Blagues et devinettes

Humour en elko :



Traduction :

- Eh mec, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
- commence par la bonne
- on est au 15ème étage
- Et la mauvaise ?
- On s'est trompé d'immeuble

Dommage, j'ai dû lire la traduction.
Mais elle m'a bien fait rire.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Dommage, j'ai dû lire la traduction.
Mais elle m'a bien fait rire.

Ne t'en fais pas. La mise à jour de la grammaire elkanne touche à sa fin et la publication de la grammaire est prévue pour 2022. D'ici là des cours de remises à niveau, des exercices et la présentation des réformes seront organisés ici sur le forum. Des vidéos Youtube sont en préparation ainsi que plein d'autres projets.

Je vais aussi reprendre les cours pour débutants et faux débutants ici sur le forum d'ici quelques mois.

Moi, j'l'ai trouvée émouvante ! J'me suis mis à la place de celui des deux qui, comme l'autre, portait l'frigo, entendit la cruelle déclaration de son acolyte (encore un nom pour Idéolexique) et commençait à avoir sérieusement mal aux doigts (c'est lourd, un frigo, et y a pas d'prise !), le dessin en témoigne.

Humour en elko ...

"Et maintenant, on attend..."

(Sou)rions en elko :

Kumeko ? C'est pas des souris, ça ?

ou un rongeur, ou un animal à dents....

Anoev a écrit:

Kumeko ? C'est pas des souris, ça ?

Oui c'est ce qui est écrit dans Elkodico

kumeko désigne un rougeur ou un animal ayant des dents proéminentes., kumeko se traduirait plutôt par "rongeur"

kumeko englobe donc les deux, c'est l'hyperonyme de gozkumo ("le rongeur à grandes oreilles") et de pinkumo ("rongeur des murs")

Peut-être que gozkumo aurait été plus adapté pour cette traduction car les deux peuvent être possibles dans ce cas précis.

en fait il rêve bien d'un animal à dent...
(c'est peut-être sa maitresse qui rêve d'un dentier d'oreille)

A hœṅtă ùt kunyls = Il chassa un lapin
A cem hœṅtă per ùt kunylev (àt pikturev*) = Il fut chassé par un lapin (à l'image).


*N'empêche, j'ai jamais vu de lapin avec de telles canines ! et de telles griffes !

En elko :

En elko :

Ah ! celle-là, j'dois dire qu'elle est mignonne !


A • zoṅk do stĕ lek!

Une autre histoire de Nasrudin (je pense en faire encore par la suite)

En pleine nuit, on frappe violemment à la porte du Hodja. Il se lève et va ouvrir. C’est sa voisine, hors d’haleine :
—Nasrudin, viens vite, je t’en supplie! Deux hommes sont entrés chez nous et ils sont en train de battre mon mari…
—Écoute, voisine, je crois que deux hommes suffisent largement pour rosser ton gringalet de mari. Je ne suis pas sûr qu’ils aient besoin de mon aide. 

Cœnœdaja’ nodœre musùroma nizœrkor Hodjamia. Galxai’man kio ya aztikaride. Inaik ca altikia.
—Nasrudin, in’wa urr, di œmega naro ! Rrakon ùl jinkiadaliar  ya tol mokraned’na na’prevos dia !  
—In’rùstina altikia, do xilanea rrakino ùl fakia melicokog dùknodœ na’prevos nas melalcockra. Do yefaxat tol nietgreifare dio

Nasrudin a écrit:

-Écoute, voisine, je crois que deux hommes suffisent largement pour rosser ton gringalet de mari. Je ne suis pas sûr qu’il aient besoin de mon aide.

Enfin, plutôt, il a dit, ça r'vient au même !

L'immonde personnage !

En elko :

Anoev a écrit:

Nasrudin a écrit:

-Écoute, voisine, je crois que deux hommes suffisent largement pour rosser ton gringalet de mari. Je ne suis pas sûr qu’il aient besoin de mon aide.

Enfin, plutôt, il a dit, ça r'vient au même !

L'immonde personnage !

Je comprends pas très bien ce que tu veux dire. Bon en voilà une autre:

Tout l’après-midi, Nasrudin s’est promené en compagnie des deux notables de la ville, l’imam et le cadi, mais l’heure est venue de se séparer.
– Tu es vraiment un homme surprenant, remarque le religieux. Parfois on dirait que tu es un filou capable de voler et de duper n’importe qui, et puis quelques instants après, on croirait avoir affaire à un imbécile.
– Allons Nasrudin, sois franc pour une fois, continue le magistrat, dis-nous donc qui tu es en réalité : un escroc, un idiot ?
– Cela dépend, répond le Hodja, mais ce que je peux vous dire tout de même, c’est qu’en ce moment je suis juste entre les deux.

