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 Espéranto 1

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Vilko

Vilko


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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 12:09

lsd a écrit:
Citation :
Le problème, c'est que ce n'est pas une langue neutre.
La langue n'est neutre que tant qu'elle reste dans des cartons, dès qu'une certaine communauté la parle, la neutralité... Rolling Eyes
C'est certain, j'ai moi-même dit dans un autre fil que si une langue auxiliaire devenait la langue des eurocrates de Bruxelles, c'en serait fini de sa neutralité.

Le problème du yiddisch c'est qu'il est indissolublement lié à une certaine culture : les yiddischophones en étaient conscients et n'ont jamais cherché, à ma connaissance, à enseigner leur langue à l'extérieur de leur communauté. À commencer par un yiddischophone célèbre, un certain Lazare Zamenhof...

lsd a écrit:
Eu égard à l'attachement de chacun à sa langue maternelle, seul l'avènement d'une dictature (ou autre mouvement sectaire) pourrait imposer une langue aux' à une partie de l'humanité (ou à son opposition?) non?
Pas sûr. L'anglais s'est imposé comme langue commune de fait en Europe sans contrainte dictatoriale ou militaire : le besoin d'une langue commune a suffi. Si l'anglais a été choisi par les peuples, c'est parce que c'est la langue sur laquelle tout le monde pouvait se mettre d'accord :

1. Une langue donnant accès à la culture étatsunienne, la plus diffusée au monde : Walt Disney, le coca-cola, IBM, Microsoft, etc. Lorsqu'on veut atteindre un public maximal, on écrit (ou on traduit) en anglais plutôt qu'en hongrois.

On l'a un peu oublié aujourd'hui, mais jusque dans les années 60 le revenu réel des Américains était sans doute le double du revenu réel des Européens. Les Européens qui voyageaient aux États-Unis étaient ébahis par la liberté, le niveau de vie supérieur, la créativité sans entrave (le rock'n'roll, Hollywood, l'art abstrait, l'architecture moderne, les universités de très haut niveau... ), et aussi par le sens de l'hospitalité et la tolérance des Américains. C'était l'époque où le système éducatif américain était considéré comme le meilleur du monde, ouvert à la modernité pédagogique, etc.

En France à l'époque, on avait l'ORTF, la radio-télévision d'État, deux chaînes 100% gouvernementales et en noir et blanc, alors qu'aux États-Unis ils avaient des dizaines de chaînes privées, en couleur, avec des feuilletons comme Batman, qui faisaient vraiment rêver.

Moi qui fus adolescent dans les années 70, j'étais un fan de science-fiction américaine, comme beaucoup de mes copains de collège et lycée : Theodore Sturgeon, Jack Vance, Azimov... Par contraste, ce qui s'écrivait en français avait l'air laborieux, une pâle copie de ce que les Américains avaient inventé.

Tout ça, c'est beaucoup moins vrai aujourd'hui, et un Français, par exemple, vit 2 ou 3 ans de plus qu'un Américain (le système de santé américain est trop cher pour la moitié des Américains, qui se soignent peu ou mal), et il risque moins de se retrouver SDF ou en prison. Il y a aux États-Unis davantage de prisonniers par habitant qu'en Iran ou en Chine, il faut quand même le faire. Un Français a aussi plus de chance de devenir riche en partant de rien. Contrairement à ce qu'on raconte, il y a moins de mobilité sociale aux États-Unis que dans tous les pays européens sauf la Grande-Bretagne : un Américain qui naît dans une famille pauvre a toutes les chances de rester pauvre. Quant au système d'éducation américain, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'au niveau des écoles publiques, c'est pas terrible...

2. Une langue donnant accès à un maximum d'opportunités économiques. Lorsqu'on veut vendre quelque chose en dehors de ses frontières, il est très utile de parler anglais, que ce soit en Inde, au Nigéria ou au Canada. De même, lorsqu'on est un créateur plein d'idées, il est plus avantageux de tenter sa chance aux États-Unis que dans la plupart des autres pays.

3. Une assurance contre l'oppression. Si un jour la France tombe dans le chaos, j'irai tenter ma chance dans un pays anglophone, c'est encore là qu'on trouve le plus facilement refuge. Entre les États-Unis, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, l'Irlande, et les Antilles anglophones, on n'a que l'embarras du choix.

