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Anoev
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Sep 2014 - 13:43

Vous vous rappelez le dernier congrès (houleux) du SPA ? Eh bien ce fut effectivement le dernier. La dissolution fut votée par 224 voix contre 141. En conséquence de quoi, sont prises les décisions suivantes :

  • Formation de partis socialistes provisoires (en gros un par province sauf la Pande et Lakùr) avant les élections législatives de celles-ci.
  • Les députés fédéraux initialements affiliés au SPA deviennent "sans parti".
  • À terme, fusion des tendances respectives au sein du SdPA et du SPS.

Des détails des réactions prochainement.

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Anoev
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 11:04

Cette dissolution eut pour motif l'impossibilité des deux tendances du parti à se mettre d'accord ; et comme elles étaient en gros à 45/55, la rupture était à peu près inévitable. Bien entendu, chacune des deux parties reprocha à l'autre la responsabilité de l'éclatement du parti. Pavel Kanulo, pour le SPR ironisa : « Vous, les "socio"-libéraux ne manquez pas d'un certain culot ! C'est un de vos représentants qui a émis l'idée d'une dissolution. Idée qui a été retenu par les partisans du socialisme parce qu'il y avait aucun moyen de parvenir à un accord sérieux, et vous allez prétendre que c'est de notre faute ? Allons ! un peu de tenue, allez donc rejoindre vos p'tits copains centristes, mais de grâce, épargnez-nous vos leçons de morale ! ». À côté de ça, certains socialistes malyrois tentèrent de rejeter la responsabilité sur l'ancien premier ministre Kendra Korpank, au motif que, ayant quitté le SPA, elle n'avait pas à mettre de l'huile sur le feu comme elle l'a fait. Réponse des partisans de l'interpellée : « Si Kendra s'est rendue au congrès, c'est parce qu'elle avait été somm... invitée à s'expliquer, ce qu'elle a fait d'ailleurs assez brillamment ; et tant pis pour vous si les réponses qu'elles a fournies ne vous conviennent pas ». Bref, la p'tite guéguerre socialo-socialiste, comme l'appelle ironiquement la droite aneuvienne (toutes tendances confondues) n'est pas prête de s'arrêter. En attendant, le SdPA et le SPS comptent bien récupérer des militants et des futurs scrutins de part et d'autre. Ce qui pour ces derniers, a été amplement profitable, notamment à Alwerazhe où ils ont pris la municipalité jusqu'alors un fief SPA depuis longtemps. Aux Santes, le SdPA espère bien ramasser quelques points aux régionales, ça pourra toujours les consoler de leur déconfiture an Alfazie et au Roenyls. Le SPA a complètement disparu à Lakùr, où les adhérents ont, dès la dissolution, rejoint le SPS oule SdPA sans se donner la peine de réer un parti provisoire comme dans les provinces de la grande île.

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Dernière édition par Anoev le Mer 10 Juin 2015 - 19:51, édité 1 fois (Raison : ftedefr^^ppe)
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 14:25

'


Dernière édition par . le Mar 29 Déc 2020 - 17:24, édité 1 fois
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Anoev
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 16:52

Kànep. J'ai peut-être lapsusé un brun.

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Vilko

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 19 Déc 2014 - 23:19

Une histoire de la langue aneuvienne, écrite par votre serviteur, corrigée et avalisée par Anoev :

­Histoire de la langue aneuvienne - 1ère période - 1606 à 1785

En 1606, année où un bateau a pour la première fois approché de l'Australie, un bâtiment anglais a abordé l'île d'Aneuf, qui n'avait pas encore de nom, à l'emplacement de l'actuelle ville de Nakol. Celle-ci était à l'époque un village akrig dans la région du Roenyls, alors divisé en plusieurs petits royaumes indigènes. Bien que les sources fiables manquent terriblement pour cette époque, il semblerait que, au retour du printemps, l'équipage ait refusé de reprendre la mer, et que le capitaine n'ait pas pu faire autrement que d'accepter la décision quasi-unanime de son équipage.

Les membres de l'équipage, et semble-t-il le capitaine lui-même, auraient été bien acceptés par les Akrigs, à qui ils auraient enseigné des rudiments de métallurgie, de géographie et l'alphabet latin. Les marins, dont beaucoup épousèrent des femmes indigènes, transmirent à leurs enfants certaines de leurs connaissances techniques.

