C'est quoi la(les) définition(s) de L'ART dans vos univers de fiction?

C'est quoi la (ou les) définition(s) de L'ART dans vos univers de fiction ou pays fictive?

Je ne sais pas s'il y a déjà un article sur le sujet dans ce forum. Je sait qu'il y plusieurs définition de l'art différent selon les époques et les lieux, dont aucune d'entre-elle n'est universellement accepté.


Le but de ma question, c'est d'avoir aux moins pour moi, une idée de plusieurs exemple de vision de l'art différent, réellement historique ou fictive, et de manière synthétique. J'ai suivit une série de vidéo sur l'histoire de l'art.

https://www.youtube.com/watch?v=frzL1Svuagw&list=PLVyDAc-vYTB_J0P2gSCznGBP0iXNKLxPK&index=1

Cette conversation m'enrichira.

Y a des mots comme "chose, art, technique" et j'en passe qui embrassent tellement de notions qu'on sait plus trop où on en est.

À partir de quel niveau on peut dire (par exemple), non plus "cet objet est bien fait" mais "c'est une œuvre d'art" ?

Ça peut dépendre de l'époque, aussi : à l'époque dite "classique", les "érudits", pour dire "c'est beau", y prenaient une règle, une équerre et un compas, et y vérifiaient les proportions ; un peu moins de deux siècles plus tard, pour dire "C'est beau", les Romantiques l'exprimaient avec leurs tripes.


Alors ? Définir l'art ? Vaste tâche !

Anoev a écrit:

Y a des mots comme "chose, art, technique" et j'en passe qui embrassent tellement de notions qu'on sait plus trop où on en est.

À partir de quel niveau on peut dire (par exemple), non plus "cet objet est bien fait" mais "c'est une œuvre d'art" ?

Ça peut dépendre de l'époque, aussi : à l'époque dite "classique", les "érudits", pour dire "c'est beau", y prenaient une règle, une équerre et un compas, et y vérifiaient les proportions ; un peu moins de deux siècles plus tard, pour dire "C'est beau", les Romantiques l'exprimaient avec leurs tripes.


Alors ? Définir l'art ? Vaste tâche !

Donc, les vrais questions à se posez serai plutôt "De quelle importance à l'art dans vos pays de fiction? Comment elle sont hiérarchisé les différents art (la peinture, dessin, sculpture, littérature, l'architecture, la musique, l'arts de la scène etc) dans vos diégèses?"

Qu'est-ce qui est considéré comme de l'art ou non, dans vos civilisation fictive? De quelle forme d'art serai considéré comme de l'art "inférieure" ou "pure/supérieurs"?

Comme bcp de choses, la notion d'art est à géométrie variable en fonction du lieu et de l'époque.

• Ainsi l'Art Pompier qui était la norme officielle dans la 2ème partie du XIXème est au mieux considéré comme de la déco, tandis que l'impressionnisme était au mieux considéré comme une aimable plaisanterie.  
  
• Les graffitis rupestres sont considérés comme de l'art, alors qu'ils sont souvent liés à des actes magiques liés à la chasse.
  
• Beaucoup de dessins des tombes égyptiennes sont considérés aussi comme de l'art, bien que leurs antiques auteurs faisaient juste leur boulot à lueur des mèches trempées dans des soucoupes d'huile.
  
• Un seau de peinture bleue balancé sur une toile blanche est actuellement de l'art (faut quand même avoir le bon patronyme). Il semblerait que ce soit encore plus artistique quand le bleu en question a permis de badigeonner une femme qui s'est ensuite roulée sur la toile blanche.
  
• Les dessins de Miro me semblent plutôt de l'enfantillage que de l'art. J'ai conservé une partie des dessins de mes enfants, ça doit valoir de l'or à présent ! 
  
• Quant à Picasso, une bonne partie de sa production me semble plutôt être de la fumisterie, mais vendable grâce à sa signature.
  