Encore que l'Amérique du Sud hispanophone peut être aussi une destination intéressante : en 1945 un certain nombre d'Allemands, assez discrets sur leur passé, on migré en Argentine et un Uruguay. Si Kaddaffi avait parlé espagnol, il aurait peut-être accepté l'offre qu'avait faite un pays d'Amérique latine de lui donner refuge...

lsd a écrit:
Sinon il y a longtemps que l'esperanto serait adopté partout dans le monde Evil or Very Mad
Les Nagas de l'Inde, qui parlent une soixantaine de langues différentes, ont adopté l'anglais comme langue commune de leur État, le Nagaland, à cause de sa neutralité (pour les Indiens, en tout cas) et de son universalité. Auraient-ils adopté l'espéranto ? Peut-être, si l'espéranto avait été déjà parlé par l'élite cultivée des Nagas.

Pour les mêmes raisons, les Nigérians, qui parlent 521 langues différentes, utilisent largement l'anglais comme langue commune, bien que ce soit pour eux une langue de Blancs, de colonisateurs, de Chrétiens, de capitalistes, etc. Tout sauf une langue neutre, mais c'est une langue universelle et qui permet de gagner sa vie en ville ou à l'étranger. Cette dernière motivation est importante.

Si seulement l'espéranto pouvait offrir tout ça...


Dernière édition par Vilko le Mer 16 Nov 2011 - 15:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 14:24

Même en supposant qu'objectivement, on pourrait inventer l'auxlang parfaite, on ne pourrait toujours pas comparer avec une natlang comme l'anglais, ou même d'autres, si celles-ci sont vouées à la supplanter.

La prédominance de l'anglais est due à de nombreuses causes, dont on a déjà parlé. Disons que, pour la situation actuelle, l'anglais a mis le plus de chances de son côté.

Rappelons que si certaines ethnies utilisent l'anglais, c'est généralement parce qu'il s'agit d'un héritage de la colonisation. On pourrait dire pareil du français dans d'autres coins, voire du swahili (langue des esclavagistes musulmans), du haoussa...

Généralement, on n'apprend pas une conlang en espérant gagner sa vie avec, c'est une autre motivation.

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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 18:54

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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 19:41

Vilko a écrit:
Pas sûr. L'anglais s'est imposé comme langue commune de fait en Europe sans contrainte dictatoriale ou militaire : le besoin d'une langue commune a suffi. Si l'anglais a été choisi par les peuples, c'est parce que c'est la langue sur laquelle tout le monde pouvait se mettre d'accord :

1. Une langue donnant accès à la culture étatsunienne, la plus diffusée au monde : Walt Disney, le coca-cola, IBM, Microsoft, etc. Lorsqu'on veut atteindre un public maximal, on écrit (ou on traduit) en anglais plutôt qu'en hongrois.

Ça... Faut dire qu'en 1945, en Normandie (et ailleurs en France, ainsi qu'en Italie, Belgique, Tchécoslovaquie*), l'anglais avait beaucoup plus la cote que l'allemand et ça peut se comprendre!

Mais sinon, je voudrais parler de mon expérience personnelle (c'est pas vraiment un argument, je le reconnais, mais je pense que ça vaut le coup d'être partagé): au milieu des années 60, j'ai appris l'anglais à l'école et je me débrouillais pas trop mal. À l'époque, l'anglais, malgré sa grande diffusion était quand même considéré comme une langue étrangère et y avait l'attrait de l'exotisme (les Européens centraux ont eu ce sentiment au début des années 90)... Malheureusement, petit à petit, l'anglais est devenue la langue symbole de l'impérialisme US (notamment en Amérique du Sud) et également des "ramasseurs de fric à la pelle"... C'est aussi devenu une invasion au niveau commercial où des marques non anglosaxonnes donnaient des noms "sonnant AXN" à leurs produits (l'Oréal, Renault etc...) et là, y avait plus d'exotisme du tout, jusqu'actuellement où l'informatique domestique et internet s'est vue submerger de mots rosbif alors que les termes d'origine existaient bel et bien (pourquoi un modem est-il devenu subitement une box?) ; on a même fait croire que l'arobase était une invention US liée và internet alors que ce caractère existait en France depuis un bon paquet de temps.

Le problème ne vient pas forcément de la culture US en elle même (il y a de très bon bouquins, de très bon films venant d'outre-atlantique) mais de son indigestion : on en est saturés. Y a même des cinéastes qui "font américain" comme Besson, pour ne citer que lui. Trop, c'est trop.

