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| Le thialim | |
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Auteur | Message |
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Hankol Hoken
Messages : 511 Date d'inscription : 06/09/2018 Localisation : Belke
| Sujet: Re: Le thialim Jeu 10 Mar 2022 - 0:51 | |
| - Citation :
- Comment fonctionnerait-il ?
- Une déclinaison à 3 cas : un général+vocatif introduit par na au singulier et nini au pluriel, génitif (probablement sa et sisi), ce qui le laisse assez raccord aux deux autres. - Une syntaxe sur le principe positionnelle SVO, avec complément d’objet, puis second qui se succèdent, les circonstanciels, comme les adverbes sont plus libres eux, mais avec une thématisation façon diarrza (fréquente et conseillée, mais facultative) Thème sujet : a Thème objet : o Thème objet second/indirect/attribution : u Thème adverbe, circonstanciel court : e Theme groupe prépositionnel long et complexe, circonstanciel long : we Thème complément du nom : i Thème verbe : is La thématisation a aussi une incidence sur l'ordre de la phrase ? Je ne me souviens plus trop pour le diarrza - Citation :
- - Les pronoms compléments à la mode romane peuvent se succéder dans le même sens que la syntaxe de principe SVO1O2 et se suffixer en s’agglomérant les uns aux autres.
- Le nombre, étonamment les noms fléchiraient au pluriel en distinction des autres et ce, après essai a contrario des adjectifs. Les noms en consonne sont préfixés d’un i- au pluriel (2 actuellement) et ceux débutant par une voyelle, prendait un -i final, soit après consonne, soit par permutation de la consonne. Dans les cas où pour éviter toute confusion entre deux mots, le -i final pourrait se placer après la voyelle finale au lieu de la permuter ou en -j car prononcé /j/, mais c’est une tolérance, le pluriel régulier est en -i. Quelques pluriels archaïques irréguliers pourraient être conservés, bien que l’usage normal conseille la forme régulière. Ainsi abaru : opale, connait un pluriel archaïque en ubara par intervertissement des voyelles finales et initiales de même pour efgiliv : équilibre, on peut rencontrer ifgilev. Tu as pensé à faire comme les langues celtiques insulaires ou l'arabe : des noms qui ont à la fois une forme collective -souvent celle de base-, une singulative et une autre plurative, elle régulière et issue du singulatif ? En notant que ces noms font svt référence à des entités qu'on tend à trouver en groupes/masses (insectes, poissons, végétaux, matières, etc), donc en gros : -la forme collective est utilisée pour le groupe ("l'essaim d'abeilles, la chenaie, la meute de loups, du miel") ; -la singulative pour un individu ou une instance de ce groupe ("une abeille, un chêne, un loup, une cuillerée/une variété de miel") ; -et la plurative pour plusieurs individus ou instances, en faisant abstraction du groupe/masse où on tend à les rencontrer ("des abeilles, des chênes, des loups, des cuillerées/des variétés de miel"). En termes mathématiques, avec ce type de noms, le collectif est un peu un pluriel continu/analogique et le pluratif un pluriel discret. - Citation :
- A noter enfin que de manière familière ou dans les provinces les mots débutant par une voyelle de 3 syllabes et passant à 4 au pluriel éludent souvent la première voyelle pour réduire la longueur du mots
Y a moyen d'approfondir et de faire qqchose d'intéressant là, par exemple en raisonnant en terme de poids morique : le fait que celui-ci ne doit pas excéder un certain nombre de mores par mot pourrait justifier cette restriction. Rien que l'anglais n'admet pas de syllabes toniques pesant moins de deux mores, ce qui explique pourquoi elles ont toutes une coda et/ou une voyelle longue (du moins dans les variétés qui ont conservé les voyelles longues comme phonèmes). - Citation :
- - Pas de participe
Héhé équipe aparticipiale On est d'accord, de bonnes vieilles relatives réduites font bien le taf la plupart du temps là où en "standard average european", on se prend le chou avec des paradigmes de participes à n'en plus finir, pareil pour les épithètes d'ailleurs. En soi, pourquoi ne pas analyser, mettons : "la belle langue finalisée verte maigre" par : "la langue qui est-finalisée, verte, maigre, belle" (avec mise en facteur du morphème relatif éventuel ici, du moins c'est tel que je procède en nôle et ç'a l'air de fonctionner, après tout, ce n'est jamais que de la notation polonaise "naturalisée" [qui-est(finalisée, verte, maigre, belle)], ici en ordre centrifuge/head-initial, mais rien ne t'empêche de renverser l'ordre, ça marche tout aussi bien, ça fera de la NPI (notation polonaise inversée), dont Patrik GC avait d'ailleurs parlé sur un autre topique ) - Citation :
- - Pas d’infinitif réel, deux substantifs l’un d’action, l’autre de résultat, je n’ai pas encore déterminé comment serait fait les deux. Mais c’est assez raccord avec le reste.
- La conjugaison va se faire en fusionnant sous forme de préfixe le pronom personnel avec le verbe débutant par une consonne (variable selon le temps cf yadjos, qui sait), au présent les verbes ifriqiyan débutent par leur voyelle de base et souvent par i-, je dois mettre les autres temps au point. Pas sûr d'avoir bien saisi pour la conjugaison, ce serait des préfixes qui entraîneraient une altération du radical, ce qui en surface se manifesterait par une fusion/contraction ? Là aussi ce serait intéressant d'avoir une perspective diachronique, du genre une transition d'un stade agglutinant, par simple affixation, à un stade fusionnel, où le préfixe se fond avec son radical) | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le thialim Jeu 10 Mar 2022 - 9:18 | |
| Merci.
