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 Deux environnements...

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 29 Avr 2014 - 19:37

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Dernière édition par . le Mar 29 Déc 2020 - 17:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 29 Avr 2014 - 20:11

En fait, rien n'est gravé dans le marbre et la notion de "Partet" peut être soit très rigoureuse soit plutôt souple. Dans les années '60, y avait l'Anoeven Konserteset Partet qui représentait cette souplesse dans le mouvement communiste aneuvien. Les tenants de l'ancienne tendance (Zetorg), plutôt stalinienne ayant quitté l'AKP et avaient fondé l'AKA (le terme de KPA, qu'ils auraient voulu adopter à l'époque, ne fut pas retenu, justement sous la pression de l'AKP qui avait une audience considérable). L'AKA (Anoeven Konserteset Alljaṅs) avait, en plus des opinions, toute la structure d'un parti stalinien : centralisme "démocratique", dénonciation des "traîtres à la cause", exclusions ou autocritiques, bref, tout le folklore. Ce parti vit son audience baisser encore plus profondément que le... PCF. L'AKP vit aussi son audience baisser, mais pas pour les mêmes raisons, ce fut plutôt à cause d'une insuffisance de renouvellement des cadres, car ce parti était beaucoup moins ouvriériste et pas vraiment prosoviétique (style Brejnev) comme son concurrent. Toutefois, la droite dénonça des accords électoraux ponctuels (municipaux) entre les deux frères ennemis. Ce à quoi les élus visés répliquèrent que certains devraient balayer devant leurs portes, notamment suite aux accords entre certains radicaux du RPA et le Kœṅservor, de même entre le FdPA et le FPA, ce dernier faisant systématiquement appel au KDO pour son service d'ordre.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 29 Avr 2014 - 23:47

La caractéristique des libertaires et des anarchistes en général, c'est le refus de toute forme d'autorité. On parle d'autorité comme la compétence socialement reconnue dans un domaine, donc une soumission volontaire à celle-ci. Par exemple, pour reprendre l'exemple d'Engels, piloter un bateau nécessite une centralisation des décisions auprès d'un capitaine, sans quoi c'est le naufrage assuré. Ce capitaine concentre en lui une forme d'autorité et les marins l'écoutent parce qu'ils reconnaissent en lui la personne la plus apte à conduire le bateau. Pareil lorsqu'on travaille dans une exploitation, il faut se soumettre à un horaire convenu, accepter la part de travail que fournissent les autres. Je pense qu'Anoev est la personne qui fait le plus autorité ici en matière de chemins de fer, et ne pas tenir compte de son avis si on en parle contribuerait à tout niveler vers le bas.
Le parti de classe fonctionne de la même manière. C'est l'organisation qui regroupe des spécialistes en politique, et c'est quelque chose d'important parce que n'importe quel quidam ne pourrait pas forcément comprendre la portée de ses décisions politiques. Les problèmes viennent soit quand des incompétents militent au sein d'un parti, soit quand ils font preuve de totalitarisme, soit quand on ne sert plus les intérêts de sa classe. Ces problèmes ont contribué à désillusionner certains de la politique, qui ont créé les mouvements libertaires/anarchistes, mouvements qui s'opposent fondamentalement à tout principe d'autorité, et donc de parti.

Tu peux donc comprendre qu'on se soit demandé pourquoi des "spécialistes en politique", qui comprennent la portée des termes qu'ils utilisent, aient choisi de créer une structure opposée aux idéaux dont ils se revendiquent.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Avr 2014 - 0:21

Je comprends ce que tu veux dire. En ça les organisations aneuviennes auxquelles on pense ont surtout une conception de l'autorité reconnue : la ou les personnes élues doivent se servir de leur autorité UNIQUEMENT pour rendre service à l'organisation et AUCUNEMENT pour leur satisfaction personnelle ou pour en tirer un bien matériel, et que tout manquement entraine la révocation ipso facto. Une décision prise à la majorité doit être appliquée, y compris par les dirigeants, même s'ils s'étaient exprimés à son encontre. Ce que ces mouvements refusent surtout, c'est qu'un chef leur soit imposé de l'extérieur et que les décisions soient conditionnées à des pressions n'ayant rien à voir avec les objectifs de l'organisation ou du parti.

Ce que j'ai avancé ce matin n'était qu'une hypothèse, au cas où... Ce n'est même pas sûr que la FS entre comme ça dans l'ASA, justement à cause de son statut de parti libertaire, ça supposerait, justement, que certaines consignes (électorales, notamment) leur échappent*, et là...