L'akrig cohabitait dans la région avec d'autres langues, et un pidgin s'était créé pour le commerce entre tribus de langues différentes. Ce pidgin, au vocabulaire réduit, était formé, pour l'essentiel, de mots akrig débarrassés de leurs flexions compliquées. Sa prononciation était très simplifiée. Les femmes akrig ont enseigné ce pidgin, beaucoup plus facile à parler que le véritable akrig, à leurs maris. Ces derniers l'ont enrichi de mots anglais. Les enfants des marins anglais et des femmes akrig ont enseigné le pidgin à leurs enfants, dont il est devenu la langue principale. Ce faisant, il s'est transformé en créole, avec un vocabulaire de quelques milliers de mots, plus étoffé que celui du pidgin, et une grammaire toujours très simple mais plus complète.

Des études récentes concernant l'origine du vocabulaire des plus anciens textes aneuviens, ainsi que l'analyse génétique des descendants des anciens habitants métissés de Nakol, de même qu'un certain nombre de légendes, indiquent que les marins n'avaient pas épousé que des femmes akrig, mais aussi des captives venant d'autres tribus, et qui à l'époque faisaient l'objet d'un commerce. Certaines captives se retrouvaient ainsi à des centaines de kilomètes de leur lieu de naissance. Elles communiquaient avec leurs geôliers en pidgin, avec beaucoup de mots tirés de leur propre langue. On trouve des traces du ptahx et d'autres langues indigènes non seulement dans toutes les variantes de l'aneuvien, du 17e siècle à nos jours, mais aussi dans le patrimoine génétique des plus anciens habitants de Nakol.

L'existence de l'île d'Aneuf une fois connue en Europe, un certain nombre de bateaux européens de diverses nationalités vinrent faire escale à Nakol, malgré l'extrême longueur du voyage. Ils y laissèrent souvent des exilés plus ou moins volontaires. Ces exilés, dont le nombre total, de 1606 à 1780, ne doit pas dépasser trois mille, amenaient avec eux leurs langues et leurs religions, mais adoptaient rapidement la langue des enfants et petits-enfants de leurs prédécesseurs, le créole akrig enrichi de mots européens, que l'on appelle le proto-aneuvien.

Le proto-aneuvien, pour ce qu'on peut en connaître ou en reconstituer, avait divergé du pidgin qui était la langue commerciale de la région sur deux points essentiels : le vocabulaire s'était européanisé, et la prononciation aussi. La grammaire, en revanche, avait peu évolué.

Vers le milieu du 17e siècle, les habitants métissés de Nakol se mirent à fabriquer du papier et à exploiter les mines de fer de la région, ce qui apporta une réelle prospérité aux habitants de ce qui était encore un gros village, car les indigènes ne savaient pas exploiter le fer. Seuls quelques Akrigs savaient fabriquer de petits objets de cuivre, essentiellement des bijoux et des pointes de lances.

Les premières traces du proto-aneuvien viennent de cette époque. Mais la Bible, qui était souvent le seul livre disponible, était toujours écrite dans des langues européennes, qui étaient de plus en plus mal connues, génération après génération. Le besoin d'une traduction dans les langues réellement parlées par les habitants se faisait cruellement sentir.

Quelques religieux catholiques et protestants entreprirent, dans un but missionnaire, de traduire la Bible en proto-aneuvien. Ces religieux parlaient tous au moins une langue européenne, connaissaient aussi un peu de latin, et avaient appris à Nakol aussi bien le proto-aneuvien que l'akrig standard, voire le ptahx.

Ces lettrés furent incapables de s'entendre sur une traduction commune. Le proto-aneuvien avait remplacé le système compliqué des déclinaisons akrig par des prépositions et des postpositions, la langue akrig connaissant à la fois prépositions et postpositions. La morphologie verbale avait été simplifiée à l'extrême. Chacun des traducteurs avait sa propre notion de ce que devait être la langue de Nakol sous sa forme écrite.

L'un des traducteurs écrivait en anglais, sa langue maternelle, et ensuite remplaçait les mots anglais par des équivalents akrig ou ptahx, gardant le mot anglais lorsqu'il ne connaissait pas le mot akrig ou ptahx équivalent.

Un autre écrivait en akrig, nécessairement simplifié dans sa prononciation. Par la suite, il était revenu sur sa première traduction, incompréhensible pour la plupart des habitants de Nakol, en européanisant le vocabulaire et en supprimant les flexions et les conjugaisons.

En attendant, certains habitants avaient mis par écrit, dans leur langue de tous les jours, les secrets de la métallurgie et d'autres techniques, pour les transmettre à leurs enfants. Ils tenaient aussi leur comptabilité, voire même leur journal de bord, en proto-aneuvien.