Ùltomœde solo’te, tolfadelaidi Nasrùdinol makmikardarino ùl lan’daos, co Imamol ya co Kadiki, lab irtasrede iada.
—No xù’n mefalita fema, cicari titra nilaiken. Oleho no nialpa semitarol mekle’ toromakrœde kavebœda teficakas, ya sirectakan kùnai, faktanea monibaljana hi meciag’modol
—Iada, Nasrùdin, in’barat satœnœde la, co daki elaxia, no in’dùkestokana fibid, noala'xù mosakla, ho kavebar, sa’t ho bramùmo ?
—Nùdramkea ter, estokana Hodja, lab do kle’xalma diran, no’ka imadi, iada dor nak si’tana ùlon.

Hyeronimus a écrit:

-..., dis-nous donc qui tu es en réalité : un escroc, un idiot ?
– Cela dépend, répond le Hodja, mais ce que je peux vous dire tout de même, c’est qu’en ce moment je suis juste entre les deux.

Alors là, c'est bien riposté ! Chapeau !

Anoev a écrit:

Nasrudin a écrit:

-Écoute, voisine, je crois que deux hommes suffisent largement pour rosser ton gringalet de mari. Je ne suis pas sûr qu’il aient besoin de mon aide.

Enfin, plutôt, il a dit, ça r'vient au même !

L'immonde personnage !

En fait, je comprends par là, qu'il fustige sa voisine d'avoir accouru cherché de l'aide auprès de lui, vieil homme, alors qu'elle aurait pu rester pour le défendre, ce qui prouve bien que non seulement elle l'a abandonné et par là qu'elle souhaitait que son mari se fasse rosser. Car, même en supposant que Nasreddine, le vieil homme ait accepté, qu'aurait-il pu faire sinon arrivé trop tard et ne servir à rien.
Est ce que lorsqu'un de votre proche, que vous portez en affection a un problème, vous l'abandonnez en courant cherchez une soi-disante aide ou bien vous restez pour l'aider...
Des fois, il faut certainement aller chercher de l'aide, mais p'têt pas dans ce cas simple. Si elle était restée, déterminée à défendre son mari à deux contre deux, les chances auraient-elles été plus égales et y-aurait-il eu rossage ?

Nasrudin manque à ma culture : je pensais qu'il aurait pu s'agir d'un fringant gaillard qui aurait pu mettre hors d'état de nuire en deux temps trois mouv'ments deux malfrats adeptes du home-jacking. Évidemment, vu comme ça, l'histoire prend un tout autre sens. Tout autre !

Ben les histoires de Nasrudin (ou Nasreddin, Nasr Eddin ou encore Nasreddine je suis pas trop sûr d'avoir fait le bon choix en le transcrivant Nasrùdin)  fonctionne souvent sur le principe qui consiste à réinterpréter une parole ou une situation en dehors de façon non conventionnelle et illogique. Je crois qu'il y a un terme technique pour désigner ça, mais je ne le connais pas.

Hyeronimus a écrit:

Ben les histoires de Nasrudin (...)  fonctionne souvent sur le principe qui consiste à réinterpréter une parole ou une situation en dehors de façon non conventionnelle et illogique. Je crois qu'il y a un terme technique pour désigner ça, mais je ne le connais pas.

Nasrudin était-il cynique, comme Diogène ? Ou bien préfigurait-il le syndrome d'Asperger (appeler un chat un chat) ? À moins que ce soit l'utilisation des mots dans leur sens le plus direct (sans déformation par ce qu'on appelle les "côônventions sôôciales" : y en a des paquets comme ça. Bref : l'antithèse de la langue de bois, mais ça s'arrête pas là).

C'était un sage simple du côté des gens simples, me semble-t-il, lorsque j'avais lu ces histoires, peut être pas toujours très courageux, mais comme ça date d'un bail, je ne peux prétendre que mémoire soit parfaite.

Mais effectivement sur le côté littéraire Hyeronimus a raison. En fait, ce sont de courtes histoires qui oblige à réfléchir et font sourire, car il est aussi malin comme un singe, avec la simplicité d'un enfant, c'est pourquoi souvent il est pris pour fou, idiot et intelligent en même temps.

Je me souviens d'avoir entendu y a longtemps une émission sur l'humour juif qui reprenait parfois les même procédés, mais il me semble que les histoires de Nasrudin ont aussi servi à l'enseignement. Je me demande, mais je suis pas sûr de moi, si on peut pas les rapprocher des kōan zen dans leurs façons d'employer la pensée latérale