*Ce qui arriva notamment dans les années'60 (la FS n'existait alors pas) quand fut constituée l'AKL, notamment pour dénoncer des alliances "contre nature" de certains conseils municipaux° de l'AKP (parti à l'intérieur duquel figuraient des trotskystes) avec des staliniens de l'AKA.
°Pas tous, preuve que chaque fédération ou chaque section avait une certaine liberté de manœuvre, même si elle devait rendre des comptes si les choses se passaient pas ensuite comme espéré.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Avr 2014 - 0:49

Tu veux plutôt dire que les aneuviens comprennent le mot "autoritaire" comme synonyme de "absolutiste", ce qui les amène à l'opposer à "libertaire", sans pourtant remettre en question le vrai principe d'autorité que nous connaissons ici... c'est ça ?


Dernière édition par Djino le Mer 30 Avr 2014 - 1:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Avr 2014 - 1:12

Djino a écrit:
Tu veux plutôt dire que les aneuviens comprennent le mot "autoritaire" comme synonyme de "totalitaire", ce qui les amène à l'opposer à "libertaire", sans pourtant remettre en question le vrai principe d'autorité que nous connaissons ici... c'est ça ?
Pour bien comprendre ce qu'il en est, voici un lien qui pourra t'expliquer ce qu'il en est de la traduction du mot "autorité" en aneuvien.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyJeu 5 Juin 2014 - 12:50

Doj-pater a écrit:
Citation :
Là est l’erreur : ce n’est pas l’espéranto qui cloche, c’est le monde.

Laughing Laughing  Laughing
J'apprécie beaucoup votre humour ! La solution est simple: Détruisons le monde et instaurons l'Espéranto ! Wink
Excellent scénario pour un film catastrophe !

Je ne dis pas qu'il n'y a pas dans le monde beaucoup de choses qui clochent, mais dans l'Espéranto aussi*, et je ne voudrais pas voir l'émergence d'un homo Esperanticus, sur le modèle d'un homo sovieticus ou d'un homo nazisticus.

* Un petit exemple, le Petit Prince (de Miki Prins) ce n'est pas, comme pourrait le penser le vulgum pecus "la malgranda Princo", mais "la eta Princo" (c'est vrai que malgranda, ça la fiche mal)
La eta… du diminutif -eto; c'est bien la première fois que je vois un diminutif devenir un adjectif !

Citation :
D’ailleurs, un monde qui ne clocherait pas n’aurait pas besoin de LAI

Non, on parlerait tous anglais, on mangerait des hamburgers en sirotant des cocas et en regardant des séries américaines à la télé, et on prendrait tous 20 kilos… le BONHEUR, quoi !  Very Happy
Vous comprendrez bien que je ne veux pas entrer dans ce genre de débat. Chez moi, en Aneuf, il n'y a pas une seule langue mais deux : l'aneuvien et le ŧhub (le ptahx et l'akrig sont des langues mortes depuis un certain temps, mais l'aneuvien en a récupéré quelques notions). C'est un peu ma façon de dire que le monde entier (en modèle réduit à un pays) ne saurait pouvoir parler une seule langue, mais que ça n'empêche pas qu'il y ait une langue d'échange, voire même plusieurs. C'est vraiment ballot de vouloir (je ne vise personne) mettre en confrontation l'espéranto, l'uropi et quelle langue encore, alors qu'elles pourraient très bien cohabiter, voire mieux que le flamand et le français, le russe et l'ukrainien et j'en passe. J'vais encore me répéter, mais il y a des tas d'applications où les LAI pourraient avoir une place de choix : les panneaux polyglottes dans les transports, les sites touristiques etc. ou les modes d'emplois des engins usuels (moins évident là, car la plupart du temps, quand on a repéré la doc dans sa langue, on jette les autres au panier).


Pourquoi j'ai mis la réponse ici plutôt que sur le fil Uropi/espéranto où était l'inter de Doj-pater ? Ben tiens ! parce que j'y évoque l'aneuvien, qui n'est pas une langue à aspiration internationale, contrairement à l'uropi et l'espéranto. Mais j'avais envie de réagir.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Juil 2014 - 20:49

Emmanuelo a écrit:
Quelle est la politique internationale de la Fédération ? Elle est membre de l'ONU, de l'OTAN, de l'UE ?
L'Aneuf étant un pays imaginaire, il ne fait pas partie de ces organisations appartenant au monde de la réalité. L'ONU, oui, ce serait pas mal, même quand on sait le peu d'efficacité à empêcher les guerres. Le CIO, la FIFA, l'UIC etc. pourquoi pas ? L'UE ? Ben non, vu sa position géographique (en plein pacifique) ; l'OTAN non plus, pas plus que l'OTASE, l'ANZUS ou toute autre organisme militaire sous la botte US : l'Aneuf est neutre.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Juil 2014 - 20:59

Même pas une petite revendication territoriale en Antarctique ou une des îles de l'océan Pacifique, quitte à être en froid avec certains pays ?