Certains de ces documents ont été pieusement conservés jusqu'à nos jours. Ils font le bonheur des linguistes et des historiens, mais malheureusement ils sont difficiles à déchiffrer, chaque auteur ayant sa propre notion de l'orthographe, voire de la grammaire, et même son propre vocabulaire.

En 1677, la ville de Nakol, qui s'était toujours gérée elle-même, en fait sinon en droit, profita d'un conflit dynastique dans la tribu voisine pour proclamer son indépendance, ce qui permit à ses habitants de ne plus payer d'impôts aux Akrigs. La proclamation d'indépendance était rédigée en proto-aneuvien, ou aneuvien archaïque. La proclamation parle de "Nakol capitale du royaume de Roenyls", ce qui était, au mieux, une vision optimiste des choses, au pire un abus de langage.

L'autorité du roi nouvellement couronné à Nakol était en effet très loin de s'étendre sur tout le Roenyls. Mais Nakol en était la cité la plus prospère et la plus civilisée. Sa monnaie, le vir, était acceptée dans tout le Roenyls, et sa langue était connue des quelques lettrés roenylsiens qui n'habitaient pas à Nakol. L'autorité du roi de Nakol, toute nominale qu'elle fût, était aussi appuyée par le fait que ses sujets étaient les seuls à savoir fabriquer de la poudre noire et des armes à feu (fabriquées cependant au sud du Roenyls). Les historiens modernes parlent prudemment d'hégémonie du roi de Nakol sur le Roenyls.

Le terme de "royaume de Roenyls", mentionné dans la proclamation de 1677, était une simple expression géographique. Aucun chef de tribu akrig n'est jamais parvenu à contrôler tout le Roenyls, qui à l'époque recouvrait tout le quart nord-ouest de la grande île. Mais le roi de Nakol profitait habilement de la désunion régnant entre les différentes tribus akrig : il savait que les plus faibles de ces tribus se rallieraient à sa bannière dans leurs conflits permanents avec les tribus plus puissantes, et c'est exactement ce qui se passa.

Le texte de la proclamation de 1677 est très intéressant pour les linguistes car il est écrit dans la langue que parlaient réellement entre eux les habitants de Nakol. Le vocabulaire est mi-akrig mi-européen, avec des éléments de ptahx et d'autres langues indigènes. La grammaire est minimaliste, et on y retrouve les postpositions et prépositions de l'akrig voisinant avec les temps composés de l'anglais. De la morphologie verbale complexe de l'akrig ne survivent que le passé, le subjonctif et certains participes.

Une phrase de la proclamation dit d'ailleurs que la langue de Nakol est la langue du royaume de Roenyls, ce qui n'était vrai que pour l'infime minorité des habitants du Roenyls qui, à l'époque, savaient lire, et dont la plupart vivaient à Nakol.

Ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard qu'une norme écrite commune à tous les locuteurs de la "langue de Nakol" vit le jour, avec l'achèvement de la traduction de la Bible et le début de la rédaction d'une Encyclopédie, bien modeste et jamais achevée. Ce "proto-aneuvien tardif" ou "aneuvien ancien" ne représente d'ailleurs qu'en partie la langue effectivement parlée à Nakol à cette époque.

Le vocabulaire de base du proto-aneuvien tardif est effectivement celui qui était utilisé dans leur vie courante par la plupart des habitants de Nakol, avec sa prépondérance, non exclusive, de mots d'origine européenne. Mais la grammaire, avec ses déclinaisons et ses conjugaisons, est une simplification de la grammaire de l'akrig, langue qui était toujours parlée à une ou deux heures de marche de Nakol jusque vers les années 1780.

On sait aujourd'hui, grâce aux recherches des linguistes, que cette grammaire avait été créée de toutes pièces par les traducteurs, comme un pont entre les langues européennes et l'akrig. L'habitant moyen de Nakol parlait un jargon sans déclinaisons et sans vraie conjugaison. Mais les religieux et les enseignants du 18e siècle considéraient qu'une langue sans déclinaisons et sans conjugaison n'était qu'un pidgin et pas une vraie langue. Ils remplacèrent, à l'écrit, les postpositions héritées de l'akrig par des déclinaisons, d'ailleurs imitées de celles de l'akrig.

En ce qui concerne la conjugaison, ils retinrent quelques traits qu'ils jugeaient utiles de la conjugaison de l'akrig (le subjonctif, le passé, les participes) mais pour l'essentiel ils firent un calque de l'anglais et de ses temps composés (le futur de l'indicatif et le présent du conditionnel, simplifiés à une particule par temps au lieu de deux). C'était plus ou moins ce qu'avaient déjà fait spontanément beaucoup d'habitants de Nakol, parmi ceux qui étaient d'origine européenne. Les lettrés mirent un peu d'ordre dans ce qui était auparavant un usage purement oral.

