Deux environnements...

Anoev a écrit:

Le système roenylsien, lui, est un scrutin proportionnel partiel où, en plus des députés obtenus par le pourcentage, les formations importantes (>20%) bénéficient de circonscriptions.

Ce n'est pas ce que j'entendais par circonscription. Il existe des systèmes, comme en Norvège, où différentes circonscriptions ont chacune leurs listes.

Sur la Norvège (selon Wikipédia)

Citation :

Le Storting (Chambre unique du Parlement) comprend 179 membres, élus pour quatre ans à la représentation proportionnelle selon la méthode modifiée de Sainte-Laguë.

Le royaume est divisé en 19 circonscriptions, chacune élisant entre 4 et 15 députés selon leur superficie et leur démographie respectives. Les sièges sont attribués de deux manières différentes :

• 157 sont pourvus dans les circonscriptions.
  
• 19 sièges (1 par circonscription) sont compensatoires : on les répartit entre les formations politiques sous-représentées dans les circonscriptions, c’est-à-dire celles disposant des plus forts restes de voix. Un parti doit recueillir au moins 4 % des suffrages exprimés au niveau national pour pouvoir participer à la répartition des sièges compensatoires.

Vilko a écrit:

En effet. Pour pallier le manque de main-d'œuvre, le Japon a choisi la robotisation, et l'Occident l'immigration massive de travailleurs peu qualifiés. L'avenir du Japon et de l'Occident ne sera pas le même.

L'Aneuf a choisi les robots pour la main d'œuvre non qualifiée et l'immigration* pour la main d'œuvre qualifiée.

Avant que soient vraiment mis au point les tlucmar et les miçhimar (orthographe aneuvisée, pluriel en -r), on a le temps d'attendre.

Erratum au camembert de l'inter du 4 mai : ce n'est pas SpDA, mais SdPA. Les partis libéraux n'ont pas de A (Anoeven).


*Bien entendu, il y a également (heureusement pour eux) des travailleurs aneuviens qualifiés. Mais par exemple, les traducteurs originaires du pays ou bien des cuisiniers connaissant (sur le bout des papilles) leurs spécialités culinaires nationales sont d'une grande utilité, dans bien des cas, la liste n'est pas limitative.

Setodest a écrit:

Intriguant ce pays, le parlement siège dans un entrepôt, vive la démocratie en Haute-Talire. Au moins ça évite les grosses dépenses pour entretenir le luxe des parlements tels que nous les connaissons

Que dire alors, quand le Gouvernement Fédéral Aneuvien a déménagé d'Hocklènge à Kesna. Certains ministères avaient pour locaux provisoires des cabanes préfabriquées genre "Algeco".

En Aneuf, y vaut mieux être député (y compris opposition) que ministre. Cependant, seuls les ministres ont une rente à vie, mais moins importante que chez nous, et uniquement s'ils ont exercé deux mandats pleins. Là, y sont tranquilles, mais avant...

Député-maire, ça existe pas, en Aneuf, pas davantage ministre-maire. Toutefois, un député ou un ministre peut s'inscrire comme candidat conseiller municipal pour soutenir le maire de sa commune (à condition, si c'est un député ou ministre provincial, que ladite commune se situe dans la province où il exerce son mandat, ben tiens !). Un député ou un ministre fédéral a déjà plus de latitude, mais en général, y choisissent la province dont ils sont issus.

Anoev a écrit:

Cependant, seuls les ministres ont une rente à vie, mais moins importante que chez nous, et uniquement s'ils ont exercé deux mandats pleins.

Combien de temps dure un mandat de ministre ?

On a vu, ailleurs qu'en Aneuf, des ministres rester seulement quelques semaines à leur poste, d'autres rester très longtemps, comme Hans-Dietrich Genscher, qui fut pendant 18 ans ministre des Affaires Étrangères en RFA.

Vilko a écrit:

Anoev a écrit:

Cependant, seuls les ministres ont une rente à vie, mais moins importante que chez nous, et uniquement s'ils ont exercé deux mandats pleins.

Combien de temps dure un mandat de ministre ?

On a vu, ailleurs qu'en Aneuf, des ministres rester seulement quelques semaines à leur poste, d'autres rester très longtemps, comme Hans-Dietrich Genscher, qui fut pendant 18 ans ministre des Affaires Étrangères en RFA.

