L'araméen dans l'empire perse, le grec du monde hellénistique et le latin au moyen-âge , l'italien de la Renaissance, l'espagnol au XVIème, le français du XVIII-ème siècle, voire, l'anglais britannique au du XIX au XX, ont fonctionné comme langues universelles, c'est-à-dire des langues qui offraient à ceux qui le désiraient (et qui en avaient les moyens!), une réelle possibilité d'ouverture et d'intrégration par la maîtrise d'une base lingusitique stable et sûre...
Ce n'est plus le cas de l'angloaméricain qui cherche à s'imposer à tous sans rien offrir en échange, sinon de collaborer à sa propre aliénation vers un total anéantissement...
Mais la langue universelle est une langue pour les élites et les élites d'aujourd'hui ne le reste pas longtemps...
Aujourd'hui, c'est de plus en plus la masse qui pèse, et cette masse ne parlera pas l'anglais en dehors des régions anglophones de l'ex-empire britannique (et même en dedans) , mais le mandarin en Asie-Pacifique, l'Hindi sur le sous continent indien et pourtour, le russe dans l'espace eurasiatique, l'arabe en Afrique du nord et au Proche-Orient, le Français en Afrique et le pourtour de l'Atlantique nord , le Portugais autour de l'Atlantique sud, et bien-sûr l'espagnol sur la quasi totalité du continent américain...
Et l'anglicisation du français aura certainement moins d'effet que la francisation de l'anglais à partir de la conquête normande...
Messieurs les Anglais, tirez les premiers!...