Les déclinaisons de l'aneuvien sont des postpositions akrig réduites à leur plus simple expression, en général par suppression de leur voyelle : la postposition akrig "vi", de sens très général, est ainsi devenue le cas circonstanciel de l'aneuvien. En proto-aneuvien parlé, cette postposition se prononçait de diverses façons : vy, oev, voe... Le pluriel s'exprimait indifféremment au moyen de deux suffixes akrig, è et oer. Les lettrés ne purent se mettre d'accord sur la création d'une norme linguistique que sous la pression du roi et des autorités intellectuelles.

En 1785, cette langue essentiellement écrite, régularisée sur le modèle des langues européennes, s'était imposée dans les clergés et leurs écoles, les seules qui existaient en Aneuf à l'époque car il n'y avait pas encore d'enseignement public. Elle était devenue la langue courante à la cour du roi, chacun montrant un point d'honneur à montrer ainsi qu'il savait lire et écrire.

De 1606 à 1780, on estime qu'environ  trois mille Européens sont arrivés en Aneuf, tous dans la région de Nakol. Avec leurs descendants, souvent d'origine akrig par leurs mères, ils étaient environ dix mille en 1780, juste assez nombreux pour peupler un minuscule royaume constitué de Nakol et de ses environs. Ce royaume avait, depuis 1677, pris le nom de Royaume du Roenyls, du nom de la région (le nom de Sanflod apparaîtra plus tard, quand le Roenyls en tant qu'État, puis province, aura pris à peu près ses dimensions actuelles).

Ce petit royaume avait un double clergé catholique et protestant, une petite armée, des écoles, et une langue à lui, qui s'appelait déjà l'aneuvien, dans laquelle un nombre croissant de livres étaient écrits ou traduits.

Cette langue diffère de l'aneuvien moderne par quelques traits de prononciation, comme l'amuïssement du h (survenu au 19e siècle), mais l'essentiel du vocabulaire a peu varié depuis cette époque et la grammaire est restée stable. Il n'en a pas été de même de l'orthographe, qui a fait l'objet de nombreuses réformes.

L'orthographe aneuvienne représente toutes les variations existantes ou ayant existé des différents phonèmes de la langue, (comme par exemple f, ph, qb), même si, dans son parler quotidien, aucun aneuvien ne distingue toutes les nuances de prononciation indiquées dans la forme écrite.

Histoire de la langue aneuvienne - 2ème période - 1780 à 1892.

À partir de 1780 commença pour l'Aneuf un fait historique qui allait avoir d'énormes conséquences politiques, démographiques et linguistiques : l'immigration massive des Européens. De 1780 à 1950, le nombre d'immigrants européens s'élève à plusieurs millions. Installés partout sur l'île, ils ont accéléré la disparition des langues et des cultures indigènes, à l'exception du thub et du système d'écriture akrig, et transformé les anciens royaumes indigènes en provinces du nouvel État aneuvien.

Plusieurs milliers d'immigrants européens munis d'armes à feu, arrivés entre 1780 et 1785 sur la côte nord, s'étaient lancés dans la conquête de l'île, sans qu'Akirons, le roi du Roenyls, ait pu les en empêcher.

Akirons décida d'accompagner une évolution difficile à stopper. Le 25 septembre 1785, il se proclama roi de l'Aneuf, nom qu'il donna à la grande île en l'honneur de sa fille Anoevia. Il obligea, à la tête de son armée, tous les nouveaux immigrants à lui faire serment d'allégeance. Parallèlement, il anoblit certains chefs d'immigrants pour s'assurer de leur fidélité. Parmi ceux-ci se trouvait un certain Antonin Bekker, qui devint duc.

Le jeune duc Antonin Bekker fut chargé, entre autres missions, de faire le tour de l'île avec un bateau armé de trois canons et une bonne centaine de soldats pour s'assurer qu'aucune colonie européenne n'avait été créée à l'insu du roi Akirons, et si c'était le cas, de lui faire quitter les lieux de manière radicale. En cas de refus de la part des colons, ordre était de détruire à coups de canon les colonies illégales et d'asservir les occupants. Mais le marin Bekker ne trouva aucune colonie illégale lors de son périple.

La période allant de 1785 à 1892 a été, pour l'île d'Aneuf, celle des grands bouleversements. Les royaumes indigènes ont été assimilés à la suite de traités, ou vassalisés par des moyens moins pacifiques. La langue aneuvienne a bien souvent cohabité avec les langues d'origine de colons et d'autochtones pendant plusieurs générations, et même dans certaines régions jusqu'en 1950.

