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| Aneuvien | |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 9 Mar 2013 - 1:36 | |
| - Grufidh a écrit:
- Je vais accomplir le contrat, amenant l'anneau, et j'attraperai l'aigle perçant.
Eg auk erdòr àt kutráż, adfærun àt ringes ea mir koçh à prkun àquils.Pour "amenant", j'ai choisi adfærun (apportant) plutôt que adliydun, puisqu'il s'agit d'un anneau. Pour "je vais + verbe", j'ai opté pour le futur proche ( auk + ind.) car je ne savais pas s'il y a une idée de mouvement (un peu comme "je m'en vais pour _"). En cas d'insistance sur une idée réelle de mouvement (ce qui semble être le cas pour le texte bethren : estive telena dolo), on traduirait en aneuvien par eg pùze erdòrun àt kutráż ; le reste sans changement. En cas de problème, signale-le moi. Merci d'avance. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 10 Mar 2013 - 9:44 | |
| - Vilko a écrit:
- On voit que la logique du Wardwesân est l'inverse de celle de l'aneuvien ou d'auxilangues comme l'espéranto et le kotava.
Malgré mes efforts ( kàrd vs kard, pent vs peṅt, ræk vs rek), des homonymes parfaits (j'essaie autant que possible de les éviter, mais ils sont pour moi moins une hantise que les paronymes-antonymes ou bien les homographes non homophones) subsistent en aneuvien, tels que er : nous & subjonctif présent & imparfait de ereAinsi : ...aṅtep er er iyr = avant que nous fussions ici. La syntaxe permet de reconnaître un adjectif qualificatif épithète lié d'un nom au génitif : ùt prinsen alùr = une allure princière ùt mih prinsen = un habit de prince À ce titre, l'aneuvien rejoint partiellement l'elko. On peut cependant se retrouver avec à la fois une homonymie parfaite et une parasynonymie, ce qui, dans le fond, n'est pas gravissime ; ainsi en est-il de : Æt socjet ere adàrlen = Cette société était prospère ET cette société prospérait. Sinon, certaines conjugaisons ont été soumises à des irrégularités (pas bien méchantes) àfin d'éviter des homonymies qui risqueraient d'être problématiques. Par exemple, open (à pos' anglais, vous vous en seriez doutés), lequel, contrairement aux autres verbes en -en ( hàlten, liven) fait son subjonctif présent en open et non pas op afin d'éviter une confusion avec un autre verbe : op ( opta, optéa ; du latin OPTIO) signifiant choisir. aṅtep ka open à tœrs (et non aṅtep ka op à tœrs) pour "avant qu'elle ouvre la porte". Ka op àt opend tœrs = Elle choisit la porte à ouvrir. Bref, en général, je m'en tire sans trop de dommage, mais je ne serais pas à l'abri, peut-être d'une homonymie vraiment gênante ; et là...
Dernière édition par Anoev le Dim 31 Juil 2016 - 9:30, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: 10 k Sam 16 Mar 2013 - 13:45 | |
| Avec les mots restant dans le tiroir, j'ai dépassé 10 000 entrées francophones pour le lexique français aneuvien Mais malgré tout, des trous, des trous, toujours des trous. Je m'en suis rendu compte y a pas si longtemps. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 17 Mar 2013 - 16:26 | |
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Dernière édition par Kotave le Dim 17 Mar 2013 - 17:15, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 17 Mar 2013 - 17:09 | |
| Jolie initiative ; mais c'est eg làjden strægense ; eg làjd, c'est le subjonctif (présent ). En ce qui me concerne personnellement, c'est bien plutôt : | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 17 Mar 2013 - 17:12 | |
| - Citation :
- Jolie initiative ; mais c'est eg làjden strægense ; eg làjd, c'est le subjonctif (présent).
Euh... ah oui je me crois en allemand ! Je vais corriger. - Citation :
- E klim strægense
Tant que ça ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 17 Mar 2013 - 17:47 | |
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Dernière édition par Anoev le Dim 31 Juil 2016 - 9:32, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Alice Mar 16 Avr 2013 - 23:44 | |
| - Nemszev a écrit:
- Il semblait inutile d'attendre devant la petite porte, donc elle revint vers la table, en espérant à moitié pouvoir trouver une autre clé dessus ou au moins un livre de règles pour rétrécir les gens comme des téléscopes. Cette fois, elle y trouva une petite bouteille ("qui n'était certainement pas ici avant", dit Alice) et, liée autour du col de la bouteille, il y avait une étiquette en papier avec les mots "BUVEZ-MOI" joliment imprimés en grosses lettres.
Waadun aṅtek àt qit tœrev ere simelen eljútil, kæt ka retrokòmă ad àt mes, la aacun halv potun vœnde ùt alj klavs itèn od ùdat kneg ryltene ber adqítun dùse kes teleskòψace. Æt fætev, ka vœnda ùt qit bœtejs («qua ere teràdas nep iyr aṅt» Alis diktă) ea, àr slove: OR BEVET ES çem lydas prntuna remme littereve en ùt notinev papiyren doxopuna ol àt kolev æten• Quelques prénoms proches, avec leur déclinaison respective : Fr
| Alice
| Ali
| Aline
| Alain
| Anv
| N
| Alis
| Ali
| Alin
| Alen
| Aleṅ
| A
| Alis
| Alins
| Alens
| Aleṅs
| G
| Alisen
| Alin
| Alinn
| Alnen
| Alen
| C
| Alisev
| Aliv
| Alinev
| Alnev
|
Toutefois, les patronymes étrangers (hors fictions) auront une déclinaison séparée par un trait... d'union : Àt perovad Muhamad Ali-n = La carrière de Mohamed Ali (Cassius Clay).
