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| Moyens de transport | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Lun 9 Oct 2017 - 20:26 | |
| S'il n'y a plus de voitures traditionnelles au sein des rapides, celles-ci vont quand même subsister au sein d'Interciv qui n'empruntent pas les lignes à grande vitesse, comme par exemple Malbœrg-Hocklènge, Nakol-Sanpaz, Nakol-Paan ou bien Nevwarking-Sorne.
Un truc que j'ai oublié d'évoquer, c'est la livrée de ces rames articulées. Eh bien elle ne va pas changer énormément par rapport à celle des rapides et Interciv actuels. Sauf qu'il y aura une bande noire en moins, que le vert ira presque jusqu'au sommet du toit : une grosse bande grise subsistera, correspondant à peu près à la garniture de toiture de la rame (transfos, pantos etc.). Du coup, la bande repérant les classes supérieures ainsi que la restauration sera en ceinture de caisse (délimitant le vert du niveau des fenêtres au toit de beige du flanc des caisses*; le bas des caisses restant en vert foncé).
*Deux rames, appartenant aux ПAƋ auront une livrée différente : le vert serait remplacé par du jaune, le beige du flanc de caisse remplacé par du rouge avec le Masque thub, le vert foncé du bas de caisse remplacé par du marron foncé. La première classe serait marquée par du blanc en ceinture de caisse (pas de classe Klub dans ces rames) et la restauration par du bleu, comme sur les rames ANB. Ces rames feraient vraisemblablement les Interciv Sordalkÿ-Sorne. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Ven 20 Oct 2017 - 0:23 | |
| Deux régions urbaines aneuviennes sont en tête au niveau du nombre de kilomètres de lignes de tramways en exploitation commerciale :
- Le surroenyls, avec trente-quatre lignes, réparties sur cinq réseaux : celui de Seblir, d'Alvarne, d'Azfold, de Kramelne et de Gerne ; trams partageant leurs voies également avec des lignes de métro léger.
- Le Sarimat, avec trente lignes, toutes appartenant à la même entreprise : les Samiratene traṅsfære, qui gèrent également le métro et la partie commerciale des trains (la partie technique étant gérée par l'ANB). Là, par contre, même s'il y a des quais communs aux trams et aux métros, chacun a ses propres voies (le métro roule comme le train : à gauche).
D'autres réseaux sont aussi pas mal pourvus, comme celui de Malbœrg, de Lanrúke, mais restent assez loin derrière. Et puis il y a ceux qui, dans les années '50 ont succombé aux sirènes de la "modernité" automobile, et qui regrettent, par exemple le Sanflod, qui réinstalle des trams dans son réseau, mais à des prix... Et p'is y a ceux qui persistent, soit parce qu'ils ne peuvent pas (Sorne : réseau de transport dans un delta) soit par ce qu'ils ne veulent pas (Pelljant, et encore pas partout : la nouvelle entreprise (NITP) et certaines municipalités voudraient bien, mais d'autres villes (Abœle, Abrite) ne veulent pas, et les Autorités de la Sante en profitent. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Moyens de transport Mer 15 Nov 2017 - 0:28 | |
| Un peu hors-sujet... des vaches modernes, n'en déplaise à Anoev:
https://youtu.be/TXYh4re0j8M?t=2m23s
(Y a un moyen de transport...) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Mer 15 Nov 2017 - 0:49 | |
| À 2:35, les vaches ont quand même tendance à f... le camp : « trop d'bruit et d'fumée ! Allez les Cornes ! On r'tourne le long d'la ligne de train ! c'est plus tranquille ! ». _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Lun 20 Nov 2017 - 12:15 | |
| - Anoev a écrit:
- Pour Asknerat, ce fut un peu plus épineux. Un premier projet, rectiligne et très économique, devait complètement ignorer Asknerat : rejeté en bloc. Un deuxième devait couper la ligne Asknerat-Pyval un peu au sud de la première ville. Déjà meilleur. Seulement, la desserte de la gare par les transports régionaux et locaux ne devait pas être rédhibitoire, autrement dit, comme pour Rænge, en plus de l'IK Zhylaan-Asknerat-Pyval-Trolans, il devait y avoir aussi une desserte pas trop longue par les bus de la ville. On arriva à une solution négociée : d'une part, la gare de de Swelza-Asknerat ne serait guère éloignée de la grande ville, et d'autre part, la régie des transports de l'agglo d'Asknerat prolongerait deux de ces lignes pour desservir la fameuse gare. Une belle gare routière (accueillant également Utibus, Interbus et Povogda Pandyr Bussyr) les y accueillerait.
Les esprits chagrins déclarèrent tout de même que ces gares excentrées d'Asknerat et de Rænge risquaient de créer un précédent pour les futures lignes, et que la fréquentation des trains Interciv (civ comme cité) risquaient d'en souffrir. S'y savaient c'qu'y s'passe en France, y s'raient horrifiés ! Si on y réfléchit bien, cette desserte excentrée ne devrait pas être trop pénalisante. En effet : Les voyageurs qui prenaient leur train à la gare de Knechlastvenege (Hocklènge) ne changeront pas leurs habitudes et prendront des trains IK, à peine moins rapides que les IC, et sans supplément : une gare desservie en plus : Nazhe. Les voyageurs venant de Kesna et au delà (Smùhr, Kalœr, Sordalkÿ...) resteraient largement gagnants ! Au lieu d'avoir à s'taper deux correspondances à Hocklènge, ils n'en ont plus qu'une à Swelza, particulièrement bien étudiée. Les voyageurs venant de Rænge ne seraient pas plus pénalisés que ceux venant d'Hocklènge : ils garderaient leurs IK. Seuls les voyageurs venant de Paan seraient un peu pénalisés. Soit ils prendraient des IK, mais sur ce parcours, ceux-ci perdent un temps notable par rapport aux IC, soit ils sont contraints à la correspondance de Swelza. C'est donc, pour les trains venant de l'Ouest que la correspondance de Swelza doit être la mieux étudiée. Mais elle ne doit pas être éprouvante pour les autres non plus. J'ai rédigé cette petite inter partiuculièrement à l'intention d'Elara et de Yatem qui, hier, ont semblé s'intéresser aux chemins de fer aneuviens (clavardoir). Merci à elles. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 26 Déc 2017 - 17:44, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Lun 11 Déc 2017 - 9:09 | |
| J'ai vu, sur cette carte ferroviaire du Moschtein quelque chose d'étrange : Entre Token et Grüni-kaj, la ligne bleue (CTNM) semble faire un rebroussement, juste en correspondance avec la rouge (CDPM Austrarja). J'en ai déduit qu'il y a là, une gare. Or il n'y a aucun nom de mentionné. Pourtant, la gare doit avoir au moins un minimum d'importance pour être à la fois une bifurcation et une correspondance entre deux entités ferroviaires différentes. En plus, la CTNM est l'entreprise moschteinienne la plus importante en kilomètres de voies, puisqu'elle fait tout le nord. Comme le Moschtein est limitrophe de l'Allemagne et de la Pologne, j'en déduis que des lignes frontalières (courtes, certes, mais existantes) utilisent des tensions de ces deux pays : 15 kv 16,6Hz à l'ouest du Lodenstat, 3 kV à l'est de Zalon. Et entre les deux, c'est électrifié comment ? - Comme en Allemagne (mais aussi en Autriche, Norvège, Suède, Suisse & Autriche) ? en 15 kV 16,6Hz ?
