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| Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. | |
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Auteur | Message |
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Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 12:41 | |
| Il ne s'agit pas d'un verlan (qui inverse les syllabes d'un seul mot) mais de lire, écrire, parler et entendre en inversant l'ordre des lettres de la phrase. Je ne suis pas certain qu'il s'agisse non plus de relexes, car j'ignore encore comment ces langues vont conserver les propriétés de leurs langues ascendantes. En revanche, je sais qu'il s'agit de langues complètes et fonctionnelles, puisque je peux faire les courses avec et "traduire" immédiatement n'importe quel texte de la langue "droite" - tout texte recto-français devient immédiatement un texte en retro-français en l'écrivant à l'envers. Je sais que les palindromes pluriels vont demeurer, mais pas les palindromes singuliers. Je ne sais pas encore à quel point le cerveau humain peut acquérir le réflexe de parler et comprendre en retournant le sens d'écriture des mots de sa langue maternelle. Je ne sais pas encore si de nouvelles règles grammaticales vont apparaître, et comment l'orthographe va évoluer, même en conservant strictement les lectures originales des combinaisons de lettres. Par exemple la cédille du rétro-français Siaçnarf (français) n'a plus aucune raison d'être devant le n, mais se pose la question de quelle règle de lecture s'applique et de s'il existe un autre mot Siaknarf de sens complètement différent de Siasnarf ou Siaxnarf. Bref, une nouvelle grande aventure commence, avec des traductions extrêmement faciles, voire automatisables, mais une inconnue forte quant à la pratique, mis à part que parler une langue rétro doit être aussi faisable et facile que parler une langue qui s'écrit naturellement à l'envers (arabe, hébreux etc.) ou qui se comprend à l'envers (japonais). Dernière inconnue : est-ce qu'il existe déjà des rétros historiquement ou actuellement pratiqués, sous des noms que je ne connais pas encore, en sachant qu'il ne s'agit pas non plus d'une seule écriture en miroir, à la Léonard de Vinci. - Español (Espagnol):
No es un verlan (que invierte las sílabas de una sola palabra) sino leer, escribir, hablar y escuchar invirtiendo el orden de las letras de la oración. Tampoco estoy seguro de que sean relexes, porque todavía no sé cómo estos idiomas mantendrán las propiedades de sus lenguas ascendentes.
Por otro lado, sé que se trata de lenguajes completos y funcionales, ya que puedo comprar y "traducir" inmediatamente cualquier texto de la lengua "correcta" - cualquier texto recto-francés se convierte inmediatamente en un texto retro-francés al escribirlo al revés.
Sé que quedarán palíndromos plurales, pero no palíndromos singulares.
Todavía no sé hasta qué punto el cerebro humano puede adquirir el reflejo de hablar y comprender devolviendo el significado de escribir las palabras de su lengua materna.
Aún no sé si aparecerán nuevas reglas gramaticales y cómo evolucionará la ortografía, aunque mantengamos estrictamente las lecturas originales de las combinaciones de letras. Por ejemplo, la cedilla del retro-francés Siaçnarf (francés) ya no tiene ninguna razón para estar delante de la n, pero se plantea la cuestión de qué regla de lectura se aplica y si hay otra palabra Siaknarf con un significado completamente diferente a Siasnarf o Siaxnarf.
En resumen, comienza una nueva gran aventura, con traducciones que son extremadamente fáciles, incluso automatizadas, pero una fuerte incógnita en la práctica, excepto que hablar un idioma retro debe ser tan factible y fácil como hablar un idioma que se escribe naturalmente al revés (árabe, hebreo, etc.) o que se entiende al revés (japonés).
Último desconocido: ¿existen ya retros históricos o actualmente practicados, bajo nombres que aún no conozco, sabiendo que no es sólo un espejo escribiendo, como Leonardo da Vinci?
- Esperanto (Espéranto):
Ĝi ne estas verlano (kiu renversas la silabojn de ununura vorto) sed legi, skribi, paroli kaj aŭdi revertante la ordo de la literoj de la frazo. Mi ne certas, ke ĝi estas ĉu releksoj, ĉar mi ankoraŭ ne scias, kiel ĉi tiuj lingvoj konservos la posedaĵojn de siaj ascendantaj lingvoj.
Aliflanke, mi scias, ke ĝi temas pri kompletaj kaj funkciaj lingvoj, ĉar mi povas aĉeti kaj tuj "traduki" ajnan tekston de la lingvo "ĝuste" - ĉiu teksto recto-franca fariĝas tuj teksto en retro-franca skribante ĝin reen.
Mi scias, ke la pluraj palindromoj restos, sed ne la unuopaj palindromoj.
Mi ankoraŭ ne scias kiom la homa cerbo povas akiri la reflekton de parolado kaj kompreno, revenante la signifon de skribi la vortojn de sia gepatra lingvo.
Mi ankoraŭ ne scias, se novaj gramatikaj reguloj aperos, kaj kiel la literumado evoluos, eĉ tenante strikte la originalajn legadojn de leterkombinoj. Ekzemple, la cedilo de la franca retro Siaçnarf (franca) jam ne havas ajnan kialon por esti antaŭ la n, sed la demando ŝprucas, kion legado regas valida kaj se ekzistas alia vorto Siaknarf signifo tute malsama de Siasnarf aŭ Siaxnarf.
En resumo, granda nova aventuro komenciĝas, kun tradukoj, kiuj estas ekstreme facilaj aŭ eĉ aŭtomataj, sed forta nekonata pri praktiko, escepte ke parolanta retrolingvon devas esti tiel facila kaj ebla kiel lingvo, kiu estas nature skribita malantaŭen (araba, hebrea, ktp) aŭ komprenas malantaŭen (japana).
Laste nekonata: ĉu ekzistas retro historie aŭ nuntempe praktikata, laŭ nomoj, kiujn mi ankoraŭ ne scias, sciante, ke ĝi ne estas demando de sola spegulo, samtempe? Leonardo da Vinci.
- English (anglais):
It is not a verlan (which inverts the syllables of a single word) but to read, write, speak and hear by reversing the order of the letters in the sentence.
I'm not sure they are relexes either, because I don't yet know how these languages will keep the properties of their ascending languages.
On the other hand, I know that these are complete and functional languages, since I can shop with and immediately "translate" any text from the "right" language - any recto-French text immediately becomes a retro-French text by writing it backwards.
I know that plural palindromes will remain, but not singular palindromes.
I do not yet know to what extent the human brain can acquire the reflex to speak and understand by returning the meaning of writing the words of its mother tongue.
I don't know yet if new grammatical rules will appear, and how spelling will evolve, even if we keep strictly the original readings of the letter combinations. For example, the cedilla of the retro-French Siaçnarf (French) no longer has any reason to be in front of the n, but the question arises as to which reading rule applies and whether there is another Siaknarf word with a completely different meaning than Siasnarf or Siaxnarf.
In short, a new great adventure begins, with translations that are extremely easy, even automated, but a strong unknown in practice, except that speaking a retro language must be as feasible and easy as speaking a language that is written naturally backwards (Arabic, Hebrew etc.) or that is understood backwards (Japanese).
Last unknown: do there already exist retros historically or currently practiced, under names I don't yet know, knowing that it's not just a mirror writing, like Leonardo da Vinci.
Ici la première leçon de Stellaire en Siaçnarf. http://www.davblog.fr/stel001sf.pdf - Español (espagnol):
Aquí está la primera lección de Stellaire en Siaçnarf.
- Esperanto (esperanto):
Jen la unua leciono de Stelaro en Siaçnarf.
- English (anglais):
Here is Stellar's first lesson in Siaçnarf.
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 15:28 | |
| - Greenheart a écrit:
- Dernière inconnue : est-ce qu'il existe déjà des rétros historiquement ou actuellement pratiqués, sous des noms que je ne connais pas encore, en sachant qu'il ne s'agit pas non plus d'une seule écriture en miroir, à la Léonard de Vinci.
La zorglangue dans Les aventures de Spirou et Fantasio, pour un exemple de français retourné. Dans la bande dessinée, seuls les mots changent de sens, pas les phrases (on écrit eviv Bulgroz ! pour vive Zorglub !). Je ne sais pas si cette langue apparaît dans la série animée ou dans le(s) film(s), ce qui nous donnerait des indications sur la prononciation. Dans le titre du fil, ce devrait être Hsilgne et Hcstued, non ? Tout dépend de ton principe, si c'est l'orthographe ou la prononciation qui sert de base. Je ne crois pas que l'on puisse faire les deux en même temps. Siaçnarf : semmop sed egnam ej (seul le sens de lecture change) Aiçanrf : mop éd janme euj (en inversant à l'oral, on retombe sur la phrase française) | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 15:41 | |
| Déjà Siaçnarf, j'ai tendance à prononcer /sjɑʃnɑʁf/ qui à mon avis évoluerait vite vers /sɑʃnjɑʁ/ ou /ʃɑsnjɑʁ/ beaucoup plus facile à prononcer. Pourquoi les lettres et non pas les phonèmes comme èsanrf /ɛsɑ̃ʁf/ ? Pour ta gouverne, dans les Spirou et Fantasio de Franquin, la Zorglangue est du Siaçnarf avec le fameux exemple Eviv Bulgroz ! (Vive Zorglub). (Mardi a la même référence que moi). Donc pas mal de matériau à analyser. - Spoiler:
Ajéd français, j'ia ecnadnet à recnonorp /fʁɑnʃjɑs/ iuq à nom siva tiareulové etiv srev /ʁɑjnʃas/ uo /ʁɑjnsaʃ/ puocuaeb sulp elicaf à recnonorp.
Iouqruop sel serttel te non sap sel semènohp emmoc fransè /fʁɑ̃sɛ/ ?
Ruop at enrevuog, snad sel Uorips te Oisatnaf ed Niuqnarf, al Eugnalgroz tse ud français ceva el xuemaf elpmexe Vive Zorglub ! (Eviv Bulgroz).
Cnod sap lam ed uairétam à resysana.
Les pluriels commencent en s-, instruduit par sel ou sed Les verbes commencent en r-, voire en re-. Toutes les flexions verbales sont préfixées sur un radical c'est à dire une forme non introduite en r/re, de là à imaginer comme en anglais un ré introduisant l'infinitif comme chanter -> retnahc -> re tnahc faciliterait le système, je pense. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 15:49 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
- Dernière inconnue : est-ce qu'il existe déjà des rétros historiquement ou actuellement pratiqués, sous des noms que je ne connais pas encore, en sachant qu'il ne s'agit pas non plus d'une seule écriture en miroir, à la Léonard de Vinci.
La zorglangue dans Les aventures de Spirou et Fantasio, pour un exemple de français retourné. Dans la bande dessinée, seuls les mots changent de sens, pas les phrases (on écrit eviv Bulgroz ! pour vive Zorglub !). Je ne sais pas si cette langue apparaît dans la série animée ou dans le(s) film(s), ce qui nous donnerait des indications sur la prononciation. Les phrases changent de direction de lecture : ce qui est très intéressant car ça révèle des tas de structures grammaticales ou syntaxiques que je croyais être le propre d'autres langues. J'avais déjà vu ça dans le Francescan, ou d'office j'inversais la place les déterminants et les prépositions - mais pas à ce point et aussi naturellement. - Español (espagnol):
Las oraciones cambian la dirección de la lectura: lo cual es muy interesante porque revela muchas estructuras gramaticales o sintácticas que pensé que eran específicas de otros idiomas. Ya había visto esto en el Francescan, donde automáticamente invertí la posición de los determinantes y preposiciones - pero no hasta este punto y también naturalmente.
