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| À la recherche de la LAI parfaite | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 15:34 | |
| - Anoev a écrit:
- Je ne peux pas m'étaler là, puisque je ne suis pas partie prenante dans la création d'une LAI (ma contribution à l'uropi est plutôt épisodique, donc je ne suis pas un membre actif à parent tiers).
Oulah moi non plus, il ne s'agit que de ma petite opinion ah ah. De toute façon je suis de ceux qui pensent qu'une LAI construite reste, en tout cas pour le moment, un doux rêve. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 15:47 | |
| - Pomme de Terre a écrit:
- De toute façon je suis de ceux qui pensent qu'une LAI construite reste, en tout cas pour le moment, un doux rêve.
Ce pourrait être autre chose qu'un rêve si déjà les inscriptions polyglottes avaient, entre autres langues inscrites, une LAI (d'jà l'espéranto, pour commencer). _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 16:08 | |
| Je rejoins aussi Pomme de Terre sur l'absence d'articles. Même le kotava s'en passe.
Une LAI devrait (mais je ne sais pas si c'est un biais de ma part) pouvoir aussi permettre un ordre assez libre des constituants de phrase, pour permettre au plus important de commencer la phrase. Et pas besoin de cas ! Nous le faisons très bien en français grâce aux pronoms : J'ai donné le livre à Marie ~ Le livre, je l'ai donné à Marie ~ Marie, je lui ai donné le livre ~ Marie, le livre, je le lui ai donné.
Je vais aussi en profiter ici pour exposer la distinction entre degré de synthèse et fusion, exponentiation, flexivité, que je tire de Velupillai An Introduction to Linguistic Typology (2012) :
Le degré de synthèse, qui est un continuum, indique quel est le maximum d'informations lexicales et grammaticales que peut porter un nom : à une extrême les langues plutôt analytiques, comme le thaï, où un mot = un morphème, ensuite les langues synthétiques allant de l'anglais et du français (2-3 catégories par nom, un peu plus pour les verbes français) au turc (jusqu'à 11 morphèmes distincts par mot), et enfin l'extrême des langues polysynthétiques comme l'inuktikut et les langues algonquiennes, où en plus d'une floppée de morphèmes grammaticaux, les mots peuvent contenir plusieurs lexèmes distincts (phénomène d'incorporation nominale dans les verbes : un ou plusieurs noms est collé dans le verbe).
La fusion s'occupe de la manière dont les morphèmes interagissent : stratégies morphologiques isolantes (c'est à peu près la même chose que dans les langues analytiques décrites plus haut), stratégies à concaténation (affixes) et stratégies non-linéaires, dans lesquelles les mots eux-même sont modifiés, comme dans les langues sémitiques et les verbes forts (et certains pluriels) dans les langues germanique.
L'exponentiation s'occupe de savoir combien de catégories distinctes sont exprimées par un seul morphème : les langues plutôt séparatives comme le turc où chaque morphème n'exprime qu'une seule catégorie (nombre, cas, personne, temps, etc) et les langues cumulatives comme le latin où, par exemple, le génitif pluriel de la 3ème decl. -UM est en un seul morphème, sans rapport avec le géntitif singulier -is et le nominatif pluriel -es.
La flexivité, enfin, c'est le degré d'allomorphie : si le marqueur grammatical ne varie pas, comme le perfectif en chinois qui est toujours -le, on dit qu'il est non-flexif ; si à l'inverse, on a des formes différentes pour la même signification grammaticale, comme les pluriels allemands (-e, -er, -s, -en, rien ou umlaut), il est dit flexif.
Chacun de ces paramètres peut interagir avec les autres pour former toutes les combinaisons : un marqueur isolant peut encoder à la fois le temps et le mode, un marqueur non-linéaire peut avoir des allomorphes, etc.
Selon vous, quelle serait la meilleure combinaison pour une LAI ? Je suppose qu'on peut déjà éliminer d'office les marqueurs flexifs. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 16:44 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Je rejoins aussi Pomme de Terre sur l'absence d'articles. Même le kotava s'en passe.