- Comme en Pologne (mais aussi moitié de la Tchéquie, de la Slovaquie, ouest de la Russie, Belgique, Italie, Ouest de la Slovénie, Corée du nord, Ukraine, Espagne, Italie...) ? en 3 kV ?
- Une autre tension (et/ou une autre fréquence, si courant alternatif) existant ou ayant existé en Europe ?
- 25 kV 50 Hz (comme dans l'nord-est de la France et sur les nouvelles électrifications (tégévé, Val de Loire-aval, Poitiers-La-Rochelle, desserte de la Vendée, et j'en passe ; mais aussi ailleurs : Centre de l'Angleterre, Écosse, lignes tégévées non allemandes, ligne København-Padborg, Transsibérien...) ?
- 1500 V = (anciennes électrifications françaises, banlieues de København & Dublin (nord-sud), Pays-bas) ?
- Courant triphasé comme jadis en Italie (supprimé dans les années '60) et encore dans les hautes montagnes suisses (Jungfrau, Zermatt ; c'est peu probable sur des grandes lignes, cependant) ?
- 16 kV 50 Hz, comme en Hongrie dans les années '30 à '50 ?
- 750 v par rail de contact au sol, comme dans le sud de l'Angleterre ?
une autre tension et/ou une autre fréquence, imaginaire ou existant hors d'Europe 11 kV 25 Hz (influence US importante) 25 kV 60 Hz (comme également aux USA, mais également au Japon, en Corée du sud, quelques lignes brésiliennes) 50 kV 50 Hz (ligne minière d'Afrique du sud) 15 kV 50 Hz (La plupart des lignes aneuviennes) Autre. Autres solutions (plusieurs courants départagés géographiquement, comme par exemple 15 kv 16,6Hz à l'ouest de cette fameuse gare (commutable) évoquée en début d'inter et 3 kV à l'est) ?.
T'as l'choix ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Lun 5 Sep 2022 - 23:15, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Mar 26 Déc 2017 - 16:45 | |
| Après avoir laissé ses bagages à la consigne de Lixeψestrevelle et avoir passé une journée dans l'ancienne capitale fédérale (Hocklènge), Georges se dirigea vers cette gare, dans les environs de 22:30, récupéra son bien et consulta le tableau des départs : il vit le train pour lequel il avait réservé une couchette : le 2257. Il avait encore une bonne heure à attendre : le quai du train n'était pas mentionné. Il musarda donc dans la gare, laquelle datait environ des années '50, mais dont la modernisation commençait à se faire un peu désirer. L'asperct de la gare était, à certains endroits, vraiment triste et dans certains longs couloirs, il valait miieux ne pas y flâner seul ou en groupe trop restreint, même si la Baṅlùfrad faisait au mieux pour veiller au grain. Quant à la Nakolplas, qui donnait sur Knaxavnù, elle état à peu près déserte à cette heure-ci.
Enfin, le quai du 2257 était annoncé : Georges y vit son train s'y mettre en place. C'était, en effet, un express ordinaire, sans autre supplément que la résa requise pour les places couchées. Le train allait avoir un certain nombre d'arrêts commerciaux : Strælgarde, Nevstad, Selne, Herdan, et enfin, Nakol SBK, son terminus. Vu l'heure tardive du départ et la faible vitesse moyenne commerciale, Georges ne risquait pas d'arriver aux aurores à Nakol. Il n'y avait pas grand monde à attendre ce train. Celui-ci était composé, comme indiqué quand il avait pris son billet, de couchettes, de voitures-lits, et de voitures-fauteuils, il y avait également une voiture dem-æstam° et deux fourgons (type de véhicules ferroviaires disparus depuis belle lurette dans son pays d'origine, mais dont l'utilisation était encore bien intensive dans le pays à l'Étoile bleue*).
Georges trouva sa voiture : la voiture 12. Elle était assez moderne, sans être neuve. Datant du début du siècle (le XXIe ! bien sûr !), vraisemblablement. Il trouva son compartiment et y grimpa son sac. Il tâta les couchettes : un peu fermes, sans être dures, en tout cas, pas défoncées, ni sales : des couchettes d'un bon aloi, sans être luxueuses. De toute manière, rien n'était luxueux dans ce compartiment, mais tout était correct. Que d'espérer mieux pour une somme, assez modique d'ailleurs, et compte tenu de la longueur du trajet. C'est alors qu'il entendit : «À strægen numar tinœsaṅd tinèrent-pentek-hep mir liym à stàtyns tiyn minuċe yn; àr kœmdùr liymite as dhepas#» ; puis, deux minutes plus tard : «Or rœdhite ni klosnav àr tœrene ea pùzadev#», puis le train partit dans un silence et une douceur quasi parfaits.
°Voiture-bar munie de distributeurs automatiques de boissons chaudes et froides, ainsi que de friandises salées, sucrées etc. *Un des noxpress s'appelle d'ailleurs Blu Stela. #Le train va quitter la gare dans deux minutes, les accompagnants (personnes accompagnant les voyageurs) doivent le quitter immédiatement. Faites attention à la fermeture des portes et au départ. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 13 Déc 2022 - 23:42, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Mar 2 Jan 2018 - 11:45 | |
| Après le court arrêt en banlieue, à Strælgarde, pour ramasser les voyageurs du nord du Pelliant ne voulant pas faire le détour par Hocklènge pour prendre leur train (ce qu'ils auraient été obligés de faire pour monter à bord d'un Noxpress, train de catégorie supérieure aux express nocturnes ordinaires), le train partit en direction de Nevstad-Kentalla, son dernier arrêt commercial avant le Roenyls. Les arrêts qu'il était susceptible de faire au Kanolthe ne seraient que des arrêts techniques, sans montée ni descente de voyageurs. Cinquante minutes environ plus tard, le train arriva donc à Kentalla. Malgré l'heure avancée, il y avait encore relativement de monde qui attendait à quai, ce qui ne surprit guère Georges : les Aneuviens voyageaient beaucoup, et ce, à n'importe quelle heure : quel contraste avec son pays d'origine, où depuis la généralisation des trajets diurnes en tégévé ou en TER, les gares étaient devenues, la nuit, des endroits plutôt sinistres où parfois végétait une faune peu recommandable. Pendant que le train se remplissait de voyageurs, tant en places assises qu'en couchettes ou en compartiments-lits, Georges était au dem-æstam, entrain de consommer une eau gazeuse. Il se dit qu'il serait sage qu'il rejoignît son compartiment assez vite pour ne pas réveiller d'éventuels dormeurs.