- Espéranto (espéranto):
La frazoj ŝanĝas la direkta legadon: kio estas tre interesa ĉar ĝi malkaŝas multajn gramatikajn aŭ sintaksajn strukturojn, kiujn mi pensis esti la propra de aliaj lingvoj. Mi jam vidis tion en la franca, aŭ aŭtomate mi renversis la lokajn determinantojn kaj prepoziciojn - sed ne ĉe ĉi tiu punkto kaj ankaŭ nature.
- English (anglais):
The sentences change their reading direction: which is very interesting because it reveals a lot of grammatical or syntactical structures that I thought were specific to other languages. I had already seen this in the Francescan, where I automatically reversed the position of the determinants and prepositions - but not to this extent and also naturally.
- Mardikhouran a écrit:
Dans le titre du fil, ce devrait être Hsilgne et Hcstued, non ? Tout dépend de ton principe, si c'est l'orthographe ou la prononciation qui sert de base. Je ne crois pas que l'on puisse faire les deux en même temps. Siaçnarf : semmop sed egnam ej (seul le sens de lecture change) Aiçanrf : mop éd janme euj (en inversant à l'oral, on retombe sur la phrase française) Je le pensais au début, mais en fait cela tient à comment sont formés les sons à l'intérieur des mots : en observant que par exemple le ç (cédille) doit rester cedille dans certains cas où il faut maintenir le son "ss" et non le remplacer par k, j'en ai déduis que "ch" devait rester "ch" ou "çh" pour le différencier d'un ch = k de "chorale". Même chose pour le G en français "droit", qui est suivi d'un E pour faire le son "j" et d'un U pour faire le son "gu", mais en rétro, il faut rétablir ces sons car la voyelle qui suit le G est celle qui précède en français "droit". Toutes ces lettres ajoutées en recto-français disparaissent, s'ajoutent ou se déplacent en retro-français. Il y a la même transformation pour toutes les diphtongues françaises, mais le mécanisme change selon comment la diphtongue fonctionne exactement pour aboutir au son français et par rapport à d'autres mots qui contiennent ces voyelles déjà inversée : par exemple si la diphtongue est AI de "aimer", il faut bien inverser les voyelles, sinon il y a confusion avec tous les mots qui enchaînent IA en français, comme "miam" par exemple. C'est différent pour OU, que je remplace par U, parce que j'ai constaté que les U mutaient facilement en "ou", ce qui correspond à d'anciennes prononciations, tout comme les E mutent facilement en "é" (ancienne prononciation du français aussi) parce que "eu" est presque impossible à prononcer. Il y a des tas d'autres mécanismes qui apparaissent ensuite, comme la disparition ou le déplacement de l'apostrophe, l'ajout d'un E devant un mot qui se termine par une consonne retournée alors que le mot suivant en retro commence par une consonne, précédent en français se termine par une consonne - tandis que l'ajout de E est inutile si ce qui précède la rétro-consonne est une voyelle. Voir la leçon 1 en .pdf. qui donne de nombreux exemples. Et bien sûr, comme je ne peux pas prononcer en recto-français certaines consonnes finales qui forcément se prononcent en rétro-français, je suis obligé de leur ajouter un "é" (E). Par exemple : "Seulement" deviendrait "etnemeleuse", plutôt que "tnemeleus". De même il y a la très curieuse obligation d'ajouter "ê" devant "stellaire" (recto-français) pour arriver à prononcer naturellement "eriallets" > "érialletsê", et surtout son pluriel "Stellaires" qui devient en retro-français : "sérialletsê" Sinon, j'ai eu l'impression en traduisant le cours de Stellaire que le cerveau n'a aucun problème à mémoriser les rétro-mots puis les réflexes grammaticaux, tant qu'on n'est pas en train de réfléchir en français pour écrire du rétro-français. Par exemple, ajouter "nu" à un mot masculin, ou "enu" à un féminin parait aussi naturel que de faire précéder ces mots de "un" ou de "une". Et passé l'instant de surprise quand on découvre un retro-mot, la seconde fois qu'on le lit, j'ai l'impression de identifier aussi vite que sa version recto en français, à condition de ne pas essayer de le lire à l'envers, mais de le prononcer à voix haute et de l'entendre dans sa tête. - Español (espagnol):
Lo pensé al principio, pero en realidad depende de cómo se formen los sonidos dentro de las palabras: observando que por ejemplo la ç (cedilla) debe permanecer cedilla en ciertos casos donde el sonido francés"ss" debe ser mantenido y no reemplazado por k, deduzco que la "ch" debe permanecer "ch" o "çh" para distinguirla de una ch = k de "Choeur". Lo mismo ocurre con la Sol en francés "recto", a la que sigue una Mi para hacer el sonido francés "j" y una U para hacer el sonido francés "gu", pero retrospectivamente, estos sonidos deben ser restaurados porque la vocal que sigue a la Sol es la anterior en francés "right". Todas estas letras añadidas en recto-francés desaparecen, se añaden o se mueven en retro-francés.
Hay la misma transformación para todos los diptongos franceses, pero el mecanismo cambia de acuerdo a cómo el diptong funciona exactamente para llegar al sonido francés y en relación a otras palabras que contienen estas vocales ya invertidas: por ejemplo si el diptongo es AI para francés "Aimer", es necesario invertir las vocales, de lo contrario hay confusión con todas las palabras que siguen a IA en francés, como francés "miam" por ejemplo.
Es diferente para OU, que sustituyo por U, porque descubrí que Nosotros cambiamos fácilmente a "u" - francés "ou", que corresponde a pronunciaciones antiguas, así como E cambia fácilmente a "e" francés "é" (pronunciación francesa antigua también) porque francés "eu" es casi imposible de pronunciar.
Hay muchos otros mecanismos que aparecen después, como la desaparición o desplazamiento del apóstrofe, la adición de una E delante de una palabra que termina con una consonante devuelta mientras que la siguiente palabra en retro comienza con una consonante, la anterior en francés termina con una consonante - mientras que la adición de una E es innecesaria si lo que precede a la retroconsonante es una vocal. Vea la lección 1 en.pdf. que da muchos ejemplos.
Y por supuesto, puesto que no puedo pronunciar en recto francés algunas consonantes finales que necesariamente se pronuncian en retro francés, me veo obligado a añadirles un "é" (E).
Por ejemplo: francés "seulement" (Sólo) se convertiría en "etnemeleuse", en lugar de "tnemeleus".
Del mismo modo, existe la curiosa obligación de añadir "ê" delante de "stellar" (recto-francés) para pronunciar naturalmente "eriallets" > "érialletsê", y especialmente su plural "Stellaires" que se convierte en retro-francés: "serialletsê".
Por lo demás, al traducir el curso de Stellaire tuve la impresión de que el cerebro no tiene problemas para memorizar palabras retro y luego reflejos gramaticales, siempre y cuando no estemos pensando en francés para escribir retro-francés.
Por ejemplo, añadir "nu" (un / uno) a una palabra masculina, o "enu" (una) a una palabra femenina, parece tan natural como poner "un" (un / uno) o "uno" (una) delante de estas palabras.
Y después del momento de sorpresa cuando descubres una palabra retro, la segunda vez que la lees, siento que la identifico tan rápidamente como su versión de un solo lado en francés, siempre y cuando no intente leerla al revés, sino pronunciarla en voz alta y oírla en mi cabeza.
- Esperanto (espéranto):
Mi pensis unue, sed fakte ĉi tiu estas pro kio la sonoj formiĝas ene de la vortoj: observi ekzemple la ç (cedilo) devas resti cedille en iuj kazoj, kie vi devas teni la sono "ss" kaj ne anstataŭigi ĝin per k, mi deduktis ke "ch" devus resti "ch" aŭ "hh" por diferenci ĝin de ch = k de "koruso". Same por la G rekta franca, kiun sekvas E por la sono franca "j" kaj U por fari la sonon franca "gu", sed al la inversa, restarigi tiujn sonojn pro la vokalo sekvante la G estas kiu antaŭas en la rekta franca. Ĉiuj ĉi tiuj leteroj aldonitaj antaŭ francoj malaperas, aldonas aŭ moviĝas en retro-franca.
Estas la sama transformado de ĉiuj francaj diftongojn, sed la interŝanĝo mekanismo de kiel la diftongo laboras nur por alveni al lia franca kaj rilate al aliaj vortoj kiuj enhavas tiujn vokaloj jam renversita: ekzemple, se la diftongo estas AI franca "Aimer" (Ami), necesas renversi la vokalojn, alie estas konfuzo kun ĉiuj vortoj, kiuj ĉenas IA en la franca, kiel franca "miam" ekzemple.
Tiel ne estas por franca "OU", kiun mi anstataŭita de U, ĉar mi trovis, ke facile mutacii en U "ou", kiu korespondas al malnova prononcoj, kiel E mutacii facile "é" (malnova Franca prononco ankaŭ) ĉar "eu" estas preskaŭ neeble prononci.
Estas multaj aliaj mekanismoj, kiuj aspektas poste, kiel la malapero aŭ movo de la apostrofo, la aldono de E antaŭ vorto, kiu finiĝas kun revenita konsonanto, dum la sekva vorto en retro komencas kun konsonanto, precedenco en la franca finiĝas kun konsonanto - kvankam la aldono de E estas senutila se kio antaŭas la retro-konsonanto estas vokalo. Vidu lecionon 1 en .pdf. kiu donas multajn ekzemplojn.
Kaj kompreneble, kiel mi ne povas paroli antaŭ kaj iuj francaj konsonantoj finoj kiuj nepre voĉdoni en retro-franca, mi devas aldoni ilin "é" (E).
Ekzemple: franca "seulement" (Nur)" fariĝus "nemelezo", anstataŭ "tnemeleus".
Simile estas la tre scivola obligacio aldoni "ê" antaŭ franca "stellaire" (recto-franca) (stelo) por alveni al prononci nature "eriallets"> "eralletsê", kaj precipe ĝian pluran "Stellaires" kiu fariĝas retro-franca : "sérialletsê"
Alie, mi akiris la impreson de tradukado de la kurso Stellaire, ke la cerbo ne havas problemon memorigi la retro-vortojn kaj gramatikajn reflektojn, ĉar ni ne pensas en la franca skribi retro-franca.
Ekzemple, aldoni retro-franca "nu" vira vorto, aŭ "enu" al ino ankaŭ ŝajnas natura kiuj antaŭas vortojn franca "un" aŭ "un".
Kaj pasinte la momenton de surprizo kiam ni malkovras retro-vorton, la duan fojon ni legas ĝin, mi havas la impreson identigi tiel rapide kiel ĝian antaŭan version en la franca, se vi ne provas legi ĝin renversi ĝin, sed prononci ĝin laŭte kaj aŭdi ĝin en sia kapo.
- English (Anglais):
I thought so at first, but in fact it depends on how the sounds are formed inside the words: by observing that for example the ç (cedilla) must remain cedilla in certain cases where the sound "ss" must be maintained and not replaced by k, I deduced that "ch" must remain "ch" or "çh" to distinguish it from a ch = k of (french) "choeur" (choir). The same is true for the G in Recto-French, which is followed by an E to make the sound "j" and a U to make the sound "gu", but retrospectively, these sounds must be restored because the vowel that follows the G is the one before in Recto-French. All these letters added in recto-French disappear, are added or move in retro-French.
There is the same transformation for all French diphthongs, but the mechanism changes according to how the diphthong works exactly to arrive at the French sound and in relation to other words that contain these vowels already inverted: for example if the diphthong is AI in French "aimer" (love, it is necessary to invert the vowels, otherwise there is confusion with all the words that follow IA in French, like in French "miam" (yum) for example.
It's different for OU, which I replace with U, because I found that Us easily change to French "ou" (English "u" in "you"), which corresponds to old pronunciations, just as Es easily change to "é" (old French pronunciation too) because "eu" is almost impossible to pronounce.