Pour en revenir à l'espéranto (parce que c'est quand même le sujet de ce fil), je souhaiterais (et là, on va dire que j'me répète) que sa diffusion vienne dans le domaine de la vie quotidienne (modes d'emploi, affichages...) pour qu'il dépasse le cercle des "initiés".

*Jusqu'en 1948, puis depuis fin 1989.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 20:33

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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 21:01

Anoev a écrit:
l'anglais est devenue la langue symbole de l'impérialisme US (notamment en Amérique du Sud) et également des "ramasseurs de fric à la pelle"...
C'est le problème des langues qui réussissent. L'anglais est aussi la langue du rap et du hip-hop (qui ne sont pas ma tasse de thé) mais je m'en accommode. C'est aussi la langue des "geeks" fous d'informatique et amateurs de jeux de rôle, dont je me sens nettement plus proche, et aussi des "rednecks" , pour lesquels je confesse un vieux fond de sympathie (Ah, la musique country, la bière Budweiser, les pick-ups 4X4..., les "small towns"...). Allez, une vidéo redneck pour la route :
https://www.youtube.com/watch?v=Y8ECto9wdRw

Ceci étant, je ne suis pas fan de la politique étrangère des USA... Il y a des Américains, beaucoup même, qui pensent comme moi. Mais le système bipartite les réduit au silence : il est très difficile aux États-Unis de se faire entendre en dehors des deux grands partis, à cause notamment des "ballot access laws" qui imposent de rassembler des milliers de signatures (ce qui est toujours difficile), et souvent d'organiser des primaires (coûteuses) pour participer aux élections. Ces "ballot access laws" sont un moyen détourné d'empêcher les autres partis d'exister. Et sachant que les deux grands partis sont financés par les mêmes grosses sociétés et les mêmes groupes de pression, on voit le résultat : la politique étrangère d'Obama est la même que celle de Bush, y compris à Guantanamo. Le retrait des troupes US d'Iraq fin 2011 est une décision de Bush, pas d'Obama.

Ceci étant, on voit que la France suit le même chemin, après la Grande-Bretagne.

Anoev a écrit:
l'informatique domestique et internet s'est vue submerger de mots rosbif alors que les termes d'origine existaient bel et bien (pourquoi un modem est-il devenu subitement une box?)
Parce que tous les noms de modems de ce genre finissent par "box" : freebox, livebox, dartybox... Le mot anglais est d'ailleurs "modem", il s'agit d'une invention américaine.

Anoev a écrit:
Le problème ne vient pas forcément de la culture US en elle même (il y a de très bon bouquins, de très bon films venant d'outre-atlantique) mais de son indigestion : on en est saturés. Y a même des cinéastes qui "font américain" comme Besson, pour ne citer que lui. Trop, c'est trop.
Je ne peux plus supporter non plus les films américains, non pas parce qu'il y en a trop mais parce que je n'aime pas ce que représente Hollywood. Les derniers films US que j'ai vus sont "The Social Network" (intéressant à partir du 2e tiers du film) et "The Ghostwriter" (très bon, et pourtant je déteste Polanski, ce pervers violeur).

Anoev a écrit:
Pour en revenir à l'espéranto (parce que c'est quand même le sujet de ce fil), je souhaiterais (et là, on va dire que j'me répète) que sa diffusion vienne dans le domaine de la vie quotidienne (modes d'emploi, affichages...) pour qu'il dépasse le cercle des "initiés".
J'ai appris l'espéranto tout seul à l'âge de 16 ans. 39 ans plus tard, je ne pense pas que cette langue ait un avenir.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 21:16

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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyMer 16 Nov 2011 - 22:32

lsd a écrit:
C'est pas la langue anglaise qui réussit (...) c'est la planète qui s'appauvrit Evil or Very Mad

Je plussoie! On n'est pas sortis du marasme. Et on traite de "nationalistes" (au sens péjoratif du terme, comme c'est le cas en français) ceux qui résistent contre cette invasion des cerveaux.