Dernière édition par Anoev le Dim 31 Juil 2016 - 9:33, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: En réponse à Setodest Jeu 18 Avr 2013 - 16:45 | |
| - Setodest a écrit:
- @ Anoev : Intéressant de voir comment c'est retranscrit dans une autre idéolangue, je t'avoue que j'ai pas encore fini de lire les 22 pages d'Aneuvien . Ce qui m'intrigue c'est que la localisation de ep et de ere change le sens de la phrase.
Ep et ere sont intimement liés et forment ce qu'on pourrait appeler les "couteaux malyrois*" de la langue. Ere est un vieux verbe (un des premiers) qui est vite devenu un verbe irrégulier. Pendant longtemps, il n'avait pas de présent (comme en russe), puis, celui-ci est apparu sous la forme d'un •. Parallèlement à ça, je me suis inspiré du latin (ERAM, ERAS...) pour créer la particule de l'imparfait, et ç'allait devenir du même coup... le verbe être à l'imparfait. ar erer = ils étaient. Mais j'avais d'autres besoins, notamment quand je voulais à tout prix que le verbe être apparaisse au présent (il a l'air malade ? il l' est !). J'avais besoin d'une forme courte ! Pas question de reprendre ere, qui avait déjà donné entre temps er (à la fois subjonctif présent et imparfait de ce verbe profondément irrégulier), homonyme, d'ailleurs, de la traduction de "nous" sujet ( er erer = nous sommes ; aṅtep er er = avant que nous soyons/fussions). Du coup, comme le Q à l'époque, ne servait que très peu (ç'a bien changé depuis !), j'ai encore reculé d'un cran et ai choisi ep: simple, rapide, court : tout ce qu'il faut pour une particule (vraiment) passe-partout ! J'ai fait quelques essais, et j'me suis rendu compte que ep entre le sujet et le verbe renforçait ce dernier, comme quand, en anglais, on rajoute do devant un verbe. Par contre, quand on le met derrière (initiative personnelle, par contre, plus rien à voir avec l'anglais°), ça donnait un air de "demande d’acquiescement" (ben oui ? pourquoi pas ?). Mais ep pouvait remplacer un autre verbe que "être". Par exemple : o làjden maars ea eg ep laṅdac = tu aimes la mer et j'aime la campagne mais o làjden maars, eg ep = tu aimes la mer, moi aussi. Comment pourrait-on traduire "tu aimes la mer mais tu es à la campagne" ? Ben, le plus naturellement du monde : o làjden maars do o • laṅdatev. Et même si on veut insiter que tu n'es pas à ta place (à la campagne), on peut dire : o làjden maars do o ep laṅdatev. La déclinaison de laṅdat dissipera l'ambigüité. Nep çem advoarsuna ?Bien huilée, la grammaire aneuvienne ? Mis à part quelque grains d'sable... je l'crois (ben tiens !). * Le Malyr, dans mon idéomonde (l'Aneuf) est une province montagneuse qui pourrait un peu rappeler la Suisse.° Mais ep devant le sujet donne la tournure interrogative des verbes en conjugaison simple (sans autre particule). La différence avec l'anglais, c'est que c'est le verbe du procès qui est conjugué : Does she love you? = ep ka klim os? Do you eat poultry? = ep or inzhe gals?
Dernière édition par Anoev le Dim 31 Juil 2016 - 9:34, édité 2 fois | |
| | | Setodest
Messages : 431 Date d'inscription : 22/03/2013
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 17:31 | |
| Ca fais combien de temps que tu bosses cette langue ? - Anoev a écrit:
Mais j'avais d'autres besoins, notamment quand je voulais à tout pris que le verbe être apparaisse au présent (il a l'aire malade ? il l'est !). J'avais besoin d'une forme courte !pas question de reprendre ere, qui avait déjà donné entre temps er (à la fois subjonctif présent et imparfait de ce verbe profondément irrégulier), homonyme, d'ailleurs, de la traduction de "nous" sujet (er erer = nous sommes ; aṅtep er er = avant que nous soyons/fussions). Du coup, comme le Q à l'époque, ne servait que très peu (ç'a bien changé depuis !), j'ai encore reculé d'un cran et ai choisi ep : simple, rapide, court : tout ce qu'il faut pour une particule (vraiment) passe partout !
Les différents er se distinguent-ils à l'oral ? - Anoev a écrit:
Ere est un vieux verbe (un des premiers) qui est vite devenu un verbe irrégulier. Pendant longtemps, il n'avait pas de présent (comme en russe), puis, celui-ci est apparu sous la forme d'un •. Parallèlement à ça, je me suis inspiré du latin (ERAM, ERAS...) pour créer la particule de l'imparfait, et ç'allait devenir du même coup... le verbe être à l'imparfait. ar erer = ils étaient.