Mais, en ouvrant la porte de celui-ci, qui était allumé, il vit quelque chose de sidérant : un type était en train de fouiller ses affaires. Il ne fit ni une ni deux : il tenta de faire à l'importun une clé au bras, mais l'autre, souple comme une anguille, se dégagea, fit chuter Georges et prit la fuite dans le couloir. Il alerta alors l'accompagnateur de la voiture, en décrivant succintement l'individu, à peu près de la même taille que lui, barbu comme lui, mais avec une barbe légèrement plus fournie (alors que Georges n'avait qu'un collier). Le train continua sa route vers le Kanolthe, passant la gare de Pwotj, presque éteinte sans s'arrêter, puis ralentit, puis s'arrêta à Birem : premier arrêt technique : on récupérait la branche venant de Sordalkÿ, venant par Laṅrúke, et le train allait partir dans l'autre sens. Toutefois, le train tarda à partir, pourtant la manœuvre d'accouplement s'était passée sans encombre, l'autre branche étant à l'heure. Il vit, par la fenêtre, trois hommes monter dans sa voiture puis... — Or opent. Baṅlùfrad». Georges ouvrit sans méfiance puisqu'il avait signalé à l'accompagnateur de la voiture qu'il avait été victime, selon lui, d'une tentative de vol. — Or kjas gœnest ved adhábse ea komit kœm ese, Eddak Dærres. — M'enfin, qu'est-ce que c'est que... — Or posgænt est, Eddak Zhil Dærres, net eg mid àt pœngringges. Les policiers du rail et Georges descendirent de la voiture. Celui-ci ne comprenait vraiment pas ce qu'il lui arrivait. Visiblement ils le prenaient pour quelqu'un d'autre mais ses papi... il mit la main à son cœur : son portefeuille avait disparu. Heureusement, il portait son passeport à un autre endroit, bien caché dans sa ceinture, et celle-ci était encore sur lui. Il pourrait alors assez vite rétablir la situation. Les quatre hommes entrèrent dans un bureau, dont l'un des policiers alluma la lumière.
(Traduit de l'Aneuvien).
— Alors, M. Zhil Dærres, ça n'a pas été facile, mais nous vous avons enfin trouvé ! Vous savez qu'on a eu une chance inouie : un informateur nous a avisé que vous vous trouviez dans ce train. — Comment ça ? (en français) — Allons ! monsieur Dærres, parlez donc aneuvien puisque c'est votre langue. — Mais en fin je... Je ne suis pas M Dærres » Et Georges, fouillant sa ceinture et trouva, oh ! bonheur ! son passeport. «Or ep vedjun L A M P R A U D Georges ! — Qu'est-ce que vous faites avec le passeport de M Lampraôde. Comment vous-en êtes-vous saisi ? — Mais, enfin, c'est moi, Lampraud ! J'ai été enregistré à l'aéroport de Lakùr ! Vous pouvez vous renseigner là-bas ! — À cette heure-ci ? — Ah oui, et pendant que vous me retenez ici, votre Dærres va continuer ses méfaits sous mon nom ! D'ailleurs, c'est quoi sa spécialité, à vot'client ? Vol à bord de trains ? Sabotage de voies ferrées, de signalisation ? — Vous n'êtes pas un client à nous, mais à plusieurs polices provinciales aneuviennes. Motif : atteintes sexuelles sur des mineurs de moins de douze ans. — Ben tiens ! En tout cas, ce n'est pas moi, et je vous le répète : pendant que vous me retenez ici, votre Dærres va continuer ses turpitudes ailleurs, peut-être même dans le train, et cette fois-ci sous le nom de Lampraud ! le mien.
Georges Lampraud fut conduit, cette fois-ci par la police fédérale, au commissariat général de Birem où il dut, une nouvelle fois, expliquer ce qui venait de lui arriver. Et son train pour Nakol qui continuait sa route, sans lui. Il commençait à avoir des sueurs froides, car non seulement, il ne pourrait pas visiter Nakol, mais si son aventure s'éternisait, il raterait peut-être la correspondance de l'avion, à Gerne, au Surroenyls, qui le ramènerait à Francfort, et là, vers son monde à lui, via le placard à balais du sixième étage de cet aéroport. Mais ces suées pourraient être interprétées par les policiers par celles d'un coupable enfin appréhendé. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Mer 17 Jan 2018 - 15:13 | |
| Les aéroports aneuviens sont pourvus, comme bien d'autres aéroports dans le monde, de parkings, plus ou moins étendus selon l'importance de l'aéroport, 'videmment. Cependant, comme la desserte "lourde" y est bien assurée, et sans supplément notable de prix, les responsables des aéroports se rabattent sur la desserte individuelle. D'une part, l'accès à l'aéroport est payant (les taxis paient un abonnement, et le prix de la course s'en ressent !), et en plus, plus on est garé près de l'aérogare, plus on paie cher. Heureusement, pour des aéroports très étendus, y a des navettes, "gratuites", celles-là (eh ! le prix du parking compensant largement ça !). En fait, le seul moyen de se garer à un aéroport gratuitement, c'est d'y aller... à vélo. Comme en Aneuf, aucun moyen de transport (sauf des véhicules spéciaux, comme les grues, les tracteurs, les moissonneuses-batteuses...) ne doit être exclu des routes normales, c'est tout-à-fait envisageable, même si ce n'est pas vraiment fréquent. Pour ceux qui viennent d'un peu plus loin, y peuvent toujours mettre leur vélo dans le train (du moins, si la tranche horaire ne s'y oppose pas). Sinon, comme déjà spécifié, le trafic aérien aneuvien s'est considérablement amenuisé depuis que la taxe sur les pétroles (et donc le kérosène) s'est envolée. Toutefois, une légère compensation a permis certains aéroports de s'en sortir : avoir accès à des vols internationaux, ce qui suppose, bien sûr une transformation de l'aérogare pour y mettre des équipement prévus pour la douane. Jusqu'alors, seuls six aérogares étaient aptes au trafic international : Karcfetal (Hocklènge-Kesna), Kloze (Hocklènge), Taraket (Sfaaraies), Kyvalne (Nakol), Gerne (Surroenyls) et Lakùr. D'autres devraient les rejoindre. Toutefois, comme il doit y avoir, pour des questions de respect de l'état du ciel, un nombre maximal de vols dans l'espace aérien aneuvien (sinon, pas la peine d'établir une taxe carbone), ça devrait soulager des "grands" aéroports cités ci d'ssus d'un certain nombres de vols parmi les moins chargés. Un aéroport moribond comme celui de Vovryt (Malbœrg) devrait "ramasser" deux~trois vols de Kyvalne vers les Amériques et trois~quatre vols de Taraket en direction de l'Asie : ce s'rait d'jà ça ! en plus de ses vols vers Lakur, Lodjnika, ainsi que les vols hypertaxés vers Karcfetal, Medrezhna (Sordalky), et l'Alfazye (Sanpaz & Sorne). On retrouverait (à peu près) le mêm'cas d'figure à l'aéroport des Toolemnare, sauf que celui-ci n'est pas desservi par un métro (celui de Malbœrg), mais par des trains régionaux et des "avions-sans-ailes" (trains gérés par Anoflog). Toolemnare dessert la région des... Toolemnare, et notamment l'agglomération de Splan et la ville de Marlek. Une desserte internationale permettrait aux habitants, non seulement des deux villes sus-citées, mais aussi de Dawjatt, et aussi Salskeberm (Kanolthe), et Zhylaan (Sante) de ne pas être obligés d'aller à Gerne ou Karcfetal pour aller prendre l'avion à des heures où les dessertes ne sont pas les plus faciles. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 1:36 | |