Anoev a écrit:
Le CIO, la FIFA, l'UIC etc. pourquoi pas ?

Au fait, quel est le sport national en Aneuf ? Et, s'il y a, les autres originalités sportives ?
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMer 30 Juil 2014 - 21:14

Atíel a écrit:
Et, s'il y a, les autres originalités sportives ?
Il n'y a pas UN sport-type national, toutefois, des Aneuviens pratique un jeu curieux : l'oblásp, qui est un jeu avec un ballon non pas ovale, mais oblong (la forme d'un polochon, mais plus ferme quand même !) avec une poignée en caoutchouc. Le terrain est divisé en bandes, un peu comme dans le foot US, sauf qu'à chaque extrêmité, les buts ressemblent, en plus grand, à des paniers de basket. On ne peut pas être plaqué si on tient le slyndar (cylindre) par la poignée, mais on n'a pas le droit
  • de parcourir plus de deux bandes
  • de pénétrer dans la ligne des buts adverses
en tenant le slyndar par la poignée. De plus, si on reçoit une passe, il faut changer de bande en arrière* pour prendre le slyndar par la poignée.


*Par contre, si on saisit un slyndar destiné à un adversaire, on peut le prendre par la poignée si on n'est pas soi-même dans la bande des buts adverses.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Sep 2014 - 13:43

Vous vous rappelez le dernier congrès (houleux) du SPA ? Eh bien ce fut effectivement le dernier. La dissolution fut votée par 224 voix contre 141. En conséquence de quoi, sont prises les décisions suivantes :

  • Formation de partis socialistes provisoires (en gros un par province sauf la Pande et Lakùr) avant les élections législatives de celles-ci.
  • Les députés fédéraux initialements affiliés au SPA deviennent "sans parti".
  • À terme, fusion des tendances respectives au sein du SdPA et du SPS.

Des détails des réactions prochainement.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 11:04

Cette dissolution eut pour motif l'impossibilité des deux tendances du parti à se mettre d'accord ; et comme elles étaient en gros à 45/55, la rupture était à peu près inévitable. Bien entendu, chacune des deux parties reprocha à l'autre la responsabilité de l'éclatement du parti. Pavel Kanulo, pour le SPR ironisa : « Vous, les "socio"-libéraux ne manquez pas d'un certain culot ! C'est un de vos représentants qui a émis l'idée d'une dissolution. Idée qui a été retenu par les partisans du socialisme parce qu'il y avait aucun moyen de parvenir à un accord sérieux, et vous allez prétendre que c'est de notre faute ? Allons ! un peu de tenue, allez donc rejoindre vos p'tits copains centristes, mais de grâce, épargnez-nous vos leçons de morale ! ». À côté de ça, certains socialistes malyrois tentèrent de rejeter la responsabilité sur l'ancien premier ministre Kendra Korpank, au motif que, ayant quitté le SPA, elle n'avait pas à mettre de l'huile sur le feu comme elle l'a fait. Réponse des partisans de l'interpellée : « Si Kendra s'est rendue au congrès, c'est parce qu'elle avait été somm... invitée à s'expliquer, ce qu'elle a fait d'ailleurs assez brillamment ; et tant pis pour vous si les réponses qu'elles a fournies ne vous conviennent pas ». Bref, la p'tite guéguerre socialo-socialiste, comme l'appelle ironiquement la droite aneuvienne (toutes tendances confondues) n'est pas prête de s'arrêter. En attendant, le SdPA et le SPS comptent bien récupérer des militants et des futurs scrutins de part et d'autre. Ce qui pour ces derniers, a été amplement profitable, notamment à Alwerazhe où ils ont pris la municipalité jusqu'alors un fief SPA depuis longtemps. Aux Santes, le SdPA espère bien ramasser quelques points aux régionales, ça pourra toujours les consoler de leur déconfiture an Alfazie et au Roenyls. Le SPA a complètement disparu à Lakùr, où les adhérents ont, dès la dissolution, rejoint le SPS oule SdPA sans se donner la peine de réer un parti provisoire comme dans les provinces de la grande île.