Tu aurais des exemples ? C'est assez surprenant, un verbe sans présent , mais ce qui m'intrigue le plus c'est "sous la forme d'un •", ça m'a l'air très original | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 17:47 | |
| - Setodest a écrit:
- Ca fais combien de temps que tu bosses cette langue ?
Un joli paquet d'années ! - Citation :
- Les différents er se distinguent-ils à l'oral ?
Non (je fuis les homographes non homophones !). Cela dit, il y a peu de chances qu'on les confonde : l'un est un verbe et l'autre un pronom. Y aurait un peu plus de mal avec en en postposition (sur) avec en, génitif de eg. - Citation :
- Tu aurais des exemples ? C'est assez surprenant, un verbe sans présent , mais ce qui m'intrigue le plus c'est "sous la forme d'un •", ça m'a l'air très original
Avant, il n'apparaissait pas du tout, comme en russe : я в школе = je (suis) à l'école. Et puis, assez récemment, d'ailleurs, j'ai décidé de le faire un peu apparaître, comme certains aspects du signe de multiplication en algèbre : ab = a•b. Ar • renearune = ils sont fatigants Ar renearsune ese = Ils nous fatiguent Æt motor renearun = ce moteur fatigue. | |
| | | Setodest
Messages : 431 Date d'inscription : 22/03/2013
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 18:11 | |
| Depuis 1971 , j'étais encore loin d'être né ! Le Setodast n'a même pas encore 1 an ^^' Sinon c'est vrai que le verbe être au présent n'est pas indispensable maintenant que j'ai l'exemple sous les yeux. Sinon pour la puce, est-elle utilisée dans d'autres cas ? Indique-t-elle une sorte de disparition d'un mot ? Intéressant cet aspect d'algèbre, peut-être qu'une langue -si ça n'existe pas déjà- pourrait fonctionner sur le principe des mathématiques , quoique ça donnerait quelque chose de bien étrange. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 19:29 | |
| - Citation :
- Sinon c'est vrai que le verbe être au présent n'est pas indispensable maintenant que j'ai l'exemple sous les yeux.
Pas mal de langues en font l'économie sans problème, comme l'elko ou parfois le kotava. Un certain nombre ont aussi des adjectifs verbaux, avec le sens de "être X". Le seul problème à mon sens quand "être" est omis, c'est pour les affixes qu'on lui accroche... comment traduire "étant" si le participe est donné par un suffixe, mais que le verbe n'existe pas ? Un suffixe tout seul ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 20:21 | |
| - Setodest a écrit:
- Sinon pour la puce, est-elle utilisée dans d'autres cas ? Indique-t-elle une sorte de disparition d'un mot ?
Non. Son autre rôle est le point final d'un texte. Dans ce cas, comme dant tout autre signe de ponctuation aneuvien, il est juste derrière la dernière lettre du dernier mot (alors que quand il remplace "suis, es(t), sommes...", il a un espace de chaque côté). - Setodest a écrit:
- Intéressant cet aspect d'algèbre, peut-être qu'une langue -si ça n'existe pas déjà- pourrait fonctionner sur le principe des mathématiques , quoique ça donnerait quelque chose de bien étrange.
Malheureusement, l'aneuvien n'a pas cette prétention. Oh... seule petite distinction : le "ou exclusif" : od ... od du "ou courant" (en principe inclusif) : od. - Kotave a écrit:
- Le seul problème à mon sens quand "être" est omis, c'est pour les affixes qu'on lui accroche... comment traduire "étant" si le participe est donné par un suffixe, mais que le verbe n'existe pas ? Un suffixe tout seul ?
Raison pour laquelle, si ere n'a pas d'indicatif présent, il a quand même un infinitif présent ( ere) lequel lui sert d'itif passé, lequel lui sert de participe ( erun, eruna) et de subjonctif présent ( er), et il a également un subjonctif passé ( eréa), ce dernier servant pour l'impératif ( eret(e)). En fait, qu'est-ce qui fait de ere un verbe à part dans la conjugaison aneuvienne ? - Un présent de l'indicatif représenté par un gros point (parfois par ep, invariable) ;
- un imparfait simple, ere servant à la fois de verbe (variable) et de particule ;
- un passé et un plus-que parfait identiques, aussi bien à l'indicatif (era(r)) qu'au subjonctif (eréa)
- un futur de l'indicatif et un conditionnel présent première forme utilisant l'imparfait (mir ere(r), kjas ere(r)), puisque le présent de ce mode n'a pas de forme.
- Un présent et un imparfait du subjonctif identiques (er).
Sinon, le radical est toujours le même : er- !