Au final, ce qui a permis à l'aneuvien de devenir la langue commune de tout l'Aneuf (sauf dans la Pande) c'est qu'entre les différentes langues des immigrants, et les langues autochtones qui résistaient tant bien que mal, il était la seule langue commune, véhiculée par les missionnaires et par l'administration, notamment militaire. Son enseignement était obligatoire dans les écoles, même si cette obligation fut souvent plus théorique que réelle.

Jusqu'au début du 19e siècle, l'aneuvien était souvent enseigné par des instituteurs et des missionnaires dont il n'était pas la langue maternelle. Par ailleurs, les nouveaux mots et expressions nécessitées par le progrès technique se diffusaient mal, ce qui amenait la création de néologismes locaux. D'où la naissance de dialectes, variables suivant les régions, et qui portent, dans leur prononciation et leur vocabulaire, la trace des autres langues parlées par les habitants.

Les royaumes locaux devenus méconnaissables ont changé de statut et sont devenus, pendant le règne du roi Owyd, entre 1840 et 1860, les provinces du royaume d'Aneuf, sous la pression de colons européens installés partout. Les anciens monarques indigènes sont devenus des comtes, des marquis ou des ducs dans le nouveau royaume.

Owyd, vers la fin de son règne, créa et développa le réseau ferroviaire, qui facilita grandement tout à la fois l'installation de colons européens dans tous les anciens royaumes indigènes, le commerce, l'industrialisation naissante, les communications, et même l'unification linguistique.

La monarchie aneuvienne avait une faiblesse, qui finit par être mortelle, c'est que sa force dépendait de la valeur de l'homme ou de la femme qui était assis sur le trône. Elle s'effondra en 1890, quand le duc Zhil Kàrl Deskerrem, descendant de colons européens anoblis installés dans les Santes, s'installa à Nakol et prit le pouvoir par un coup d'État, après la mort soudaine et suspecte du roi Hæktor, que ses détracteurs disaient diminué. Deskerrem se proclama lui-même chef de l'État et s'accorda les pleins pouvoirs, ce qui provoqua une grande indignation dans tout le pays. Ses excès et sa brutalité retournèrent rapidement l'opinion publique contre lui. L'aventure Deskerrem ne dura que deux ans, et la République fut proclamée le 28 décembre 1892.

L'année 1892 est une date charnière dans l'histoire de l'Aneuf, non seulement parce que c'est celle de l'instauration de la République, mais aussi parce que les historiens considèrent que cette date marque le début de la suprématie incontestée de la langue aneuvienne dans tout l'Aneuf. Deskerrem, lui-même, parlait aneuvien et contribua, pendant le peu de temps que dura son pouvoir, à l'imposer partout, y compris en Pande.

Histoire de la langue aneuvienne - 3ème période - 1892 à 2014.

L'immigration européenne continua jusque vers 1970, mais dès 1892, quand la République fut proclamée, la langue aneuvienne était solidement installée dans toute l'île. Après 1950, parmi les langues originaires de l'Île, seul le thub survécut. De 1892 à nos jours l'aneuvien est progressivement devenu la langue d'une nation à la technologie avancée. Des universitaires ont traduit en aneuvien l'essentiel de la science et de la littérature mondiales. Il est la langue maternelle de la très grande majorité de la population aneuvienne.


Dernière édition par Vilko le Dim 4 Jan 2015 - 18:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 14:32

Citation :
Pomme de Terre a écrit:
Herr Kouak' a écrit:
Est-ce qu'il existe une carte de l’Europe voire du monde avec les frontières du Moschtein observées, et/ou en moschtein ?
Le monde non, l'Europe c'est en page 4 Wink
Même question pour toi, Anoev, existe t-il une carte de l'Amérique du Sud / du monde avec les îles aneuviennes et/ou en aneuvien ?
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Anoev
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 14:59

Les seules cartes dont je dispose sont celles-là :

Idéopédia
Wikiægis (ancienne carte).

Si géographiquement, elles sont à jour, l'orthographe, elle, n'y est pas : ATARKTIK.

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Sájd Kuaq

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 16:27

D'accord. Aneuf n'apparaitra donc pas sur les cartes sounémiennes...
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Anoev
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 12:40

Or vedjarente Lotonojas, choż Inden Oeknen.

Làmylige, dyportene, salentare ea adfàktene livate, spratige stàzhze (kotava).

