre fourgons pour le premier rapide du matin. Le service de messageries rapides n'est pas un vain mot en Aneuf : y a même des rames rapides entièrement composés de fourgons, un peu comme nos tégévés postaux, avant que La Poste ne jetât l'éponge et préférât nous encombrer et accessoirement nous polluer avec ses camions (la faute à qui ? on sait pas).
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Sujet: Re: Moyens de transport Mar 15 Déc 2020 - 20:56
On peut pas être à la fois au four et au moulin. Cependant, pendant la reconstruction de la ligne Perqne-Pavelne et la construction de la (longue) ligne Sordalkÿ-Skorted (en partenariat avec les ΠAƋ, pur la partie... pandaise), les ingénieurs et géographes aneuviens, roenylsiens surtout, réfléchissent sur le doublage de la section Herdan-Selne par une ligne traversant les collines de l'Hatua et parcourable à plus de 250 km/h, la ligne actuelle ne permettant pas, pour n'importe quel train, de dépasser 120 km/h, dans le meilleur des cas.
Pas question d'éviter Selne !
Même si un contournement de Selne permettrait de faire gagner jusqu'à une quinzaine de minutes dans le meilleur des cas, seuls des rapides et les avions sans ailes (qui ne s'arrêtent pas à cette gare) seraient concernés, ce qui ne fait quand même pas grand chose. Les habitants de Selne et de sa périphérie mis au courant du projet ont mis un point d'honneur à avertir le chef de projet : Selne nep Swelza! Le projet concerne notamment les trains Inteciv qui représentent à peu près la moitié du trafic sur la section Nakol-Splan, influant sur les dessertes plus lointaines : vers Nevstad et Hocklenge, et même Kesna Skatrde et Nellede, si on compte la correspondance à Nevstad. Il convient par conséquent d'étudier l'amélioration des faisceaux nord-ouest et sud-est de Selne, afin que les convois les plus rapides puissent traverser la gare à 200 km/h. Une gare où se rencontrent cinq lignes, quand même ! L'amélioration serait encore plus sensible dans le sens nord-sud que dans le sens sud-nord.
Mais bon... on n'y est pas encore !
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Sujet: Trains à hydrogène Jeu 21 Jan 2021 - 23:12
Les entreprises aneuviennes s'y intéressent aussi depuis quelques années, l'essentiel étant bien sûr de remplacer les engins (locomotives & autorails diésels) par d'autres utilisant cette énergie (plus) propre. L'essentiel étant bien sûr de trouver quelque chose d'équivalent en matière de rendement. Bien sûr, la Reine, c'est l'électricité, mais elle n'est pas présente sur toutes les lignes aneuviennes, même si des progrès ont été faits en matière d'électrifications. On s'est rendu compte que les locomotives bimodes (électrique + diésel) U 850 étaient très chères et assez lourdes (et ne pouvaient pas rouler partout, ce qui était un comble, puisque parmi les lignes non électrifiées, y en avaient qui ne toléraient pas plus que 20 tonnes à l'essieu), du coup, ces locomotives n'ont guère dépassé la vingtaine : un demi-fiasco, par conséquent. Côté autorails on pense pouvoir créer du mâtosse léger et performant, mais pour quand ? On pense sortir un prototype nommé A 95.001 ou H 50.001, on ne sait pas encore. Des essais seraient entrepris sur plusieurs lignes non électrifiées, de longueurs différentes, du réseau : le choix ne manque pas, de lignes relativement plates comme Salskeberm-Trolans, Hristad-Kroże, voire Thenla-Delko (ΠAƋ) ou Lova-Amooz, au Kanolthe, à des lignes au relief un peu plus tourmenté, comme le nord de la ligne des Foskarse (Alkne-Foskne), de l'Hatẇa (nouvelle orthographe pour l'Hatua : Fermœs-Selne). L'idée première étant, bien sûr, de tester l'autonomie à vide, en pleine charge, avec un nombre plus ou moins grand d'arrêts, la possibilité de tirer une rame non motrice (simulant une détresse en ligne), et j'en passe. Une fois l'expérience "autorails" entreprise, on s'atellerait à d'autres expériences, notamment le bimode* et la conception d'engins de traction lourds comme des locomotives puissantes.
On n'en est pas encore là !
*Pourquoi le bimode, pourraient dire certains, puisque l'hydrogène ne pollue pas ? Ben, tant que l'engin est sous caténaire, avec une électricité toujours disponible, autant qu'il l'utilise, ça fera toujours autant d'hydrogène d'économisé pendant c'temps là !
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Sujet: Hocklènge-Amooz Jeu 25 Fév 2021 - 23:31
Une ligne assez peu connue des non riverains, surtout au nord de Nevstad, en allant vers le Kanolthe. En plus de ça, cette ligne est loin d'être d'une grande rapidité, au point que les voyageurs pressés préfèrent encore prendre des I-C en direction de Malbœrg, y prendre la correspondance avec des IK-A en direction de Lenov. « Pourquoi ces trains existent-ils donc, alors ? » penserait un bureaucrate de la SNCF en visite au centre-est de l'Aneuf. Ben tout simplement parce qu'ils permettent de rejoindre le centre des Santes à l'Est du Kanolthe, notamment la section entre Sminez et Amooz, une région plutôt rurale.