Dernière édition par Anoev le Sam 27 Avr 2013 - 22:17, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Avr 2013 - 12:14 | |
| - kefga_x a écrit:
- Tu peux lire un extrait de la première leçon gratuitement ici:
http://bit.ly/qc_lecon1 Le mot québécois chum a donné en aneuvien chumdu. Toutefois, je prévois quand même de le réorthographier chĕmdu. Tant que j'peux éviter d'avoir dans le même mot deux U qui se prononcent différemment*, j'vais pas m'en priver. La, ce sera plus radical, puisque je remplace le premier U [u] (alors que le second se prononce [y], de dù) par un Ĕ, plus proche de la prononciation du mot d'origine. Mise à jour prochaine dans Idéopédia. Ah... faut quand même noter qu'une copine utilise, en aneuvien, le même mot ("blonde", en québécois) : chumkad ( chĕmkad prévue). * J'ai déjà à faire avec les mots en -dutul /dytul/ (ensemble de gens), tirés de dù = personne tœl = ensemble Le Œ devant être raccourci en U parce que non accentué ; le Ù lui aussi désaccentué, parce que l'accent tonique est sur une syllabe du spécificateur : perodutul = personnel ; pero- venant de perov = profession. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Hippopotame Ven 26 Avr 2013 - 12:40 | |
| — Eg vedja, in àt sylew, ùt zhub flumíppos kœm ùr svarte tryse ! — O fætas tryga ! Ed flumíppo on, æt ere ù tigr !
— J'ai vu, dans la forêt, un hippopotame orange avec des rayures noires ! — T'as encore bu ! Ton hippopotame, c'était un tigre. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Et en méhien cela donne ! Ven 26 Avr 2013 - 15:57 | |
| - Anoev a écrit:
- — Eg vedja, in àt sylew, ùt zhub flumíppos kœm ùr svarte tryse !
— O fætas tryga ! Ed flumíppo on, æt ere ù tigr ! -Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais - Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz .
— J'ai vu, dans la forêt, un hippopotame orange avec des rayures noires ! — T'as encore bu ! Ton hippopotame, c'était un tigre. [b] | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 26 Avr 2013 - 17:31 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais
- Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz. J'ai presque compris le méhien mot à mot, mais j'hésite un peu (à cause des flexions, sans doute). Ante cevii = j'ai vu. Je suppose que ante est une particule du passé, quant à cevii, est-ce ce- pour "je" et vii pour "voir" ? sìuvai : y a-t-il une flexion particulière. Au pif, j'dirais cìuva + i (forêt dans). En tout cas, quelque chose me dis que si déclinaison il y a, l'accusatif doit être semblable au nominatif (comme en elko et en uropi, mais pas comme en espéranto et en aneuvien), parcce que pohamipë, COD au témoignage et sujet à la réponse, apparaît de la même manière. En tout cas, on retrouve ante dans la deuxième phrase. Que signifie hudidë ? est-ce l'équivalent de ed _ on (un "possessif" sans possession ; l'hippopotame dont tu parlais, comme on dirait "rev'nons à nos moutons") ? Crio est-il une forme du verbe "être" ? Meerci d'avoir traduit ma blague, et merci d'avance pour les réponses. chez moi, le mot ante traduit le mot "choses", dans sont acception la plus générale : synonyme de obleke (objets), bien sûr, mais aussi les choses qu'on connait, dont on se souvient etc. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Faux-amis Lun 13 Mai 2013 - 13:29 | |
| Attention, une paire de faux-amis entre l'aneuvien et le français :
Lokœgan (de loot = bien, & kœgan, adjectif pris du verbe kœges/n = cuire) = à point.
"Bien cuit", au sens français du terme, se dit erkœgan, voire kœganert. Erkœganert ou reç kœganert ? On balance le plat et son cont'nu sur la gu... du "cuistot"*!
*Du moins, si on est d'humeur massacrante. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Beaucoup de questions sur une petite blague ! Lun 13 Mai 2013 - 23:00 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais
- Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz. J'ai presque compris le méhien mot à mot, mais j'hésite un peu (à cause des flexions, sans doute).
Ante cevii = j'ai vu. Je suppose que ante est une particule du passé, quant à cevii, est-ce ce- pour "je" et vii pour "voir" ? sìuvai : y a-t-il une flexion particulière. Au pif, j'dirais cìuva + i (forêt dans).
En tout cas, quelque chose me dis que si déclinaison il y a, l'accusatif doit être semblable au nominatif (comme en elko et en uropi, mais pas comme en espéranto et en aneuvien), parcce que pohamipë, COD au témoignage et sujet à la réponse, apparaît de la même manière.
En tout cas, on retrouve ante dans la deuxième phrase.
Que signifie hudidë ? est-ce l'équivalent de ed _ on (un "possessif" sans possession ; l'hippopotame dont tu parlais, comme on dirait "rev'nons à nos moutons") ?