Une LAI devrait (mais je ne sais pas si c'est un biais de ma part) pouvoir aussi permettre un ordre assez libre des constituants de phrase, pour permettre au plus important de commencer la phrase. Et pas besoin de cas ! Nous le faisons très bien en français grâce aux pronoms : J'ai donné le livre à Marie ~ Le livre, je l'ai donné à Marie ~ Marie, je lui ai donné le livre ~ Marie, le livre, je le lui ai donné. D'accord là-dessus, mais je conserverais malgré tout un ordre similaire pour le reste de la phrase (Je donne A à B ; A, je donne lui à B ; B, je donne A à lui). - Mardikhouran a écrit:
- Je vais aussi en profiter ici pour exposer la distinction entre degré de synthèse et fusion, exponentiation, flexivité, que je tire de Velupillai An Introduction to Linguistic Typology (2012) :
Le degré de synthèse, qui est un continuum, indique quel est le maximum d'informations lexicales et grammaticales que peut porter un nom : à une extrême les langues plutôt analytiques, comme le thaï, où un mot = un morphème, ensuite les langues synthétiques allant de l'anglais et du français (2-3 catégories par nom, un peu plus pour les verbes français) au turc (jusqu'à 11 morphèmes distincts par mot), et enfin l'extrême des langues polysynthétiques comme l'inuktikut et les langues algonquiennes, où en plus d'une floppée de morphèmes grammaticaux, les mots peuvent contenir plusieurs lexèmes distincts (phénomène d'incorporation nominale dans les verbes : un ou plusieurs noms est collé dans le verbe).
La fusion s'occupe de la manière dont les morphèmes interagissent : stratégies morphologiques isolantes (c'est à peu près la même chose que dans les langues analytiques décrites plus haut), stratégies à concaténation (affixes) et stratégies non-linéaires, dans lesquelles les mots eux-même sont modifiés, comme dans les langues sémitiques et les verbes forts (et certains pluriels) dans les langues germanique.
L'exponentiation s'occupe de savoir combien de catégories distinctes sont exprimées par un seul morphème : les langues plutôt séparatives comme le turc où chaque morphème n'exprime qu'une seule catégorie (nombre, cas, personne, temps, etc) et les langues cumulatives comme le latin où, par exemple, le génitif pluriel de la 3ème decl. -UM est en un seul morphème, sans rapport avec le géntitif singulier -is et le nominatif pluriel -es.
La flexivité, enfin, c'est le degré d'allomorphie : si le marqueur grammatical ne varie pas, comme le perfectif en chinois qui est toujours -le, on dit qu'il est non-flexif ; si à l'inverse, on a des formes différentes pour la même signification grammaticale, comme les pluriels allemands (-e, -er, -s, -en, rien ou umlaut), il est dit flexif.
Chacun de ces paramètres peut interagir avec les autres pour former toutes les combinaisons : un marqueur isolant peut encoder à la fois le temps et le mode, un marqueur non-linéaire peut avoir des allomorphes, etc.
Selon vous, quelle serait la meilleure combinaison pour une LAI ? Je suppose qu'on peut déjà éliminer d'office les marqueurs flexifs. On en apprend des choses sur l'Atelier Merci pour ces précisions ! J'ai une préférence pour un morphème (invariable et indépendant) = un sens, donc selon tes termes : morphologie isolante, séparative avec des morphèmes non-flexifs (j'ai bon ?). Et je répète que pour moi il est important que ça ne soit pas obligatoire, sinon il est évident qu'un tel système serait très lourd. L'agglutination / concaténation serait sans doute acceptable aussi, ça resterait tout aussi facile à apprendre, mais je trouve plus difficile de reconnaître les morphèmes quand ce sont des affixes que quand ce sont des mots isolés. |
| | | Wojnicz
Messages : 849 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 17:24 | |
| Un problème des langues agglutinantes est qu'il y a généralement une hiérarchie des affixes à mémoriser, c'est-à-dire que certains affixes doivent précéder ou suivre d'autres (par exemple, un affixe de genre doit précéder un affixe de cas, qui doit précéder un affixe de nombre, etc...) obligatoirement. Ça peut faire pas mal de règles à apprendre s'il y a beaucoup d'affixes différents. | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 17:27 | |
| - Shabtai a écrit:
- Un problème des langues agglutinantes est qu'il y a généralement une hiérarchie des affixes à mémoriser, c'est-à-dire que certains affixes doivent précéder ou suivre d'autres (par exemple, un affixe de genre doit précéder un affixe de cas, qui doit précéder un affixe de nombre, etc...) obligatoirement. Ça peut faire pas mal de règles à apprendre s'il y a beaucoup d'affixes différents.