La ligne n'est électrifiée qu'entre Hocklènge et Nevstad (tronc commun avec les relations les plus importantes du réseau ANB, à savoir vers Malbœrg (déjà évoqué) mais aussi le nord (Nakol) et le sud (Surroenyls) du Roenyls.
D'un bout à l'autre de cette ligne circule un type de train : des IK-B qui s'arrêtent à Strælgarde, Avellyn, Nevstad-Kentalla. Là, on y change la locomotive : les locomotives bimode, vu leur masse à l'essieu sont trop lourde pour aller plus loin ; donc on attèle une loco diésel au convoi, lequel convoi, s'il n'a pas des voitures de dernière fraîcheur, celles-ci sont d'un confort correct. Toutefois, on est en droit d'attendre du matériel un peu plus récent.
Ensuite, le train continue un trajet sans arrêt jusqu'à la gare de Stronzy, dernier point d'arrêt santois avant d'entrer au Kanolthe. Lequel se fait par une voie unique juste à la sortie de la gare de Stronzy, en prenant un virage à gauche assez serré, laissant une autre ligne filant tout droit en direction de Værsant, en correspondance avec une autre grosse ligne : Hocklènge-Laṅrúke continuant vers Traxis, puis Sfaaraies, soit par Lenov, soit directement (ligne rapide des Alorynes du nord). Donc, après avoir pris ce virage serré, le train prend la direction de Lòva, en s'arrêtant trois fois. La première à Sirondy, la deuxième à Kalpek, la troisième à Parċhe. Le train arrive à Lòva. L'arrêt y dure un certain temps : on y attend la correspondance des trains venant de Laṅrúke.
À son départ de Lòva, le train laisse la ligne électrifiée sur sa gauche et s'engouffre plein nord en direction d'Amooz. La ligne est à voie unique avec des gares sur voie d'évitement où il s'arrêtera systématiquement, le tout sur cent trente bon kilomètres. Il ne va rencontrer que deux gares d'intersection avant Amooz : Sminez, où il croise les trains, guère plus rapides que lui, qui font le trajet entre Birem et Cedhas (Malyr, entre Traxis et Laṅrúke) et Alkorn (toujours vers Cedhas, mais de l'autre côté en direction d'Ekmal et au delà. Entre Sminez et Amooz, la ligne est assez bucolique, mais y faut pas être pressé : on aurait l'impression de se retrouver des décennies en arrière, juste après l'extinction de la dernière loco à vapeur. Les engins à combustion interne qui les remplacent sont toutefois plutôt bien entretenus, et malgré leur âge, elles font le trajet, assez placidement, certes, mais sans arrêts dus à des problèmes. Ces locos furent achetées vers la fin des années '70 à une entreprise de construction ferroviaire allemande qui se situait naguère en RDA. On attend quand même la relève, surtout les conducteurs. Du mâtosse un peu plus frais serait le bienvenu. Entre Lòva et Amooz circulent, pour étoffer le service, deux paires d'autorails un peu plus modernes que notre rame tractée*, ce qui fait un total de trois dessertes par jour, pour chaque sens : le minimum légal pour toute ligne aneuvienne quelle qu'elle soit. Sur certaines lignes, chez nous, on en est loin !
L'arrivée à Amooz nous fait retrouver les caténaires. Ce sont celles de la ligne évoquées au début de ce récit : la transversale qui rejoint Malbœrg à Traxis puis Lenov. Toutefois, quand on regarde au delà des quais, on trouve encore une bifurcation vers une ligne aussi campagnarde et aussi dépourvue de caténaires que la nôtre. C'est la ligne qui rejoint Amooz à la Nobenkost kanolthienne à Kantyre, sur la ligne côtière entre Sfaaraies et Malbœrg (puis Nakol).
Fin du voyage.
*Le problème, c'est que si on modernise la relation, on risque de perdre le trajet sans correspondance et que dans ce cas, les trois autorails qui en résultent seraient en correspondance à Stronzy. Ce qui ferait perdre du temps : le train IK-B actuel ne s'arrête pas entre Nevstad et Stronzy. L'autre solution serait bien pire, puisqu'elle entraînerait deux correspondances : une à Birem et une autre à Sminez : rédhibitoire !
L'idéal serait, en plus de trois autorails Stronzy-Amooz (thermiques ou à hydrogène : on réfléchit), de créer une relation IK-A bimode entre Hocklènge et Amooz. Le problème, c'est que la section Hocklènge-Nevstad est d'jà bien remplie ! Va-t-elle tenir six trains de plus ?
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Bedal Modérateur
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Sujet: Re: Moyens de transport Ven 26 Fév 2021 - 10:26
Toujours aussi intéressant...
Tiens pour ma curiosité personnelle, quelles sont les différentes offres classiques proposées par l'ANB ?
Comment s'articule la part dévolue aux TGV, intercités, express, omnibus...