Aṁbasad Anoew :
Frànet-poblene-anvù 44, 94200 Kesna

Kœzole :
Pœdolged 102, 70002 Hocklenge
Malbœrged 61, 60100 Nakol
Paxged 20, 64200 Seblir
Raneavnu 158, 40020 Sfaaraies.

Lamykoṅtœre
Knaxavnu 17, 700001 Hocklenge
Oekenqurs 101, 60000 Nakol
Osietplas 12, 64300 Nevwarkling
Karikalged 212b, 40024 Gorkongon.


Traduction:

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 17:06

Je tarde un peu, mais j'aimerais dire un grand bravo à Vilko pour son histoire de la langue aneuvienne. Elle permet d'éclairer la situation actuelle à un point que je n'aurais pas seulement cru possible. Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:12

Si y'avait une fonction "+1" ou "j'aime", je l'aurais utilisée pour le récit de Vilko.

Donc euh... plussun Razz
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:24

Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.


*Si on fait une comparaison, la grammaire et la phonologie aneuviennes sont nettement plus stables que le vocabulaire et l'orthographe, lesquels sont sujets à des motifs ponctuelles. Les seules modifs grammaticales ont été des ajouts (participe et subjonctif futurs, notamment), pas des substitutions de fond au niveau de règles.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:39

Anoev a écrit:
Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.

Que feras-tu le jour où Idéopédia tombera en panne, voire pire  pale ?
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 21:01

Atíel a écrit:
Anoev a écrit:
Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.

Que feras-tu le jour où Idéopédia tombera en panne, voire pire  pale ?
Je meurs.affraid

Tu fais bien d'm'y faire penser ! Y faudrais que je le copie deux fois : une fois "directement", un deuxième fois en incluant la syntaxe wiki.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyDim 4 Jan 2015 - 14:38

j'adore cette histoire de l'aneuvien !

très réaliste, bravo vilko!

sinon pour ma part, je compte pas trop sur ideopedia, heureusement que j'ai des fichiers open office sur ma clé...et puis j'ai ma grammaire sur l'atelier ^^

mais bon c'est pas immortel tout ça ...

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MessageSujet: La ligne bleue a 40 ans   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 3 Fév 2015 - 19:25

La ligne 3 du métro de Sfaaraies (5 lignes : 3 lignes urbaines/suburbaines, une ligne tangentielle et une rocade entièrement suburbaine pour le métro, celui-ci étant secondé par un réseau de trains de banlieue (10 lignes), 25 lignes de trams, voilà pour la section ferroviaire*), appelée la blu dùlen a 40 ans. Cette ligne en double fourche a donc 4 extrémités de ligne : 2 à Sfaaraies même : à l'est, Hoxtàtyn Ast & Kehúna ; 2 en banlieue Ouest : Nymjona & Balœnet, quasiment en pleine nature. Comme les autres lignes, la blu est electrifiée en 1500 volts continu par caténaires, les trains y roulent à gauche, desservant de belles stations aux quais hauts dont le bleu est la couleur dominante. L'architecture de ces points d'arrêts est soignée et très diversifiée. Les sections souterraines sont bien profondes, un tour de force quand les stations Hxt Ast et Kehúna sont en bordure de côte : toute la partie remisage est en avant-gare.





*Pas de trams sur pneus à Sfaaraies : le tram, c'est du ferroviaire !

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 10 Fév 2015 - 18:11

Il y a quelques temps déjà, j'avais parlé du domaine de Reenem liyl, qui couvrait les trois stations de ski d'Alorzina, Riwo et Melo, avec le mythique col d'Ardov. Heureusement pour les Aneuviens, ce n'est pas le seul domaine skiable bien étendu (comparable à ce qu'on trouve dans les Alpes, en France, Suisse, Autriche & Italie), y en a au moins trois autres (en plus des domaines de taille plus "familiale"). Il y a, en plus de la station de Ziléna (desservie par le métro à crémaillère de Lenov) et des stations (reliées) qui entourent Pomár, le domaine de Chalàry, situé entre Omved et Kublane (et desservi par le train, c'est pas rien !) constitué de petites stations toutes reliées entre elles. Malheureusement, je ne suis pas doué pour dessiner (en 3D, en plus) un plan des pistes digne de ce nom, mais je peux toujours vous montrer ma source d'inspiration, située en Savoie°. Avec une petite poignée de liaisons en plus pour peaufiner l'truc, dont deux ou trois 2S* et un ou deux funitels, et des paysages comme les aiment les amoureux de la haute montagne, vous pourrez imaginer un peu c'que ça donne.