| Des témoignages de personne qui, vraisemblablement, n'ont pas pu se consulter, concordent : à --[article_politique]--]Millas, les barrières du passage à niveau étaient bien baissées et le feu rouge clignotant clignotait bel et bien. Un tel accident pourrait-il se produire en Aneuf ? Oui, même si c'est plutôt rare. Les "grosses" lignes n'ont plus de passage à niveau depuis belle lurette ; mais les petites lignes en ont encore. Cela dit, de plus en plus de ces passages à niveaux sont équipés de mouchards particulièrement efficaces qui se mettent en marche dès que le signal lumineux (rouge fixe, là-bas, comme un feu d'intersection, mais en double°) se met en marche. Si un véhicule franchit un "tapis" alors que le feu est allumé ou une barrière fermée*, deux caméras filment toute la scène simultanément : à l'entrée du PN et à sa sortie, quelle qu'en soit la méthode : slalom, bris de barrière. Qui plus est, dès que le "tapis" est franchi, une sirène se met à hurler et peut s'entendre à plus de 300 m à la ronde ; ce qui peut permettre au conducteur du train de ralentir et éventuellement d'éviter l'incident. Si l'incident est évité, le conducteur contrevenant ne s'en sort pas pour autant, et peut, en plus de la forte amende qu'il aura à régler pour conduite dangereuse, régler des dommages-intérêts notamment s'il a brisé la barrière, ou bien si le train ayant freiné, a occasionné un plat aux roues nécessitant un passage au tour en fosse. Si l'incident n'est pas évité, deux cas peuvent se présenter:
- Le conducteur de la voiture est mort : c'est ce qui peut lui arriver... de mieux.
- s'il est encore vivant, il devra assumer entièrement les dommages causés, et ils peuvent s'avérer irréversibles s'il y a des blessés atteints d'une invalidité. Les caméras du passage à niveau seront les principales accusatrices de son comportement.
Ces passages à niveaux sont autant surveillés que le serait une base militaire où seraient stockés des missiles nucléaires (si l'Aneuf en disposait). Tout dysfonctionnent doit être réparé dans l'heure qui suit ou un délai plus bref. Raison pour laquelle, dans certains cas, l'ANB préfère engager des frais pour remplacer un PN par un pont-rail ou un pont-route, mais y veulent pas faire la dépense tout seuls ! ben tiens ! * Les passages à niveaux sans barrières sont une rareté en Aneuf. Toutes les lignes sont supposées être fréquentées par des trains de voyageurs. De toute manière, le "tapis" est quand même là et déclenche la caméra dès qu'il est franchi lumière rouge allumée°.° Comment qu'ça s'passe ? Le train ayant franchi le cédévé d'approche (distance variable), un premier feu rouge s'allume, puis le deuxième : c'est à ce moment-là que le tapis devient actif et déclenche la caméra s'il est franchi._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mer 9 Déc 2020 - 14:45, édité 1 fois | |
| | | Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 10:04 | |
| - Anoev a écrit:
- s'il est encore vivant, il devra assumer entièrement les dommages causés,
Ce qui signifie que sa punition consistera à payer toute sa vie sur ses revenus et sur ses biens. Le Mnar est une société où l'esprit civique est moins développé qu'en Aneuf, et où il est fréquent qu'un débiteur échappe à ses dettes soit en organisant son insolvabilité avec l'aide de son clan, soit en changeant de région et d'identité, également avec l'aide de son clan. Un clan mnarésien traditionnel protège toujours ses membres contre la justice royale, considérée (à juste titre) comme très indulgente envers les riches, les nobles et les adorateurs de Nath-Horthath, et très sévère envers quiconque ne fait pas partie de ces trois catégories. Cette attitude de la Justice est considérée comme normale par l'aristocratie au pouvoir au Mnar. En effet, si le destin a fait que quelqu'un naisse dans une famille qui n'est ni noble ni riche, et où l'on n'adore pas Nath-Horthath, c'est que cette personne doit expier des fautes commises dans une vie antérieure. Les souffrances qu'il endure dans cette vie sont voulues par les dieux. Elles lui permettent de racheter ses fautes et d'espérer, dans sa prochaine réincarnation, naître dans une famille de statut plus élevé. Quelqu'un qui conteste ce point de vue ne peut être qu'un impie, qui doute de la sagesse des dieux, voire un athée, ce qui est pire. Il sera puni de son manque de foi dans une existence future, où il vivra dans la pauvreté et la maladie. Il est donc inutile d'alléger les souffrances des pauvres. C'est même néfaste, car les dieux, créateurs des hommes, ont décidé que les pauvres devaient souffrir, pour le salut de leur âme, et douter de la sagesse divine est une impiété, c'est écrit dans les Manuscrits Pnakotiques. Ce point de vue est toutefois contesté même dans l'aristocratie mnarésienne. Le roi Andreas, par exemple, le rejette vigoureusement, au moins en paroles. Il l'a prouvé en se fiançant avec Wagaba Jabanor, qui, avant d'épouser un duc (décédé depuis), n'était ni riche, ni noble, ni adoratrice de Nath-Horthath, ni même mnarésienne. Wagaba Jabanor a créé une fondation charitable afin de montrer aux pauvres qu'elle veut les aider. Mais même les Mnarésiens pauvres se méfient de Wagaba, qui est une femborg. Au Mnar, quelqu'un dont l'action a causé involontairement la mort ou l'invalidité d'autrui est poursuivi au pénal pour "négligence criminelle" et