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Moyens de transport Ven 26 Fév 2021 - 11:15
J'en avais parlé y a assez longtemps, mais une 'tit'piqûre de rappel n'est jamais néfaste.
Voici les différents types de trains.
Tout d'abord, les trains locaux, qu'ils soient semi-directs ou omnibus, qu'ils soient ruraux ou péri-urbains. Selon les endroits (densité de populations) il peuvent avoir une fréquence assez soutenue (10 min. séparant deux trains d'une même desserte) ou très légère (minimum de 3 AR par jour). Les trains locaux sont exploités soit par l'ANB soit par des transporteurs régionaux, provinciaux ou privés.
Ensuite, il y a les trains interrégionaux et interurbains. L'offre est très diversifiée
Les express sont des trains dont la vitesse moyenne est assez faible, eu égard aux nombreux découplements, retournements et/ou changement de tractions pendant leur trajet. Ce type de trains est, en France, la cible désignée des décideurs et des technocrates de la SNCF, mais en Aneuf, même s'il n'y en a pas beaucoup pour une desserte donnée, ils sont préservés, car ils évitent les correspondances qu'occasionnent les autres trains : c'est bien pratique pour les voyageurs chargés, âgés ou les familles avec jeunes enfants.
Un peu au d'ssus sont les IK-A (les IK-B sont "rangés" avec les omnibus, puisque ce sont des semi-directs). Les trains IK-A ont une différence essentielle avec les express : leurs manœuvres en gare sont beaucoup plus réduites. Ce sont soit des rames réversibles soit des trains automoteurs. Les rames réversibles sont indéformables, les éléments automoteurs se coupent en deux (au besoin) sans difficulté. Ces trains sont cadencées aux deux heures, avec une coupure en demi-journée. Dans de très grosses sections, ils roulent en alternance approximative avec les trains I-C. Ils ne prennent pas les lignes à grande vitesse quand il y en a. Ainsi, les IK-A Malbœrg-Sfaaraies (& vice-versa) passent par Alkotrynt, et non par la ligne directe du nord des Alorynes. Un avantage par rapport aux I-C : ils sont sans supplément, et le surclassement est possible dès lors que le voyageur ne voyage ni avec un abonnement, ni avec un titre à tarif réduit. Il y a une restauration assez sommaire à bord des express et des IK-A, mais elle existe (contrairement à ce qui se passe en France).
Passons maintenant au "haut du panier" :
Tout d'abord les trains I-C. Ces trains, toujours à supplément, qu'ils prennent ou non des lignes rapides, n'accordent pas le surclassement. Le cadencement est aux deux heures sans coupure de demi-journée. Ils ne roulent pas les dimanches et jours fériés et sont les premiers, avec les rapides, à être supprimés en cas de grève (rarissime, quand même). Ces trains sont vraiment confortables, y compris en deuxième classe, et offrent une restauration de qualité en demi-journée ou en soirée. Aux autres périodes, une voiture bar est toujours à disposition. Ces trains sont soit automoteurs (cf l'inter du 11/12/20) soit des trains réversibles ou encadrés (de deux locomotives). Leur horaire est très tendu, beaucoup plus que ceux des trains précédents. Ils peuvent, sur des lignes adaptées, atteindre, voire dépasser 200 km/h.
Les Syvstrægene, autrement dit les rapides sont en vitesse moyenne, des, trains à 150 km/h minimum d'une extrémité de trajet à l'autre. Ainsi, pour prendre un exemple, le Noblix met un peu plus de cinq heures pour aller de Sfaaraies à Nælvyn (trajet du Nobenkost), malgré les sections de Lanporen à Malbœrg et de Nakol à Nælvyn, à vitesse, on va dire assez ordinaire. Pareil pour l'Anoevia entre Nakol et Hocklènge : Entre Nakol et Selne, ça fonce vraiment pas, entre Splan et Marlek, c'est j'jà un peu mieux, mais sur des sections à 200, 250 ou 280, la traction donne tout ce qu'elle peut ! Ces trains sont bien entendu à supplément, un peu plus cher que celui des I-C. Il reste toutefois assez raisonnab', toute proportion gardée. Ce qui l'est moins, c'est la réservation en classe Klub (accessible, donc, sur réservation spéciale, en plus du billet de première et du supplément). Mais là, c'est le Grand Luxe.
N'oublions pas le service nocturne : les trains sont de deux types : les express nocturnes, qui sont comptés avec les autres express, comportent une restauration sommaire (roulante ou dem-æstam-xeliys : voiture bar avec des automates), des places assises et des places couchées. Les Noxpress, eux, sont pas bien plus rapides mais beaucoup plus confortables : places couchées uniquement, parmi lesquelles des voitures-lits de haut standing, avec de grands compartiments avec douche et frigo à l'intérieur : le prix de la Résa est lui aussi à haut standing !
Il reste deux trains assez particuliers : le Nobenkost-express et l'Aloryne-express : deux trains comportant, en plus des voitures ordinaires, des voitures panoramiques de première et de seconde classe à réservation obligatoire (sans surclassement, donc). La restauration est digne de celle des I-C.