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Dernière édition par Anoev le Mer 10 Juin 2015 - 19:51, édité 1 fois (Raison : ftedefr^^ppe)
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 14:25

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyLun 29 Sep 2014 - 16:52

Kànep. J'ai peut-être lapsusé un brun.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyVen 19 Déc 2014 - 23:19

Une histoire de la langue aneuvienne, écrite par votre serviteur, corrigée et avalisée par Anoev :

­Histoire de la langue aneuvienne - 1ère période - 1606 à 1785

En 1606, année où un bateau a pour la première fois approché de l'Australie, un bâtiment anglais a abordé l'île d'Aneuf, qui n'avait pas encore de nom, à l'emplacement de l'actuelle ville de Nakol. Celle-ci était à l'époque un village akrig dans la région du Roenyls, alors divisé en plusieurs petits royaumes indigènes. Bien que les sources fiables manquent terriblement pour cette époque, il semblerait que, au retour du printemps, l'équipage ait refusé de reprendre la mer, et que le capitaine n'ait pas pu faire autrement que d'accepter la décision quasi-unanime de son équipage.

Les membres de l'équipage, et semble-t-il le capitaine lui-même, auraient été bien acceptés par les Akrigs, à qui ils auraient enseigné des rudiments de métallurgie, de géographie et l'alphabet latin. Les marins, dont beaucoup épousèrent des femmes indigènes, transmirent à leurs enfants certaines de leurs connaissances techniques.

L'akrig cohabitait dans la région avec d'autres langues, et un pidgin s'était créé pour le commerce entre tribus de langues différentes. Ce pidgin, au vocabulaire réduit, était formé, pour l'essentiel, de mots akrig débarrassés de leurs flexions compliquées. Sa prononciation était très simplifiée. Les femmes akrig ont enseigné ce pidgin, beaucoup plus facile à parler que le véritable akrig, à leurs maris. Ces derniers l'ont enrichi de mots anglais. Les enfants des marins anglais et des femmes akrig ont enseigné le pidgin à leurs enfants, dont il est devenu la langue principale. Ce faisant, il s'est transformé en créole, avec un vocabulaire de quelques milliers de mots, plus étoffé que celui du pidgin, et une grammaire toujours très simple mais plus complète.

Des études récentes concernant l'origine du vocabulaire des plus anciens textes aneuviens, ainsi que l'analyse génétique des descendants des anciens habitants métissés de Nakol, de même qu'un certain nombre de légendes, indiquent que les marins n'avaient pas épousé que des femmes akrig, mais aussi des captives venant d'autres tribus, et qui à l'époque faisaient l'objet d'un commerce. Certaines captives se retrouvaient ainsi à des centaines de kilomètes de leur lieu de naissance. Elles communiquaient avec leurs geôliers en pidgin, avec beaucoup de mots tirés de leur propre langue. On trouve des traces du ptahx et d'autres langues indigènes non seulement dans toutes les variantes de l'aneuvien, du 17e siècle à nos jours, mais aussi dans le patrimoine génétique des plus anciens habitants de Nakol.

L'existence de l'île d'Aneuf une fois connue en Europe, un certain nombre de bateaux européens de diverses nationalités vinrent faire escale à Nakol, malgré l'extrême longueur du voyage. Ils y laissèrent souvent des exilés plus ou moins volontaires. Ces exilés, dont le nombre total, de 1606 à 1780, ne doit pas dépasser trois mille, amenaient avec eux leurs langues et leurs religions, mais adoptaient rapidement la langue des enfants et petits-enfants de leurs prédécesseurs, le créole akrig enrichi de mots européens, que l'on appelle le proto-aneuvien.

Le proto-aneuvien, pour ce qu'on peut en connaître ou en reconstituer, avait divergé du pidgin qui était la langue commerciale de la région sur deux points essentiels : le vocabulaire s'était européanisé, et la prononciation aussi. La grammaire, en revanche, avait peu évolué.

Vers le milieu du 17e siècle, les habitants métissés de Nakol se mirent à fabriquer du papier et à exploiter les mines de fer de la région, ce qui apporta une réelle prospérité aux habitants de ce qui était encore un gros village, car les indigènes ne savaient pas exploiter le fer. Seuls quelques Akrigs savaient fabriquer de petits objets de cuivre, essentiellement des bijoux et des pointes de lances.