Crio est-il une forme du verbe "être" ? Quelle foule de questions ! Merci de cet intérêt renouvelé ! Mes réponses seront longues et sériées car chacune des questions implicitées ou non appelle tout un développement sur un chapitre ou paragraphe entier de la syntaxe et de la morphologie du méhien 1°) "ante" est ici effectivement un adverbe ou modificateur verbal, dont l'idée m'est venu spontanément (comme je le racontais à Olivier Simon dans un autre secteur thématique . Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former: - le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. 2°) J'ai tout de suite traduit le verbe "voir" par "Vet" ( il faut reconnaître l'influence de l'espagnol castillan dont j'avais débuté l'étude en même temps que le latin : ver ). Par ailleurs, j'avais traîné de la "prolangue" imaginaire dont j'ai déjà parlé , le vieux "chablanc", un pseudofrançais rabelaisien: Œscevoir (dont le sens exact et la prononciation attribués à l'époque m'échappent totalement); cependant j'ai trouvé intéressant d'attribuer un "augment" à ce verbe monosyllabique, ainsi est né Cevet qui veut dire "voir" mais évoque "percevoir" ; suivant cet exemple "matriciel" j'ai allongé ainsi "Stat: arrêter" en "Cestat" et même "Ret" : être d'avis que ", en "Ceret " etc.. Donc ne cherchez pas d'indication de personne en préfixation, tout est flexionnel à ce niveau. 3°) "sìjuva" n'est que l'adaptation méhienne du latin SILVA / s'ilwa/caractérisé par la liquéfaction du L en J et l'allongement du V (=/w/) en "uv" ( = 2 recettes de ma "cuisine pseudoétymologique", vous vous rappelez ?) 4°) Le "ë" , comme je l'explique dans un de mes longs développements sur la phonétique est un /e/ nasalisé et atone qui marque l'accusatif des noms et adjectifs masculins du 2 ème groupe de la 1ère déclinaison et 1ère classe d'adjectifs , dont le nominatif est en "e" atone ou se termine par une consomne.J'ai , pour ce simple usage, expressément nasalisé cette voyelle, justement, après mon "espérantisation" il y a vingt ans, pour distinguer l'acusatif du nominatif, qui se confondait jusqu'alors, dans ce groupe flexionnel. Comme j'avais auparavant supprimé au mieux les quelques accents diacritiques d'intérêt phonétique des débuts de la langue, je ne voulais pas nasaliser par accentuation mais par une "subpunctuation" de la consomne qui précède la voyelle de désinence, mais , si c'est facile en écriture manuscrite, si certaines polices sur certains système d'exploitation le permettent ( grâce au "viêtnamien" et ses signes tonaux) ici je n'ai pu l'exprimer qu'en "tildant" ou ayant recours au tréma comme ici. 5°) "hudide" est le masculin de "hudida/-e/-o" composé du pronom "hu: tu, toi " et du démonstratif "dida/-e/-o" qui veut dire "celui, celle, ce que vous dites" dans la série des démonstratifs participiaux que j'ai bricolée pour changer des romanoïdes "hista/heš/his" et "cella/-e/-o". "Hudide"veut dire ici " celui dont tu me parles" 6°) " Crio" est la 3ème personne du présent indicatif de "Cret" qui signifie "être vraiment, en réalité, en effet" .C'est, vous l'avez bien interprété, une forme du verbe "être" , qui précise son sens et s'inscrit dans une stylistique plus élégante que l'usage incessant du copule dont vous allez jusqu'à symboliser l'omission dans votre langue par un "gros point". Il s'agit d'un verbe d'état de "degré" zéro dont les pseudo-dérivés sont "Cregat" : le factitif "faire être en réalité, réaliser" [dont l'étymon "CREARE[/color] : créer" est néanmoins plus que transparent] et d'autre part "Crešet: évoluer vers la pleine existence, croître " qui vient aussi de CRESCERE mais, par déduction, a valeur d'inchoatif de Cret. De ce verbe, j'ai fait dériver aussi "Credat: donner pour réel, croire" et son participe présent actif "cren" a souvent sens d'expression confirmative du style "un vrai" " qui est en effet..." " un sacré..." . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Des analogies... et des différences Lun 13 Mai 2013 - 23:57 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former:
- le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. Là j'ai compris. En fait, la particule ante antéposée au verbe lui-même conjugué, remplace (avantageusement) dans un paquet de langues, la construction "auxiliaire + participe passé". La différence entre le méhien et les langues précitées, c'est que c'est le verbe du procès qui est conjugué, au lieu de l'auxiliaire (remplacé par la particule). Le point commun, c'est que l'aneuvien marche aussi avec des particules, mais leur fonctionnement est différent. Les particules aneuviennes déterminent le futur, l'imparfait, la proximité temporelle ou la condition (tout ça déterminé par le verbe lui-même en méhien) et l'aspect perfectif est déterminé en aneuvien par la terminaison en -a(r) du verbe conjugué alors que, comme vu ci d'ssus, c'est la particule antéposée ante qui joue ce rôle en méhien. En tout cas, la racine latine de ante se retrouve également dans l'adposition aṅt aneuvienne, mais celle-ci n'intervient pas dans la conjugaison. Tout au plus la voit-on en guise de préfixe (tronqué) dans des mots comme aṅvic ( aṅvic heptav = la semaine dernière). - Citation :
- "sìjuva" n'est que l'adaptation méhienne du latin SILVA / s'ilwa/caractérisé par la liquéfaction du L en J et l'allongement du V (=/w/) en "uv" ( = 2 recettes de ma "cuisine pseudoétymologique", vous vous rappelez ?)
Pour ce mot, on a une source commune (et c'est sans doute pas la seule), puisque "forêt" se dit sylev en aneuvien. - Citation :
- Le "ë" , comme je l'explique dans un de mes longs développements sur la phonétique est un /e/ nasalisé et atone qui marque l'accusatif des noms et adjectifs masculins du 2 ème groupe de la 1ère déclinaison et 1ère classe d'adjectifs , dont le nominatif est en "e" atone ou se termine par une consonne.