Voilà à peu près ce qu'il en est. L'offre est très diverse et très étoffée : y en a pour tous.
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Moyens de transport Sam 27 Fév 2021 - 23:50
odd a écrit:
... et tu crois que c'est l'électronique qui fournissait l'énergie pour faire avancer le train (ou seulement transmettait des informations aux différents systèmes...)
Non mais c'est l'électronique qui a fourni les redresseurs à thyristors des BB 15000, les hacheurs des BB 7200 et les onduleurs des BB 26000 et BB 36000, ainsi que la gestion de fonctionnement des moteurs synchrones des BB 26000 (testés sur les BB 10004, 20011 et 20012) et des moteurs asynchrones des BB 36000 (essayés sur la BB 10003). Les moteurs asynchrones triphasés existaient depuis bien avant l'électronique de puissance (cf. CC 14000), mais l'électronique a permis un fonctionnement beaucoup plus fiable que jadis. Tu peux pas savoir combien l'électronique a permis l'amélioration des locomotives durant ces dernières décennies. On est bien loin de l'époque des pionniers de la traction électrique du début du siècle dernier (1CC1, 2CC2, 2D2, premières BB & CC).
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Sujet: Re: Moyens de transport Dim 28 Fév 2021 - 13:06
l’électronique semble bien liée à la gestion du système électrique... à la transmission d'informations...
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Moyens de transport Dim 28 Fév 2021 - 13:33
Si on prend l'information dans son sens le plus basique, à savoir la dualité O ou I (le courant passe ou le courant passe pas), sans nul doute, évidemment.
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odd
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Sujet: Re: Moyens de transport Dim 28 Fév 2021 - 15:46
c'est exactement et seulement de ça qu'il s'agit...
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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Sujet: Re: Moyens de transport Dim 28 Fév 2021 - 20:44
Comme quoi une composition dualité électrique pourrait créer électronique en langue imaginaire.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Moyens de transport Dim 28 Fév 2021 - 20:50
Dans ce cas-là, on se comprend.
Après avoir parlé de la desserte d'Amooz (Kanolthe) depuis l'ancienne capitale de l'Aneuf, allons un poil plus à l'ouest, tout en partant de la même gare hocklèngaise de Lixeψestrevelle et je vais vous parler un peu vous parler de la desserte de Malbœrg, la capitale de la province du Kanolthe.
Cette ligne fut fini de construire et fut inaugurée en 1867. À cette époque, Hoccklènge n'était pas encore capitale politique du pays, mais avait déjà de grosses potentialités, au point qu'on l'appelait déjà le Paris aneuvien. Ce fut d'ailleurs un des fief de la révolution de 1892. Trois grandes gares et deux à peine moins grandes géraient déjà le départ des trains vers tout le pays.
Pour ce qui est de la ligne dont il est question ici, celle-ci part donc de la gare de Lixeψestrevelle, passe par les gares de banlieue de Strælgarde (intersecttion avec la rocade Nazhe-Kloże (de l'ouest au nord-est), Avellyn (limite du Pelliant) et file droit jusqu'à Nevstad-Kentalla. À partir de là, ça se complique un peu.
Jusqu'en 1944, la ligne continuait sur Pwotj et allait rejoindre Birem par le sud, mais le viaduc situé juste au sud de Pwotj fut victime de la guerre civile et explosa avec deux trains dessus, un dans chaque sens. Du coup, provisoirement, on décida de dériver le trafic par Stronzy, Sirondy & Lòva (cf. la description précédente) et de rejoindre Birem par le sud-est, depuis Lòva : une bonne soixantaine de kilomètres de plus et, à l'époque, environ une heure de perdue. Le problème, c'est que le provisoire allait durer... un certain nombre d'années.
Pour les cent ans de la ligne, l'ANB entreprit, avec la collaboration de la province du Kanolthe, d'électrifier la partie de la ligne entre Birem et Malbœrg, laquelle reçut ses premiers engins électrique le 1er décembre 1967 (avec un peu de retard, donc). La section entre Hocklènge et Nevstad, elle était déjà électrifiée depuis une paire d'années (aaaau moooins !). L'ANB pensait bien rouvrir le hiatus de Pjotj, mais la province des Santes se faisait violemment tirer l'oreille pour mettre la main à la poche pour reconstruire le viaduc. Le viaduc (et la ligne) attendit donc. Au milieu des années 1970, la ligne Birem-Lòva-Laṅrúke fut électrifiée, mais ça ne fit pas gagner une moindre seconde pour la desserte concernée ici. Le section de Birem à Pjotj fut rouverte et assurée par du matériel thermique... mais toujours rien au sud de Pjotj, aux Santes.