Un mandat dure quatre ans, à savoir la durée entre deux élections législatives. Certains ministres, assez rares, peuvent faire un ou deux mandats de plus. Si une province ou l'État fédéral change de majorité, étant donné que les ministres sont choisis parmi la liste des députés de la nouvelle majorité (puis, ce choix soumis à la nouvelle assemblée, qui le ratifie ou l'invalide), les ministres de la majorité précédente quittent leur poste. En plus, certaines provinces sont beaucoup plus exigeantes et demandent que les ministres aient rempli deux mandats pleins consécutifs. En général, les provinces sont assez stables, ou du moins, l'ont été. Le mandat RPA au Kanolthe a duré 4 ans seulement, de 1993 à 1997 ; 4 ans aussi pour le mandat FUA (devenu ADF par la suite) au Malyr en 1983. La participation des communistes au gouvernement SPA d'Æstmor a duré 8 ans, de 1992 à 2000. Puis, l'assemblée, en 2000 ayant viré vers le centre, a invalidé la nomination de communistes. Ceux qui étaient arrivés en 1992 ont eu de la chance, pas ceux arrivés en 1996. L'Æstmor est des provinces qui demandent deux mandats consécutifs. Si la gauche unie (SPA+ASA) revient en Æstmor, les ministres communistes au sein de l'ASA devront faire deux mandats (et non un seul) pour toucher, après, une rente à vie.

Des qui ont eu de la chance, par contre (mais au prix de quoi ? de quel abandon ?), ce sont les ministres qui sont restés au gouvernement malyrois après la victoire de la coalition centriste au début ce cette année. Effectivement, la seule province qui ne demande pas deux mandats consécutifs est les Santes, ainsi que l'État fédéral : deux mandats non consécutifs suffisent.

SATIGNAC a écrit:

 Jawah! Tadë ! Ùpos Morofaçàv hia hidi ! Dipostcras, Asdal cerhat'h Nakol-Hocklenge i ludariu Huvo!

Ouch ! Bien déterrée (!!!) celle-là !  

Citation :

En 1563 l'empeureur Ḍãmnílồ envoie une expédition rechercher cet oiseau mythique pour l'impératrice, très capricieuse. (...) Mais on ne leur ouvre pas les portes du palais impérial, car la reine ne veut plus d' Ókales...

Tiens, ça m'a fait imaginer l'épouse du  dernier roi d'Aneuf (renversé en 1892) : Eliza Deskerrem. Celle-ci, en plus d'être capricieuse, était cruelle. La prison de Nakol était pleine (pour la plupart de prisonniers d'opinion) ; elle entreprit de la vider à sa façon : elle fit massacrer tous les prisonniers qui y étaient incarcérés et fit collecter le sang de ceux-ci pour le mettre dans un grand bassin, dans lequel elle se baigna, non sans y libérer sa vessie et ses intestins ! L'expression "bain de sang" allait alors faire le tour de l'Aneuf. Quand la révolution éclata, elle tenta de s'enfuir avec son époux mais fut rattrapée. Le courageux époux fila vers le sud des USA, abandonnant son épouse. Laquelle qui n'avait rien à envier à Erzsébet Báthory, elle n'a pas eu la chance de son "mentor", elle fut livrée à une foule en furie qui l'empala (de bas en haut !), nue, sur la Reestoplas (place du Monument).

Anoev a écrit:

C'est vrai. Cette subtilité a disparu avec l'écriture informatique et la disparition dudit chariot.

Toutefois, malgré tout ce qu'on m'a expliqué sur les diacritiques "libres" (ou terme approchant), je ne sais toujours pas comment mettre n'importe quel diacritique sur n'importe quelle lettre (ça m'aiderait bien pour le vadora).

Entre les machines antiques et les caractères sur 256 bits, il y a eu une période d'une durée plus ou moins définie où les diacritiques furent vraiment les mal aimés de l'édition. Une lettre aussi simple que ẍ, pouvant être tapée (en deux temps) sur une vieille undervoude était du ressort de l'impossible pour les ordinateurs jusqu'à une période pas si ancienne, si on réfléchit bien.