Les premières traces du proto-aneuvien viennent de cette époque. Mais la Bible, qui était souvent le seul livre disponible, était toujours écrite dans des langues européennes, qui étaient de plus en plus mal connues, génération après génération. Le besoin d'une traduction dans les langues réellement parlées par les habitants se faisait cruellement sentir.

Quelques religieux catholiques et protestants entreprirent, dans un but missionnaire, de traduire la Bible en proto-aneuvien. Ces religieux parlaient tous au moins une langue européenne, connaissaient aussi un peu de latin, et avaient appris à Nakol aussi bien le proto-aneuvien que l'akrig standard, voire le ptahx.

Ces lettrés furent incapables de s'entendre sur une traduction commune. Le proto-aneuvien avait remplacé le système compliqué des déclinaisons akrig par des prépositions et des postpositions, la langue akrig connaissant à la fois prépositions et postpositions. La morphologie verbale avait été simplifiée à l'extrême. Chacun des traducteurs avait sa propre notion de ce que devait être la langue de Nakol sous sa forme écrite.

L'un des traducteurs écrivait en anglais, sa langue maternelle, et ensuite remplaçait les mots anglais par des équivalents akrig ou ptahx, gardant le mot anglais lorsqu'il ne connaissait pas le mot akrig ou ptahx équivalent.

Un autre écrivait en akrig, nécessairement simplifié dans sa prononciation. Par la suite, il était revenu sur sa première traduction, incompréhensible pour la plupart des habitants de Nakol, en européanisant le vocabulaire et en supprimant les flexions et les conjugaisons.

En attendant, certains habitants avaient mis par écrit, dans leur langue de tous les jours, les secrets de la métallurgie et d'autres techniques, pour les transmettre à leurs enfants. Ils tenaient aussi leur comptabilité, voire même leur journal de bord, en proto-aneuvien.

Certains de ces documents ont été pieusement conservés jusqu'à nos jours. Ils font le bonheur des linguistes et des historiens, mais malheureusement ils sont difficiles à déchiffrer, chaque auteur ayant sa propre notion de l'orthographe, voire de la grammaire, et même son propre vocabulaire.

En 1677, la ville de Nakol, qui s'était toujours gérée elle-même, en fait sinon en droit, profita d'un conflit dynastique dans la tribu voisine pour proclamer son indépendance, ce qui permit à ses habitants de ne plus payer d'impôts aux Akrigs. La proclamation d'indépendance était rédigée en proto-aneuvien, ou aneuvien archaïque. La proclamation parle de "Nakol capitale du royaume de Roenyls", ce qui était, au mieux, une vision optimiste des choses, au pire un abus de langage.

L'autorité du roi nouvellement couronné à Nakol était en effet très loin de s'étendre sur tout le Roenyls. Mais Nakol en était la cité la plus prospère et la plus civilisée. Sa monnaie, le vir, était acceptée dans tout le Roenyls, et sa langue était connue des quelques lettrés roenylsiens qui n'habitaient pas à Nakol. L'autorité du roi de Nakol, toute nominale qu'elle fût, était aussi appuyée par le fait que ses sujets étaient les seuls à savoir fabriquer de la poudre noire et des armes à feu (fabriquées cependant au sud du Roenyls). Les historiens modernes parlent prudemment d'hégémonie du roi de Nakol sur le Roenyls.

Le terme de "royaume de Roenyls", mentionné dans la proclamation de 1677, était une simple expression géographique. Aucun chef de tribu akrig n'est jamais parvenu à contrôler tout le Roenyls, qui à l'époque recouvrait tout le quart nord-ouest de la grande île. Mais le roi de Nakol profitait habilement de la désunion régnant entre les différentes tribus akrig : il savait que les plus faibles de ces tribus se rallieraient à sa bannière dans leurs conflits permanents avec les tribus plus puissantes, et c'est exactement ce qui se passa.

Le texte de la proclamation de 1677 est très intéressant pour les linguistes car il est écrit dans la langue que parlaient réellement entre eux les habitants de Nakol. Le vocabulaire est mi-akrig mi-européen, avec des éléments de ptahx et d'autres langues indigènes. La grammaire est minimaliste, et on y retrouve les postpositions et prépositions de l'akrig voisinant avec les temps composés de l'anglais. De la morphologie verbale complexe de l'akrig ne survivent que le passé, le subjonctif et certains participes.

Une phrase de la proclamation dit d'ailleurs que la langue de Nakol est la langue du royaume de Roenyls, ce qui n'était vrai que pour l'infime minorité des habitants du Roenyls qui, à l'époque, savaient lire, et dont la plupart vivaient à Nakol.

Ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard qu'une norme écrite commune à tous les locuteurs de la "langue de Nakol" vit le jour, avec l'achèvement de la traduction de la Bible et le début de la rédaction d'une Encyclopédie, bien modeste et jamais achevée. Ce "proto-aneuvien tardif" ou "aneuvien ancien" ne représente d'ailleurs qu'en partie la langue effectivement parlée à Nakol à cette époque.

Le vocabulaire de base du proto-aneuvien tardif est effectivement celui qui était utilisé dans leur vie courante par la plupart des habitants de Nakol, avec sa prépondérance, non exclusive, de mots d'origine européenne. Mais la grammaire, avec ses déclinaisons et ses conjugaisons, est une simplification de la grammaire de l'akrig, langue qui était toujours parlée à une ou deux heures de marche de Nakol jusque vers les années 1780.

On sait aujourd'hui, grâce aux recherches des linguistes, que cette grammaire avait été créée de toutes pièces par les traducteurs, comme un pont entre les langues européennes et l'akrig. L'habitant moyen de Nakol parlait un jargon sans déclinaisons et sans vraie conjugaison. Mais les religieux et les enseignants du 18e siècle considéraient qu'une langue sans déclinaisons et sans conjugaison n'était qu'un pidgin et pas une vraie langue. Ils remplacèrent, à l'écrit, les postpositions héritées de l'akrig par des déclinaisons, d'ailleurs imitées de celles de l'akrig.

En ce qui concerne la conjugaison, ils retinrent quelques traits qu'ils jugeaient utiles de la conjugaison de l'akrig (le subjonctif, le passé, les participes) mais pour l'essentiel ils firent un calque de l'anglais et de ses temps composés (le futur de l'indicatif et le présent du conditionnel, simplifiés à une particule par temps au lieu de deux). C'était plus ou moins ce qu'avaient déjà fait spontanément beaucoup d'habitants de Nakol, parmi ceux qui étaient d'origine européenne. Les lettrés mirent un peu d'ordre dans ce qui était auparavant un usage purement oral.

Les déclinaisons de l'aneuvien sont des postpositions akrig réduites à leur plus simple expression, en général par suppression de leur voyelle : la postposition akrig "vi", de sens très général, est ainsi devenue le cas circonstanciel de l'aneuvien. En proto-aneuvien parlé, cette postposition se prononçait de diverses façons : vy, oev, voe... Le pluriel s'exprimait indifféremment au moyen de deux suffixes akrig, è et oer. Les lettrés ne purent se mettre d'accord sur la création d'une norme linguistique que sous la pression du roi et des autorités intellectuelles.

En 1785, cette langue essentiellement écrite, régularisée sur le modèle des langues européennes, s'était imposée dans les clergés et leurs écoles, les seules qui existaient en Aneuf à l'époque car il n'y avait pas encore d'enseignement public. Elle était devenue la langue courante à la cour du roi, chacun montrant un point d'honneur à montrer ainsi qu'il savait lire et écrire.

De 1606 à 1780, on estime qu'environ  trois mille Européens sont arrivés en Aneuf, tous dans la région de Nakol. Avec leurs descendants, souvent d'origine akrig par leurs mères, ils étaient environ dix mille en 1780, juste assez nombreux pour peupler un minuscule royaume constitué de Nakol et de ses environs. Ce royaume avait, depuis 1677, pris le nom de Royaume du Roenyls, du nom de la région (le nom de Sanflod apparaîtra plus tard, quand le Roenyls en tant qu'État, puis province, aura pris à peu près ses dimensions actuelles).

Ce petit royaume avait un double clergé catholique et protestant, une petite armée, des écoles, et une langue à lui, qui s'appelait déjà l'aneuvien, dans laquelle un nombre croissant de livres étaient écrits ou traduits.

Cette langue diffère de l'aneuvien moderne par quelques traits de prononciation, comme l'amuïssement du h (survenu au 19e siècle), mais l'essentiel du vocabulaire a peu varié depuis cette époque et la grammaire est restée stable. Il n'en a pas été de même de l'orthographe, qui a fait l'objet de nombreuses réformes.

L'orthographe aneuvienne représente toutes les variations existantes ou ayant existé des différents phonèmes de la langue, (comme par exemple f, ph, qb), même si, dans son parler quotidien, aucun aneuvien ne distingue toutes les nuances de prononciation indiquées dans la forme écrite.