Puis, enfin, on se décida. Enfin, la section endommagée en 1944 allait rouvrir... en 1982 (ouf ! quand même !) Pour bien faire, on décida, dans la foulée, de l'électrifier, dans la tension en vigueur dans la région ainsi que dans presque les trois quarts du pays : en 15 kV 50 Hz. Le raccourci, ajouté à son électrification, le tout ajouté à la modernisation de l'équipement de la section sud (Hocklènge-Nevstad, désormais parcourable à 200 km/h au nord de Strælgarde) allait faire gagner deux heurs aux usagers des trains I-C. Lesquels entre la capitale des Santes et celle du Kanolthe, voient leurs trains s'arrêter à Nevstad, Birem, Lanzane et enfin à leur terminus, tout ça avec un train toutes les deux heures, comme il se doit. Mais les relations IC ne sont pas les seules concernées par cette ligne. Certes, il n'y a pas de Syvstrægene (il n'y a pas de ligne type TGV sur le parcours), mais les relations moins rapides ne sont pas oubliées (cadencées aux deux heures avec une coupure en demi-journée) :
Il y a une relation IK-A qui a pour points d'arrêts, depuis Laṅrúke : Lova, Birem, Ekmal, Lanzane, Akranla et enfin Malbœrg.
Il y a une relation IK-B, partant d'Hocklènge-Li, avec arrêts à Strælgarde, Avellyn, toutes gares de Nevstad à Pjotj puis sans arrêt jusqu'à Birem.
Il y a une relation locale (tous arrêts) entre Pwotj et Ekmal* ; une autre entre Aramba (à l'ouest de Malbœrg, sur la ligne d'Arrondaz) et Amooz.
Et enfin, une relation IK-B, partant de Birem (en correspondance avec celle qui vient d'Hocklènge), s'arrêtant à toutes les gares d'Ekmal et Lanzane, puis Akranla pour finir sa course à Malbœrg.
*Cette relation est en correspondance avec une autre relation, de Cedhass (Malyr) à Arrondaz, qui traverse toute la province en diagonale et s'arrêtant à toutes les gares. Faut pas êt'pressé ! Heureusement cette relation est "doublée" par un express qui ne s'arrête qu'aux points de correspondance, c'est moins pire, côté lenteur, mais c'est très loin d'être aussi véloce qu'un Syvstrægen, même qu'un I-C !
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Sujet: Re: Moyens de transport Jeu 11 Mar 2021 - 23:17
J'ai dû vous parler y a un certain temps déjà de l'électrification des deux tiers environ du réseau de l'ANB, en 15000 volts (tension bien connue en Allemagne, en Autriche, en Suisse et dans la péninsule scandinave*) et... 50 hertz (fréquence de courant alternatif bien connue en Europe et dans le monde... exceptés les pays ci d'ssus mentionnés).
Dans les années '20 (pas de ce siècle : elles commencent juste, mais le siècle dernier), l'Aneuf commençait à électrifier son réseau, avec quelques années de retartd sur les Amériques, et surtout sur l'Europe. L'Ast avait pris un peu d'avance sur les autres réseaux, bénéficiant des chutes d'eau et des rivières des Alorynes. Le courant adopté était le 1500 V continu, courant qui pouvait passer à l'époque pour économique, la nature étant généreuse et les locomotives simples à fabriquer.
L'Æst (malgré le Kotom, une autre montagne, mais nettement moins "humide") et le Sùd étaient alors exempts de courant de traction. Par ailleurs, le Saṅtr et le Nob s'intéressèrent plutôt au courant alternatif à basse fréquence, avec des locomotives avec des moteurs directement alimentés par ce courant. Bref, le courant utilisé en Europe centrale à cette époque. Ce courant alimenta à partir des années '30, la ligne de la Taan (Roenyls) jusqu'à Azfold puis Oneka, l'épine dorsale du Roenyls. Le Malyr, lui, équipa notamment la ligne à forte rampe qui allait de Sfaaraies jusqu'à Lenov, puis redescendait vers Traxis puis Laṅrúke pour avoir son terminus au nord-nord-est d'Hocklènge, à Herznleslixhtarel (Santes). La ligne du Nobenkost (Sfaaraies-Nakol) était elle aussi concernée par la caténaire, ainsi que la petite antenne de Nakol à Selne, sur la route de Splan et d'Hocklènge, mais qui n''était, de l'autre côté, électrifiée que dans la banlieue nord-nord-ouest d'Hocklènge (en courant 1000 V continu par troisième rail). Contrairement à l'Ast, donc, les lignes du Nob et du Saṅtr étaient, elles, électrifiées en 15000 V 16⅔ Hz.
L'ANB fut constitué en 1935 ; peu d'années après, sous l'impulsion de son nouveau président, le régime aneuvien prit une sale tournure qui n'était pas sans rappeler ceux de ses mentors d'Europe centrale ou de péninsules méridionales. Ce qui fit basculer le pays dans une guerre civile sanglante et destructrice, surtout que ledit président (Hakrel, lequel réquisitionna de force l'Ast, qu'il n'avait pas réussi à avoir par la ruse) fut remplacé, au sens rigoureux du terme par un vrai fanatique (Fraṅk Ruz). Heureusement, par la volonté de l'opposition grandissante, ce cauchemar prit fin et ses meneurs furent jugés et condamnés. Parmi lesquels l'ancien président du Nob qui n'avait pas caché sa sympathie pour Ruz mais également pour le Régime hitlérien dont les ruines fumaient encore à des milliers de kilomètres de là, la libération de l'Aneuf par son peuple eut un certain retard sur celle de l'Europe, et même de l'Asie, puisqu'elle ne fut qu'effective qu'en octobre de la même année (1945). Il fallait tout reconstruire.