condamné à une peine de prison. Il est en effet beaucoup plus difficile, au Mnar, d'éviter d'aller en prison que de ne pas payer ses dettes. Cette sévérité a aussi pour but d'éviter que les clans dont font partie les victimes se fassent justice eux-mêmes, ce qui dans le passé donnait lieu à des vendettas qui duraient des générations. Le problème des vendettas n'a d'ailleurs pas totalement disparu, sauf à Hyltendale. Dans les cas graves, une peine de prison peut être suivie de l'exil à Hyagansis, d'où personne n'est jamais revenu. L'exil est presque systématique lorsque les condamnés sont considérés comme "asociaux". Un chômeur alcoolique et sans domicile fixe sera presque toujours considéré comme asocial. Toutefois, la définition de ce qu'est un asocial, au Mnar, varie selon les lieux et les années. Il y a des pays où les juges évitent de prononcer des peines d'incarcération parce que les prisons sont surpeuplées. Ce problème n'a jamais existé au Mnar, la notion de "surpeuplement pénitentiaire" y étant inconnue. Tant qu'on peut refermer la porte de la cellule, elle n'est pas trop remplie. Le roi Andreas a toutefois ordonné la construction de la prison géante de Tatanow, financée par les cybersophontes, afin que sa politique pénale puisse être exécutée plus facilement. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 11:31 | |
| Particularité de la justice aneuvienne, tant des justices provinciales que de la justice fédérale : elle ne tient absolument pas compte des classes sociales. Elle tient surtout compte de la gravité du délit et des dommages personnels créées, et là aussi, quelle que soit la classe sociale des victimes. Bref : c'est un peu l'antithèse de la justice de chez nous (et de bien d'autres pays dans le monde, en fait). Par ailleurs (mais c'est un peu en dehors du sujet des moyens de transport), certains délits, considérés aujourd'hui comme graves en France ou ailleurs en Europe (collecte ou échange d'un certain type d'images porno, notamment), ne sont, au plus, que de simples infractions en Aneuf. Certains autres délits, comme des agressions, sont considérées et traités comme des crimes. Pour en revenir à la circulation, quelqu'un qui a, au volant de son véhicule, une conduite dangereuse et agressive (et non qui roule à 95 km/h au lieu des 90 requis°) doit en assumer les conséquences. Ce n'est pas une erreur qu'il commet, c'est un comportement sciemment irrespectueux vis-à-vis des autres. Rouler à 180* sur une autoroute déserte est moins dangereux que de rouler à 120 sur une voie dense, qu'elle soit autoroutière ou non, et moins dangereux que de rouler à 70 en traversant une zone scolaire au monent de la sortie des établissements.
°Les radars routiers sont davantage utilisés comme témoins (comme les caméras de passage à niveau) que comme mouchards, comme ils sont utilisés chez nous. *Vitesse maximale admise aux Santes. Toutefois, une vitesse de 130 maximal est requise en cas de circulation dans des conditions ou plusieurs véhicules cohabitent et les véhicules les moins rapides seront toujours prioritaires en cas de dépassement problématique. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 12:01 | |
| - Anoev a écrit:
- Rouler à 180*
*Vitesse maximale admise aux Santes. Toutefois, une vitesse de 130 maximal est requise en cas de circulation dans des conditions ou plusieurs véhicules cohabitent et les véhicules les moins rapides seront toujours prioritaires en cas de dépassement problématique. eh ben, ça rigole pas aux Santes ! 180 de vitesse max ? _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 12:19 | |
| Rarement atteinte en fait. Dès lors qu'y a des grappes de véhicules sur une section autoroutière, les automobilistes se contentent d'un prudent 120. Le 180, c'est si la section autoroutière est vraiment déserte dans un sens donné. Bref : les aneuviens utilisent vraiment l'adage : adaptez votre vitesse aux conditions de circulation. Y a un autre truc qui ne faut pas oublier : le montant du péage est inversement proportionnel (!) à la durée d'occupation de l'autoroute pour un véhicule donné. Plus tu vas vite, moins tu restes, plus tu paies. Bref : rouler vite (même quand on le peut) s'avère très dispendieux. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 15:00 | |
| - Anoev a écrit:
- le montant du péage est inversement proportionnel (!) à la durée d'occupation de l'autoroute pour un véhicule donné. Plus tu vas vite, moins tu restes, plus tu paies. Bref : rouler vite (même quand on le peut) s'avère très dispendieux.
Sauf si on fait une pause pique-nique avant de passer au péage, après s'être fait plaisir avec une pointe à 220 km/h dans une ligne droite... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 18:27 | |
| Certes, mais quelqu'un qui fait une pause pique-nique a près ne pas avoir dépassé l'cent-quarante paiera encore moins cher. Sinon, 220 km/h au lieu de 180, c'est de l'excès de vitesse flagrant. Les policiers de la route n'arrêteront pas forcément quelqu'un qui fait du 187 (alors que chez nous... gare à celui qui roule à 118 lm/h sur une section d'autoroute limitée à 110 croyant être autorisé à 130 !), mais du 220, là, ça risque d'lui coûter bonbon ! sans compter l'coût du péage, même s'il est réduit par une pause bouffe. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 18:53 | |
| Si je roule à 220 km/h pendant dix minutes, suivis par une pause pique-nique d'une demi-heure, c'est comme si j'avais roulé à 55 km/h pendant 40 mn... Le coût du péage devrait être raisonnable... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 19:17 | |
| J'vois pas alors l'intérêt de rouler à une telle vitesse.
Dans les péages autoroutiers aneuviens, y a ce qu'y s'appelle un prix plancher. Même si on va à la vitesse escargot, on paiera pas moins cher*. La circulation aux Santes est relativement dense, et y a qu'en pleine nuit qu'on peut attendre le 180, alors le 220...
*Sauf s'y a un gros problème sur l'autoroute, mais alors là, les barrières de sortie seront ouvertes et les bretelles d'accès seront fermées. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 19:28 | |
| - Anoev a écrit:
- J'vois pas alors l'intérêt de rouler à une telle vitesse.