Alors c'est bien pourquoi j'avais dit que le principe est SVO.
circ thém part k SVO S thém part l VO V thém part m SO O thém part n SV O2 thém part o SVO
Non, je n'ai pas pensé à un collectif, à creuser.
Ben voilà dans la catégorie ifriqija, pas plus de 3 mores pour les noms au pluriel, au moins pour des parlers rapides, populaire , provinciaux (a contrario d'une élite léchée qui voudrait faire genre et se distinguer aristocratiquement en pratiquant une forme d'hyper correction).
Pas de participe, chez moi c'est encore plus simple : la belle langue finalisée, finalisée adjectif construit en -im, contraction de la préposition kimt : avec, donc finalisé est en fait remplacé par un adjectif signifiant avec fin. Alors que belle, verte, maigre étant des états existeront comme adjectifs en tant que tels beau, bel.le et vert.e doivent d'ailleurs déjà exister (de mémoire je dirais yujna pour le dernier), mais comprendre que la règle sera plutôt la première que la seconde.
Je pensais avoir donner des exemples, mais dans mon post d'après je n'ai donné que les préfixes temporels. Je suis resté à un stade agglutinant. Les exemples sont dans la partie traduction. pronom contracté + préfixe de temps + verbe
Ainsi avec ambe : aller (régulier en thialim) cambe : je vais wilambe : tu allais, tu allas jalambe : él est allé batambe : nous irons
si l'on veut cumuler aspect achevé ou progressif avec d'autres temps pas de souci, le morphème d'aspect est après celui de temps
vosambe : vous êtes en train d'aller vilosambe : vous étiez/fûtes en train d'aller vilalambe : vous étiez/fûtes allés vatosambe : vous serez en train d'aller
Enfin irréel, très proche d'un futur antérieure en -atal-
yatlambe : euls iraient à distinguer de yatalambe : euls seront allés.
Question : est ce que mon principe de catégorie en silo qui fonctionnent différemment est clair ? Là ce que j'ai présenté ce n'est que pour la catégorie ifriqija (qui comporte néanmoins les pronoms personnels de forme pleine en -in pour les conjugaisons des 2 autres catégories); mais les verbes et les mots peuvent fonctionner en mode diamant ou fluiquide. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le thialim Dim 24 Avr 2022 - 18:26 | |
| Ca y est, j'ai conduit ma réforme consistant à fusionner mes 2 catégories : diamant et fluiquide en une seule wedez contre celle ifriqija, désormais appelée ifriq.
De plus j'ai vu que la présentation ici, était moins claire, donc avec la modification j'ai tout resynthétisé en un seul document et une fois n'est pas coutume, je vous mets un lien pour aller le consulter* : thialim, récap et synthèse
*J'aime pas bien, car j'aime bien illustrer et détailler ici directement, c'est plus direct et dans le partage et chaleureux, plutôt que de pousser quelqu'un à cliquer et arriver sur une interface différente moins connue..
Pour illustrer le tout, quelques unes des quelques 1ères phrases que j'avais déjà traduites en thialim :
- Eigüri a kalks èns lji dende iüsaleik ès rus. (s'rus) - Icasiar èns akroldi ske li traspol. - A ie fans èns èil strad kimt ia miga. - Is mige yaskle : " Nè aliusei !" - È nurdal xoc n'kebia. - A ie xoc ni mamos.
Les chevaux courent vers les petits arbres blancs de la forêt. Je voyage à travers les champs et les villes. J'avance dans la rue avec une amie. Les ami.e.s disent : "Au-revoir !" Le loup mange une chèvre. Je mange des(/les) pommes.
Et ça me plait bien comme ça, pour l'instant.
Ce serait intéressant de comparer l'évolution de ces phrases _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le thialim Dim 24 Avr 2022 - 18:44 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- - Is mige yaskle : " Nè aliusei !"
Les ami.e.s disent : "Au-revoir !" Gros avantage du thialim sur le français : pas besoin de mettre des 'tits-points-partout dès lors qu'on veuille spécifier les amies et les amis. Je me reconnais en ça avec àr drœgdur dikte «yn bisvèdjun». Simple question de curiosité (quand même) : comment aurais-tu dit "Les amis (♂) disent : «au revoir»" et "les amies disent..."* ? Pour le deuxième, je suppose soit miga (le pluriel étant déjà assuré par is) soit migas. * Chez moi, c'aurait donné àr drœgdake... et àr drœgkade..._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le thialim Dim 24 Avr 2022 - 19:42 | |
| Oui et le premier migo/migos.
Mais comme déjà spécifié, sauf dans certains contexte ou bien si le contexte l'exige blague, drague, on essaie d'éviter d'insister là dessus. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le thialim Dim 24 Avr 2022 - 20:33 | |
| On se comprend bien, on a à peu près la même vue sur le besoin ou l'inutilité d'enfoncer le clou sur le genre des noms (-A/-O ou -K/-D°), ce que j'ai surtout voulu insister, c'est l'avantage de nos deux persolangues sur le français. On peut noter cette volonté d'éviter l'ambigüité entretenue par la langue française avec ce gadget féministe qu'est l'écriture inclusive, qui rend la lecture malaisée.
On a, dans notre camp, l'elko, le mundeze, le kotava, l'ido et le volapük nulik (pour ne citer que celles-ci). La position de l'espéranto avec geamikoj est à mon avis assez trouble.
°Référence grammaticale aneuvienne ; -kad et -dak sont réservés aux être humains, ainsi : ovek = brebis & ovendak = berger. Ces deux noms se terminent par un -K, donc se déclinent de la même manière _________________ - Pœr æse qua stane:
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