Si j'ai trois déclinaisons en ŧhub, je n'en ai qu'une seule en aneuvien, et le genre n'intervient pas du tout. Tout au plus, l'accusatif, qui se repère toujours avec le phonème /s/ en fin de mot, fait varier parfois les lettres finales, comme indiqué dans ce tableau. Les adjectifs ne sont pas déclinables : ils ne varient qu'en nombre. - Citation :
- Crio" est la 3ème personne du présent indicatif de "Cret" qui signifie "être vraiment, en réalité, en effet" .C'est, vous l'avez bien interprété, une forme du verbe "être" , qui précise son sens et s'inscrit dans une stylistique plus élégante que l'usage incessant du copule dont vous allez jusqu'à symboliser l'omission dans votre langue par un "gros point". Il s'agit d'un verbe d'état de "degré" zéro dont les pseudo-dérivés sont "Cregat" : le factitif "faire être en réalité, réaliser" [dont l'étymon "CREARE[/color] : créer" est néanmoins plus que transparent] et d'autre part "Crešet: évoluer vers la pleine existence, croître " qui vient aussi de CRESCERE mais, par déduction, a valeur d'inchoatif de Cret. De ce verbe, j'ai fait dériver aussi "Credat: donner pour réel, croire" et son participe présent actif "cren" a souvent sens d'expression confirmative du style "un vrai" " qui est en effet..." " un sacré..." .
Avant, y avait rien du tout, et puis j'ai admis que l'apparition du verbe être à l'indicatif présent (du moins, à l'écrit : j'écris ma langue plus que je ne la parle, même s'il y a une phonologie). Ere est, en aneuvien, un verbe tout ce qu'il y a d'irrégulier, que j'ai pris de l'imparfait du verbe latin SVM ESSE FVI : ERAM. Je me suis donc servi de ere pour faire la particule (invariable) de l'imparfait (tous modes) des autres verbes. Si je veux insister sur le verbe, comme dans "cela doit-il être ? cela est !" (Léo Ferré), j'utilisera la particule verbale passe-partout ep : Ep æt dev ere? Æt ep! | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Il n'y a pas que les temps avec "ante" pour exprimer le passé en méhien... Lun 20 Mai 2013 - 21:07 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former:
- le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. Là j'ai compris. En fait, la particule ante antéposée au verbe lui-même conjugué, remplace (avantageusement) dans un paquet de langues, la construction "auxiliaire + participe passé". La différence entre le méhien et les langues précitées, c'est que c'est le verbe du procès qui est conjugué, au lieu de l'auxiliaire (remplacé par la particule). Le point commun, c'est que l'aneuvien marche aussi avec des particules, mais leur fonctionnement est différent. Les particules aneuviennes déterminent le futur, l'imparfait, la proximité temporelle ou la condition (tout ça déterminé par le verbe lui-même en méhien) et l'aspect perfectif est déterminé en aneuvien par la terminaison en -a(r) du verbe conjugué alors que, comme vu ci d'ssus, c'est la particule antéposée ante qui joue ce rôle en méhien. En tout cas, la racine latine de ante se retrouve également dans l'adposition aṅt aneuvienne, mais celle-ci n'intervient pas dans la conjugaison. Tout au plus la voit-on en guise de préfixe (tronqué) dans des mots comme aṅvic (aṅvic heptav = la semaine dernière).
Merci, d'avoir si vite et si bien à mes développements sur le méhien. En effet, si "ante" adverbe modificateur du prédicat verbal joue un rôle essentiel dans la formation des temps du passé, ceux que j'ai décrit ne sont pas les seuls temps du passé, car le méhien dans cette catégorie des "tempros perfaçius"dispose de " temps simples" : - 1°)Le prétérit proprement dit, le parfait " raitrey perfaçy" qui exprime l'action accomplie, terminée, ou le temps du récit historique classique ( à l'instar de beaucoup de langues).Il est formé d'un radical verbal qui peut être : ~le même que celui de l'infinitif, qui permet de reconnaître le prédicat (comme dans les première et troisième conjugaisons [ou super-groupes verbaux]: les verbes en "-AT" et en "-UT") ~celui du gérondif dit "nominal" (car il fonctionne comme un nom verbal qui se décline) ( comme beaucoup de groupes de la deuxième conjugaison [ou 2ème supergroupe]: les verbes en "-ET", "-IT", "-AET", "-AET", "-EIT", "-OIT" et " -ŒIT" ; ainsi que le sous-groupe des verbes "irrégulier" en "-RE") . Par exemple: Esæ: je mange => Esawi: je mangeai / Volvi: je roule => Volùi: je roulai / Peï: je demande => PeÞèi: je demandai ( < peÞo). -2°) L' antéparfait : raiperfaçy ( celui-là il est spécial et fruit de l'influence de la dérivation perfective dans la conjugaison latine, que, je pense, vous avez pu éprouver): c'est un second "plus-que-parfait" non duratif ou une sorte de " passé antérieur" ( temps, qui , au sein des langues latines naturelles , semble bien particulier au français classique ). Il se forme de la même manière que le parfait mais avec une terminaison en "-`rhe" apposé à la voyelle thématique de la conjugaison "-a-", "-e-" , "-u-". Exemple: Anaha Joanau Transè di anu novu/ Puserheo di-anti gorhë cei bel'ovã : la cane de Jeanne est mort au "Gui-l'an neuf" /Elle avait pondu la veille ...un gros et bel oeuf-3°) " L'aoriste " méhien, comme j'avais expliqué sur un message antérieur, c'est le nom que je donne à l'infinitif de narration, auquel j'appose le personnel sujet si nécessaire. Dans l'admiration du grec ancien, je désire ainsi introduire une expression verbale "intemporelle"= indépendante de la chronologie factuelle, comme dans le récit légendaire, religieux, anistorique. Je me suis