Le plaisir ! Dix minutes à 220 km/h donnent plus de plaisir que 40 mn à 55 km/h... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Dim 21 Jan 2018 - 23:13 | |
| À part quelques passionnés de sport automobile (pas vraiment bon marché vu le prix de l'essence), le plaisir de dépasser le 200, pour la plupart des aneuviens, c'est de prendre le train. Sinon, en général, on roule vite pour gagner du temps, alors à quoi bon brûler de l'essence à 200 à l'heure si c'est pour avoir, en fin de compte, une moyenne de 55. En fait, la limitation de vitesse à 180 aux Santes est purement symbolique (le symbole - illusoire - de la liberté sur les routes santoises) ; les limites à 140 au Malyr, en Alfazie et au Roenyls sont largement suffisantes pour la plupart. Seule la limite à 120 au Kanolthe peut paraître un peu "bridante". _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Mer 31 Jan 2018 - 23:39 | |
| Georges Lampraud était arrivé à 8:50 dans la cour de la gare de Splan, en compagnie d'un policier de la Banlúf qui lui avait servi de chauffeur depuis Birem et avec lequel il n'avait pas échangé plus de trois phrases. Celui-ci entra dans la gare et gagna la salle des billets avec lui, demanda et obtint un vozmenot (billet de compensation) pour Nakol SBK, à utiliser dans un train sans supplément. Heureusement, à cette heure-ci de la matinée, l'offre ne manquait pas :
- Un train à 8:58, sans arrêt jusqu'à Nakol, mais celui-ci, il ne pouvait pas le prendre : c'était un rapide.
- Un autre, à 9:02, pas plus accessible que le précédent, puisque c'était un Interciv. Il ne s'arrêtait qu'à Selne.
- Ah, enfin, deux trains accessibles et sans trop d'arrêts, et qui seraient susceptibles de le faire arriver avant midi (tout du moins, le premier : un IK, s'arrêtant aux gares de Dawjatt, Selne, Subne, Herdan et enfin Nakol SBK ; et un autre, avec les mêmes gares d'arrêts. Il consulta le tableau jaune. Le deuxième train était un train automoteur, mais comme le premier, c'était un train sans restriction d'accès. Ces trains étaient à 9:10 et 10:10.
- À 9:20, il y avait un semi-direct qui s'arrêtait à toutes les gares entre Dawjatt et Selne et qui, en plus des gares de Subne et de Herdan, desservait également Pehrs (entre ces deux points d'arrêt) ! Rédhibitoire.
Donc il se dit que le plus sage serait de prendre le train 4422 partant de 9:10, en espérant qu'il ne soit pas trop rempli, car, renseignements pris, ce train venait de Laṅrúke et avait toute la desserte des gares principales du Sud du Kanolthe (Lòva, Birem & Salskeberm) pour se remplir copieusement. L'automotrice, elle, ne venait que de Marlek et ne desservait, entre Marlek et Splan, que la gare de l'aéroport des Toolemnare. Mais elle partait... une heure plus tard°. Bref : soit arriver à une heure assez raisonnable pour déjeuner à Nakol, mais risquer de voyager debout (son vozmenot ne donnait accès qu'à la 2 me classe, sans surclassement possible), soit arriver à pas d'heure, sans pouvoir déjeuner dans le train. Il entendit une annonce : « Àt syvstrægen Anoevia numar quatèrent-dvo dyn Nakol SBK dhep pàteze glys dvo. Or dem kjas abaṅdet àt lidùlev àt peronen ea rœdhit ni à strægnev. Hrop*». La voie 2, c'était pas sa voie, le train 402, c'était pas son train, c'était le rapide. Mais il ne put quand même s'empêcher de l'admirer : une rame automotrice (elle aussi) flambant neuve, de douze caisses vert et beige, avec des vitres fumées ou dorées, arrivant dans un souffle devant le quai à côté du sien. Une pure merveille, à la fois un concentré de technologie et d'élégance. Trois minutes plus tard, le 402 repartit de la gare de Splan comme il était venu : majestueusement. Puis quatre minutes plus tard, vint le train Interciv (4002), un peu moins récent, mais avec les mêmes couleurs : vert et beige. Ça restait quand même un beau train. Quel train devait-il s'attendre à prendre pour une relation un peu moins rapide, plutôt de type "express" ? Eh bien somme toutes des voitures pas si mal que ça. Certes, pas toutes récentes, mais bien entretenues : le flanc était toujours beige, mais au niveau des fenêtres, les trumeaux étaient noirs, encadrés par deux grosses bandes vertes, au dessus et en dessous. Comme style de décoration, ça lui rappelait (à la couleur près, du moins) le trains Corail de son pays. Maintenant, la grande question était : allait-il pouvoir voyager assis ? Eh bien, il faut croire que oui : il trouva, dans l'avant-dernière voiture, une voiture à compartiments (il en restait quelques unes), une place à côté du couloir qui, le cas échéant, pourrait lui permettre de se dégourdir les jambes et aller au dem-æstam. Mais la mésaventure de la veille lui avait appris à être assez prudent. Comme les vitres étaient bien propres, il se contenta de regarder le paysage. Le compartiment était, lui aussi, bien tenu, à l'européenne (6 places en seconde), ce qui le changeait des Intercités Tours-Paris ou Tours-Poitiers, où on était bien serrés, à quatre voyageurs de front (huit en tout). ° Y avait bien une autre automotrice de même type et de même provenance, mais elle partait à 8:10, c'est-à-dire 40 minutes avant l'arrivée de Georges à la gare de Splan.* Le rapide Anoevia n°402 en direction de Nakol-SBK va arriver voie 2. Veuillez vous éloigner de la bordure du quai et faire attention au train. Merci.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Jeu 1 Fév 2018 - 11:44 | |
| Le train démarra à l'heure prévue, dépassa la petite gare de Topen puis accéléra pour de bon. Cette partie là de la ligne était récente (fin du siècle dernier), alors que la ligne qui avait été remplacée avait eu facilement cent ans de plus. Le convoi devait bien filer à 150 km/h, voire 160, ce qui était plutôt pas mal pour un express.
Puis il ralentit et arriva en gare de Dawjatt : une gare aussi pimpante que les autres gares de ce parcours (Topen excepté) mais un peu plus spacieuse : quatre voies à quai, surplombées par une dalle imposante. Les quais étaient bien larges, leur accès copieusement assurés par des escaliers (tant fixes que roulants), des rampes et des ascenseurs. Les voies étaient en tranchée, couverte par ladite dalle. De chaque côté, c'était à ciel ouvert. Sur chacune des parois de la tranchée, il y avait une fresque, l'une d'elle représentait le jour (avec un gros soleil) et l'autre la nuit (avec... la lune). Bref, une gare moderne et agréable. Il n'y avait aucune bifurcation à Dawjatt. Les seules correspondances assurées étaient soit sur la même ligne (entre divers types de trains IK ou omnibus, les IC et les rapides ne s'y arrêtant pas), soit routières ("perpendiculaires", avec Pavelne, le Surroenyls ou le Kanolthe).