There are many other mechanisms that appear afterwards, such as the disappearance or displacement of the apostrophe, the addition of an E in front of a word that ends with a returned consonant while the next word in retro begins with a consonant, the previous one in French ends with a consonant - while the addition of E is unnecessary if what precedes the retroconsonant is a vowel. See lesson 1 in.pdf. which gives many examples.
And of course, since I cannot pronounce in recto-French some final consonants that necessarily pronounce in retro French, I am obliged to add an "é" (E) to them.
For example: French "Seulement" (Only) would become "etnemeleuse", rather than "tnemeleus".
Similarly, there is the very curious obligation to add "ê" in front of French "stellaire" (Stellar) in order to pronounce naturally "eriallets" > "érialletsê", and especially its plural "Stellaires" which becomes in retro-French: "serialletsê"
Otherwise, I had the impression when translating Stellar's course that the brain has no problem memorizing retro-words and then grammatical reflexes, as long as we are not thinking in French to write retro-French.
For example, adding retro-French "nu" to a masculine word, or retro-french "enu" to a feminine word, seems as natural as putting recto-French "un" (a / an / one) or recto-french "une" (a / an / one) before these words.
And after the moment of surprise when you discover a retro-word, the second time you read it, I feel like I identify it as quickly as its onwards version in French, as long as I don't try to read it backwards, but to pronounce it aloud and hear it in my head.
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Dernière édition par Greenheart le Dim 2 Déc 2018 - 16:36, édité 2 fois | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 16:05 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Déjà Siaçnarf, j'ai tendance à prononcer /sjɑʃnɑʁf/ qui à mon avis évoluerait vite vers /sɑʃnjɑʁ/ ou /ʃɑsnjɑʁ/ beaucoup plus facile à prononcer.
Pourquoi les lettres et non pas les phonèmes comme èsanrf /ɛsɑ̃ʁf/ ? J'y vais vraiment pas à pas et grande prudence pour modifier l'orthographe ou la prononciation des rétro-mots que j'obtiens, parce que je veux d'abord observer ce qui se passe "naturellement" après retournement complet des caractères de chaque phrase. Si jamais j'arrive à quelque chose de difficile à prononcer, je commence par appliquer les règles de correction du français pour retomber sur des sons "français" ou en tout cas d'époques françaises, avant d'inventer. Même chose pour les accords, la grammaire, la syntaxe : d'abord je regarde si une organisation, des règles émergent, avant de commencer à procéder autrement que le point de départ. * Eviv Bulgroz ! (Vive Zorglub) ... donnerait en Siaçnarf "Bulgroz évivé !" ... à cause du "v" qui risque de s'entendre "f" en position finale, et bien sûr les mots sont aussi inversés, puisqu'il faut écrire et lire l'exclamation à l'envers. Il se passe en fait beaucoup de choses linguistiquement parlant quand la phrase est écrite à l'envers, et pas seulement les mots, ou les syllabes. *** Ne pas oublier que toutes (?) les flexions se retrouvent en tête de mot, et que tous (?) les déterminants suivent le mot qu'ils déterminent. Le .pdf du premier cours de Stellaire en Siaçnarf donne une première idée de ce qui arrive avec les structures grammaticales et le vocabulaire le plus basique. Je ne sais pas encore tout ce que réserve le Siaçnarf comme surprises. Je sais surtout qu'il faut vraiment faire attention à ne pas réarranger les sons, les lettres ou les mots sur la base du réflexe français, et qu'il y a une espèce de déclic au niveau du cerveau qui intervient quand le Siaçnarf est correctement formulé, qui facilite son apprentissage sans strictement retomber sur du recto français. Et il y a émergence de structures correspondant à des éléments observés dans des langues étrangères : je suppose que la direction d'écriture / lecture est en cause, cf. les langues qui ont conservé la lecture de droite à gauche (hébreux, arabe etc.). Il se pourrait que le sens de droite à gauche correspondent à un réflexe ou une organisation de notre cerveau, que le sens de lecture de gauche à droite contrarie, mais il faudrait une équipe de linguistes là-dessus pour l'établir officiellement - si tant est que ce que je pressens est la réalité. *** | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 16:29 | |
| - Greenheart a écrit:
- parler une langue qui s'écrit naturellement à l'envers (arabe, hébreux etc.) ou qui se comprend à l'envers (japonais).
Depuis quand il y a un "ordre à l'endroit" syntaxique ou d'écriture ? C'est une vision très française de la chose. Le japonais ne se comprend pas naturellement à l'envers, il se comprend par rapport à ses règles qui diffèrent de celles françaises. | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 16:50 | |
| - Yatem a écrit:
- Greenheart a écrit:
- parler une langue qui s'écrit naturellement à l'envers (arabe, hébreux etc.) ou qui se comprend à l'envers (japonais).
Depuis quand il y a un "ordre à l'endroit" syntaxique ou d'écriture ? C'est une vision très française de la chose. Le japonais ne se comprend pas naturellement à l'envers, il se comprend par rapport à ses règles qui diffèrent de celles françaises. La lecture de gauche à droite est une vision propre à toutes les langues qui se lisent en ligne de gauche-à droite. Il est évident que toutes les langues qui se lisent dans un autre sens auront une autre vision du cheminement de n'importe quelle phrase étrangère ou propre. La différence entre ces deux visions est très logiquement ce qu'on obtient avec un retro-français tel que le Siaçnarf. La question étant, comment le cerveau (français ou autre) arrive à passer d'un sens de lecture à un autre au niveau des caractères qui composent la phrase et de la phrase, et non seulement au niveau des mots ou des syllabes. Et cela, sans passer par une langue étrangère mais en retournant la langue maternelle. Enfin, avec les rétro-langues, on voit les règles de la langue changer. Le constater c'est bien, le décrire précisément, règle par règle, et formuler exemples et conclusions, c'est mieux. Il est d'ailleurs déjà possible de comparer les formules japonaises (français, anglais, espagnol, russes, latin, etc.) en affichant côte à côte les .pdf de la leçon 1 de Siaçnarf en Stellaire et celle en Japonais (français, anglais, espagnol, russe, latin, etc.). - Español (espagnol):
La lectura de izquierda a derecha es una visión específica de todos los idiomas que se puede leer en una línea de izquierda a derecha. Es obvio que todos los idiomas que pueden ser leídos de otra manera tendrán una visión diferente del camino de cualquier frase extranjera o propia.
La diferencia entre estas dos visiones es lógicamente lo que se consigue con un retro-francés como el Siaçnarf. La pregunta es, ¿cómo logra el cerebro (francés u otro) pasar de un sentido de la lectura a otro en los caracteres que componen la oración y la oración, y no sólo en las palabras o sílabas?
Y esto, sin pasar por una lengua extranjera sino devolviendo la lengua materna.
Finalmente, con las lenguas retro, vemos que las reglas del lenguaje cambian. Verlo es bueno, describirlo con precisión, regla por regla, y formular ejemplos y conclusiones es mejor.
Ya es posible comparar fórmulas japonesas (francés, inglés, español, ruso, latín, etc.) mostrando lado a lado el.pdf de la lección 1 de Siaçnarf en Stellar y el de la lección 1 en japonés (francés, inglés, español, ruso, latín, etc.).
- Esperanto (espéranto):
La legado de maldekstra al dekstra estas vizio specifa al ĉiuj lingvoj, kiuj legas laŭdekstre de maldekstre al dekstra. Estas evidente ke ĉiuj lingvoj kiuj legis en alia senco havos alian vizion de la vojo de iu ajn fremda aŭ propra frazo.
La diferenco inter tiuj du vizioj estas logike kion vi akiras kun retro-franca kiel Siaçnarf. La demando estas, kiel la cerbo (franca aŭ aliaj) sukcesas pasi legado direkto al alia nivelo karakteroj kiuj konsistigas la frazo kaj frazo, kaj ne nur en vortoj aŭ silaboj.
Kaj tio, sen pasi fremdan lingvon sed reveni la denaskan lingvon.
Fine, kun retro-lingvoj, ni vidas la regulojn de la lingva ŝanĝo. La trovaĵo estas bona, priskribi precize, regi en la regulo, kaj fari ekzemploj kaj konkludoj, estas bona.
Ĝi jam eblas kompari la japana formuloj (franca, angla, hispana, rusa, latina, ktp) montri apud la alia la pdf Leciono 1 Siaçnarf en Estelar kaj unu en la japana (franca, angla , Hispana, rusa, latina, ktp.).
- English (Anglais):
Left-to-right reading is a vision specific to all languages that can be read in a left-to-right line. It is obvious that all languages that can be read in another way will have a different vision of the path of any foreign or proper sentence.
The difference between these two visions is very logically what you get with a retro-French like the Siaçnarf. The question is, how does the brain (French or other) manage to move from one sense of reading to another in the characters that compose the sentence and the sentence, and not only in the words or syllables.
And this, without going through a foreign language but by returning the mother tongue.
Finally, with retro-languages, we see the rules of language changing. To see it is good, to describe it precisely, rule by rule, and to formulate examples and conclusions is better.
It is already possible to compare Japanese formulas (French, English, Spanish, Russian, Latin, etc.) by displaying side by side the.pdf of Siaçnarf's lesson 1 in Stellar and that in Japanese (French, English, Spanish, Russian, Latin, etc.).
*** | |
| | | Ewesi
Messages : 110 Date d'inscription : 21/08/2018 Localisation : Angers
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 17:08 | |
| Je n'appellerais certainement pas le Siaçnarf une nouvelle langue, c'est selon moi un code du français, donc c'est du même niveau que remplacer chaque lettre par une autre. Et bien sûr, toutes les caractéristiques du français subissent cette même transformation simple : on regarde la lettre d'avant au lieu de regarder la lettre d'après pour la prononciation de c et g, ... On tombe donc sur des caractéristiques tout à fait étranges pour le français, qui, pour beaucoup, auraient eu bien du mal à apparaître via une évolution naturelle.
Après, ça peut devenir intéressant à partir du moment où tu te mets à le modifier, à en faire autre chose, et, pourquoi pas, en faire un point de départ pour l'évolution d'une langue. Si en soi je n'y vois pas beaucoup de valeur, il y en a beaucoup plus à y creuser et à s'en servir pour faire autre chose. | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 17:23 | |
| Après avoir parcouru la leçon, je comprends mieux. Ce n'est pas aussi simple que de changer le sens de lecture : le résultat du tourneboulage est légèrement modifié pour être prononçable (et les digraphes restent dans l'"ordre" (sauf pour naçrog ?). Un code oui, mais avec une clef un peu plus complexe que ce à quoi je m'attendais. - Greenheart a écrit:
- Et il y a émergence de structures correspondant à des éléments observés dans des langues étrangères : je suppose que la direction d'écriture / lecture est en cause, cf. les langues qui ont conservé la lecture de droite à gauche (hébreux, arabe etc.). Il se pourrait que le sens de droite à gauche correspondent à un réflexe ou une organisation de notre cerveau, que le sens de lecture de gauche à droite contrarie, mais il faudrait une équipe de linguistes là-dessus pour l'établir officiellement - si tant est que ce que je pressens est la réalité.
