Bon, premier poste sur ce forum, je vais donc vous présenter les langues que nous avons créé (un ami et moi). Comme il faut bien commencer quelque part (et qu'il y en a quand même pas mal), je présente la famille des Langues
Naladéryasim.
Dans l'Univers développé autour de nos langues, il existe une région particulièrement montagneuse ou habite un peuple nommé les
Rasdann. Les
Naladéryasim sont l'ensemble des langues qu'ils parlent ou parlèrent, c'est-à-dire le
Dřanèr, le
Sālidh Anthis,
l'Ibran,
l'Edran, et
l'Uran.
Le
Sālidh Anthis fut la première langue parlée par les
Rasdann, puis elle évolua en
Dřanèr. Quant à
l'Ibran,
l'Edran, et
l'Uran, ce sont des dialectes qui ont pris assez d'importances pour devenir des langues à part entière.
Le Sālidh Anthis1 - Le Système d'écriture
Le Salidh utilise un Abjad, c'est à dire un système d'écriture qui n'écrit pas les consonnes. Comme je n'aimais pas tant cette idée de devoir connaitre le mot pour le prononcer, j'ai choisit d'écrire les voyelles en signe diacritique. On a donc :
Consonnes :
k /k/
kh /kh/
d /d/
dh /dh/
t /t/
th /th/
g /g/
gh /gh/
h /h/
m /m/
n /n/
b /b/
p /p/
r /r/
l /l/
j /ʒ/
s /s/
v /v/
f /f/
Voyelles :
a /a/
ā /aː/
i /i/
ī /iː/
ō /ɔː/
u /u/
ū /uː/
y /j/
Certaines lettres peuvent aussi être accentués, ce qui en change la prononciation :
a → é /e/
a → è /ɛ/
a → â /ɑ̃/
i → î /æ̃/
l → š /ʃ/
s → z /z/
r → ř /ʁ/
Chaque phonogramme possède trois forme, qui dépendent de son placement dans la phrase. Chaque mot sera donc une "unité graphique" puisque tout les phonogrammes seront attachés (je mettrais peut-être l'alphabet, je ne sais simplement pas si je le peux ici).
A préciser que même si les voyelles s'écrivent la plupart du temps en diacritique, il arrive que dans certains cas on doivent les écrire vraiment (sous forme de lettre). Ainsi, chaque voyelle possède aussi les trois formes attachés des consonnes.
2 - Genre et Nombres
Il existe deux nombres : Singulier et Pluriel
Et trois genres : Neutre, Féminin, Masculin
Par défaut, un mot est au singulier neutre.
Pour marquer le genre, un accent sera ajouté. Cet accent se traduit à l’oral par une lettre.
L'accent masculin se prononce [a] à l’oral
L'accent féminin se prononce [e] à l’oral
Dans tous les cas, quelle que soit la lettre qui termine le mot, cet accent se placera à la fin de celui-ci et se prononcera sans consonnes.
Pour marquer le nombre, une consonne accompagnée (ou non) d’une voyelle sera écrite.
Dans le cas du singulier, on écrit rien : c’est le nombre de base d’un mot.
Dans le cas du pluriel, un -s sera ajouté.
1.Si le mot est neutre et se termine par une consonne, un ō se placera avant le -s
2.Si le mot est neutre et se termine par une voyelle, on mettra seulement un -s
3.Si le mot est masculin, peut importe sa lettre finale, un a se placera avant le -s
4.Si le mot est féminin, peut importe sa lettre finale, un é se placera avant le -s
3 - les Temps et Pronoms Personnels
En Salidh Anthis, il existe 12 pronom personnel différent :
Je :
| -masculin/singulier
| -féminin/singulier
| -masculin/pluriel
| -féminin/pluriel
Tu :
| -m/s
| -f/s
| -m/p
| -f/p
Il :
| -m/s
| -f/s
| -m/p
| -f/p
Ainsi que 10 temps :
Dhīlm = Passé
Dhīlm’dé = Passé proche
Sīlm = Futur
Sīlm’dé = Futur proche
Olir = Présent
Imilāth = Intemporel
Daridh = Supin
Dhāld = Impératif
Erid = Participe
Shōm = Passé
Précisions sur les temps :
Le Dhīlm : Le Dhīlm est un passé lointain, commun, qui sert à raconter une action s’étant passée il y a longtemps (la notion de “longtemps” dépend du contexte).
Le Dhīlm’dé : Le Dhīlm’dé est un passé proche, commun, servant à raconter une action récente, qui s’est passée il y a peu.
Le Sīlm : Le Sīlm est futur lointain, commun, qui sert à raconter une action qui va se passer dans longtemps (ceci dépend encore une fois du contexte)
Le Sīlm’dé :
Le Sīlm’dé est un futur proche et commun, servant à raconter une action qui va se passer.
L’Olir :L’Olir est un présent commun. Il sert à raconter ce qu’il se passe.
L’Imilāth :L’Imilāth est un temps intemporel. Il ne représente ni le présent, ni le futur, ni le passé. On le traduit en français par le présent ou le passé simple, par défaut. Il est rare de l’utiliser à l’oral.