Le train repartit, accéléra, et reprit son allure de croisière adaptée à ce nouveau tronçon. Après une traversée de durée sensiblement égale à celle précédant Dawjatt, le train arriva à Selne. L'accès à cette gare se faisait à vitesse notablement faible. C'était un grand carrefour ferroviaire où se rencontraient cinq lignes, dont deux parmi les plus chargées du réseau de l'ANB : (Nakol) Herdan-Selne et Selne-Splan. Les autres étant (Malbœrg) Komas-Selne, Selne-Seblir et la petite ligne de l'Hatua : Selne-Fermœs, joignant la ligne de la côte nord (Nobenkost). Seuls les rapides ne s'arrêtaient pas à Selne, mais ils étaient quand même obligés d'y ralentir : un lacet à l'accès nord leur imposait une traversée à 60 kilomètres à l'heure. De toute manière, de ce côté là, le train allait traverser les collines de l'Hatua jusqu'à Pehrs et la vitesse de croisière allait s'en ressentir : finies les pointes fulgurantes. C'est un peu comme à bord du Capitole (ou plutôt, des trains qui maintenant lui succèdent), quand on a dépassé la Sologne, arrivé à Vierzon et qu'on commence à attaquer le Limousin, et les contreforts du Massif central.
Selne, c'est une véritable étoile ferroviaire, un peu comme St-Pierre-des-Corps, une gare bien connue de Georges. On lève les yeux et on voit des caténaires partout (contrairement, par exemple, à Chicago ou Los-Angeles, aux États-unis, où les gares ont des faisceaux diablement importants, mais vides de toute caténaire).
Après être resté environ six minutes à quai (les express traditionnels y restent sensiblement plus longtemps, jusqu'à 15, voire 20 minutes), l'IK repartit vers le nord-ouest. Il était bien rempli, mais les contrôleurs purent passer sans trop d'encombre pour examiner les titres de transport. Georges tendit son vozmenot. Le contrôleur le lui poinçonna et lui dit de bien le conserver, jusqu'à ce qu'il ait quitté, pour de bon, la gare de Nakol, il pourrait lui être utile en gare.
Entre Selne et Subne, le train ne dépassait pas la vitesse de 100 km/h, voire ne l'atteignait pas. La ligne, sans être franchement montagneuse (comme celles des Alorynes ou du Kotom) n'était pas ce qu'on pouvait appeler une ligne de plaine, avec ses voies rectilignes ou avec ses courbes à grand rayon. Et c'était comme ça jusqu'à Pehrs. À cette gare (non desservie par ce train), le Sanflod (région de Nakol) commençait.
Le train s'arrêta quelques kilomètres plus loin, à la gare de Herdan, point de correspondance entre les express et IK d'une part, et les trains de banlieue SST d'autre part, Herdan étant située sur la rocade évitant Nakol par le sud, allant de Hyckne à Xythne et passant entre autres à Perqne et Kirtane. Herdan était quand même bien desservi, car en plus de deux lignes de train suburbain et d'un certain nombre de lignes de bus, c'était également le terminus d'une ligne de métro*, en attendant le grand retour du tram.
Le train s'enfonça dans la mégapole : les rames de banlieue et les immeubles se firent de plus en plus présents ; à Xhalyne, la ligne venant de Selne rejoignait celle du Nobenkost, et le tronçon entre cette gare et le terminus était impressionnant, un peu comme si l'avant-gare de Paris-Lyon allait jusqu'à Créteil. Le train s'engouffra dans un tunnel, c'était à peu près l'endroit où se situait l'ancienne gare Nob de Nakol-Kùbzak. Maintenant, le quartier de Kùbzak est desservi par une gare régionale dont les voies sont perpendiculaires, en contrebas par rapport aux lignes de "grande desserte". Puis, à la sortie du tunnel, après un virage serré, le faisceau s'élargit et le train, vint mourir à quai à la gare de Nakol SBK. * Le Grand-Paris-Express bien avant nous, pour une région urbaine dix fois moins peuplée que l'Île-de-France !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: Moyens de transport Jeu 1 Fév 2018 - 23:36 | |
| Georges descendit du train et se dirigea vers la tête, là où était situé le "cœur" de la gare. Parmi les annonces aneuvophones évoquant les prochains mouvements (arrivées et départs) et égeenées par la même voie "humaine", mais sans inflexion particulière, et qui donnaient malgré toute l'application avec laquelle elles avaient été étudiées, on sentait un peu l'aspect "robotique", Georges en entendit une, assez particulière qui retint son attention. Tout d'abord parce que ce n'était pas la même voix, une voix plus naturelle, ensuite, parce que l'annonce était francophone, et enfin parce qu'elle disait : «innformâtionn personnel. Monnsjeur Gorgès Lammpraôd ess prijé de se prézenterr aô bùreu d'êd aô vouayazheurs, sitwé porte nouméro disep... Monnsjeur Gorgès Lammpraôd ess prijé... ». Le cœur de Georges se mit à battre plus vite. Il demanda à une employée en uniforme (veste verte et jupe beige) dans ce qu'il savait d'aneuvien où se trouvait la porte 17. La femme lui indiqua le chemin : «or pùzet rikyp àt faarnoċals; zhiyrit skerdev; or mir vedj àr tœrse dekpent yn dek-ok». Il répondit d'un «hrop ekkad» ponctué d'un léger sourire et accéléra dans la direction donnée. La porte 17 donna sur un escalier qui n'avait pas dû être rénové en même temps que la gare, en 1985 et donnait l'impression qu'on était retombé presque 80 ans dans le passé. Il se dit que, comme présentation d'un bureau d'accueil, on pouvait mieux. Pour l'aide aux voyageurs invalides, ce n'était pas l'idéal, mais au premier, il vit la porte de l'ascenseur qu'il n'avait pas vu au rez de chaussée. Il entra dans une salle où une demi-douzaine de personnes attendaient, sous un tableau affichant des numéros d'appel. Combien de temps devrait-il atten... Une personne vint à lui et, dans un français moins approximatif que celui de l'annonce... — Vous êtes monsieur Georges Lampraud. — Oui. — Nous vous attendions. Savez-vous que nous avons trouvé quelque chose vous appartenant dans le train qui est arrivé ce matin. Nous avons été mis au courant de votre mésaventure, d'une part par un employé des wagons-lits, d'autre part par des inspecteurs de la police ferroviaire qui ont mis par une heureuse coïncidence, la main sur un pervers recherché par les polices de plusieurs provinces. Par recoupement, comme ce personnage prétendait s'appeler Lampraud, comme vous, les gens de la banlùf, la police des chemins de fer, si vous préférez, ont fait fouiller la voiture et ont retrouvé votre portefeuille. Un appel de Splan, de l'employé qui vous a fourni un vozmenot... vous l'avez sur vous ? — Oui, le voici. — Merci. Il nous a informé que vous prendriez le 4422 en direction de Nakol, nous vous avons donc attendu. — Vous faites les choses bien, ici-même, dites