Histoire de la langue aneuvienne - 2ème période - 1780 à 1892.

À partir de 1780 commença pour l'Aneuf un fait historique qui allait avoir d'énormes conséquences politiques, démographiques et linguistiques : l'immigration massive des Européens. De 1780 à 1950, le nombre d'immigrants européens s'élève à plusieurs millions. Installés partout sur l'île, ils ont accéléré la disparition des langues et des cultures indigènes, à l'exception du thub et du système d'écriture akrig, et transformé les anciens royaumes indigènes en provinces du nouvel État aneuvien.

Plusieurs milliers d'immigrants européens munis d'armes à feu, arrivés entre 1780 et 1785 sur la côte nord, s'étaient lancés dans la conquête de l'île, sans qu'Akirons, le roi du Roenyls, ait pu les en empêcher.

Akirons décida d'accompagner une évolution difficile à stopper. Le 25 septembre 1785, il se proclama roi de l'Aneuf, nom qu'il donna à la grande île en l'honneur de sa fille Anoevia. Il obligea, à la tête de son armée, tous les nouveaux immigrants à lui faire serment d'allégeance. Parallèlement, il anoblit certains chefs d'immigrants pour s'assurer de leur fidélité. Parmi ceux-ci se trouvait un certain Antonin Bekker, qui devint duc.

Le jeune duc Antonin Bekker fut chargé, entre autres missions, de faire le tour de l'île avec un bateau armé de trois canons et une bonne centaine de soldats pour s'assurer qu'aucune colonie européenne n'avait été créée à l'insu du roi Akirons, et si c'était le cas, de lui faire quitter les lieux de manière radicale. En cas de refus de la part des colons, ordre était de détruire à coups de canon les colonies illégales et d'asservir les occupants. Mais le marin Bekker ne trouva aucune colonie illégale lors de son périple.

La période allant de 1785 à 1892 a été, pour l'île d'Aneuf, celle des grands bouleversements. Les royaumes indigènes ont été assimilés à la suite de traités, ou vassalisés par des moyens moins pacifiques. La langue aneuvienne a bien souvent cohabité avec les langues d'origine de colons et d'autochtones pendant plusieurs générations, et même dans certaines régions jusqu'en 1950.

Au final, ce qui a permis à l'aneuvien de devenir la langue commune de tout l'Aneuf (sauf dans la Pande) c'est qu'entre les différentes langues des immigrants, et les langues autochtones qui résistaient tant bien que mal, il était la seule langue commune, véhiculée par les missionnaires et par l'administration, notamment militaire. Son enseignement était obligatoire dans les écoles, même si cette obligation fut souvent plus théorique que réelle.

Jusqu'au début du 19e siècle, l'aneuvien était souvent enseigné par des instituteurs et des missionnaires dont il n'était pas la langue maternelle. Par ailleurs, les nouveaux mots et expressions nécessitées par le progrès technique se diffusaient mal, ce qui amenait la création de néologismes locaux. D'où la naissance de dialectes, variables suivant les régions, et qui portent, dans leur prononciation et leur vocabulaire, la trace des autres langues parlées par les habitants.

Les royaumes locaux devenus méconnaissables ont changé de statut et sont devenus, pendant le règne du roi Owyd, entre 1840 et 1860, les provinces du royaume d'Aneuf, sous la pression de colons européens installés partout. Les anciens monarques indigènes sont devenus des comtes, des marquis ou des ducs dans le nouveau royaume.

Owyd, vers la fin de son règne, créa et développa le réseau ferroviaire, qui facilita grandement tout à la fois l'installation de colons européens dans tous les anciens royaumes indigènes, le commerce, l'industrialisation naissante, les communications, et même l'unification linguistique.

La monarchie aneuvienne avait une faiblesse, qui finit par être mortelle, c'est que sa force dépendait de la valeur de l'homme ou de la femme qui était assis sur le trône. Elle s'effondra en 1890, quand le duc Zhil Kàrl Deskerrem, descendant de colons européens anoblis installés dans les Santes, s'installa à Nakol et prit le pouvoir par un coup d'État, après la mort soudaine et suspecte du roi Hæktor, que ses détracteurs disaient diminué. Deskerrem se proclama lui-même chef de l'État et s'accorda les pleins pouvoirs, ce qui provoqua une grande indignation dans tout le pays. Ses excès et sa brutalité retournèrent rapidement l'opinion publique contre lui. L'aventure Deskerrem ne dura que deux ans, et la République fut proclamée le 28 décembre 1892.