°Une différence, toutefois, avec l'original : l'amplitude d'altitude est un peu plus grande dans le domaine aneuvien, si l'altitude la plus basse avoisine les 1400 m, la plus haute est quand même de 2930m. C'est certes moins haut que la cime de Grikót à Alorzina (3390m), mais c'est d'jà pas mal.
*Vu la taille des véhicules des 2S ET leur fonctionnement (unidirectionnel, continu et débrayable)# ; en Aneuf, ces dispositifs entrent dans la catégorie des télécabines (bikáblone kabináxat = télécabine bicâble) et non des téléphériques, comme les funitels, et le 3s d'Ardov à Alorzina (il n'y a pas de DMC en Aneuf, le temps que les exploitants se décident à acheter un tel appareil, Denis Creissel (ingénieur français, le génie du transport téléporté) avait amélioré l'modèle en inventant le funitel).
#Si les 2S sont une rareté dans le monde (cf le lien), elles sont assez bien représentées sur les montagnes aneuviennes, vu leurs avantages par rapport aux téléphériques (beaucoup moins chères qu'un funitel ou un 3S, débit plus appréciable qu'un télé va-et-vient) et aux télécabines monocâbles (plus économes en énergie : le câble tracteur ne porte rien, mais aussi plus sécurisantes pour un nombre moins élevé de pyônes (mais ceux-ci sont plus impressionnant, faut l'admett' !)). L'Aneuf abrite ainsi (entre autres) deux raretés : la télécabine 2S (qui a pourtant eu une bonne place à la Plagne avant le funitel de la Grande Rochette) et les voies ferroviaires à l'écartement de 1,20m.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 13:35

Cet article, rapporté en lien par Olivier Simon m'a suscité les commentaires suivant, à propos de l'Aneuf :

Dans sept provinces sur huit, l'aneuvien est langue officielle dans le pays. Dans la sixième (par ordre alphabétique : la Pande), il est considéré comme langue d'échange. Pour raison de simplifications et afin de ne pas provoquer de réclamations qui entraîneraient des frais, les contraventions dressées sur le territoire pandais sont rédigées en thub (langue officielle de cette province) et en aneuvien (langue d'échange de la République fédérale), dans cet ordre. La taille des caractères est, en proportion, de 1 pour le texte thub et 0,7 pour le texte aneuvien. Des adhérents de Pand Anoew avaient réclamé que les deux textes fussent de taille égale. Ils n'ont pas eu gain de cause : prétexte a été évoqué que, pour une taille de papier similaire, il aurait fallu réduire la taille du texte thub, et celui-ci aurait été plus petit que le texte aneuvien des autres provinces. Il fut répondu par ailleurs que le texte aneuvien n'était pas minuscule, il était donc parfaitement lisible, pour des conditions normales de vue (notamment pour l'aptitude à la conduite d'un véhicule).

Pour ce qui est des autres documents officiels rédigés en Pande, on notera que plusieurs d'entre eux sont exclusivement rédigés en thub, et notamment les documents professionnels des PAZh, de l'électricité, du gaz, de la police etc. Les documents publics sont écrits dans les deux langues, dans les conditions décrites ci-dessus. Au Malyr, il y a la situation inverse : bien que ça ne revête aucun caractère obligatoire*, les documents publics sont bilingues, avec l'aneuvien en premier. La région de Zhenek (Santes), à la suite de luttes et de pourparlers incessants avec les autorités de la province, a obtenu un statut similaire pour le thub.

Pour ce qui est des dialectes (de l'aneuvien, mais pour le thub, c'est un peu pareil, même si le thub dialectal se limite à la prononciation), on ne les trouve de manière écrite en public que dans les feuilles de choux locales ou sur les ardoises des épiceries ou des bistrots. Les autres documents (télé, radio, publicité, journaux nationaux (y compris les éditions provinciales), textes officiels...) paraissent dans l'aneuvien académique, celui dont la grammaire et le dico sont présents dans Idéopédia et Idéolexique.


*Mais quand même... jadis, le pays thub montait jusqu'à Pomár, Nyrs et rejoignait l'Ypproland aux abords de Laṅrúke.

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Dernière édition par Anoev le Ven 13 Fév 2015 - 14:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 14:22

Est-ce que l'aneuvien dialectal est enseigné dans les écoles ?
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 14:29

Vilko a écrit:
Est-ce que l'aneuvien dialectal est enseigné dans les écoles ?
Seulement à titre indicatif. Il y a également (uniquement de manière marginale) des thèses linguistiques dans les académies locales. Mais une leçon de science, de technologie ou de droit (par exemple) sera enseignée dans l'aneuvien Académique (de Nakol), que l'établissement scolaire ou universitaire soit à Nakol, Hocklènge, Sfaaraies Saṅpaz ou Lakib.