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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyJeu 17 Nov 2011 - 14:45

"l'anglais, c'est obligatoire de toute façon, aujourd'hui on peut plus sans"

cette phrase fatale dans la conscience de tous, perpétuant le phénomène et la créolisation de nos langues, l'américanisation de nos sociétés et de nos esprits....
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyJeu 17 Nov 2011 - 17:07

montezuma II a écrit:
"l'anglais, c'est obligatoire de toute façon, aujourd'hui on peut plus sans"

cette phrase fatale dans la conscience de tous, perpétuant le phénomène et la créolisation de nos langues, l'américanisation de nos sociétés et de nos esprits....
Je plussoie ça et tout ce qui est dit plus haut... Rolling Eyes

Et l'anglais c'est sympa un moment, mais d'en voir partout, ça finit par repousser bien des gens... mais il ne tombons pas non plus dans l'inverse (le jacobinisme bien de France, la "pureté" de la langue française où l'on doit interdire tout apport étranger, etc.) !
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyJeu 17 Nov 2011 - 17:11

Romuald a écrit:
Et l'anglais c'est sympa un moment, mais d'en voir partout, ça finit par repousser bien des gens... mais il ne tombons pas non plus dans l'inverse (le jacobinisme bien de France, la "pureté" de la langue française où l'on doit interdire tout apport étranger, etc.) !

Oui, mais c'est bien connu: tout excès pousse à l'excès inverse.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyVen 18 Nov 2011 - 22:04

Anoev a écrit:
Sans oublier la nuance qu'il y a entre bimensuel (deux fois par mois) et bimestriel (une fois tous les deux mois). Bimestriel, c'est, je suppose, dumonata, mais bimensuel? Va falloir que j'me penche là d'ssus pour l'aneuvien. J'ai déjà monden (de moned, de moon) pour mensuel. j'ai aussi -ax pour 1/_ et -erpel pour -uple. J'devrais ben arriver à quèqu'chose de prononçable...
Voyons, c'est duonmata: à tous les demi-mois. Pour une revue qui sortirait trois fois par mois, on aurait trionmata ou dektaga, soit décadaire.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyVen 18 Nov 2011 - 22:22

Silvano a écrit:
Voyons, c'est duonmata: à tous les demi-mois. Pour une revue qui sortirait trois fois par mois, on aurait trionmata ou dektaga, soit décadaire.

Voyons... c'est pas si évident que ça, parce que dans duonmata et trionmata, je reconnais bien du & tri, mais comment je pouvais deviner que le radical monat- allait se raccourcir en mat-. Faut l'deviner! ou bien connaître le principe de transformation. D'où vient le -on- ? c'est une particule de multiple?

Pour dektaga, c'est limpide, c'est une fois tous les dix jours. Pour "dix fois par jour", ça pourrait être dekontage (en adverbe, pour changer un peu).
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyVen 18 Nov 2011 - 23:16

Anoev a écrit:
Pour "dix fois par jour", ça pourrait être dekontage (en adverbe, pour changer un peu).
Ou straùskane, ou berluskonie ? Ou kunviagre ? Laughing

Bon, j'arrête, il est tard, et je suis fatigué ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyVen 18 Nov 2011 - 23:54

Anoev a écrit:
Voyons... c'est pas si évident que ça, parce que dans duonmata et trionmata, je reconnais bien du & tri, mais comment je pouvais deviner que le radical monat- allait se raccourcir en mat-
Oups encore! C'est bien duonmonata!

Anoev a écrit:
D'où vient le -on- ? c'est une particule de multiple?
Non, de la fraction : tous les demi-mois. Voir la règle 4.

Donc, une dekontaga revuo serait éditée à intervalle de 2 h 24.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptySam 26 Nov 2011 - 3:54

Silvano a écrit:
Silvano a écrit:
Il faudrait traduire en français la préface du Fundamento. Tout y est exposé très clairement.
J'ai commencé à le faire. Vous pourrez le lire d'ici quelques jours.

Voilà. Tout vient à point à qui sait attendre, et autres proverbes...

À propos, le mot espéranto fundamento signifie d'abord fondation, celle sur laquelle on bâtit ; j'ai préféré fondement, à cause de la polysémie du mot français fondation.