Il faudrait peut-être chercher du côté du turc. Avant 1928, il s'écrivait avec l'alphabet arabe ; après, avec l'alphabet latin (Révolution des signes). Certes, il y a eu bien d'autres chamboulement de la langue (purge des mots d'origine arabe et perse, "turquification" de certaines structures grammaticales) et de la société qui rendent malaisée la recherche de l'effet exact du sens de lecture. Sur une autre note, je me souviens de "théoriciens" de l'origine des langues qui expliquaient la dérivation de toutes les langues de l'hébreu (biblique cela va de soi) par un changement du sens de l'écriture... | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 18:51 | |
| Personnellement ce que je pourrai retirer de la leçon comme source d'inspiration :
Moh /mo/ /mɔjn/ Méf /mef/ Noçra /noʃʁa/ Lifé /life/ Soçh /sɔk/ Ruil /ʁwil/ Reillac /ʁɛjɑk/ Luts /lyts/ Niark /njɑrk/ Kamp /kɑmp/ Çocas ou Chocas /ʃokɑs/ Mog /mog/ Gèr /gɛʁ/ Tèlba /tɛlba/ Siaç /sjɑʃ/ Iou /ju/ No /no/ Non /nɔn/ Tro /tʁo/ Nemleust /nɛmløst/ Mèm /mɛm/ Indéterminé : nu /ny/, il s'ajoute après ce qu'il qualifie. Ajouter tsèk/tsèc /tsɛk/ ou /tsɛʃ/ pour un présentatif. Négation : sap /sɑp/
_________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 18:59 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Après avoir parcouru la leçon, je comprends mieux. Ce n'est pas aussi simple que de changer le sens de lecture : le résultat du tourneboulage est légèrement modifié pour être prononçable (et les digraphes restent dans l'"ordre" (sauf pour naçrog ?). Un code oui, mais avec une clef un peu plus complexe que ce à quoi je m'attendais.
"Naçrog" est sûrement une erreur de ma part. C'est forcément "noçrag", je vais corriger - merci beaucoup ! * - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
- Et il y a émergence de structures correspondant à des éléments observés dans des langues étrangères : je suppose que la direction d'écriture / lecture est en cause, cf. les langues qui ont conservé la lecture de droite à gauche (hébreux, arabe etc.). Il se pourrait que le sens de droite à gauche correspondent à un réflexe ou une organisation de notre cerveau, que le sens de lecture de gauche à droite contrarie, mais il faudrait une équipe de linguistes là-dessus pour l'établir officiellement - si tant est que ce que je pressens est la réalité.
Il faudrait peut-être chercher du côté du turc. Avant 1928, il s'écrivait avec l'alphabet arabe ; après, avec l'alphabet latin (Révolution des signes). Certes, il y a eu bien d'autres chamboulement de la langue (purge des mots d'origine arabe et perse, "turquification" de certaines structures grammaticales) et de la société qui rendent malaisée la recherche de l'effet exact du sens de lecture. Oui, je n'arrêtais pas de penser au turc pendant que je traduisais la leçon, mais comme je ne connais de cette langue que quelques traductions automatiques des leçons progressives multilingues, je n'osais pas la citer. Je me demande ce que nous allons constater quand la rétro-grammaire (les rétro-grammaires) sera rédigée : s'il y a convergence avec des grammaires de langues qui s'écrivent de droite à gauche, on pourra peut-être en déduire quelque chose de potentiellement scientifique. Et si le rétro-turc, le rétro-arabe ou le rétro-hébreux vont confirmer l'observation et générer des grammaires françaises, latines etc. ? C'est beaucoup s'avancer je sais, mais cela impliquerait que les grammaires des langues se construisent non pas au niveau de la langue elle-même mais au niveau du sens de la lecture, ce qui est nouveau pour moi. - Mardikhouran a écrit:
Sur une autre note, je me souviens de "théoriciens" de l'origine des langues qui expliquaient la dérivation de toutes les langues de l'hébreu (biblique cela va de soi) par un changement du sens de l'écriture... Je me souviens avoir vu passé un livre de Google Books affirmant que l'hébreu et le grec était la même langue ; j'ai aussi constaté que les prénoms hébreux et grecs étaient les mêmes mots (même définition) lus avec une prononciation différente, comme cela peut arriver aux prénoms occidentaux qui passent les frontières linguistiques et chronologiques ; enfin j'ai aussi compulsé un dictionnaire françois latin grec qui semblait trouver pour chaque mot latin un mot grec qui semblait être le même, à la terminaison et l'orthographe près (et bien sûr l'alphabet grec ou latin près), certains esprits grecs se convertissant en voyelles ou h latin. Maintenant, je ne connais encore pratiquement rien de l'hébreu, et il va bien falloir que je m'y mette un jour... *** | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Dim 2 Déc 2018 - 19:32 | |
| - Greenheart a écrit:
- Je me demande ce que nous allons constater quand la rétro-grammaire (les rétro-grammaires) sera rédigée : s'il y a convergence avec des grammaires de langues qui s'écrivent de droite à gauche, on pourra peut-être en déduire quelque chose de potentiellement scientifique.
Et si le rétro-turc, le rétro-arabe ou le rétro-hébreux vont confirmer l'observation et générer des grammaires françaises, latines etc. ? C'est beaucoup s'avancer je sais, mais cela impliquerait que les grammaires des langues se construisent non pas au niveau de la langue elle-même mais au niveau du sens de la lecture, ce qui est nouveau pour moi. Le hindi et l'ourdou, qui sont la même langue parlée par des nations séparées, s'écrivent respectivement en devanagari (gauche à droite) et alphabet arabe (droite à gauche). J'ai déjà parlé du turc, qui n'utilise que des suffixes dans sa grammaire ; c'est le cas dans n'importe quel alphabet. L'arabe et l'hébreu utilisent des préfixes dans leur conjugaisons (et des suffixes), s'écrivent de droite à gauche... mais l'amharique, une langue de la même famille (avec le même système de conjugaison), s'écrit dans un alphasyllabaire de gauche à droite. Il est vrai qu'en japonais, comme en turc, les subordonnées se placent avant la principale. Ces langues s'écrivent de gauche à droite (sauf quand le japonais est écrit à la verticale) ; l'arabe et l'hébreu placent leurs subordonnées après la principale... comme la majorité des langues d'Europe, qui s'écrivent dans des alphabets de gauche à droite. Et le grec ancien s'écrivait originellement en boustrophédon... (Sans parler des langues qui n'ont été écrite que récemment) | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Mar 4 Déc 2018 - 20:27 | |
| Inspiré par ton projet je l'ai appliqué à la phrase simple: "Je mange une pomme."
Ej egnam enu emmop.
qui chez moi se déforme vite en
Ei niamé nu mop. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Mer 5 Déc 2018 - 1:07 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Inspiré par ton projet je l'ai appliqué à la phrase simple: "Je mange une pomme."
Ej egnam enu emmop.
qui chez moi se déforme vite en
Ei niamé nu mop. En Siaçnarf, "Je mange une pomme." se traduit par Emmop'enu egenam eje. * La phrase entière est retournée. * Il faut ajouter un e au g pour obtenir le son "j" de "mange", conformément aux règles de l'orthographe française. * Noter l'apostrophe qui logiquement s'ajoute devant "enu" (une) à cause du p consonne qui précède "enu". Grammaticalement. * Le verbe est renvoyé à la fin de la phrase comme en japonais. * Déterminants et pronoms personnels deviennent des suffixes ou des particules comme en Francescan. * La phrase retournée est très familière à mon cerveau français : si j'apprends séparément le sens des mots, on la comprend de suite et on réutilise immédiatement ces mots, même dans une phrase française ordinaire. - Español (espagnol):
En Siaçnarf,
“Je mange une pomme.” ("Estoy comiendo una manzana.")
se traduce en
“Emmop'enu egenam eje.”
* Se devuelve la sentencia completa. * Se debe añadir una e a la g para obtener el sonido "j" de la "mange" francesa, de acuerdo con las reglas de la ortografía francesa. * Nota el apóstrofe que lógicamente se añade antes de "enu" (una) debido a la consonante p que precede a "enu".
Gramaticalmente.
* El verbo se devuelve al final de la oración como en japonés. * Los determinantes y pronombres personales se convierten en sufijos o partículas como en el Francescano. * La frase devuelta es muy familiar para mi cerebro francés: si aprendo el significado de las palabras por separado, lo entendemos inmediatamente y reutilizamos inmediatamente estas palabras, incluso en una frase francesa ordinaria.
- Esperanto (Espéranto):
En Siaçnarf,
“Je mange une pomme” ("Mi manĝas pomon.")
rezultoj en
“Emmovu egenam eje.”
* La tuta frazo estas redonita. * Oni devas aldoniĝi al la g por akiri la sonon "j" de la franca "mange", laŭ la reguloj de franca ortografio. * Notu la apostrofon, kiu logike aldoniĝas antaŭ "enu" (una) pro la konsonanto p antaŭ "enu".
Gramatike.
* La verbo estas redonita al la fino de la frazo kiel en la japana. * Determinantoj kaj personaj pronomoj fariĝas sufiksoj aŭ partikloj kiel en Francescan. * La frazo kondamnita estas tre konata al mia franca cerbo: se mi eksciis la signifon de la vortoj aparte, ni komprenas ĝin tuj kaj ni tuj reutiligas ĉi tiujn vortojn, eĉ en ordinara franca frazo.
- English (Anglais):
In Siaçnarf,
“Je mange une pomme.” ("I'm eating an apple.")
results in
“Emmop'enu egenam eje.”
* The entire sentence is returned. * An e must be added to the g to obtain the sound "j" of the French "mange", in accordance with the rules of French spelling. * Note the apostrophe which logically is added before "enu" (one) because of the consonant p preceding "enu".
Grammatically.
* The verb is returned at the end of the sentence as in Japanese. * Determinants and personal pronouns become suffixes or particles as in Francescan. * The sentence returned is very familiar to my French brain: if I learn the meaning of the words separately, we understand it immediately and we immediately reuse these words, even in an ordinary French sentence.
***edit*** Noter aussi : *mutation naturelle du e "muet" ("féminin") français final de "pomme" en "é". *mutation naturelle du ü ("une") soit en ou (espagnol) soit en eu (entre ü de "tutu" et "eu" de "peu"), à la japonaise. *avec le "e" ajouté après "ej" pour faire "je", résurgence de "égo" latin, et possibilité de muter le "j" en "y" pour retomber sur l'espagnol, retourné ou pas. *Complément d'objet direct (devant le verbe) et possible compléments circonstanciels (en tête de phrase) placés dans l'ordre japonais. *** | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Mer 5 Déc 2018 - 15:21 | |
| Je suis en train de traduire la leçon 2 des cours à l'ancienne et j'ai aussi l'impression tenace de voir apparaître du breton, en particulier quand je note "ch" le C prononcé "k" (final en retro, initial en recto). Plus la manière dont certains pronoms et déterminants sont placés après le retournement. Et il y a des... je ne sais même pas comment les appeler, des "palindromes interlingue" ? c'est-à-dire des mots de Siaçnarf qui ressemblent à des mots étrangers désignant un objet contenant dans sa définition la même idée à la fois en Siaçnarf et dans la langue étrangère. Après, cela peut très bien être des illusions. *** Les règles de rétro-orthographe s'installent. Mutation annoncée en "tch" italien du C devant E ou bien I. C'est une langue beaucoup plus agréable à prononcer que je ne l'imaginais, et excessivement facile à mémoriser aussi bien du point de vue du vocabulaire que de la grammaire. * Je croyais aussi que cela risquait de me rendre dyslexique, mais en fait le retournement complet de la phrase et les corrections orthographiques lèvent les confusions qui surviennent quand on ne fait que retourner les mots. J'en suis d'ailleurs à me demander si le Siaçnarf n'est pas un outil efficace pour guérir de la dyslexie, étant donné que cela revient à savoir distinguer la droite de sa gauche au niveau du cerveau quant à la lecture et la prononciation. - Español (espagnol):
Estoy traduciendo la lección 2 de los cursos antiguos y también tengo la persistente impresión de que el bretón aparece, sobre todo cuando noto "ch" la Do pronunciada "k" (final en retro, inicial en recto). Más la forma en que se colocan ciertos pronombres y determinantes después de la inversión.