Mais on a vu des choses étonnantes. Des règles grammaticales issus de dialectes prendre le chemin de l'officialisation, par exemple (j'en ai pas actuellement sous la main (Idéopédia est en maintenance), mais c'est pas introuvable).

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 15:01

la Pande me rappelle vraiment le Revar peuplé à 70 % de Merniens, et où les deux langues sont le mernien et l'algardien, (comme coexisent en Pande le thub et l'aneuvien ^^)

Peu industrialisée et à l(histoire mouvementée, comme le Revar, ancien royaume Mernien ^^

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 17:37

C'est sûr qu'y a moins d'industries en Pande qu'au Roenyls (sauf l'industrie forestière et ce qui en découle), mais les boîtes de haute technologie commence à montrer le bout d'leur nez, comme partout ailleurs, de plus elles font plutôt dans l'"vert"...

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 23:09

Citation :
...mais je peux toujours vous montrer ma source d'inspiration, située en Savoie°. Avec une petite poignée de liaisons en plus pour peaufiner l'truc, dont deux ou trois 2S* et un ou deux funitels, et des paysages comme les aiment les amoureux de la haute montagne, vous pourrez imaginer un peu c'que ça donne.

J'en ai une autre, bien plus conséquente, malheureusement, le site n'a pas le plan du domaine. Mais à la description, ça doit être vraiment grandiose ! Même Reenem Liyl n'est pas aussi conséquent !

J'ai trouvé une image qui donne une idée. Comme on est en Italie, n'ayons pas peu des mots : c'est... dantesque ! Si je gagnais au Loto, je m'y offrirais 3 semaines de vacances ! Ça me permettrais d'apprendre l'Italien et de peaufiner mon vocabulaire de psolat.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 13 Fév 2015 - 23:42

'


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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 16 Fév 2015 - 0:38

Vilko a écrit:
Est-ce que l'aneuvien dialectal est enseigné dans les écoles ?
Pour en revenir aux dialectes, ou pluot aux prononciations régionales, il y a un lieu assez inattendu où elles se manifestent. Alors que dans nos gares, on est passé des multiples couleurs sonores, au fil des contrées traversées par nos trains... à la voix unique et synthétique de Simone, en Aneuf, les voix sont encore multiples, à la fois au gré des provinces, au gré des réseaux de l'ANB et aussi au gré des compagnies privées ou provinciales.

Ainsi, au Malyr, il y a 6 voix : celle de l'Ast (bilingue pour les trains en direction de la Pande), celle du Nob, celle du Saṅtr, celle du SAB, celle des ST (Samiratene traṅsfære) et celle de l'OKB (Omved-Kublane).
En Pande, il n'y en a qu'une (bilingue, pour les trains se dirigeant vers le Malyr, et depuis quelques années, ceux se dirigeant vers les Santes).
Au Kanolthe, il n'y en a que deux : celle du Nob et celle du Saṅtr.
Au Roenyls, on a celle du Saṅtr, celle du Nob, celle des SST (Sanflodene Sarnytene Traṅsfære : région de Nakol), celle de l'OEB (Oneka-Eskne)
Aux Santes, il y a celle du Saṅtr, celle de l'Ast (bilingue à Żhenek pour les trains vers Soldalkÿ), celle du Sùd, celle de la NITP (Hocklènge), celle de la Stel Trolaṅsen et celle de la SNB.
À Lakùr une seule.
En Æstmor, le réseau Æst a mis trois voix à la disposition des voyageurs : la voix Nobenkost (celle où les À sont prononcés [æ]), celle de l'Æstenkost et la voix des montagnes. Il y a aussi la voix de l'Elpatt Beaṅ.
L'Elpatt Beaṅ diffuse aussi des messages en Alfazie où il y a la voix du réseau du Sùd (pas tout-à-fait la même que la voix santoise, comme ailleurs). Toutefois, vu la faible étendue (relative) des lignes, la voix du Saṅtr est la même que celle du Roenyls, quant à celle de l'Æst, on retrouve celle de l'Æstenkost de Træz à Paan, celle de la montagne d'Æstmor entre Erlob et Martinstad et celle du sud-ouest du Rœnyls (Æst) sur les deux autres branches de la fourche de Martinstad, et sur le tronc commun en direction de Saṅpaz.

Si les accents passent très bien, on y évite les tournures dialectales (de toute façon rarissimes dans le monde ferroviaire) et les phrases émises sont tout ce qu'y a de plus académiques.

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