retenu pour le moment de toute transformation flexionnelle. " Morešet foi qied mœlnire qvibif tryes filyes , Delaiset'o gisa boni..."Un meunier mourrut une fois qui avait trois fils, il laissa pour tout bien.... -4°) L'antéparfait du subjonctif ou plus-que -parfait deuxième forme du subjonctif: raitrey perfaçy suvjunðiuve qui , dans son "mode" , cohabite aussi avec la forme =[ante+ imparfait du subjonctif]. Caractérisé par la flexion = ou voyelle thématique + [color=blue]"`-še- "], il exprime l'irréel du passé dans les conditionnelles: " Sceišei's dic ni Comèišemic'h'an -au- adwant Comìtomic'h'an": si j'avais su (cela) je ne serais pas venu.. Ah oui! J'avais omis de préciser que "adwant" est la forme négative de "ante" modificateur verbal. Par ailleurs, j'utilise "ante" comme préposition, dans le même sens qu'en latin , construit avec le même accusatif mais je lui ai accolé une variante "euphonique" : nax devant une voyelle: Cau! N'atritai'stai pos Ader ayqod nax œ aecevidv qvi pos Oucòyego:Attention! Dans cette obscurité il peut se trouver quelque chose devant lui qu'il ne voit pas et sur quoi il tomberait.Pour finir avec cette particule, j'ai renoncé à l'utiliser comme préfixe verbal, dans le sens de " par avance" pour des risques évidents de confusion, j'ai donc adopté le préfixe "rai-" qui vient du latin " PRAE-" , lui même formant une préposition rarement utilisé dans cette antique langue.PRAEVIDEO => Raicevii: je prévois ; Ante Cevii: j'ai vu. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 20 Mai 2013 - 22:52 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- - 1°)Le prétérit proprement dit, le parfait "raitrey perfaçy" qui exprime l'action accomplie, terminée, ou le temps du récit historique classique ( à l'instar de beaucoup de langues).Il est formé d'un radical verbal qui peut être :
~le même que celui de l'infinitif, qui permet de reconnaître le prédicat (comme dans les première et troisième conjugaisons [ou super-groupes verbaux]: les verbes en "-AT" et en "-UT") ~celui du gérondif dit "nominal" (car il fonctionne comme un nom verbal qui se décline) ( comme beaucoup de groupes de la deuxième conjugaison [ou 2ème supergroupe]: les verbes en "-ET", "-IT", "-AET", "-AET", "-EIT", "-OIT" et " -ŒIT" ; ainsi que le sous-groupe des verbes "irrégulier" en "-RE") . Par exemple: Esæ: je mange => Esawi: je mangeai / Volvi: je roule => Volùi: je roulai / Peï: je demande => PeÞèi: je demandai ( < peÞo). -2°) L'antéparfait : raiperfaçy ( celui-là il est spécial et fruit de l'influence de la dérivation perfective dans la conjugaison latine, que, je pense, vous avez pu éprouver): c'est un second "plus-que-parfait" non duratif ou une sorte de " passé antérieur" ( temps, qui , au sein des langues latines naturelles , semble bien particulier au français classique ). Il se forme de la même manière que le parfait mais avec une terminaison en "-`rhe" apposé à la voyelle thématique de la conjugaison "-a-", "-e-" , "-u-". Exemple: Anaha Joanau Transè di anu novu/ Puserheo di-anti gorhë cei bel'ovã : la cane de Jeanne est mort au "Gui-l'an neuf" /Elle avait pondu la veille ...un gros et bel oeuf -3°) "L'aoriste " méhien, comme j'avais expliqué sur un message antérieur, c'est le nom que je donne à l'infinitif de narration, auquel j'appose le personnel sujet si nécessaire. Dans l'admiration du grec ancien, je désire ainsi introduire une expression verbale "intemporelle"= indépendante de la chronologie factuelle, comme dans le récit légendaire, religieux, anistorique. Je me suis retenu pour le moment de toute transformation flexionnelle. " Morešet foi qied mœlnire qvibif tryes filyes , Delaiset'o gisa boni..."Un meunier mourut une fois qui avait trois fils, il laissa pour tout bien.... -4°) L'antéparfait du subjonctif ou plus-que -parfait deuxième forme du subjonctif: raitrey perfaçy suvjunðiuve qui , dans son "mode" , cohabite aussi avec la forme =[ante+ imparfait du subjonctif]. Caractérisé par la flexion = [color=blue]ou voyelle thématique + "`-še- "], il exprime l'irréel du passé dans les conditionnelles: " Sceišei's dic ni Comèišemic'h'an -au- adwant Comìtomic'h'an":si j'avais su (cela) je ne serais pas venu. .Ah oui! J'avais omis de préciser que "adwant" est la forme négative de "ante" modificateur verbal. Par ailleurs, j'utilise "ante" comme préposition, dans le même sens qu'en latin , construit avec le même accusatif mais je lui ai accolé une variante "euphonique" : nax devant une voyelle: Cau! N'atritai'stai pos Ader ayqod nax œ aecevidv qvi pos Oucòyego:Attention! Dans cette obscurité il peut se trouver quelque chose devant lui qu'il ne voit pas et sur quoi il tomberait. La décomposition des temps est au moins aussi précise en méhien qu'en aneuvien, même si ce ne sont pas les mêmes précision, ce qui peut rendre l'étude comparative des deux langues assez intéressante. L'aneuvien n'a pas d'aoriste intemporel et s'en tire de deux manières, selon ce qu'on veut exprimer : La narration (prétérit) : ùt adpodhardak, padh tern neràpdakene, dænă, liyvun kes nor habertes...La généralité (présent) : lob liven meutev = Le loup vit en meute. - Citation :
- Pour finir avec cette particule, j'ai renoncé à l'utiliser comme préfixe verbal, dans le sens de " par avance" pour des risques évidents de confusion, j'ai donc adopté le préfixe[/size] "rai-" qui vient du latin "PRAE-" , lui même formant une préposition rarement utilisé dans cette antique langue.PRAEVIDEO => Raicevii: je prévois ; Ante Cevii: j'ai vu.