Y hay.... ni siquiera sé cómo llamarlos, "palíndromos interlinguales"? es decir, palabras de Siaçnarf que se asemejan a palabras extranjeras que designan un objeto que contiene en su definición la misma idea tanto en Siaçnarf como en el idioma extranjero.
Después de eso, es muy posible que sean ilusiones.
***
Se introdujeron normas de reescritura. Transferencia anunciada en italiano "tch" de la C delante de E o I. Es un idioma mucho más agradable de lo que imaginaba, y extremadamente fácil de memorizar tanto en términos de vocabulario como de gramática.
*
También pensé que podría hacerme disléxico, pero de hecho la inversión completa de la frase y las correcciones ortográficas eliminan la confusión que se produce cuando se dan la vuelta a las palabras.
También me pregunto si el Siaçnarf no es una herramienta eficaz para curar la dislexia, ya que significa saber distinguir entre la derecha y la izquierda en el cerebro en términos de lectura y pronunciación.
- Esperanto (espéranto):
Mi pretas traduki lecionon 2 el la antikvaj kursoj kaj mi ankaŭ havas la konstantan impreson, ke Breton aperas, precipe kiam mi rimarkas "ch", la C prononcis "k" (fina en retro, komenca en rekta). Plie la maniero, en kiu iuj pronomoj kaj determinantoj estas metitaj post la inversigo.
Kaj estas ... Mi eĉ ne scias kiel nomi ilin, "interlingvaj palindromoj"? i. kaj. vortoj de Siaçnarfo, kiuj similas fremdajn vortojn, kiuj difinas celon enhavanta en sia difino la saman ideon en Siaçnarfo kaj en fremda lingvo.
Post tio, eble tre bone estu iluzioj.
***
Retro-ortografiaj reguloj estis enkondukitaj. Transdono anoncis en itala "tch" de la C antaŭ E aŭ I. Ĝi estas multe pli agrabla lingvo prononci ol mi imagis, kaj tre facile memorigi ambaŭ laŭ vortoj kaj gramatiko.
*
Mi ankaŭ pensis, ke ĝi povus fari min disleksia, sed fakte la kompleta reverso de la frazo kaj literumaj korektoj forigas la konfuzon, kiu okazas, kiam vi nur turnas la vortojn.
Mi ankaŭ demandas, ĉu la Siaçnarfo ne estas efika ilo por kuraci disleksion, ĉar ĝi signifas scii distingi la rajton de maldekstre en la cerbo laŭ legado kaj prononco.
- English (Anglais):
I am in the process of translating lesson 2 of the old-fashioned courses and I also have the persistent impression that Breton appears, especially when I note "ch" the C pronounced "k" (final in retro, initial in recto). Plus the way in which certain pronouns and determinants are placed after the reversal.
And there are... I don't even know how to call them, "interlingual palindromes"? i. e. words from Siaçnarf that resemble foreign words designating an object containing in its definition the same idea both in Siaçnarf and in the foreign language.
After that, it may very well be illusions.
***
Retro-spelling rules were introduced. Transfer announced in Italian "tch" of the C in front of E or I. It is a much more pleasant language to pronounce than I imagined, and extremely easy to memorize both in terms of vocabulary and grammar.
*
I also thought it might make me dyslexic, but in fact the complete reversal of the sentence and spelling corrections remove the confusion that occurs when you just turn the words around.
I am also wondering if the Siaçnarf is not an effective tool for curing dyslexia, since it means knowing how to distinguish the right from the left in the brain in terms of reading and pronunciation.
*** | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Mer 5 Déc 2018 - 19:02 | |
| Leçon 2 du cours de Stellaire en Siaçnarf, .pdf disponible si vous voulez tester plus en avant..
SF - Siaçnarf : http://www.davblog.fr/stel002sf.pdf
*** | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Ven 7 Déc 2018 - 15:35 | |
| Bon, les découvertes se bousculent au point qu'il est impossible de tout détailler en un seul post. Essayons de survoler : 1°) Retourner la phrase française met en relief tous les éléments grammaticaux qui sont mis retraits voire cachés par la lecture de gauche à droite.Un exemple : la position des parenthèses et appositions. Quand nous lisons le français ordinairement, de gauche à droite, toutes les parenthèses et appositions se placent après ce que ces parties discours complètent. Mais en Siaçnarf (rétro-français), de droite à gauche, il apparait deux sortes de parenthèses ou appositions, avec une règle différente selon leur nature. Les parenthèses ou appositions liées à un nom ou une expression(groupe de mots partie de la phrase) vont précéder ce nom ou cette expression, au lieu de le suivre. ... Car elles relèvent de la cohérence de la phrase, et suivent donc l'ordre de lecture de droite à gauche, au même titre que les propositions relatives ou complétives, ou les compléments de noms. FR : Cette voiture (japonaise) SF : (esianopaje) erutoav'ettece. Mais les parenthèses ou appositions qui complètent la phrase entière doivent se placer après la phrase retournée. ... car elles relèvent de la cohérence du texte entier (ensemble des phrases), qui continue de suivre un ordre chronologique, et non de lecture de la phrase. FR : Je dis : "cette voiture est japonaise". SF : Sid'eje : "esianopaje tsê erutoav'ettece. FR : Je dis que cette voiture est japonaise. SF : Esiaponaje tsê' rutoav'ettec' que sid'eje. FR : Cette voiture est japonaise, mais je l'ai achetée en France. SF1 : Ecenarfe ne eétesha ia'l eje siam, esianopaje tsê' rutoav'ettece. SF2 : Esianopaje tsê' rutoav'ettece, ecenarfe ne eétesha ia'l eje siam. Je ne sais pas encore si une phrase articulé doit toujours suivre la principale, ou doit la précéder, ou si les deux sont possibles sans incohérence. *** 2°) C'est bien la syntaxe japonaise qui s'applique apparemment en très grande part au rétro-français.Par exemple : JA : 日本の車です。 JA¤ : Nihon no kuruma desu. complément de nom + particule d'appartenance + nom + verbe copule. FR : C'est une voiture du Japon. Verbe copule + nom déterminé + préposition de provenance + complément de nom. SF : enopaj'ed' erutoav'enu tsê'ce. Complément de nom + particule de provenance + nom déterminé + copule. D'où ma question : comment le rétro-français pourrait être une relexe du français quand pour le parler il faut appliquer la syntaxe, voire la grammaire d'une autre langue ? Devrait-on parler de "relexe redoublée" ? Et si le rétro-français est une relexe, pourquoi sommes-nous obligé d'apprendre cette langue, et de rédiger sa grammaire, respecter sa syntaxe, forger un nouveau vocabulaire avec un système de dérivation différent. Et si le rétro-français est une relexe, ne sommes-nous pas en train d'affirmer et de prouver que toutes les langues naturelles se lisent ordinairement dans les deux sens ? (voir plus bas). *** 3°) Les "quasi palindromes étranges" sont en fait un phénomène massif, voire systématique. Les rétro-mots qui n'en sont pas semblent seulement être ceux qui ont été fortement contractés, ou formés à partir d'acronyme. Même les mots importés (comme des mots anglais en français) une fois retournés deviennent des palindromes étranges. J'entends par là un mot retourné qui peut se lire comme un mot étranger contenant le sens du mot non retourné. *** 4°) Il y a un système de dérivations "étranges" qui apparait et qui explique les retournements irréguliers des diphtongues.... comme le ST qui retourné donne "tsê", la même forme que "être" à la troisième personne du singulier, ou encore le démonstratif "Ce" qui retourné donne "Ece", quasi "ecce" latin ("voilà") de même sens, "nous" qui retourné donne "sunt" latin (en français "son(t)" avec seulement le T qui manque, etc. etc. *** 5°) ce sont bien les anciennes prononciations des langues qui se reconstruisent mécaniquement quand on lit à haute voix de droite à gauche, en respectant les règles d'intelligibilité. Et avec les premiers mots de rétro-latin, une prononciation cohérente semblent émerger (par exemple la prononciation "g" du "c" de "secundus", "sequus" etc, qui recoupe quantité de prononciations des langues romanes. Je n'ai pas encore eu le temps de la décrire. *** Et il y a encore quantité de choses qui apparaissent, et qui m'amène à formuler l'hypothèse que toutes les langues sont lues en réalité dans les deux sens en même temps, simultanément. Pour ceux qui lisent de droite à gauche comme les français, seules les informations de droite à gauche sont conscientes, tandis que les informations de gauche à droite sont moins conscientes. Et réciproquement. Cela pour toutes les langues et à toutes les époques. *** Concernant les langues construites, je pense que pour un constructeur de langues, observer comment se comporte sa langue construite lue dans un sens inverse de lecture pour la phrase entière doit beaucoup apporter, exactement comme quand on dessine et que l'on retourne la page ou quand on la regarde dans un miroir, pour observer si le dessin n'est pas en réalité déformé - l'esprit conscient choisissant d'ignorer les déformations qui apparaissent quand on regarde directement le dessin, tandis que l'esprit inconscient lui détecte quelque chose qui ne va pas - la vallée du bizarre. Si on retourne la page, c'est l'esprit conscient qui voit la déformation ou le détail qu'il n'avait pas remarqué jusqu'alors et qui était présent depuis le début. - Español (espagnol):
En relación con los lenguajes construidos, creo que para un constructor de lenguaje, observar cómo se comporta su lenguaje construido cuando se lee en la dirección opuesta a la lectura de toda la oración debe aportar mucho, exactamente como cuando se dibuja y se pasa la página o se mira en un espejo, para observar si el dibujo no está realmente distorsionado - la mente consciente que elige ignorar las distorsiones que aparecen cuando uno mira directamente al dibujo, mientras que la mente inconsciente detecta algo malo en él - el valle de lo extraño. Si damos vuelta la página, es la mente consciente la que ve la distorsión o detalle que no había notado antes y que estaba presente desde el principio.
- Esperanto (espéranto):
Koncerne al la konstruitaj lingvoj, mi pensas, ke por lingva konstruanto, observante kiel lia konstruita lingvo kondutas, kiam oni legas en la kontraŭa direkto de legado por la tuta frazo, devas alporti multon, ĝuste kiel desegni kaj turni la paĝon aŭ rigardi ĝin en spegulo, por observi, ĉu la desegno ne estas vere distorsita - la konscia menso elektas ignori la distordojn, kiuj aspektas kiam oni rigardas rekte al la desegno, dum la senkonscia menso sentas ion malbonan kun ĝi - la valo de la stranga. Se ni preterpasas la paĝon, tio estas la konscia menso, kiu vidas la distordon aŭ detalon, kiun ĝi antaŭe ne rimarkis kaj tio ĉeestis de la komenco.
- English (Anglais):
As for constructed languages, I think that for a language builder, observing how his constructed language behaves when read in the opposite direction of reading for the entire sentence must bring a lot, exactly as when drawing and turning the page over or looking at it in a mirror, to observe if the drawing is not actually distorted - the conscious mind choosing to ignore the distortions that appear when one looks directly at the drawing, while the unconscious mind detects something wrong with it - the valley of the weird. If we turn the page over, it is the conscious mind that sees the distortion or detail that it had not noticed before and that was present from the beginning.