Pareil pour les langues analytiques, souvent il y a un ordre précis à respecter pour les mots. | |
| | | Wojnicz
Messages : 849 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 17:33 | |
| Ça dépend, il y a certes l'histoire de la hiérarchie des adjectifs en anglais, par exemple, mais les langues analytiques ont besoin de moins de morphèmes par phrase, par exemple elles n'ont pas besoin de cas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 17:38 | |
| - Shabtai a écrit:
- Un problème des langues agglutinantes est qu'il y a généralement une hiérarchie des affixes à mémoriser, c'est-à-dire que certains affixes doivent précéder ou suivre d'autres (par exemple, un affixe de genre doit précéder un affixe de cas, qui doit précéder un affixe de nombre, etc...) obligatoirement. Ça peut faire pas mal de règles à apprendre s'il y a beaucoup d'affixes différents.
- PatrikGC a écrit:
- Pareil pour les langues analytiques, souvent il y a un ordre précis à respecter pour les mots.
A mon avis il est possible de créer une LAI fonctionnelle sans ce genre de hiérarchie (même si les locuteurs auront sans doute tendance à en recréer une). Mais même si on devait avoir une hiérarchie, il y a quand même relativement peu d'affixes, apprendre "temps, aspect, mode" par exemple ne demande pas beaucoup d'effort. Et même si il y avait beaucoup d'affixes, ca resterait beaucoup plus simple de les mettre les uns après les autres que de se taper des énormes tableaux de flexions. (Bon ça ferait des phrases à rallonge par contre...) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 18:51 | |
| - Shabtai a écrit:
- Un problème des langues agglutinantes est qu'il y a généralement une hiérarchie des affixes à mémoriser, c'est-à-dire que certains affixes doivent précéder ou suivre d'autres (par exemple, un affixe de genre doit précéder un affixe de cas, qui doit précéder un affixe de nombre, etc...) obligatoirement.
Obligatoirement ? J'en suis pas vraiment certain, si peut-être DANS LA LANGUE CONSIDÉRÉE, mais cette règle n'a rien d'universel ! Par exemple, en espéranto, le nombre précède le cas (l'accusatif) : idojn. Par contre, en volapük, c'est le cas qui précède le nombre : cilis. On trouve à peu près la même différence dans les conjugaison où, en volapük, en guise de conjugaison à la personne, c'est le pronom personnel sujet qui est collé entre le radical du verbe et le mode, si celui-ci n'est pas l'indicatif. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Wojnicz
Messages : 849 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 19:02 | |
| Justement, ça marche différemment dans les deux langues que tu cites, les règles diffèrent, ce n'est pas intuitif pour tout le monde. Je n'ai pas dit obligatoirement dans toutes les langues, ça dépend de la langue. | |
| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 20:18 | |
| - Djino a écrit:
- Allons allons, c'est de la mauvaise foi ça. Les femmes n'ont pas été créées à partir d'une côte d'Adam et elles représentent 50% de la population.
Tu es le premier à fustiger la création du mot patrino à partir de patro en espéranto. Comment ne pourrait-on pas considérer ça comme un défaut ? Sinon pourquoi ne dériverais-tu pas le pronom "elle" à partir de "il" ? Mais, je dis exactement le contraire: la preuve: en Uropi: H uman = man + ʒina, pater + mata, son + dota, frat + sesta, bob + ʒika… Je crois qu'on ne se comprend pas, mais je ne comprends pas pourquoi - Anoev a écrit:
- En fait, le mot uropi taksì passerait plutôt pour un verbe au prétérit, à cause de l'accent final : i taksì = je taxai. Le seul "garde-fou", si j'puis dire, c'est ce qu'il y a devant :
Beaucoup de noms de ce type sont en fait des abréviations: taksivag: voiture pour laquelle on paie une "taxe" > taksì, fotogràf (photographie) > fotò, motòri sikel, motosikel > motò - Citation :
- Dopa m'a dit, à plusieurs reprise qu'en uropi (langue quasiment sans exception), les noms de fonction en consonnes servaient d'épicène (en consonne ici = sur base ♂, comme dans doktor) ; or, d'exception, j'en ai bien trouvé une, et même deux : kidicera & bebicera. Je n'ai trouvé de kidicer ni ne bebicer*nulle part ! même dans le Vordar version. Et pourtant là, il ne s'agit pas de "dame-nature" : ce sont bien des fonctions professionnelles. La logique voudrait que ces deux noms suivent tous les autres, dans une langue régulière. Ou c'est le principe même qui tombe à l'eau. Ou bien (j'ai peur de comprendre !) que la langue suivrait un principe un peu réac, voulant que, pour des professions traditionnellement féminines (en vertu de quoi ?), on mette systématiquement des noms en -A°.