• Et j'en passe...

C'était l'avis d'un ancien élève des beaux-arts.
Donc dans un monde de fiction, l'Art est ce qu'en décrète son créateur

Pour moi, l'art, c'est ÇA :


Voir aussi cette page.

J'ai relu le questionnaire ethnographique du Dr.Zahir et j'ai trouvé une section consacré aux question relative à l'art. Ça pourrais stimulé la discusion.

Version Anglaise :
IX. Questions of Art
(a) What are the favorite artforms?
(b) What are the least-favorite?
(c) How respected are artists?
(d) Do artists require official or unofficial protection?
(e) What kinds of trouble are artists in particular likely to find themselves in?
(f) How might a very successful artist live?
(g) What forms of theatre does your society have?
(h) How naturalistic or stylized is your society's art?
(j) What shapes are most common in your society's arts, like embroidery or architecture?
(k) Which artforms get the most and least respect?
(l) What form does censorship take?
(m) Who may not be an artist?
(n) What qualities equal "beauty" in this society?
(o) What makes a man or woman especially beautiful?
(p) How do people react to tattoos? Piercings? Facial hair? Make-up?

Version française créer par google :
Questions d'art
(a) Quelles sont les formes d'art préférées?
(b) Quels sont les moins préférés?
(c) Dans quelle mesure les artistes sont-ils respectés?
(d) Les artistes ont-ils besoin d'une protection officielle ou non officielle?
(e) Dans quels types de problèmes les artistes en particulier sont-ils susceptibles de se trouver?
(f) Comment un artiste très réussi pourrait-il vivre?
g) Quelles formes de théâtre votre société possède-t-elle?
(h) Dans quelle mesure l'art de votre société est-il naturaliste ou stylisé?
(j) Quelles formes sont les plus courantes dans les arts de votre société, comme la broderie ou l'architecture?
(k) Quelles formes d'art sont le plus et le moins respectées?
(l) Quelle forme prend la censure?
(m) Qui peut ne pas être un artiste?
(n) Quelles qualités égalent la «beauté» dans cette société?
(o) Qu'est-ce qui rend un homme ou une femme particulièrement beau?
(p) Comment les gens réagissent-ils aux tatouages? Des piercings? Poils? Maquillage?

Lien : https://www.frathwiki.com/Dr._Zahir%27s_Ethnographical_Questionnaire

Pas facile à répondre, quoi que la liste soit très bien faite.

En fait, pour le A), tout dépend de la proportion professionnel/amateur. Dans les arts, on peut dire "purement professionnels", on pourra citer bien sûr l'architecture, qui fait intervenir pas mal de personnes : l'architecte, le maître d'œuvre, le maître d'ouvrage (j'ai jamais pigé la différence entre les deux, mais y en a une, puisqu'on les voit tous les deux sur les grands panneaux de projet). Oui, l'architecture est évidemment l'art le plus officiel qui soit. Avec les architectes interviennent aussi les paysagistes, qui, eux aussi, ont des commandes officielles.


Dans les arts dramatiques, on compte évidemment le théâtre et le cinéma, qui font intervenir pas mal de personnes dans la réalisation et la diffusion d'une œuvre. Là, c'est plus les ministères de la culture (de chaque province) que ceux de l'équipement qui y mettent leurs doigts. Pour ce qui est de la censure (que ce soit des œuvres théâtrales, pour le cinéma ou la télé), j'en parlerai un peu plus tard, ces comités de censures sont un peu plus regardants que, par exemple pour la littérature, vu qu'il s'agit de représentations concrètes.


F) Le train de vie d'un artiste professionnel dépend, évidemment, de ses commandes.