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Ven 7 Déc 2018 - 16:19 | |
| - Greenheart a écrit:
Et avec les premiers mots de rétro-latin, une prononciation cohérente semblent émerger (par exemple la prononciation "g" du "c" de "secundus", "sequus" etc, qui recoupe quantité de prononciations des langues romanes. Je n'ai pas encore eu le temps de la décrire. Comment cela, sudnuces et suuqes ont un [g] qui émerge à la lecture spontanément, et pas, disons, alocirga ou alucam ? | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Ven 7 Déc 2018 - 17:21 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
Et avec les premiers mots de rétro-latin, une prononciation cohérente semblent émerger (par exemple la prononciation "g" du "c" de "secundus", "sequus" etc, qui recoupe quantité de prononciations des langues romanes. Je n'ai pas encore eu le temps de la décrire. Comment cela, sudnuces et suuqes ont un [g] qui émerge à la lecture spontanément, et pas, disons, alocirga ou alucam ? C'est bien ce que je suis en train de dire : "macula" renversé devrait se prononcer en rétro-français "alukam" [alukɑm] et tend à se prononcer en pratique [alugɑm], lequel retourné à nouveau donnerait "magula" [magula] comme prononciation latine probable. Tandis que pour "agricola", "agricola devient "alochirga", car le son "k" du C français doit être maintenu pour respecter le renversement de la lecture à l'oral. Tu dois alors reconnaître que lorsqu'on prononce "alochirga" sans insister sur les consonnes, se forme spontanément la forme "alogirga", qui retournée donne possiblement en latin "agrigola", qui passe très facilement à l'oral pour "agricola". Si facilement que, sauf erreur de ma part, il n'existe pas de forme concurrente "agrigola" (mot formé même lettres, sens différent). Cela renvoie d'ailleurs à une question que je me posais en feuilletant les dictionnaires latin vers français : pourquoi toutes les combinaisons de lettres prononçables ne donnaient pas le mot latin correspondant ? Mon hypothèse est que c'est parce que toutes les combinaisons absentes sont homophoniques d'une forme déjà répertoriées et ne peuvent être mises en circulation pour désigner des objets très différents, au risque de provoquer des confusions graves ou ridicules dans la conversation latine. *** | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Ven 7 Déc 2018 - 19:57 | |
| - Greenheart a écrit:
C'est bien ce que je suis en train de dire : "macula" renversé devrait se prononcer en rétro-français "alukam" [alukɑm] et tend à se prononcer en pratique [alugɑm], lequel retourné à nouveau donnerait "magula" [magula] comme prononciation latine probable. Est-ce que tu prononce "raconter" [ʁagɔ̃te] ? Et retnocar ? Et LOCVS/ SVCOL ? - Greenheart a écrit:
- Tu dois alors reconnaître que lorsqu'on prononce "alochirga" sans insister sur les consonnes, se forme spontanément la forme "alogirga", qui retournée donne possiblement en latin "agrigola", qui passe très facilement à l'oral pour "agricola".
Oui, c'est la lénition, phénomène de changement phonétique lorsque la consonne se rapproche articulatoirement de la voyelle voisine (soit en se voisant comme ici, soit en devenant une fricative – c'est à dire une consonne qui laisse passer l'air). - Greenheart a écrit:
- Cela renvoie d'ailleurs à une question que je me posais en feuilletant les dictionnaires latin vers français : pourquoi toutes les combinaisons de lettres prononçables ne donnaient pas le mot latin correspondant ? Mon hypothèse est que c'est parce que toutes les combinaisons absentes sont homophoniques d'une forme déjà répertoriées et ne peuvent être mises en circulation pour désigner des objets très différents, au risque de provoquer des confusions graves ou ridicules dans la conversation latine.
Tu veux dire, pourquoi il n'y a pas de mots latins stero, quibis, briculus, etc. qui sont pourtant permis par les règles d'agencement des consonnes et voyelles, ou bien ai-je mal compris ? | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Sam 8 Déc 2018 - 0:03 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
C'est bien ce que je suis en train de dire : "macula" renversé devrait se prononcer en rétro-français "alukam" [alukɑm] et tend à se prononcer en pratique [alugɑm], lequel retourné à nouveau donnerait "magula" [magula] comme prononciation latine probable. Est-ce que tu prononce "raconter" [ʁagɔ̃te] ? Et retnocar ? Et LOCVS/SVCOL ? Non, mais j'ai déjà entendu des gens le faire, en particulier quand ils sont enrhumés. Blague à part, et désolé de nommer avec des mots forgés des phénomènes linguistiques qui doivent tous porter des noms autrement plus compliqués, mais peut-être pas aussi évocateurs... Je donne un exemple à chaque fois, donc peut-être arriverons-nous à construire un tableau qui traduit en termes linguistiquement corrects les phénomènes que je décris si rapidement. " raconter" est la contraction de r+ad+conter, donc il y a dérivation. Le a de "ad" est toujours long ou bien ouvert pour le distinguer du a de "ab" car les sens de ces prépositions sont opposées donc on ne peut pas les échanger à l'oral sans causer de confusion grave ; le o de "conter" est aussi long à cause du nt, et le "er" de l'infinitif en position du sujet se prononce "é" en français moderne et vient de -are latin, l'infinitif au nominatif, probablement prononcé "aer" ou "êr" ("racontare" en latin, êratenochar" en rétro-latin). En retournant "raconter", on obtient "rêtenochar(é)" en rétro-français, la prononciation du C reste l'équivalent de K pour trois raisons : C s'entend "k" quand on lit le mot à l'endroit (rakonté), retourné, le C se retrouve devant un A, et en français C+A se prononce KA (rétenokarê) - retourné à nouveau, on retombe sur "êrakonetér", avec le "é" qui s'ouvre au moins jusqu'au è, et possiblement en assonance avec le premier ê, "êrakonetêr" = "racontèr" ou "racontêr", avec le C prononcé K, jamais G. Le NT ou le MT retournés deviennent forcément TEN et MET parce que sinon, on n'arrive pas à distinguer le N du M, et il peut y avoir des difficultés de prononciation ou d'intelligibilité surtout en cas de N qui suit ou précède le M, ou du T final retourné qui devient initial. Par exemple "vraiment" ne peut se retourner en "tnemiarv" mais se retourne en "ténêmiarvê" déjà plus intelligible et facile à prononcer. *** Je n'ai pas encore bossé sur le rétro-latin mis à part quelques mots qui me sont venus au fil de mes réflexions, avec le souvenir de ce que je lisais sur les leçons de prononciation du 16ème au 21ème siècle. Donc je n'ai pas encore de règles de prononciation ou de dérivation retournée qui émergeraient à part quelques palindromes étranges latins qui pointent leur bout de leur nez. Cependant pour "locus" (lieux, localisé, localité etc.), je me suis déjà posé la question de la prononciation; notamment comment "lo" peut-il se transformer en "leu" / "lieu", et comment la terminaison "us" de tous les noms latins de terminant en US au nominatif peut-elle bien se prononcer en réalité, compte tenu qu'il a été possible de déclamer au théâtre "locust" pour "locus est" et vu que cette terminaison varie officiellement selon les consignes de prononciation du pays. Je précise aussi qu'il nous manque dans tous les exemples le contexte de la phrase, car on parle rarement une langue un mot à la fois, et à mon humble avis, les règles de prononciation réelles se forgent par combinaison de mots les plus fréquentes. Prenons par exemple "Locus est" (c'est le lieux, c'est l'endroit), comme si nous venions d'arriver à un endroit précis (le lieu du crime, le lieu pour camper, pour instagrammer comme les autres instagrameurs qui sont passés par là etc. Si je retourne "locus est", j'obtiens "tsê sucol". Je ne sais pas pour les autres, mais si le O+L se prononce toujours aussi long, oui, j'ai tendance à prononcer "sougol" [sugol], un peu comme à la japonaise "sugoï" . Donc en retournant "tsê sugol", j'obtiens bien "Logus êst" Puis en allongeant le o jusqu'au "eu" de heure, puis en contractant en "eu", tout en gniaquant le G (g de gare prononcé ng, puis gn, puis ni puis i), en paressant ("lénition pour les voyelles") le "ou" en "eû" de heure tout en mouillant le "s" final, je retombe effectivement sur "leujeêz" qui devient "lieuze" et finalement "lieux" avec l'orthographe française, et en envoyant paître les cas régimes et compagnie, au singulier "lieu". Et plus qu'à aller consulter mes textes en ancien français pour voir si ce que j'imagine a bien été écrit à l'époque... http://cnrtl.fr/etymologie/lieu Dommage que le CNRTL ne remonte pas avant le 10ème siècle, je suppose pour ne pas avoir à consulter de dictionnaire de romans et autre bas-latin. Et j'aperçois au N°5 et 13ème siècle que "lieu" est aussi le passage d'un livre, donc le "log entry" qui sert au Capitaine Kirk au début de chaque épisode de Star Trek pour indiquer exactement la même idée pour le livre de bord de l'USS Enterprise, et à partir de là, confirmation que le C se prononce G, en tout cas quand Locus passe la Manche, sans doute bien avant le 10ème siècle. De là à ce que Locus se soit aussi écrit Loquus et ait la même racine que Loquor (Locuteur, soliloquer, interloquer) suite à une métaphore ou un tout pour la partie - à creuser si j'ose dire et que le c/qu se prononce consamment gu, pour nous ramener à langue et lingua en jouant sur la gniaquisation et la contraction de LO en LI ou bien à l'opposé un relâchement du O en A... Et en se rappelant la langue (l'organe) est bien le lieu - le siège où se forme la parole, la voix, le langage. Si on coupe la langue, on ne peut plus former les mots (du latin, du français) - la production des consonnes et des voyelles devient (très) difficile. - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
- Tu dois alors reconnaître que lorsqu'on prononce "alochirga" sans insister sur les consonnes, se forme spontanément la forme "alogirga", qui retournée donne possiblement en latin "agrigola", qui passe très facilement à l'oral pour "agricola".
Oui, c'est la lénition, phénomène de changement phonétique lorsque la consonne se rapproche articulatoirement de la voyelle voisine (soit en se voisant comme ici, soit en devenant une fricative – c'est à dire une consonne qui laisse passer l'air).
J'allais poster là-dessus parce que c'est un des quatre mécanismes grammaticaux en tête de mon manuel d'écossais, et que je dois les rapprocher de mécanismes du breton en l'absence de manuel français clair et complet à ma disposition. En clair, je crois que les manuels français de breton appellent différemment les mêmes phénomènes linguistiques décrits par les anglais pour apprendre le gaélique écossais, comme certains profs de français enseignent le nom des figures de style en grec alors que le nom français de ces figures existe et est bien plus clair et facile à mémoriser. *** - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
- Cela renvoie d'ailleurs à une question que je me posais en feuilletant les dictionnaires latin vers français : pourquoi toutes les combinaisons de lettres prononçables ne donnaient pas le mot latin correspondant ? Mon hypothèse est que c'est parce que toutes les combinaisons absentes sont homophoniques d'une forme déjà répertoriées et ne peuvent être mises en circulation pour désigner des objets très différents, au risque de provoquer des confusions graves ou ridicules dans la conversation latine.