On décida de se débarrasser de la basse fréquence, symbole déclaré de l'Allemagne hitlérienne et de l'Autriche "anschlussée" (alors que la Suisse et la Suède, pourtant des pays neutres, adoptaient la même fréquence). Mais par quoi la remplacer ? Par la fréquence étasunienne de 25 Hz ? On ne gagnait pas grand chose. Des ingénieurs du Saṅtr avaient fait des étude sur une de leurs lignes, entre Laṅrúke et Wynex (en pleine zone "rebelle") et des essais avec une ligne construite à la va-vite, avec deux sous-stations mobiles, en 50 Hz, la fréquence domestique et industrielle de tout le pays (sauf des autres lignes de trains électrifiées, évidemment). Cette ligne, coincée entre un grand axe en 16⅔ Hz et une ligne à courant continu de l'Ast fut entre 1945 et 1951, la seule ligne aneuvienne à cette fréquence. Encadrée donc par deux gares commutables.
L'expérience en 50 Hz existait ailleurs dans le monde, mais plutôt discrètement, sur des lignes à kilométrage plutôt modéré, encore qu'entre la frontière austro-hongroise et Budapest, y avait bien plus de 300 km quand même. Il y avait une autre ligne, en Allemagne, celle-ci, pas loin du Rhin, et enfin une troisième, quelque part entre deux lacs, en France, en Haute-Savoie plus particulièrement, pas bien longue elle non plus. On avait tout d'abord pensé au massif Central, aux Cévennes plus particulièrement. Mais c'est le département de Louis Armand, un des héros de Résistance-fer, qui fut finalement élu. Les techniciens ferroviaires aneuviens s'intéressaient à ces travaux, et plusieurs ingénieurs firent le déplacement non seulement en Savoie, après avoir appris la langue d'Émile Zola, mais aussi entre Lorraine et Artois.
La solution pour l'Aneuf fut trouvée. Il fallait tout d'abord un courant de même tension que celui qui existait déjà, ce qui permettait, avec des redresseurs embarqués, d'avoir des locomotives bifréquence à moindre frais, les redresseurs "avalant" et transformant en courant redressé, consommable par les moteurs de traction, aussi bien de la basse fréquence (il fallait, bien sûr des selfs de lissages à la hauteur de ce qu'on en demandait). Les locos d'avant-guerre restaient sur les lignes qui étaient encore à basse fréquence, les nouvelles locomotives pouvant, elles aller sur les "anciennes" lignes sur les lignes transformées sur les lignes nouvellement électrifiées. Ainsi, en gardant la même tension, certes un peu moins économique que la très haute tension de 25 kV choisie en France, les cheminots aneuviens pouvaient passer en douceur vers la fréquence industrielle. Toutefois, au Surroenyls, par exemple, à titre provisoire, des lignes, tout d'abord vierges de caténaires, durent être équipées en basse fréquence, car il y avait pas mal d'anciennes locomotives et automotrices qui y résidaient. Bref : tout n'était pas si simple. Mais, au fur et à mesure que les engins roulants étaient remplacés, les transformations de fréquence ou les nouveaux équipements en 50 Hz installés (comme par exemple entre Selne-sud et Splan, ou entre Gamne et Splan, au Roenyls), petit à petit, la fréquence de 16⅔ Hz perdait du terrain.
À partir de 1970°, toutes les lignes en courant alternatif furent à la fréquence industrielle. Mais la tension d'alimentation restait toujours 15000 volts. La toute dernière ligne qui reste encore à l'ancienne fréquence n'est pas une ligne ANB : c'est le métro de Lenov, qui continue en crémaillère vers Zilena, un village d'altitude des Alorynes du nord-ouest, avec une station, de sports d'hiver.
Une fois que toutes les lignes ANB (mais aussi quelques autres, comme le SNB : Sense-Nevstad-Beaṅ) furent à fréquence industrielle, on fut d'abord un peu moins regardant sur les selfs de lissage (qui n'avaient plus à lisser du courant redressé depuis la basse fréquence), puis, on s'intéressa aux moteurs triphasés (synchrones et asynchrones), le tout dans des locomotives truffées d'électronique de puissance. Sans oublier, bien sûr, mais celles-ci existaient depuis déjà pas mal de temps, même s'y en a nettement moins qu'en France, les locomotives bicourant, qui sont concentrées tout d'abord aux Alorynes (Malyr), puis à l'est des Santes, et depuis peu en Pande.
Depuis quelques années c'est le bimode qui fait bouillir les neurones des têtes pensantes ; le bimode et... l'hydrogène.