donc. Cependant, j'ai encore du mal à croire comment les agents de la police ferroviaire eussent pu m'arrêter alors que ma ressemblance avec cet énergumène était très approximative, d'après ce qu'on m'a dit, en me libérant à Birem. — Personne n'est parfait. Vérifiez que tout ce qui se trouvait dans votre portefeuille s'y trouve encore. Malheureusement, pour l'argent liquide, nous ne pouvons rien pour vous, nous ne pouvons que le signaler. — Eh bien, c'est étonnant, mais, à première vue, rien ne manque, même les trente virs qui me restaient. — D'après ce que nous en savons, le sexe intéressait davantage ce individu que l'argent. Cependant, là, il y a peu de chances qu'il voyage en train avant longtemps. Est-ce que vous portez plainte ? — À quoi ça peut me servir ? Je ne serai même pas là pour le procès pour témoigner. Je dois retourner en France très bientôt. Mes vacances ne sont pas élastiques, vous pensez bien. Et puis, votre personnage, comme vous dites aura à répondre d'autres méfaits, la plainte d'un touriste étranger, par rapport à des viols d'enfants, c'est pas grand chose. Mais j'reconnais qu'à cause de lui, j'ai passé des moments difficiles, et c'est bien que je ne rencontre pas un de ces jours, parce qu'alors... — Y a plus de risque, ne vous en faites pas. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon séjour au Sanflod. — Vous savez où se trouve le bureau de tourisme ? — Oui, porte n°22 ; vous redescendez par où vous êtes monté, une fois dans le hall de la gare, tournez à gauche. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Moyens de transport Sam 3 Fév 2018 - 14:30 | |
| Georges redescendit, cette fois-ci par l'ascenseur, non pas par flemme ou par fatigue, mais par curiosité. Il voulait savoir pourquoi, au rez-de-chaussée il était passé devant sans s'en rendre compte. L'intérieur de l'ascenseur était doré, moderne (touches à effleurement) et luxueux (miroirs et tenture, sauf sur les portes, qui étaient en métal satiné). La porte s'ouvrit, une autre porte que celle par laquelle il était entré (un ascenseur à double accès, comme on en rencontre de plus en plus, sauf dans les immeubles d'habitations), il sortit de la cabine, puis la porte palière se referma : elle était recouverte de lambris, le même lambris qui recouvrait les parois du grand hall de la gare. Seuls deux voyants en forme de flèches et un bouton d'appel trahissaient l'existence de l'ascenseur, deux flèches qu'il n'avait pas remarquées tant il était préoccupé par cette annonce étrange. Si l'ascenseur avait été au niveau, il l'aurait tout de suite vu. Il marcha jusqu'à la porte 22 où il trouva le bureau de tourisme, bien rempli en ce début d'après-midi. Il vit un écran où était écrit, en aneuvien, en kotava, en portugais et en anglais : votre délai d'attente est estimé à deux heures environ. Il demanda à un passant si un autre bureau de tourisme existait en centre-ville. On lui répondit que oui, mais il n'ouvrait qu'à 17:00, bref : ça lui ferait perdre du temps plutôt que d'en gagner. Il prit donc un ticket d'attente, ce qui lui permettait d'aller se promener dans la gare et revenir de temps à autres au bureau histoire de voire comment l'affichage des numéros d'appel évoluait (certes, il y avait des demandes de renseignement "compliquées" qui allongeaient le délai d'attente, mais il y avait les demandes simples, voire même les abandons, qui pouvaient les écourter). Le tableau annonçait 662 B, il y avait trois postes d'ouverts : le A, le B et le D. Son numéro était le 695. Trente trois personnes à passer avant lui, réparties sur trois bureaux (à moins que le C n'ouvre entre temps) ; normalement, ça ne devrait pas trop traîner, à moins que, sur tout ce monde, les quatre cinquième parlent aneuvien aussi bien que Georges parlait l'anglais (autrement dit : très mal) et qu'ils demandassent leur chemin dans une langue rare : le géorgien, l'islandais ou le romanche : peu probable. Il rejeta un œil sur l'écran d'affichage : 664 A, temps d'attente : 1:52 ; les langues avaient changé. L'annonce était affichée en aneuvien, en espéranto, en espagnol et en arabe. Georges se demanda combien de langues au total étaient susceptibles d'être affichées ; ça lui passerait le temps de toutes les... "lire". C'est pas fini. La suite là._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: Moyens de transport Mar 3 Avr 2018 - 16:59 | |
| Y a un lien certain entre les rames modulaires de l'ANB actuellement en cours de livraison 1 et un train apparu 50 bonnes années auparavant en Italie, l'ETR 300² à qui on fit tourner les roues pour le train Settebello (le beau 7 3!) Le point commun, c'est l'articulation par tranches. Pour l'ETR, c'est : 2 caisses sur trois bogies+3 caisses sur 4 bogies+2 caisses sur trois bogies, ce qui fait bien un total de 7 (belles, pour l'époque) caisses. Des différences essentielles existent entre ces deux matériels articulés :
- La technologie des moteurs, tout d'abord. Même si la motorisation répartie est commune aux deux rames, les moteurs italiens sont à courant continu, alors que les moteurs aneuviens sont asynchrones triphasés.
- Tout le Settebello (devenu TEE dans les années '60) était en première classe. Les rames aneuviennes auront, selon les services, un certain nombre de places en 2me classe1.
- La présence de compartiments à bagages, et l'absence de sièges voyageurs aux extrémités de la rame : la disposition aneuvienne est des plus classiques : le poste de conduite étant à l'extrémité.
- Même si le Settebello permettait de jolies pointes, il est moins rapide que les rames articulées rapides aneuviennes, époque oblige.
Toutefois, les constructeurs des rames aneuvienne, pas ingrats, on nommé la septième rame sortie des ateliers de montage : ryln hep (beau 7) et a invité plusieurs personnalités ferroviaires italiennes à sa sortie du hall de montage. La petite-fille de l'attaché culturel italien coupa le ruban. 1 Contrairement à ce qui était écrit, la classe Klub subsiste, mais comme auparavant, elle n'est proposée qu'à bord des syvstrægene (rapides), par ailleurs, même les syvstrægene du matin auront au moins deux ½ voitures de secondes classes.2 L'article de Wikipédia n'évoque pas l'articulation. Une image la montrant existait, le lien est devenu obsolète.3 C'est la carte maîtresse de la scopa, jeu de cartes italien. L'équivalent français est le 7 :diamonds:._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Jeu 17 Juin 2021 - 22:24, édité 3 fois (Raison : Création d'un lien) | |
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