L. Zamenhof a écrit:
Préface

Pour qu'une langue internationale puisse correctement et régulièrement progresser et pour qu'elle ait la certitude de ne jamais s'écrouler et que jamais un acte insouciant de ses amis futurs ne détruise le travail de ses amis passés, une seule condition est essentielle : l'existence d'un Fondement de la langue clairement défini, à jamais intangible et immuable. Quand notre langue sera officiellement acceptée par les gouvernements des principales puissances et que ces gouvernements garantiront à l'espéranto, par une loi spéciale, une existence certaine, un usage et une totale sécurité contre tout caprice ou toute dispute personnels, alors un comité décisionnel, choisi d'un commun accord par ces gouvernements, aura le droit de faire une fois pour toutes dans le fondement de la langue les changements désirés, si de tels changements s'avèrent nécessaires ; mais jusqu'à ce moment, le fondement de l'espéranto doit rigoureusement rester absolument intact, car l'intangibilité rigoureuse de notre fondement est la principale raison de notre progrès passé et la principale condition pour que nous continuions à progresser régulièrement et paisiblement. Nulle personne et nulle société n'a le doit de faire arbitrairement même le plus petit changement dans notre Fondement ! Que les espérantistes veuillent bien toujours se rappeler ce très important principe et qu'ils se battent toujours avec vigueur contre toute atteinte à ce principe, parce que le moment où nous y attenterions serait le début de notre mort.

Selon un accord tacite de tous les espérantistes depuis très longtemps, les trois œuvres suivantes sont considérées comme le fondement de l'espéranto : 1) La grammaire en 16 règles ; 2) le Dictionnaire universel ; 3) Le recueil d'exercices. L'auteur de l'espéranto a toujours considéré ces trois œuvres comme des lois pour lui, et malgré de fréquentes tentations et séductions, il ne s'est jamais permis (du moins consciemment) même le plus petit péché contre ces lois ; il espère que, pour le succès de notre entreprise, tous les autres espérantistes considéreront aussi ces trois œuvres comme le seul fondement légal et intangible de l'espéranto.

Pour qu'un royaume soit fort et glorieux et qu'il puisse se développer sainement, il faut que tous ses sujets sachent qu'ils ne seront jamais soumis aux caprices de l'un ou de l'autre, mais qu'ils doivent tous obéir aux lois claires et tout à fait définies du pays, qui sont également obligatoires et pour les dirigeants et pour les sujets et auxquelles nul n'a le droit de faire arbitrairement, selon son humeur, un changement ou un ajout. De même, pour que notre entreprise progresse bien, il faut que tous les espérantistes aient la certitude complète que le législateur ne sera jamais une personne, mais une œuvre clairement définie. C'est pourquoi, pour mettre fin à tout malentendu ou dispute, et pour que tous les espérantistes sachent clairement ce qui doit les guider, l'auteur de l'espéranto a décidé d'éditer sous la forme d'un livre ces trois œuvres, qui sont depuis longtemps devenues, de l'accord tacite de tous les espérantistes, un fondement pour l'espéranto, et il demande que les yeux de tous les espérantistes soient toujours tournés non vers lui, mais vers ce livre. Jusqu'au moment où une institution décisionnelle et indiscutable en décidera autrement, tout ce qui se trouve dans ce livre doit être considéré comme obligatoire pour tous ; tout ce qui va à l'encontre de ce livre doit être considéré mauvais, même s'il vient de la plume de l'auteur de l'espéranto lui-même. Seules les trois œuvres nommées ci-haut publiées dans le livre « Fundamento de Esperanto » doivent être considérées officielles ; tout ce que j'ai par ailleurs écrit ou que j'écrirai, ce que je conseille, corrige, approuve etc. n'est qu'une œuvre privée, que les espérantistes — s'ils trouvent cela utile pour l'unité de notre entreprise — peuvent considérer comme un modèle, mais pas obligatoire.

Ayant le caractère de fondement, les trois œuvres réimprimées dans ce livre doivent être avant tout intangibles. C'est pourquoi les lecteurs ne doivent pas s'étonner de trouver dans la traduction en langue nationale de divers mots de ce livre (surtout dans la partie anglaise) les mêmes erreurs non corrigées qui se trouvaient la première édition du Dictionnaire universel. Je ne me suis permis que de corriger les erreurs d'impression ; mais si un mot a été traduit erronément ou malhabilement, je l'ai laissé intact dans ce livre ; parce que, si je voulais améliorer, ce serait déjà un changement qui pourrait causer des disputes et qui dans cette œuvre fondamentale ne peut être toléré. Le fondement doit rester rigoureusement intangible même avec ses erreurs. Le caractère erroné dans la traduction en langue nationale ne constitue pas un grand malheur, parce que, en comparant la traduction contextuelle dans les autres langues, on trouvera facilement le vrai sens de chaque mot : mais le changement de la traduction d'un mot présenterait un danger incomparablement plus grand, parce que, ayant perdu l'intangibilité rigoureuse, l'œuvre perdrait son caractère extraordinairement nécessaire de fondement dogmatique, et trouvant d'une édition à l'autre des traductions différentes, l'usager n'aurait plus la certitude que je ne ferais pas demain un autre changement, et il perdrait sa confiance et son appui. À tous ceux qui me montrent une mauvaise expression dans le livre fondamental, je répondrai tranquillement : oui, c'est une erreur, mais elle doit rester intangible, parce qu'elle appartient au document fondamental, auquel nul n'a le doit de faire le moindre changement.