*Donc la Suède et la Norvège uniquement, ce qui exclut la Finlande (qui n'avait aucune ligne électrifiée à l'époque concernée) et le Danemark (qui n'avait d'électrifiée que la banlieue de Copenhague et... en courant continu 1500 V). °On peut noter, au milieu des années '60, que la ligne du Nobenkost était encore à basse fréquence entre Lanpòren et Malbœrg et à fréquence industrielle de part et d'autre, en allant vers Sfaaraies ou Nakol. La BB E 440, construite sous licence Alsthom (version très simplifiée mais à esthétique proche de la française CC 40100) tirant le Noblix de l'époque "avalait" ces deux fréquences sans problèmes majeurs.
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Sujet: Re: Moyens de transport Lun 17 Mai 2021 - 9:41
J'avais parlé y a peu de temps de ça, des fougons qui avaient disparu du paysage ferroviaire français, mais qui ont bien subsisté en Anoev, au point qu'en plus d'anciens (pas si anciens que ça, des fois) véhicules encore utilisés (sur des express, notamment), il s'en construisit qui répondirent à des appels spécifiques d'utilisation.
Les anciens fourgons sans couloir et sans cabine-pilote ont quasiment disparu. Les fourgons avec cabine-pilote (et sans couloir : inutile dans ce cas, puisque la cabine-pilote est en extrémité, fonction oblige), se trouve à bord de pas mal d'IK-A réversibles, là où, évidemment, le besoin s'en fait sentir (retournement à Nælvyn sur la relation Nakol-Træz ; retournement à Birem sur la relation Kramelne-Laṅrúke). Les rames rapides déjà évoquées disposent de deux ou quatre demi-fourgons, en extrémité d'élément. Les IK-B et les omnibus disposent eux aussi, de (à peu près) demi-fourgons dans leurs rames automotrices ou réversibles.
L'Aneuf étant une île, pas besoin de fourgons "douanables" pour des trains internationaux inexistants.
Au fur et à mesure de l'avancée dans le temps, l'équipement pour le roulement des fourgons a suivi les voitures à voyageurs, et même bien davantage, des fois. Effectivement, certains fourgons sont équipés spécialement pour circuler en convois entiers de fret rapide et peuvent atteindre 200 km/h. Des rames rapides elles, peuvent les dépasser sans aucun problème (jusqu'à 300 sur les lignes adéquates). Ces fourgons sont équipés de très larges portes facilitant le chargement et le déchargement, d'autres sont des fourgons de la génération précédente, transformés au niveau du roulement. Comme ces nouveaux fourgons sont appelés à circuler dans des trains sans passagers, pas besoin de couloirs. Toutefois, on doit laisser une place pour le passage du personnel de service (à la différence des wagons de messageries (type Habiss, à parois coulissantes), il y a une porte d'intercirculation.
En plus des fourgons, il y a les allèges postales, elles aussi disparues en France, sacrifiées au profit du transport routier. Même si les bureaux de tri ambulant ont disparu, les allèges, elles, sont toujours là. Et certaines, comme les fourgons, dépassent le 200 km/h en pleine nuit sur des voies rapides. Elles circulent à une allure plus modeste sur des lignes moins équipées.
Pour en finir, le fret (qu'il soit rapide ou en quasi-porte-à-porte) a une importance capitale en Aneuf. Il n'est routier que... là où les trains ne passent pas. On y transporte tout, bref, c'est un peu comme aux heures glorieuses du SERNAM chez nous, mais là-bas, ça continue, et ça se perfectionne.
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Sujet: Re: Moyens de transport Ven 21 Mai 2021 - 14:30
Pour vous faire une idée des métros légers aneuviens, voici quelques vidéos, prises dans la réalité, ailleurs.
À Saint-Louis (USA) :
À Hannover (D) :
À Stuttgart (D) :
Observez bien entre les deux voitures de chaque élément, surtout celles qui ont les pare-brises rectangulaires (deux essuies-glaces) ; certains éléments ont une véritable intercirculation.
Dans le nord de l'Angleterre (Tyne/Wear)
Pour celle-là, y vaut mieux couper l'son !
Le point commun ? des caténaires et des quais hauts.
La différence ? C'est que les lignes de métros léger peuvent éventuellement partager leurs voies avec les lignes de trams12 (du moins, dans les sections en site propre). Le problème du gabarit est, bien sûr, géré3. Les véhicules (tram ou métro) ayant le même.
La largeur de la voie n'est pas d'1,44m ni 1m, mais 1,2m4.
Tout ce petit monde est alimenté en 750 V =5
1 Les trams circulant sur des lignes de métro léger ne peuvent pas être à plancher bas, mais plutôt à marchepied escamotable, leur permettant de s'adapter à deux hauteurs de quai. Les lignes à quais bas sont empruntées exclusivement par des trams, à plancher bas ou à marchepieds escamotables ; les lignes à quais hauts sont empruntées par des trams à marchepied escamotables ou des métros légers. 2 Sauf celui de Nevwarkling (nord du Surroenyls, qui rappelle plutôt le Docks London Lightrail), sur troisième rail. Ce qui en fait un métro léger, c'est que les intersections et fourches se font à niveau et non par des sauts-de-moutons. 3 Vous avez sans doute remarqué, par exemple, que le gabarit des rames de Stuttgart est nettement plus large que celui d'Hannover. 4 Écartement rarissime dans le monde, mais existant néanmoins en Suisse, sur... une ligne, mais très courant dans les chemins de fer vicinaux aneuviens. Y a même une ligne, assez longue, qui va d'Erlœ (Æstmor) jusqu'à Sorne (Alfazie). Dans la réalité, cet écartement est utilisé pour des funiculaires, transformés en voies à crémaillère (cf lien) ou non (Montjuic, Ba). 5 Sauf le métro de Lenov (Malyr), lequel est un peu particulier, puisqu'il est la continuité urbaine d'une ligne de montage à crémaillère Abt. Alimentation : 15 kV 16⅔ Hz, la dernière restant en Aneuf.