H) Les avis sont partagés. Y a même des artistes qui touchent aux deux, que ce soit officiellement ou officieusement. On peut prendre, par exemple, l'exemple de Byktor Kualasqunga, qui fut connu sa vie durant, comme le chantre du post-modernisme (ou peut s'en faut) et qui dessina des gares, des écoles, des hôpitaux etc. aux lignes épurées, et chez qui on découvrit, dans sa cave, après sa mort, des tableaux tenant à la fois de l'art pompier et de la pornographie. Les experts consultés arrivèrent à prouver que c'était le même artiste qui avait opéré dans les deux styles, totalement disjoints.

K) Je répondrais plutôt : quelles sont les formes d'art sont les plus répandues (aussi bien chez les professionnels que chez les amateurs) ? Depuis l'avènement du numérique, la vidéo a pris un envol phénoménal, laissant le cinéma à une activité purement professionnelle, que ce soit pour la fiction ou le document.

M) J'aurais du mal à répondre : n'importe qui peut être un artiste amateur. Pour être un artiste professionnel, il va de soi qu'il faut un minimum de connaissances pour évoluer dans le métier, et que les écoles (publiques ou privées) ne sont pas un modèle de faible coût. Mais grâce au mécénat public ou privé (autrefois ducal, voire royal) peut faire décoller un virtuose pauvre.

N) Tout dépend de l'art concerné. Pour un art comme l'architecture, il va de soi que la tenue dans le temps ou le (relativement) faible coup peuvent intervenir, tout dépendant du budget du commanditaire.

P) En fait, ça dépend. Certains l'élèvent au niveau d'art à part entière, d'autres les considèrent comme une dégradation de la peau, d'autres s'en f...ent.


À suivre.

À Hyltendale, la ville où se passent la plupart de mes histoires de robophiles / fembotniks, la forme d'art préférée est la peinture. De préférence (mais pas seulement) la peinture abstraite, supposée être une représentation d'Azathoth, l'un des dieux nationaux. Azathoth est un dieu aveugle et idiot, assis sur un trône noir au milieu de l'univers. Il est le père de l'univers et des autres dieux.

Une demi-douzaine de peintres représentent le style pictural que l'on appelle l'École d'Hyltendale, dont les tableaux peuvent atteindre plusieurs millions de ducats. Il s'agit (j'allais dire : bien sûr) d'une supercherie, le marché de l'art à Hyltendale n'est qu'un paravent pour cacher la corruption extrême de la ville.

Par exemple :

Une société veut signer un contrat avec la municipalité. Il est bien vu, pour avoir plus de chances d'obtenir le contrat, qu'elle achète un tableau très coûteux à l'un des peintres de l'École d'Hyltendale, pour en faire cadeau ensuite au musée Locsap, un musée d'art moderne qui est une véritable institution à Hyltendale. Le peintre gardera pour lui une partie du prix de vente, et déposera le reste sur un compte spécial, à la disposition des cybersophontes, les intelligences non-humaines qui contrôlent secrètement le pays.

Le tableau sera exposé au musée Locsap avec une plaque remerciant le généreux donateur.

Autre pratique fréquente :

Acheter depuis l'étranger un tableau à un million de ducats, qui restera en dépôt au musée Locsap, permet de transférer de l'argent depuis l'étranger, en juste quelques clics sur un clavier d'ordinateur. Le tableau sera ensuite revendu, si besoin est. À condition bien sûr de trouver un acquéreur. Cette méthode permet de faire disparaître de l'argent volé à l'étranger, c'est équivalent à du blanchiment d'argent. Si la police du pays où l'argent a été volé ou détourné (par exemple l'Aneuf) réclame le tableau, elle ne récupérera qu'une croûte sans valeur, l'argent ayant disparu dans le méandre des ventes, achats, reventes, etc, effectués à Hyltendale.

Les peintres de l'École d'Hyltendale sont juste une demi-douzaine, mais vivent très bien, financièrement parlant. Ils cultivent un look “artiste” : barbes et longs cheveux, vêtements excentriques. Un peintre hyltendalien se doit de ressembler le plus possible à un clochard, tout en prétendant mépriser l'argent et les conventions sociales. Plus il est riche, plus ses vêtements doivent être usés et sales, et plus il doit se comporter comme un rustre.