En fait, pour mes diacritiques en Côḅì, j'utilise ce clavier ou je tape la lettre puis la diacritique...(ca fera 3 Ơmưṭej le secret  )

Mikpi a écrit:

En fait, pour mes diacritiques en Côḅì, j'utilise ce clavier http://www.lexilogos.com/clavier/fonetik.htm ou je tape la lettre puis la diacritique...(ca fera 3 Ơmưṭej le secret:twisted: )

Je le connais bien. Seulement des fois, le diacritique est décalé par rapport au caractère :

ɯ̃

Et ça dépend où : Pour une recopie chez Idéopédia, ça marche pas trop mal ; ici, contrairement à ce qur dit le mode d'emploi, faut mettre le diacritique AVANT, mais même avec cette astuce, le résultat est plutôt piètre  :
ʙ̽ɐ

Chez moi ça passe super, mais sur certains portables ça dépend de la police. "Avec Times New Roman, écrivez vos nouveaux romans avec les diacritiques de vos rêves toujours bien placées

Mikpi a écrit:

Chez moi ça passe super, mais sur certains portables ça dépend de la police. "Avec Times New Roman, écrivez vos nouveaux romans avec les diacritiques de vos rêves toujours bien placées

adraṅdĕrtyn

Y semblerait que le Times n'admet* pas le ṅ.

adraṅdĕrtyn

Ça passe mieux en Arial, on dirait.

adraṅdĕrtyn
adraṅdĕrtyn
.

En tout cas, cette lettre n'est disponible (du moins, dans les polices courantes, dans les tableaux "charmap") qu'en tahoma, du moins, à ma connaissance. Les polices les plus proches, en apparence, sont des polices linéales comme l'arial et le verdana. Pour la trébuchet, on commence à sentir une petite différence entre les deux "n" (diacrité et non diacrité).

adraṅdĕrtyn
adraṅdĕrtyn



Mais pour ces deux-là (impact & georgia), y vaut mieux pas y penser, du moins, dans du texte. En image, c'est pas pareil : on met le mot avec un "n", on pixelluse le calque texte et on ajoute un point d'un nombre de pixels variant avec la taille des caractères... et p'is...rrroulez !






*adraṅdĕrtyn = admission, en aneuvien.

Y passent tous bien, même en Times. J'ai pas d'probleme avec le ṅ.
Tu a quel logiciel?(Windows n,...) Sur mon IPod ça passe.

Mikpi a écrit:

Y passent tous bien, même en Times. J'ai pas d'probleme avec le ṅ.
Tu a quel logiciel?(Windows n,...) Sur mon IPod ça passe.

Hixpé.

C'est assez intéressant ici.

Suite au revers que l'on sait, la fédération malyroise du SPA va être sommée de s'expliquer sur les orientations politiques qui l'ont menée à une telle défaite, et notamment, suite au départ de Kendra Korpank, un des monuments du Parti.

À ses côtés, elle (la fédération) peut toujours compter sur son homologue santoise et à quelques édiles æstmoriens et alfaziens.

En face, elle aura notamment les fédération du Roenyls du Kanolthe et de Lakùr, ainsi que d'autres élus des deux provinces citées plus haut.

Si le discours d'ouverture est resté à peu près consensuel, la première intervention, émise par un élu de Seblir (Surroenyls) a été particulièrement acerbe : le terme de "camarade" n'a même pas été mentionné pour désigner le secrétaire fédéral du Malyr et un réquisitoire sans nuance a été prononcé à son encontre, l'élu s'est même demandé publiquement si certaines personnalités malyroises avaient encore leur place au sein du parti et devraient peut-être plutôt tenter leur chance au SdPA (centre-gauche). Bref, le débat commence dans une ambiance assez hostile. La première journée de débat s'est terminée assez tard dans la soirée. On attend les interventions de la défense, notamment celles de Pàlik Keçhara (Sense, Santes), dont les aspirations néolibérales ne sont pas un secret pour grand monde.

Kendra Korpank, bien que n'étant plus membre, serait également attendue. Ses partisans l'espèrent, ses détracteurs l'attendent au tournant*.

Le congrès devrait clore à la fin de la semaine.


*Du style :
-Si elle vient : « Qu'est-ce qu'elle vient f... ici : elle n'est plus au parti ! »
-si elle ne vient pas : « Ah ! ç'est bien ça ! elle a f...tu l'bordel, maintenant elle a peur de s'expliquer ».
Bref : la mauvaise foi n'a pas d'frontières !!!

Pendant que se déroulent les joutes oratoires du congrès du SPA, au centre (qui a remporté les élections malyroises) se joue une drôle de partie de lutte d'influence entre le centre-gauche (SdPA) et le centre-droit (DPS). Ce p'tit jeu a pour but

Pour le DPS : d'affaiblir progressivement son allié à sa gauche, afin que celui-ci ne puisse plus l'empêcher de faire venir, dans l'équipe ministérielle, des élus du FdP (autre composante de l'ADF, celle-ci étant disposée plus à droite). Seulement, avec un SdPA à faible audience, le DPS se retrouverait face à un SPA qui, s'il a perdu les élections, reste quand même une formation à ne surtout pas négliger ; raison pour laquelle certaines "têtes grises" du parti du centre droit voudraient bien se transformer en petites souris pour savoir ce qui se raconte pendant le congrès du parti adverse.