Tu veux dire, pourquoi il n'y a pas de mots latins stero, quibis, briculus, etc. qui sont pourtant permis par les règles d'agencement des consonnes et voyelles, ou bien ai-je mal compris ? Je ne suis pas certain de te comprendre moi-même Quand je trouve une racine CVC (consonne voyelle consonne) dans un dictionnaire, j'ai l'habitude de faire défiler par exemple les voyelles que l'on retrouve dans la langue (A, E, I, O, U, Y, plus les diphtongues AE, AU, EI, OE, Eu etc. en se méfiant des semi-voyelles et des voyelles I et U ajoutées après une consonne et avant une voyelle, qui servent à mon avis seulement à adoucir ou durcir la consonne), des verbes au présent et des imparisyllabiques. Il faut aussi ajouter aux mots possibles ceux dont la première consonne est augmentée (typiquement d'un S placé devant) et / ou ceux dont la seconde consonne est redoublée, pour indiquer comme en français que la voyelle centrale est large / plus ouverte etc. Enfin il y a le problème de la normalisation qui fausse largement l'orthographe des dictionnaires en faisant croire que telle voyelle ou consonne est la plus populaire et la plus représentative de la prononciation, voire la seule orthographe connue du mot alors que cela n'est absolument pas le cas. Voilà ce que cela peut donner. Si j'ouvre un bordas latin / français bien épais censé ne pas avoir retiré tous les mots qui n'étaient plus au programme du bac de latin à : MYNUS : manquant.MUNIS, MUNE : serviable. MUNUS (charge, office donc probablement pour servir). MOENIO, MOENIA (remparts - munir de rempart, donc servir) = voir MUNIO, MUNIA MONUS : manquant.MINIS : "tu coupes en petits morceaux". MINUS : adverbe "moins" - et à la fois neutre de MINOR - "moindre, plus jeune" (comparatif) - et à la fois "pelé" (donc plus rare en poils, donc plus glabre). MENUS : manquant.MAENAS : "ménade" MAENA = MENA : "friture" (petit poisson de mer). MANUS (main, par extension bras, ouvrier, employé - pour servir également). Pourquoi je ne trouve pas MANNUS, MENNUS etc. ? est-ce que je vais les trouver dans d'autres dictionnaires ? à d'autres époques ? Et où sont les diphtongues encore manquantes : pourquoi aucun MAUNUS, MEINUS, MEUNUS ? Si je trouve bien : MYRRHE : Voir MURRA = MURRHA, MYRRHA - à la fois... euh, myrrhe en français dans le texte (un des parfums les plus subtils et sacrés du monde antique et oriental) et... fluorine / fluorite (cristal qui décore des vagues précieux de jolies couleurs). MURUS : Mur (la construction, le pan de pierre etc.) MORUS : fou. MORUS : murier - l'arbre qui fait des "mûres" - mais où est le mot pour dire mûres, le fruit de l'arbre ? (fou comme un mûrier - et puis d'abord pourquoi mûrier ne s'écrit pas murier ? ça s'écrivait musrier avant ? ou bien il manque une autre lettres ?). MIRUS : étonnant, merveilleux (retrouvé dans "admiré", et la "mire" cible, donc veut probablement dire "ce que l'on regarde en premier ou de préférence..." mais peu importe. MERUS : pur, sans mélange (anglais "mere", simplement - un simple au sens de l'alchimie, élément pur, ou de l'herboristerie, les simples, les plantes médicinales non mélangées, de mémoire). MAERES : "tu es affligé", ... tu as de l'amertume ? MARUS : manquant. mais "mare" - jument en français, "nightmare", "cauchemar" en français; être marri (meurtri, vexé, soucieux, désolé... avoir de l'amertume etc;) existent - et surtout MARE, la mer, bien sûr salée, donc amer. Pourquoi pas MARRUS, MERRUS, MIRRUS, MORRUS, MURRUS et MYRUS (un seul R)et sans H ? Pourquoi pas MAURUS, MEIRUS, MOERUS, MEURUS etc. ? *** J'ai fait les recherches très rapidement dans un seul dictionnaire latin vers français, et sur des racines qui apparemment sont quand même bien représentées, mais il y a très certainement des séries qui ont davantage de manquants. J'ai aussi un dictionnaire anglais qui détaille la construction des mots un peu long, ce qui aide à retrouver les racines manquantes qui n'existeraient qu'altérées à l'intérieur de certains mots dérivés. *** | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Sam 8 Déc 2018 - 8:18 | |
| - Greenheart a écrit:
J'ai fait les recherches très rapidement dans un seul dictionnaire latin vers français, et sur des racines qui apparemment sont quand même bien représentées, mais il y a très certainement des séries qui ont davantage de manquants. J'ai aussi un dictionnaire anglais qui détaille la construction des mots un peu long, ce qui aide à retrouver les racines manquantes qui n'existeraient qu'altérées à l'intérieur de certains mots dérivés. J'avais donc bien compris. Je ne pense pas qu'une langue ait besoin d'assigner un sens à toutes les syllabes possibles. Il n'y a pas de mot français treimpe – alors qu'existent trompe et trempe – parce que dans l'histoire de la langue il n'y a pas eu de formes antérieures qui auraient pu évoluer ainsi, et/ou nous n'avons pas emprunté de mots avec cette forme à d'autres langues. Pour le latin, qui n'est pas apparu tout formé un beau jour d'avril -753, c'est les mêmes raisons. Si une forme de mot n'existe pas à un moment donné, c'est un accident de l'Histoire. | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Sam 8 Déc 2018 - 11:24 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Greenheart a écrit:
J'ai fait les recherches très rapidement dans un seul dictionnaire latin vers français, et sur des racines qui apparemment sont quand même bien représentées, mais il y a très certainement des séries qui ont davantage de manquants. J'ai aussi un dictionnaire anglais qui détaille la construction des mots un peu long, ce qui aide à retrouver les racines manquantes qui n'existeraient qu'altérées à l'intérieur de certains mots dérivés. J'avais donc bien compris. Je ne pense pas qu'une langue ait besoin d'assigner un sens à toutes les syllabes possibles. Il n'y a pas de mot français treimpe – alors qu'existent trompe et trempe – parce que dans l'histoire de la langue il n'y a pas eu de formes antérieures qui auraient pu évoluer ainsi, et/ou nous n'avons pas emprunté de mots avec cette forme à d'autres langues. Pour le latin, qui n'est pas apparu tout formé un beau jour d'avril -753, c'est les mêmes raisons. Si une forme de mot n'existe pas à un moment donné, c'est un accident de l'Histoire. Il apparait pourtant clairement que les graphies et prononciations trop confuses sont éliminées, en particulier quand un mot est raccourci ou contracté au point de trop ressembler à un mot beaucoup trop courant et trop utile pour que ce mot-là soit écarté. Donc nous pouvons en déduire qu'une majorité de mots ne s'écrivent et ne se prononcent pas comme les mots de sens différents - et que certaines prononciations sont forcément équivalentes parce que trop proches l'une des autres. Ensuite, il existe des langages très courants où toutes les combinaisons de caractères sont possibles pour composer les mots : par exemple la description des nombres en chiffres de zéro à dix - donc une règle disant que l'apparition et la survivance d'un mot pour décrire un objet tient seulement du hasard est fausse. Le latin emprunte clairement ses mots au grec et au celte ou bien aux langues qui les ont précédées - cela s'observe notamment quand on rapproche les dictionnaires et lorsqu'on s'efforce de transcrire le grec en caractères latins : le latin formalise seulement leur écriture, leur prononciation et l'usage dans leur combinaison. Aucune langue n'est "originale", toutes importent massivement leurs mots, donc pourquoi certains plutôt que d'autres ? C'est un effort de cohérence générale par la pratique, que nous observons d'ailleurs au quotidien sur l'Atelier via par exemple le fil idéolinguistique, ou dans le détail des sujets comme lorsque nous avons discuté du Latin Sine Flexione et des objections de Jespersen qui portaient précisément sur un système de dérivation qui provoquait des confusions. *** Une autre démonstration facile qui prouve que les mots d'une langue ne sont pas des "accidents de l'Histoire", c'est de rebattre aléatoirement les syllabes du vocabulaire d'une langue en combinant formes et sens et de constater que le résultat est impraticable, sauf bien sûr si ces syllabes sont lues en Rémaï, dont le principe est d'établir des règles de combinaisons au niveau de la phrase considérée comme une chaîne de signes, jusqu'à couvrir toutes les combinaisons possibles. Dès lors, n'importe quel énoncé prend un sens cohérent - mais aucune langue naturelle n'a ces propriétés, donc nous retombons sur l'affirmation scientifique et démontrée : les mots ne sont pas des accidents, leurs absences d'un dictionnaire non plus - nous pouvons donc faire des déductions sur une langue à bien des niveaux sur les sons, les syllabes, les formes et graphies et les définitions qu'un dictionnaire écarte, et ce sur quantité de points (culture, grammaire, censure, règles de prononciation, morphologie de l'appareil vocal, tabous, perversité etc.). - Español (Espagnol):
Está claro, sin embargo, que se eliminan las ortografías y pronunciaciones demasiado confusas, especialmente cuando una palabra es tan corta o contraída que se parece demasiado a una palabra demasiado común y útil para que esa palabra sea descartada. Así que podemos deducir que la mayoría de las palabras no son escritas y pronunciadas como palabras de diferentes significados - y que algunas pronunciaciones son necesariamente equivalentes porque están demasiado cerca unas de otras.
Además, existen lenguajes muy comunes en los que todas las combinaciones de caracteres son posibles para componer palabras: por ejemplo, la descripción de números en dígitos de cero a diez, por lo que una regla que dice que la aparición y supervivencia de una palabra para describir un objeto es sólo una cuestión de azar es falsa.
El latín imprime claramente sus palabras en el griego y el celta o en las lenguas que los precedieron - esto es particularmente cierto cuando se acercan los diccionarios y cuando se hacen esfuerzos para transcribir el griego en caracteres latinos: el latín sólo formaliza su escritura, pronunciación y uso en su combinación.
Ningún idioma es "original", todos ellos importan masivamente sus palabras, así que ¿por qué unos en vez de otros? Es un esfuerzo de coherencia general a través de la práctica, que observamos diariamente en el Taller a través, por ejemplo, del hilo ideolingüístico, o en el detalle de los temas como cuando discutimos el Latin Sine Flexione y las objeciones de Jespersen que se relacionaban precisamente con un sistema de derivación que causaba confusión.
***
Otra demostración fácil que prueba que las palabras de un idioma no son "accidentes de la historia" es reescribir al azar las sílabas del vocabulario de un idioma combinando forma y significado y descubrir que el resultado es impracticable.....
...a menos que, por supuesto, estas sílabas se lean en Remaï, cuyo principio es establecer reglas de combinación al nivel de la frase considerada como una cadena de signos, hasta que se cubran todas las combinaciones posibles. Por lo tanto, cualquier declaración adquiere un significado coherente.
Pero ningún lenguaje natural tiene estas propiedades, por lo que recurrimos a la afirmación científica y comprobada: las palabras no son accidentes, ni tampoco su ausencia en un diccionario; por lo tanto, podemos hacer deducciones en una lengua a muchos niveles sobre sonidos, sílabas, formas y ortografía y definiciones que un diccionario descarta, y esto sobre una cantidad de puntos (cultura, gramática, censura, reglas de pronunciación, morfología del sistema vocal, tabúes, perversidad, etc.).
- Esperanto (espéranto):
Estas klare, tamen, ke tro da konfuzaj literoj kaj prononcoj estas forigitaj, precipe kiam vorto estas tiel mallongigita aŭ kontraktita, ke ĝi aspektas tro multe kiel tre tro komuna kaj utila vorto por tiu vorto esti eksigita. Do ni povas dedukti, ke plimulto de vortoj ne estas skribitaj kaj prononcitaj kiel vortoj de malsamaj signifoj - kaj ke iuj prononcoj nepre ekvivalentas ĉar ili estas tro proksimaj al la alia.
Tiam estas tre komunaj lingvoj, kie ĉiuj kombinaĵoj de karakteroj povas formi vortojn: ekzemple la priskribo de nombroj en ciferoj de nulo ĝis dek - do regulo dirante, ke la aspekto kaj postvivado de vorto por priskribi objekto estas nur afero de hazardo estas falsa.
La latina klare presas siajn vortojn pri greka kaj kelta aŭ pri la lingvoj, kiuj antaŭis ilin - ĉi tio estas precipe vera kiam la vortaroj estas pli proksimaj kune kaj kiam klopodas transskribi grekojn en latinajn karakterojn: la latina nur formaligas sian skribadon, prononcon kaj uzon en iliaj kombinaĵo.
Neniu lingvo estas "originala", ĉiuj ili amase importas siajn vortojn, do kial iuj prefere ol aliaj? Ĝi klopodas ĝeneralan koherecon tra la praktiko, kiun ni observas ĉiutage sur la Laborejo, ekzemple la ideolingva fadeno aŭ en la detaloj de la subjektoj, kiel ni diskutis la objektojn de Latin Sine Flexione kaj Jespersen, kiuj rilatas precize al Sistemo de derivado kiu kaŭzis konfuzon.