Les autorités hyltendaliennes font de leur mieux pour promouvoir l'École d'Hyltendale. On trouve, par exemple, des reproductions de tableaux abstraits (surtout ceux de Phëlang et Ditlikh Ebalyë) dans les salons des hôtels.

La sculpture est soit de style classique (représentation de personnages de l'antiquité gréco-romaine, comme Pygmalion et Galatée, adoptés comme symboles) soit de style local, avec une profusion de monstres à tentacules tirés de la mythologie du pays. Les statues de monstres à tentacules, placés sur des piliers, signalent de loin la présence de parkings. Ils contribuent à donner une certaine personnalité au paysage urbain, l'architecture hyltendalienne étant surtout représentée par des immeubles de béton, de forme géométrique, auxquels seuls des balcons fleuris apportent une note de gaieté.

Sur le plan musical, la production locale, inspirée de ce qui se fait ailleurs (classique, variété, rock, et même rap) est une imitation plus ou moins réussie des succès internationaux, et n'a pas grand intérêt, sauf pour ceux qui veulent apprendre le mnarruc (la langue nationale) en écoutant des chansons.

Les peintures faciales sont utilisées par certains robots humanoïdes pour rendre reconnaissables leurs visages normalement identiques. Les tatouages, autrefois fréquents (le peuple mnarésien, fondateur d'Hyltendale, est largement d'origine polynésienne) sont passés de mode, sans avoir totalement disparu.

Une forme d'art typiquement hyltendalienne, ce sont les jardins publics, qui doivent beaucoup à l'architecte paysagiste Maya Vogeler. Les différentes espèces de fleurs, d'arbres et d'arbustes qui les composent sont arrangées pour faire ressortir leur beauté.

Dans le Losda, l'art joue un rôle identitaire.

Il existe 9 races et une diversité de cultures qui parlent des langues différentes. L'elko est néanmoins universel.

Mais cette diversité culturelle s'exprime notamment par l'art qui sert marquer les différences culturels de chacun.

Tout d'abord, il faut bien différencier deux domaines : celui de la littérature, où tout est possible, jusqu'aux récits les plus sordides, tant qu'il ne s'attaquent pas calomnieusement à une personne vivante ou bien morte depuis moins de trois générations. Mais dans le domaine de la fiction pure, rien ne saurait arrêter les romanciers. Bien entendu, on verra certains récits davantage dans la Série noire que dans la Bibliothèque verte, ça va s'soi !

Pour l'Art dramatique, il en va autrement, car la différence essentielle, c'est qu'on fait intervenir des personnes réelles (sauf pour le cinéma d'animation, pour lequel on commence à toucher à l'hyperréalisme). Je ne rentrerai pas trop dans les détails techniques, et j'évoquerai plutôt les différentes procédures pour ce qui est les différents comités de censure (deux pour chaque province : un pour le théâtre, un pour le cinéma). Il ne faut pas oublier que ces comités de censure n'ont pas pour rôle de critiquer l'aspect artistique de l'œuvre. On va prendre l'exemple du cinéma. Un film peut avoir trois avis
Avis favorable : le film peut être projeté dans toutes les salles, sans réserve (limite d'âge, par exemple), et tout directeur de salle qui refuse sa projection ou qui en réduit l'accès sans explication valable au comité en question devra payer une somme forfaitaire à la société de production du film, qui en reversera à l'équipe de tournage, réalisateur compris.

Avis défavorable : le film peut être projeté, mais peut être aussi refusé par les salles. En cas de refus, le directeur de la salle ou de la chaîne ne doit absolument rien à la société de production du film. Si le film est projeté et qu'il rencontre un insuccès total, le directeur de la salle ou de la chaîne n'aura absolument aucune indemnité.