L'année 1892 est une date charnière dans l'histoire de l'Aneuf, non seulement parce que c'est celle de l'instauration de la République, mais aussi parce que les historiens considèrent que cette date marque le début de la suprématie incontestée de la langue aneuvienne dans tout l'Aneuf. Deskerrem, lui-même, parlait aneuvien et contribua, pendant le peu de temps que dura son pouvoir, à l'imposer partout, y compris en Pande.

Histoire de la langue aneuvienne - 3ème période - 1892 à 2014.

L'immigration européenne continua jusque vers 1970, mais dès 1892, quand la République fut proclamée, la langue aneuvienne était solidement installée dans toute l'île. Après 1950, parmi les langues originaires de l'Île, seul le thub survécut. De 1892 à nos jours l'aneuvien est progressivement devenu la langue d'une nation à la technologie avancée. Des universitaires ont traduit en aneuvien l'essentiel de la science et de la littérature mondiales. Il est la langue maternelle de la très grande majorité de la population aneuvienne.


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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 14:32

Citation :
Pomme de Terre a écrit:
Herr Kouak' a écrit:
Est-ce qu'il existe une carte de l’Europe voire du monde avec les frontières du Moschtein observées, et/ou en moschtein ?
Le monde non, l'Europe c'est en page 4 Wink
Même question pour toi, Anoev, existe t-il une carte de l'Amérique du Sud / du monde avec les îles aneuviennes et/ou en aneuvien ?
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 14:59

Les seules cartes dont je dispose sont celles-là :

Idéopédia
Wikiægis (ancienne carte).

Si géographiquement, elles sont à jour, l'orthographe, elle, n'y est pas : ATARKTIK.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyMar 23 Déc 2014 - 16:27

D'accord. Aneuf n'apparaitra donc pas sur les cartes sounémiennes...
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 12:40

Or vedjarente Lotonojas, choż Inden Oeknen.

Làmylige, dyportene, salentare ea adfàktene livate, spratige stàzhze (kotava).

Aṁbasad Anoew :
Frànet-poblene-anvù 44, 94200 Kesna

Kœzole :
Pœdolged 102, 70002 Hocklenge
Malbœrged 61, 60100 Nakol
Paxged 20, 64200 Seblir
Raneavnu 158, 40020 Sfaaraies.

Lamykoṅtœre
Knaxavnu 17, 700001 Hocklenge
Oekenqurs 101, 60000 Nakol
Osietplas 12, 64300 Nevwarkling
Karikalged 212b, 40024 Gorkongon.


Traduction:

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 17:06

Je tarde un peu, mais j'aimerais dire un grand bravo à Vilko pour son histoire de la langue aneuvienne. Elle permet d'éclairer la situation actuelle à un point que je n'aurais pas seulement cru possible. Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:12

Si y'avait une fonction "+1" ou "j'aime", je l'aurais utilisée pour le récit de Vilko.

Donc euh... plussun Razz
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:24

Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.


*Si on fait une comparaison, la grammaire et la phonologie aneuviennes sont nettement plus stables que le vocabulaire et l'orthographe, lesquels sont sujets à des motifs ponctuelles. Les seules modifs grammaticales ont été des ajouts (participe et subjonctif futurs, notamment), pas des substitutions de fond au niveau de règles.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 20:39

Anoev a écrit:
Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.

Que feras-tu le jour où Idéopédia tombera en panne, voire pire  pale ?
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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptySam 27 Déc 2014 - 21:01

Atíel a écrit:
Anoev a écrit:
Mardikhouran a écrit:
Ce passage se devra d'être l'introduction à la future Grammaire officielle de l'aneuvien.
Pour l'instant, la seule grammaire officielle de l'aneuvien, c'est celle (assez stable, main'nant dans l'enseble*) qui est éditée chez Idéopédia.

Que feras-tu le jour où Idéopédia tombera en panne, voire pire  pale ?
Je meurs.affraid

Tu fais bien d'm'y faire penser ! Y faudrais que je le copie deux fois : une fois "directement", un deuxième fois en incluant la syntaxe wiki.

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MessageSujet: Re: Deux environnements...   Deux environnements... - Page 8 EmptyDim 4 Jan 2015 - 14:38

j'adore cette histoire de l'aneuvien !

très réaliste, bravo vilko!

sinon pour ma part, je compte pas trop sur ideopedia, heureusement que j'ai des fichiers open office sur ma clé...et puis j'ai ma grammaire sur l'atelier ^^

mais bon c'est pas immortel tout ça ...

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