Le Dāridh :Le Dāridh est un supin indiquant une intention. Il signifie “pour [verbe]” “dans le but de [verbe]”. Il est assez commun.
Le Dhāld : Le Dhāld est un impératif, il sert à donner des ordres.
L’Erid : L’Erid est un participe. Il sert aussi à transformer un verbe en adjectif (tel que “oublié” devient un adjectif).
Le Shōm :
Le Shōm est un passé équivalent au Dhīlm qui ajoute de l’importance au propos.
4 - Conjugaison
En Salidh Anthis, la conjugaison se fait par un morphème placé devant le mot pour donner le genre et le nombre. Ainsi le radical ne sert qu’au sens.
Ainsi, pour dire “je suis” (être = sul), on écrira :
Ma sul
=> Sul est le radical du verbe “être”
=> Ma est le morphème qui va indiquer le pronom personnel (ici je m/s) et le temps (ici l’Olir, donc le présent) => On à donc bien “je suis”
Ce tableau montre le morphème à utiliser en fonction du temps et des pronoms :
V - Mot De Liaison
En Salidh Anthis, les Aldhak (mot de liaison, liste ci-dessous) ne s'écrivent pas. On les attachera au mot auquel ils sont joints.
Par défaut, les mot de liaison se placent après le mot qu’ils précèdent, ainsi :
L’Homme =
Khaadèl = insérer exemple
=>
Khaad, l’homme
=> èl, L’ (“le” élidé), car le mot khaad se termine par une consonne
Seulement, lorsque deux mot de liaison se suivent, le premier va se placer au début du mot et le deuxième à la fin du mot, ainsi :
Je chante à un balcon = Ma farāp té/hèlma/ki
=> “je chante” se traduit par “Ma farāp” (Ma étant la marque du je m/s présent et farāp le verbe “chanter”)
=> “Balcon” se traduit par hèlma
=> “à” s’écrit ici “té” car
1.Il y à deux Aldhak, il va donc se placer au début du mot (parce qu'il vient en premier)
2.Le mot commence par une consonne (h), on va donc prendre la forme “avant consonnes”, soit “té-”
=> “un” s’écrit “il” car
1.Il y à deux Aldhak, il va donc se placer au début du mot
2.Le mot finit par une voyelle (a), on va donc prendre la forme “après voyelles”, soit “-ki”
Autres Exemples :
Le savoir
de l’homme = Latha
ké Khaad
ãl6 - La Formation de la Phrase
A.Forme InterrogativeEn premier vient le complément, puis le sujet, et enfin le verbe.
L’homme utilise-t-il un marteau ?
Dōlī
ki khaad
èl mō laïdh ?
=> “Dōlī” =
marteau, le complément d’objet direct
=> “khaad” =
homme, le sujet
=> “laïdh” =
utiliser, le radical du verbe
=> “mō” = la marque du
il m/s présent
=> “èl” =
le, de l’homme
=> “ki” =
un, de un marteau
B.Forme DeclarativeEn premier vient le sujet, puis le verbe, et enfin le complément.
L’homme utilise un marteau.
Khaad
èl mō laïdh dōlī
ki.
=> “Dōlī” =
marteau, le complément d’objet direct
=> “khaad” =
homme, le sujet
=> “laïdh” =
utiliser, le radical du verbe
=> “mō” = la marque du
il m/s présent
=> “èl” =
le, de l’homme
=> “ki” =
un, de un marteau
C.Forme Exclamative Le sens definira si la phrase est déclarative ou interrogativeEn premier vient le complément, puis le verbe, et enfin le sujet.
L’homme utilise un marteau !
Dōlī
ki mō laïdh khaad
èl !
=> “Dōlī” =
marteau, le complément d’objet direct
=> “khaad” =
homme, le sujet
=> “laïdh” =
utiliser, le radical du verbe
=> “mō” = la marque du
il m/s présent
=> “èl” =
le, de l’homme
=> “ki” =
un, de un marteau
D-Forme NégativePour la forme négative, il suffira d’ajouter “Khèl” devant le verbe. Dans le cas d’une phrase non verbale, il sera rajouté au début de la proposition.
Dōlī
ki khaad
èl khèl mō laïdh ? => L’homme n’utilise-t-il pas un marteau ?
Khaad
èl khèl mō laïdh dōlī
ki. => L’homme n’utilise pas un marteau.
Dōlī
ki khèl mō laïdh khaad
èl ! => L’homme n’utilise pas un marteau !
=> “Dōlī” = marteau, le complément d’objet direct
=> “khaad” = homme, le sujet
=> “laïdh” = utiliser, le radical du verbe
=> “mō” = la marque du il m/s présent
=> “èl” = le, de l’homme
=> “ki” = un, de un marteau
=> “khèl” = ne..pas, ne..guère, ne..plus, etc, la marque de la négation (Variation : Khul [plus soutenu], Dhèl [plus familier])
Voilà pour la première langue, j'expliquerais les autres un peu plus tard sûrement !