Le « Fundamento de Esperanto » ne doit pas du tout être considéré comme le meilleur manuel d'apprentissage et le meilleur dictionnaire d'espéranto. Oh non ! À celui qui veut se perfectionner en espéranto, je recommande divers manuels et dictionnaires, bien meilleurs et bien plus complets, édités par les amis les plus compétents pour chaque nation et dont les plus importants sont édités avec qualité et soin, sous mon contrôle et avec ma collaboration. Mais le « Fundamento de Esperanto » doit se retrouver dans les mains de tout bon espérantiste comme document permanent de consultation, pour qu'il apprenne à fond et pour que, par une fréquente consultation, il se rappelle constamment ce qui dans notre langue est officiel et intangible, de manière à toujours bien distinguer les mots et les règles officielles, que l'on doit retrouver dans tous les manuels d'espéranto, des mots et des règles recommandés de manière privée, qui peuvent ne pas être connus ou approuvés par tous les espérantistes. Le « Fundamento de Esperanto » doit se retrouver entre les mains de tous les espérantistes comme un outil de surveillance permanent, qui les garderont de tout écart de la voie de l'unité.

J'ai dit que le que le fondement de notre langue doit être absolument intangible, même s'il nous semblait qu'un point ou l'autre était sans aucun doute erroné. Cela peut donner à penser que notre langue serait toujours rigide et ne se développera jamais… Oh non ! Malgré la rigoureuse intangibilité du fondement, notre langue a toute possibilité non seulement de s'enrichir constamment, mais même de s'améliorer et de se perfectionner constamment ; l'intangibilité du fondement ne nous garantira que jamais ce perfectionnement ne se fera par une rupture et un changement arbitraires, polémiques et ruineux, par l'annulation ou la mise au rancart de notre littérature accumulée, mais seulement par une voie naturelle, claire et inoffensive. Je donnerai plus de détails sur cela au congrès de Boulogne ; pour le moment, je ne dirai à ce sujet que quelques mots, pour que mon opinion ne paraisse pas trop paradoxale :

1) Enrichir la langue par de nouveaux mots, on peut déjà le faire maintenant, en cherchant conseil auprès de ceux qui sont considérés les mieux informés sur notre langue, en prenant soin que tous utilisent ces mots sous la même forme ; mais ces mots ne doivent qu'être recommandés, pas imposés ; on ne doit les utiliser qu'en littérature ; mais dans la correspondance avec des personnes inconnues, il est bien de toujours penser à n'utiliser que des mots du « Fundamento », parce que seulement à propos de ces mots on peut être certain que notre correspondant les trouvera dans son dictionnaire. Seulement plus tard, quand la plus grande partie des nouveaux mots aura mûri, une institution décisionnelle les ajouter dans un dictionnaire officiel, comme « Ajout au Fundamento ».

2) Si une quelconque autorité décisionnelle centrale trouve qu'un mot ou l'autre, ou une règle de notre langue est inadéquat, elle ne devra pas retirer ou changer ladite forme, mais pourra en proposer une nouvelle, qu'elle recommandera d'utiliser concurremment avec l'ancienne. Avec le temps, la forme nouvelle éliminera peu à peu la forme ancienne, qui deviendra un archaïsme, comme on le voit dans toutes les langues naturelles. Mais, lors de la présentation d'une partie du fondement, ces archaïsmes ne seront jamais retirés, mais seront toujours imprimés dans toutes les méthodes et tous les dictionnaires, en compagnie des formes nouvelles, de manière à avoir la certitude que même dans le cadre de ce perfectionnement, l'unité de l'espéranto ne sera jamais brisée et que toute œuvre en espéranto, même des tous débuts, conservera à jamais sa valeur et sera toujours compréhensible pour les générations futures.