Interdiction (très rare) : le film ne devra pas être projeté. S'il est projeté malgré tout, la direction de la salle ou de la chaîne de salles risque des poursuites. Celles-ci ne sont pas de l'emprisonnement : l'Aneuf n'est pas une dictature.

Pour qu'un film obtienne un avis favorable dans une province, il faut et il suffit qu'il obtienne cet avis de la part d'au moins 50% du comité, même si des membres demandent l'interdiction.

Pour qu'un film soit interdit, il faut au moins que 70% des membres du comité demandent l'interdiction et que les 30 % restants émettent un avis défavorable. Aucun avis favorable.

Dans les autres cas, le film aura un avis défavorable.


Dans ces deux derniers cas, les responsables du film (réalisateur, scénariste, notamment) peuvent être amenés à s'expliquer devant le comité. S'ils ne le font pas, le film reste dans sa catégorie (interdit ou avis défavorable), sinon, s'ils arrivent à convaincre (y compris partiellement) le comité, il est possible de négocier des conditions : tranches d'âge, horaire de diffusion dans les salles, etc. Le retour à un avis favorable sans limites conditionnelles est rare, mais possible. C'a pu arriver que des films eussent eu un avis favorable dans une province et pas dans une autre. "La dernière tentation du Christ" frôla l'interdiction en Alfazie et eut 100% d'avis favorable au Kanolthe et en Æstmor, par exemple. On rencontra d'autres cas de figure, tout aussi divers.

Le point commun entre tous les œuvre d'art de l'espèce solvine (quelque soit l'époque où le lieu), c'est leurs perception des couleurs. Qui elle est assez proche des humains daltoniens tritanople. Car ils voient le bleu qu'uniquement dans l'obscurité, et qu'a part le bleu, ils perçois tout le reste de leurs colorimétrie aussi bien dans les ténèbres que dans la lumière.

Ce qui est une grosse différence avec l'histoire de l'art sur Terre.
De par la non-existence :
  1) du jaune
  2) de la couleur orange
  3) du mauve
  4) de la plupart des nuance vert
  5) quand ils essayent, par exemple, de mélanger le bleu avec le rouge. Ça ne donne pas du mauve, mais plutôt un autre rouge du même nuance qu'initialement.


La suite est pour la prochaine fois.

TimoRio a écrit:

Quand ils essayent, par exemple, de mélanger le bleu avec le rouge. Ça ne donne pas du mauve, mais plutôt un autre rouge du même nuance qu'initialement.

Du magenta ?

Anoev a écrit:

TimoRio a écrit:

Quand ils essayent, par exemple, de mélanger le bleu avec le rouge. Ça ne donne pas du mauve, mais plutôt un autre rouge du même nuance qu'initialement.

Du magenta ?

Je voulais dire le même rouge qu'avant. Ils ne voit pas non plus le magenta. Pour dire que pour eux, le bleu na aucune influence sur les autres couleurs, ni ne peut être mélangé avec une autre (hormis le blanc ou le noir).

Pour être plus clair. Pour l'œil solvin, le bleu disparait totalement au simple contact à de la lumière et au contact d'une autre couleur (hormis le blanc ou le noir).
           
Par ex. Quand un objet bleu est dans la lumière. Il devient automatiquement vert, cyan ou noir selon les nuances.