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Sujet: Re: Moyens de transport Sam 22 Mai 2021 - 23:53
J'vous ai parlé, à mon inter précédente, des métros légers, ces moyens de transports, relativement récents1, un peu entre les tramways et les métros dite traditionnels.
Comme on est au café, je peux donc biien vous parler de ce qu'il y a "à chaque bout", à savoir d'une part les tramways et de l'autre, les métros.
Les trams, ça date pas d'avant hier, puisque les premiers furent tirés par des chevaux. La mise en place d'une voie ferrée, tout d'abord à quatre fils de rails (deux rails de roulement et deux contre-rails) puis deux rails à gorge réduisit l'effort de traction, et donc la fatigue de ces animaux. Puis, on passa à des trams à vapeur, puis on passa enfin à l'électricité², avec des modes de captages très divers (y compris par une gorge étroite au sol, cauchemar des cyclistes).
Les deux modes de captage aérien de courant (continu à moyenne tension, le plus souvent) fut le fil trolley (utilisé par ailleurs en double par les trolleybus) et la caténaire. Dans le premier cas, le tram est muni d'une perche, au bout de laquelle roule une petite roue à gorge sur le fil trolley. Dans les convergences de voies ça se passe pas trop mal, mais dans les bifurcations, il faut manier la perche pour qu'elle "attrape le bon fil" ! La solution de la caténaire est nettement plus simple, puisque l'archet de la raquette (solution antique) ou du pantographe (solution plus moderne, toujours en usage) peut frotter plusieurs fils à la fois, et donc toujours au moins le bon. Mais il existe encore des lignes de trams à perches, comme à Lisbonne (B) dont la ligne 28 est la plus pittoresque.
Il existe, par ailleurs deux grandes familles de tramways.
La "famille unidirectionnelle" : chaque élément ne dispose que d'une seule cabine, comme un autobus ou un trolleybus, ce qui fait qu'en bout de ligne, soit au dernier arrêt soit réparti sur un certain nombre d'arrêts, il y a une boucle de retournement. Les manœuvres en dépôt à l'arrivée ou au départ peuvent s'avérer compliquées. Souvent, ces trams n'ont de portes d'accès que d'un seul côté². Y a beaucoup de trams de ce types en Europe centrale et même aux Pays-bas, jusqu'à la Russie. Pas mal de trams américains sont aussi de ce type, dont les célèbres PCC des années trente.
La famille "bidirectionnelle", qui n'a pas besoin de raquette de retournement : la rame a deux cabines de conduite, comme un métro. Un coup d'aiguillage et hop ! Tous les trams modernes français (Citadis, notamment), belges et hongrois sont de ce type. En conséquence, y a toujours des portes d'accès des deux côtés.
On étudie ou on exploite (en plus de la réalisation de métros légers ou de trams en souterrain, cf l'inter précédente) des systèmes nouveaux, avec plus ou moins de succès, comme les trams à pneus (TVR4, Translohr), mais aussi des trams alimentés par le sol par piste centrale (Bordeaux tout d'abord, puis ligne 2 d'Orléans, puis...), des trams pouvant marcher en batterie pour traverser une courte distance (comme la place Masséna, à Nice). L'utilisation de moteurs thermiques à combustion interne (diésel notamment), ne semble jamais avoir dépassé le stade de la fiction (Splan5, au Roenyls). L'alimentation par induction ou l'hydrogène sont étudiés également.
1 Encore que certains réseaux naquirent ou furent en projet aussi bien aux États-unis qu'en Europe durant les années trente et furent détruits ou jamais construits, soit à cause de la seconde guerre mondiale, soit à cause du lobby automobile ; deux fléaux destructeurs. 2 Le cas des Cables-cars de San-Francisco est un peu à part. 3 Encore que certains puisent en avoir des deux côtés, comme certains modèles Tatra6. Pratique : on en met deux dos à dos, et ça donne un tram bidirectionnel. 4 Caen a jeté l'éponge avec le sien, et a opté pour un tram purement ferroviaire, Nancy semble persister. 5 Splan s'est défait de ses trams diesel et a opté, provisoirement, pour des rames à accumulateurs. 6 Il semble que, dans la réalité, BKV (transports de Budapest) en fût le seul client. Toutes les autres entreprises de transports semblent s'être fournies en rames avec des portes d'un seul côté. Il semble pas qu'il eût existé des trams T3 et T4 avec des portes des deux côtés.