Pour le SdPA : tirer sur la "gauche" les élus DPS les plus hésitants, afin de provoquer une rupture au sein de l'ADF. Celle-ci n'aurait plus, comme "parti-locomotive" que le FdPA. Toutefois, cet exercice comporte un risque : Pour remplir les rangs d'une ADF dont le nombre d'édiles serait diminué de moitié, le FdP pourrait faire des appels du pied, plus à droite encore, du côté du FP (droite dure) : c'en serait définitivement fini de l'ADF. Or le DPS a besoin de cette union. Ce parti est beaucoup moins riche que le FdP.

Présentée comme ça, la politique est plus intéressante.

Μιϻι a écrit:

Présentée comme ça, la politique est plus intéressante.

Merci du compliment (encourageant). Des textes politiques sans (trop de) parti pris et surtout sans langue de bois (xysprát), c'est ce que j'essaie de faire dans les articles à ce sujet sur l'Aneuf.

La journée suivante fut celle de l'"aile droite" du parti et se succédèrent notamment des ténors des fédérations santoise, malyroise, puis quelques isolés roenylsiens, lakùriens (minoritaires dans leur fédération) et autres (Alfazie, Æstmor), nullement découragés et défendant leurs théories face à la branche gauche (Roenyls, Kanolthe, Lakùr) qu'ils accusaient d'amoindrir le parti au profit des "rouges" de l'ASA. Ils n'avaient dans la bouche que  les arguments comme "modernisation, sens des réalités, impératifs du Marché mondial", arguments ayant de grosses analogies avec ceux du SdPA, voire de l'ADF, comme le soulignaient leurs détracteurs. Mais les tenants de cette orientation ne se démontèrent pas et dirent bien clairement que leur tendance ne se réduisait pas à des miettes et qu'il fallait compter avec eux. Plus tard, dans les couloirs, certaines rumeurs circulaient sur l'éventuelle explosion, en trois parts, du SPA : l'une d'elle rejoignant le SdPA, une autre, le SPS (sosjeneset partet skerden), une des composantes de l'ASA. la troisième rejoignant les écologistes,  soit ceux d'AI, soit ceux du HP (une autre composante de l'ASA). Avant la fin de la semaine, on allait entendre les invités, notamment Kerdra Korpank. Puis, ce serait au tour de la branche minoritaire des fédérations malyroise et santoise d'intervenir. Dès Lundi, on allait aborder les élections (civiles) à venir, puis enfin des questions d'gros sous. Après, on allait devoir procéder aux votes internes.

Anoev a écrit:

Mikpi a écrit:

En fait, pour mes diacritiques en Côḅì, j'utilise ce clavier http://www.lexilogos.com/clavier/fonetik.htm ou je tape la lettre puis la diacritique...(ca fera 3 Ơmưṭej le secret:twisted: )

Je le connais bien. Seulement des fois, le diacritique est décalé par rapport au caractère :

ɯ̃

Et ça dépend où : Pour une recopie chez Idéopédia, ça marche pas trop mal ; ici, contrairement à ce qur dit le mode d'emploi, faut mettre le diacritique AVANT, mais même avec cette astuce, le résultat est plutôt piètre  :
ʙ̽ɐ

Là aussi c'est décalé? ɯ͂ En Verdana, le mien n'est pas décalé mais le tien si.ɯ̃ ɯ͂
ʙͯʙ̽

Ah. Je pensais que ça fonctionnerait avec Unicode. Je sais pas si c'est toi qui l'a dit, mais pour mettre un accent, mais parfois décale, tu tape le code U+ de la diacritique après la lettre et tu fais Alt+x ou Alt+c.
J'espère ne pas t'avoir embêté si tu l'connaisais déjà.

Μιϻι a écrit:

J'espère ne pas t'avoir embêté si tu l'connaisais déjà.

Malheureusement (pour moi), je maîtrise pas du tout les Unicodes.

Tu prend le code Uniquode, par exemple U+0591, tu garde le 0591, tu le fais suivre de Alt+x ou Alt+c derrière une autre lettre et...   ֑-ב֑