'fectiv'ment, c'est assez fantastique. Ça me rappelle vaguement (mais très vaguement, car ça n'a rien à voir !), une expérience que j'ai eu, mais avec du jaune. Y a assez longtemps, j'avais garé ma voiture rouge sous un réverbère (il faisait encore jour). Sorti du resto, il faisait nuit, je ne retrouvai plus (au premier regard) ma voiture : à la place, y avait une Clio noire. C'est seulement au bout d'une quinzaine de secondes que la voiture noire avait une immatriculation qui m'était familière : c'était ma voiture, éclairée par la lumière, pourtant jaune, du réverbère. En principe, le jaune, c'est, en synthèse additive, du rouge plus du vert, donc j'aurais dû reconnaître ma voiture immédiatement. Eh bien pas ce "jaune-là" (tu dois en connaître un rayon, c'est l'cas d'le dire, dans ce domaine) ! Ce "jaune-là" fait partie d'un spectre discontinu qui n'a ni rouge ni vert, raison pour laquelle la peinture de ma voiture est restée d'apparence sombre. Plus tard, en allant au Palais de la Découverte, dans le 8me arrondissement de Paris, j'ai eu l'explication scientifique, avec des bandeaux de plusieurs couleurs qu'on pouvait éclairer de façon différente, entre autre : blanche, jaune filtrée et "jaune sodium" : la différence saute vraiment aux yeux.

(b) et (k) L'art la plus méprisé en Migada, c'est le film en prise de vu réel. Bien qu'il ya quand même eu 2103 ans d'histoire du cinéma et que ça na pas toujours été comme ça. Ça fait 1800 ans que le cinéma est considéré comme de la sous-art, de l'art médiocre ou nulgli (terme méprisable en migadien pour désigné tout les films live action).

Le genre du documentaire sont toutefois épargner par ce mépris. Car soit-disent "hors" cinéma. Pour ça, ils ne les classes pas (les documentaires) en une seul catégorie.

Pour les films d'animations, ils sont beaucoup plus valorisé que tout le reste du cinéma.

Pour anecdote, il y s'en encore des cinéma itinérantes comme en avait sur Terre avant la Seconde Guerre Mondial, de manière beaucoup plus répondu que les salles de cinéma sédentaire. Sauf qu'il s'agit d'une civilisation interstellaire.

(a) Le dessin, la peinture et la sculpture sont considéré comme étant les arts les plus pure. Suivit juste en sous dans la même rang de la hiérarchie des arts, la littératures et le théâtre radiophonique.

(j) et (g) Le théâtre radiophonique, en plus d'être 100 million de fois plus pure que le cinéma (selon leur dire), elle est aussi et surtout l'art la plus répondu, juste devant l'art écrit et 50 fois plus que le cinéma en générale.

La principale caractéristique qu'on puis trouvé de leur théâtre radiophonique, c'est le fait qu'ils sont généralement dans une fréquence inaudible à l'oreille humains. Car adapté par et pour l'ouïe plus développé des solvins.

Hiérarchie officielle des genres picturaux, du plus noble au moins noble.
1) Carte à jouer (du même code que l'héraldique).

2) Nature mort et scène de vie sous-marine. Ça n'exigent pas autant de connaissances techniques que chez les humains, car leurs vision des couleurs sont plus limité.

3) Scène de bataille aérienne primitive. Ce qui englobe surtout les premiers modèles. Les batailles d'avions à réaction sont considéré comme étant la moins artistiquement noble, parmi les bataille aérienne primitive.

4) Peinture de bataille naval pré-stellaire.

5) Peinture de paysage spatiale.

Pour ma diégèse, j'ai imaginé comme œuvre d'art un recueil de cartes stellaire entièrement composé de 700000 peintures sélectionnées parmi 18 million d'autre, représentant chacune, par l'art abstrait, un coin de leur empire stellaire.

Donc pas le même rôle que la plupart des cartes stellaires, étant davantage créer par prestige culturel et par politique que pour sa praticité.

Ça a pris 27 ans, avec aux moins 500 artistes issus de toutes les maisons de tout Migada. Plus 3000 membres du jury pour une meilleur sélection. La plupart des tableaux utilisés dans le recueil, sont de la peinture à l'eau. Les informations sont dessinées à l'encre de chine.

De toute manière, il y a (et ce de tout temps) eu un art officiel (et puis selon le système, si plus ou moins libre, d'autres moins officiels) et ce d'autant plus si ton système est une dictature autoritaire.