J'comprends l'problème. J'ai un problème assez cinglant avec ere ; heureusement, les phrases résultantes sont quasiment toujours synonymes. Un problème, deux solutions (une par langue). Pour le conditionnel passé, j'utilise la particule kjas (du conditionnel) accompagnant un verbe au subjonctif passé, le verbe de la subordonnée est, lui, au subjonctif PQP : Tet eg ere seta, e kjas nep patezéa.Chez moi, c'est le présent du conditionnel qui a deux formes, très proches d'ailleurs pour certains verbes, puisqu'il arrive qu'elles coïncident, au singulier du moins. On utilise kjas (déjà évoqué) soit devant un indicatif présent, soit devant un subjonctif présent. La première forme est utilisée dans le cas d'une simple éventualité (envisageable), la seconde est l'expression •d'un souhait•d'un regret•d'un événement impossible (si ma tante en avait) •d'une opposition (même si...) Le temps du verbe de la subordonnée est à l' indicatif présent (à l'imparfait du même mode en français) au subjonctif présent (à l'imparfait de l'indicatif en français) au subjonctif imparfait (à l'imparfait en français, mais de l'indicatif). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Présentation Mer 29 Mai 2013 - 12:34 | |
| Je vais complètement modifier la page de présentation des verbes aneuviens dans Idéopédia. Rassurez-vous, les règles, elles, ne changent pas. C'est surtout la nomenclature des groupe de verbes qui sera présentée différemment afin de mettre en exergue les points communs entre deux (sous-)groupes différents. Ainsi, on verra plus clairement que liven et hàlten ont la même construction de participe ; mais liven et adnúles ont la même construction de parfait (et, partant de là, de prétérit) de l'indicatif. Des "pavés" représenteront chacun des groupes & sous-groupes, avec, éventuellement des fonds colorés représentant les points communs (subjonctif passé en -éa, en -ía, en -éna & autres formes).
Pour l'instant, ça s'présente plutôt mal.
36 h plus tard : ça s'arrange ! Version définitive de paragraphe bientôt prête.
C'est comme ça que les multiples petits groupes ont été rassemblés en 4 grandes catégories. Celles-ci rassemmbles les verbes selon la terminaison de leur subjonctif passé : -ÉA -ÍA -É_A -A (sans É ni Í). L'approche de la conjugaison aneuvienne y gagne en simplicité, même si dans chaque catégorie, il y a des subdivisions (groupes) avec leurs particularités (minimes).
Ah au fait, le subjonctif présent n'est plus construit sur le radical du passé (de l'itif) mais sur le présent. Seuls quelques verbes en subissent les conséquences (minimes aussi) : er fàkt → er fàk = nous fassions. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 24 Juin 2013 - 1:14 | |
| Deux petits changements en perspective : D'une part, la correction d'une erreur ; je me suis rensu compte, hier, que le verbe irrégulier stĕ n'était pas dans le groupe des verbes en -a, mais dans celui des verbes en -é_a. Rassurez-vous : ça ne change rien à sa conjugaison : Indicatif | Pr : stĕ(r) Pa : sta(r) Prt : stă(r) | Subjonctif | Pr : sĕt Pa : seta | Impératif | Imp : set(e) Prf : seta(r) | Participe | Pr : stun Pa : stuna |
Autre chose, un petit changement : contrairement à ce qu'y a marqué là (mise à jour prévue), la préposition d'origine temporelle ne pourra plus être fran (désormais réservée à l'origine locative), mais sera toujours devèr : Æt skop çem open fran devèr hoψev nov yn hoψ dek-nov = Cette boutique est ouverte de 9:00 à 19:00. En contrepartie, on aura : Fran à toapev, la vedj à krags = Depuis la butte, on voit l'horizon.
Dernière édition par Anoev le Mer 19 Oct 2022 - 0:00, édité 2 fois | |
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