J'ai montré en principe de quelle manière l'intangibilité rigoureuse du « Fundamento » garantira pour toujours l'unité de notre langue, en n'empêchant cependant pas la langue, non seulement de s'enrichir, mais même de constamment se perfectionner. Mais dans la pratique, nous (pour des raisons dont on a déjà souvent traité) devons évidemment être très prudents face à ce « perfectionnement » de la langue : a) nous ne devons pas faire cela avec légèreté, mais seulement en cas de nécessité réelle ; b) et quand on le fera (après mûre réflexion), ce ne sera pas le fait de personnes privées, mais seulement d'une institution centrale, qui aura une autorité indiscutable sur l'ensemble des espérantistes.

Je termine donc par les mots suivants :
1. pour l'unité de notre entreprise, tout bon espérantiste doit avant tout bien connaître le fondement de notre langue ;
2. le fondement de notre langue doit rester pour toujours intangible ;
3. jusqu'à ce qu'une autorité décisionnelle centrale décide d'agrandir (jamais de changer !) le fondement actuel par l'acceptation officielle de nouveaux mots ou de nouvelles règles, tout ce qui est bon mais ne se trouve pas dans le « Fundamento de Esperanto » doit être considéré non pas comme obligatoire mais seulement comme recommandé.

Les idées que j'ai exprimées ci-haut sur le Fundamento de Esperanto représentent seulement pour le moment mon opinion privée. Elles ne recevront une sanction légale que si elles sont acceptées au premier congrès international des espérantistes, auquel cette œuvre, avec sa préface, sera présentée.

L. ZAMENHOF

Varsovie, juillet 1905








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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptySam 26 Nov 2011 - 21:37

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Dernière édition par lsd le Dim 7 Juil 2013 - 12:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyDim 27 Nov 2011 - 0:00

Quand on pense qu'encore en 1894, c'est-à-dire, 6 ans après la publication de l'espéranto, Zamenhof proposa et publia un espéranto réformé qui rejetait tout ce qui 11 ans plus tard allait devenir le fundamento... Ça laisse perplexe...
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyDim 27 Nov 2011 - 0:25

Patrick Chevin a écrit:
Quand on pense qu'encore en 1894, c'est-à-dire, 6 ans après la publication de l'espéranto, Zamenhof proposa et publia un espéranto réformé qui rejetait tout ce qui 11 ans plus tard allait devenir le fundamento... Ça laisse perplexe...
Sans vouloir me répéter, rien ne prouve que Zamenhof appuyât les réformes qu'il a mises au vote, et, de toute manière, elles ont été refusées : alors pourquoi ne pas aller de l'avant avec l'espéranto tel que les espérantistes l'aimaient? Un jour, il faut se décider et cesser de tout remettre sur le métier. Justement pour les raisons mentionnées dans la préface : il faut construire sur des œuvres que l'on peut lire. Si on réforme à chaque mois, plus personne ne pourra suivre.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyDim 27 Nov 2011 - 0:43

Silvano a écrit:
Patrick Chevin a écrit:
Quand on pense qu'encore en 1894, c'est-à-dire, 6 ans après la publication de l'espéranto, Zamenhof proposa et publia un espéranto réformé qui rejetait tout ce qui 11 ans plus tard allait devenir le fundamento... Ça laisse perplexe...
Sans vouloir me répéter, rien ne prouve que Zamenhof appuyât les réformes qu'il a mises au vote, et, de toute manière, elles ont été refusées : alors pourquoi ne pas aller de l'avant avec l'espéranto tel que les espérantistes l'aimaient? Un jour, il faut se décider et cesser de tout remettre sur le métier. Justement pour les raisons mentionnées dans la préface : il faut construire sur des œuvres que l'on peut lire. Si on réforme à chaque mois, plus personne ne pourra suivre.

Parce que plus d'un siècle plus tard on n'est pas beaucoup plus avancé... (À l'époque, l'espéranto était même bien plus populaire...)

Bravo pour la traduction!
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MessageSujet: L'esperanto est-il facile à apprendre ?   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyLun 28 Nov 2011 - 19:47

La facilité d'apprentissage de l'esperanto est sans doute
l'argument majeur avancé par ses défenseurs.

Mais est-il si facile que cela à apprendre ?