***
Alia facila pruvo, kiu pruvas, ke la vortoj de lingvo ne estas "akcidentoj de historio" estas reverki al la silaboj de la vortotrezoro de lingvo per kombinaĵo de formo kaj signifo kaj trovi, ke la rezulto estas nepraigebla ...
... krom se, kompreneble, ĉi tiuj silaboj estas legataj en Remaï, kies principo estas establi regulojn de kombinaĵoj ĉe la nivelo de la juĝa decido konsiderita kiel ĉeno de signoj, ĝis ĉiuj eblaj kombinaĵoj estas kovritaj. Sekve, ajna deklaro prenas koheran signifon.
Sed neniu natura lingvo havas ĉi tiujn proprietojn, do ni reiras al la scienca kaj provita aserto: vortoj ne estas akcidentoj, eĉ ilia foresto de vortaro - ni povas do dedukti lingvojn en multaj niveloj pri sonoj, silaboj, formoj kaj literoj kaj difinoj, kiujn vortaro forĵetas, kaj ĉi tio sur kvanto da punktoj (kulturo, gramatiko, cenzuro, prononcado reguloj, morfologio de la vokala sistemo, tabuoj, perversidad ktp.).
- English (Anglais):
It is clear, however, that too confusing spellings and pronunciations are eliminated, especially when a word is so shortened or contracted that it looks too much like a much too common and useful word for that word to be dismissed. So we can deduce that a majority of words are not written and pronounced like words of different meanings - and that some pronunciations are necessarily equivalent because they are too close to each other.
Then there are very common languages where all combinations of characters are possible to compose words: for example, the description of numbers in digits from zero to ten - so a rule saying that the appearance and survival of a word to describe an object is only a matter of chance is false.
Latin clearly imprints its words on Greek and Celtic or on the languages that preceded them - this is particularly true when dictionaries are brought closer together and when efforts are made to transcribe Greek into Latin characters: Latin only formalizes their writing, pronunciation and use in their combination.
No language is "original", all of them massively import their words, so why some rather than others? It is an effort of general coherence through practice, which we observe on a daily basis on the Workshop via, for example, the ideolinguistic thread, or in the detail of the subjects as when we discussed Latin Sine Flexione and Jespersen's objections which related precisely to a system of derivation which caused confusion.
***
Another easy demonstration that proves that the words of a language are not "accidents of history" is to randomly rewrite the syllables of a language's vocabulary by combining form and meaning and to find that the result is impracticable...
...unless, of course, these syllables are read in Remaï, whose principle is to establish rules of combinations at the level of the sentence considered as a chain of signs, until all possible combinations are covered. Therefore, any statement takes on a coherent meaning.
But no natural language has these properties, so we fall back on the scientific and proven affirmation: words are not accidents, their absence from a dictionary either - we can therefore make deductions on a language on many levels on sounds, syllables, forms and spellings and definitions that a dictionary discards, and this on a quantity of points (culture, grammar, censorship, pronunciation rules, morphology of the vocal system, taboos, perversity etc.).
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Sam 8 Déc 2018 - 12:01 | |
| Mais alors, pourquoi n'y a-t-il pas de mots français : - treimpe (il est bien plus distinct de trompe et trempe que ces derniers ne le sont entre eux du point de vue acoustique et articulatoire, et ces mots ne sont pas non plus ultracourants)
- crou (confusion possible entre les croux et l'écrou ? Mais ce dernier n'est pas un mot courant, et des mots bien plus fréquents sont homophones, comme ou et où, ces et ses)
- peule, qui existait en ancien français (variante de puelle "jeune bois") et a disparu alors qu'il aurait été difficile de le confondre avec une autre forme
D'ailleurs, pourquoi est-ce que les mots contenant une voyelle nasale suivie d'un /l/ ou d'un /r/ sont-ils rares voire inexistants en français, alors qu'ils sont tout à fait prononçables ? Raison historique : ces voyelles viennent d'une suite voyelle + consonne nasale, et lorsque ces dernières ont été en contact avec /l r/ en latin vulgaire, une consonne de liaison est apparue pour faciliter la transition : NVMERVS > *nomro > nombre. Le latin vulgaire aurait très bien pu permettre les suites nasale + /l r/, comme le font les langues slaves actuelles. C'est de cela que je parle en disant "accidents de l'Histoire". Une langue ne peut pas emprunter un nombre illimité de chemins avec un nombre fini de locuteurs dans une durée finie. Ce sont des humains qui la parle, pas des ordinateurs. | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Orter (rétro, OT),Siaçnarf (rétro-français, SF), Shilgne (Retro-anglais, OH), Schteud (Deutch - Rétro-allemand, OD) etc. Sam 8 Déc 2018 - 14:46 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Mais alors, pourquoi n'y a-t-il pas de mots français :
- treimpe (il est bien plus distinct de trompe et trempe que ces derniers ne le sont entre eux du point de vue acoustique et articulatoire, et ces mots ne sont pas non plus ultracourants)
Sauf erreur de ma part, "treimpe" est bien une ancienne prononciation / transcription de "trempe". Je consulte mon dictionnaire d'ancien français et j'y reviens. - Mardikhouran a écrit:
- crou (confusion possible entre les croux et l'écrou ? Mais ce dernier n'est pas un mot courant, et des mots bien plus fréquents sont homophones, comme ou et où, ces et ses)
Les homophones les plus courants (à / a de avoir ; où / ou bien ; etc.) n'ont pas été éliminé parce qu'il y a "fourchette" (comme aux échecs) ou si tu préfères "dilemme" : que l'académicien ou le ministre ou l'imprimeur élimine l'un ou bien l'autre, le résultat est le même - la langue française s'écroule comme un château de cartes. Donc pris de panique, on s'abstient et l'on exige enfin que le professeur des écoles daigne enseigner et que l'élève daigne apprendre. On notera cependant que les homophones d'aujourd'hui n'étaient pas des homophones hier, donc il y a bien eu un problème à un moment dans l'évolution du mot et de la langue, qui a provoqué en cascade de nouveaux problèmes et de la confusion. Pour "crou", oui, confusion avec "écrou" mais aussi avec "cou". Le son "é" était le son par défaut rajouté en fin de mot pour faire sonner la consonne finale - aujourd'hui c'est le "e" dit "muet", anciennement dit "féminin" - tu peux le constater en écoutant attentivement ta propre voix chaque fois que la consonne finale d'un mot se prononce suivi de la première consonne du mot qui suit, par exemple dans la phrase "le décodeur fonctionne" se prononce bien "le décodeureu fonctionneu", simplement sans appui sur les "eu". Dans un cas, le "eu" n'est pas noté orthographiquement ("décodeureu") et dans l'autre il l'est "fonctionneu" parce qu'il a concurrence sinon avec la graphie "fonction" et prononciation fermée de "on" par opposition à la prononciation ouverte de "on" dans "fonctionne" (règle de la double consonne qui note l'ouverture la voyelle qui précède, et refus d'écrire "fonctionn" de peur de confondre les deux nn avec un m, ou de croire à une erreur typographique, un n en trop accidentel). Donc si j'écris "crou", je vais avoir "le crou" autrefois prononcé "lé crou", qui se confond effectivement avec "l'écrou". Or "cr" + voyelle se retrouve pour des mots tels que "creuser", "croiser", "croix", "croc" qui curieusement se retrouvent tous dans le lexique spécialisé du bricolage ou de l'ouvrier, désignant des instruments ou des actions différentes, impactant très fortement sur le résultat du travail que commande le client, et dont les défauts coûtent facilement chers au patron (le client ne payera pas un ouvrage défectueux, ou bien selon l'époque, peut faire lyncher, ou selon le régime de nos jours, peut faire découper en morceaux le patron et ses ouvriers). Et incidemment "CROU" existe sous la forme de l'acronyme très fréquent en milieu étudiant, le "crouss" (CROUS). - Mardikhouran a écrit:
- peule, qui existait en ancien français (variante de puelle "jeune bois") et a disparu alors qu'il aurait été difficile de le confondre avec une autre forme
Les diphtongues EI et OE ont encore une prononciation officielle latine confondue - le latin POENA, la peine en français est censé se prononcer "peïna" ; OEIL et OEUF se prononcent pourtant respectivement "euille" de "feuille" et "eûf" de "heure" en remplaçant "re" par f. - alors que "des oeufs" se prononce "eu de peu" avec un z devant. Même combat pour "des yeux" ("eu" de peu" avec "zj" devant). "Peule" existe toujours sous la forme du peuple Peule (sans oublier la marque "Apple", qu'en bon français nous prononçons "apeule", et son usage en tant que substantif est concurrencé par les différentes prononciations et graphie de "le poêle", l'outil de chauffage où l'on met justement le petit bois récolté dans le bois, et "la poêle" (à frire), l'outil de cuisine que l'on pose sur "le poêle" pour chauffer l'huile de friture et cuire les aliments. D'où l'expression proverbiale "se mettre à poêle pour cuisiner" ou d'autres expressions imagées beaucoup plus osées faisant intervenir la marque Apple (c'est une blague mais qui montre bien le problème). L'éjection de "peule" pourrait d'ailleurs s'expliquer typographiquement : tant que le U et le V sont encore confondu (avant la révolution française en gros, puisque je le constate dans Le dictionnaire royal français latin), il s'agit de la même lettre écrite V en début de mot, U à l'intérieur d'un mot et parfois encore autrement à la fin du mot. Comme les belges prononcent encore "huit" "oui-t" et en ignorant comment se prononçait en fait "peule" (eu de "peu", eu de "heure" - le plus probable) et en se souvenant comment les canadiens prononcent le français ("peul" comme "peur" serait peut-être allongé en "paeul", se poserait la question d'une prononciation "pevle" ou "peufle", qui ferait double emploi avec "peuplier" ou ses ascendants. *** - Mardikhouran a écrit:
D'ailleurs, pourquoi est-ce que les mots contenant une voyelle nasale suivie d'un /l/ ou d'un /r/ sont-ils rares voire inexistants en français, alors qu'ils sont tout à fait prononçables ? Raison historique : ces voyelles viennent d'une suite voyelle + consonne nasale, et lorsque ces dernières ont été en contact avec /l r/ en latin vulgaire, une consonne de liaison est apparue pour faciliter la transition : NVMERVS > *nomro > nombre. Le latin vulgaire aurait très bien pu permettre les suites nasale + /l r/, comme le font les langues slaves actuelles. C'est de cela que je parle en disant "accidents de l'Histoire". Une langue ne peut pas emprunter un nombre illimité de chemins avec un nombre fini de locuteurs dans une durée finie. Ce sont des humains qui la parle, pas des ordinateurs. Attention, tu parles de raison "historique" mais tu évoques des phénomènes mécaniques linguistiques qui interviennent à toutes les époques et dans toutes les langues. L'histoire c'est quand il existe une chronologie : si le phénomène se répète constamment, ce n'est pas un fait historique, mais une règle (ici linguistique). Sinon, nous sommes d'accord : et c'est justement pour cela que la distribution des sons et des définitions, et des orthographes n'a rien d'aléatoire et que nous pouvons en déduire beaucoup de choses qui se vérifient ensuite d'une autre manière (contre-expérience). Le problème est d'admettre l'existence de ces informations "en creux", ou si tu préfères, du vide dessinant aussi bien la silhouette de la forme, que la forme elle-même. On voit cette information en creux apparaître quand on constante les divergences la table de tous les mots et prononciations possibles et celle des mots et prononciations admises ou retenues ou réelles quand on la connait. *** | |
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