Je cite le commentaire étonnant d'un certain Bertrand sur le blog "bellaciao" suite
à un article dont le titre est "Débat sur l’Esperanto"
(étant nouveau membre je ne suis pas autorisé à indiquer le lien url Crying or Very sad)



Citation :

Autre cliché : l’apparente facilité d’apprentissage de l’Espéranto et sa prétendue simplicité. La grammaire très (trop) succinte de l’Espéranto, résumée en 16 règles imprécises, a introduit dans la langue un tas d’irrégularités et d’illogismes, plus quelques exceptions qu’il a fallu ensuite justifier dans des grammaires beaucoup plus complexes, voire compliquées. Par exemple, la grammaire complète de l’Espéranto fait plus de 500 pages alors que les grammaires complètes et détaillées d’autres langues construites font en général à peinr plus de 50 pages. Certes on apprend les bases de l’Espéranto en deux ou trois mois, et c’est après que viennent les mêmes difficultés que celles qu’on peut rencontrer lors de l’apprentissage de n’importe quelle autre langue artificielle ou naturelle.
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyLun 28 Nov 2011 - 20:14

L'espéranto a, certes, des mérites, mais n'a pas que des avantages.

Cest une langue qui, au niveau phonique et orthographique est nettement plus facile que l'anglais ou le français, au niveau grammatical aussi (certains aspects de la conjugaison), ce en quoi, en tant que langue internationale (congrès internationaux, inscriptions dans les gares & aéroports), pourrait être aussi efficace que... l'anglais, par exemple. Ça n'en fait pas une langue parfaite, loin de là! Et même dans certains de ces aspects lexicaux et grammaticaux, je la trouve vraiment perfectible (je précise: c'est mon avis personnel). D'ailleurs, la perfection n'existe pas.

On va pas r'lancer l'débat, il a déjà été lancé de multiples fois. Mais il est pas mal de le souligner de temps en temps (avec des liens, pour éviter d'se répéter).
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyLun 28 Nov 2011 - 20:17

Le mieux serait que tu t'y essaies. Ce qui est sûr, c'est que l'espéranto est la langue artificielle la plus utile, en termes de personnes avec qui la parler... Et que les espérantistes constituent sans doute la plus grande communauté de personnes intéressées aux langues artificielles*, tout en regroupant les plus farouches opposants à toutes les autres langues artificielles...

*Voir par exemples mes articles sur les LAI dans La Riverego (à partir du numéro 99).
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyLun 28 Nov 2011 - 20:41

on nous présente l’espéranto comme étant la langue la plus facile à apprendre du monde
(taper '"La langue la plus facile du monde" sur youtube ...)

on nous sort des phrases du type "150 heures d'apprentissage d'espéranto équivalent pour un francophone à un apprentissage de 2000 heures d'allemand, ou 1500 heures d'anglais, ou 1000 heures d'italien"
ou encore "l’espéranto faciliterait, grâce à sa structure interne, l'apprentissage ultérieur d'autres langues"

je me demande bien d'où sortent de telles assertions qu'on ne discute même pas Exclamation Question
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MessageSujet: Re: Espéranto 1   h�pital - Espéranto 1 - Page 17 EmptyLun 28 Nov 2011 - 20:50

figaro a écrit:
je me demande bien d'où sortent de telles assertions qu'on ne discute même pas Exclamation Question
Eh bien, je crois que toutes les LAI, même le sambahsa-mundialect, qui n'est pas particulièrement facile, sont bien plus faciles à apprendre que n'importe quelle langue naturelle. J'ai appris l'espéranto, et j'ai appris d'autres langues, à des degrés divers, et j'affirme que l'espéranto est beaucoup plus facile: un vocabulaire dont toutes les pièces s'emboîtent et dont tu reconnaîtras nombre d'éléments, une grammaire simple et régulière, et surtout l'absence de ce nombre excessif d'expressions toutes faites qui font dire et redire à tous les professeurs de langue étrangère: tous les mots sont corrects, la grammaire est correcte, mais ça ne se dit pas comme ça, un point c'est tout.

Mais une langue reste une langue, et il faut y mettre un certain effort.

Le mieux serait de quitter le niveau théorique et de t'essayer à l'espéranto. Au bout de dix à vingt heures, tu en aurais certainement une bien meilleure idée. Quelques dizaines d'heures de plus, un ou deux livres ou revues, une participation à une rencontre internationale, et là, tu serais en mesure de critiquer sur des bases réelles...
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