Ah, non, tu ne vas pas me faire passer pour le macho de service !!! Cer existe = soin > kidicere, bebicere, podicere, mandicere = soins aux enfants, soins aux bébés, soins aux pieds, soins aux mains… etc. A partir de là on a mediki ceror (lit. soigneur / -euse médical) = infirmier/-ère, abrégé en medicera / mediceror… les autres suivent…pour une fois qu'Adam est créé à partir d'une côte d'Ève, on ne va pas se plaindre ! Langue isolante ou langue agglutinanteJe ne suis pas persuadé qu'une langue isolante soit forcément plus facile qu'une langue agglutinante, car elle multiplie les petits mots à l'infini Exemple: = les aéroports sont plus loin des centre-ville que les gares Ur. Aviporte se dales od policentras te stasiasViet (iso) = Phi trường xa trung tâm thành phố hơn nhà ga. ou " sân bay là xa trung tâm thành phố hơn các trạm" hong: (agglu) = repülőterek távolabb a városközponttól, mint állomásfin (agglu) = lentokentät ovat kauempana keskustasta kuin asemia
Dernière édition par Doj-pater le Mar 3 Avr 2018 - 11:43, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 20:42 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Langue isolante ou langue agglutinante
Je ne suis pas persuadé qu'une langue isolante soit forcément plus facile qu'une langue agglutinante, car elle multiplie les petits mots à l'infini Exemple: = les aéroports sont plus loin des centre-ville que les gares Ce n'est pas une obligation : généralement aéroport être plus loin que gare de centre-ville. En gros la même chose sans les flexions. D'ailleurs si on omet l'écriture du vietnamien qui est ce qu'elle est, je trouve quand même la phrase en vietnamien plus facile à lire. Elle comporte d'ailleurs le même nombre de mots que la phrase en français, et presque moitié moins de syllabes que celles en hongrois et finnois. Ce ne sont sans doute pas les meilleurs exemples (même si la longueur ici ne dépend pas que de la simple morphologie). |
| | | Wojnicz
Messages : 849 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 21:00 | |
| La phrase en vietnamien est trompeuse. Il faut savoir que la majorité du lexique du vietnamien est constituée de mots de deux syllabes, mais curieusement chaque syllabe s'écrit séparément dans l'alphabet vietnamien, ce qui donne la fausse impression que cette langue est exclusivement constituée de monosyllabes. Beaucoup de syllabes du vietnamien ne veulent rien dire isolées, elles n'apparaissent que dans des paires. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 21:28 | |
| - Shabtai a écrit:
- La phrase en vietnamien est trompeuse. Il faut savoir que la majorité du lexique du vietnamien est constituée de mots de deux syllabes, mais curieusement chaque syllabe s'écrit séparément dans l'alphabet vietnamien, ce qui donne la fausse impression que cette langue est exclusivement constituée de monosyllabes. Beaucoup de syllabes du vietnamien ne veulent rien dire isolées, elles n'apparaissent que dans des paires.
Donc je rectifie : la phrase en vietnamien comporte moins de mots que le français, pour toujours près de deux fois moins de syllabes que le finnois. Certes la longueur de base des mots dans ces différentes langues y est pour quelque chose, mais ça me semble suffisant pour prouver qu'une langue isolante n'est pas forcément plus longue qu'une langue agglutinante. Et si les petits mots ne rendent pas forcément l'énoncé plus long je ne vois donc pas en quoi ils posent problème. Et je maintiens que c'est plus facile de pouvoir repérer les différentes unités de sens (à l'écrit du moins, à l'oral c'est plus discutable, tout dépend de l'accentuation des mots grammaticaux). |
| | | Wojnicz
Messages : 849 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 22:06 | |
| Analysons donc les deux phrases en vietnamien.
phi trường: aéroport (combinaison de phi, "voyager vite", et de trường, "terrain") xa: loin trung tâm: centre (trung signifie milieu, tâm n'apparait jamais isolément, quand on les associe ça veut dire centre) thành phố: ville (thành seul signifie aussi ville, mais également paroi ou muraille, on peut donc préciser que c'est une ville avec phố, "rue") hơn: plus que nhà ga: gare (ga seul signifie aussi gare, mais également gaz, dans les deux cas ce sont des emprunts au français. Nhà signifie maison ou bâtiment et précise que c'est le sens "gare" du mot).
sân bay: aéroport (combinaison de sân, "terrain", et de bay, "voler") là: copule (optionnelle) xa trung tâm thành phố hơn: idem que dans la première phrase các: marqueur de pluriel (optionnel) trạm: arrêt, station
Vous voyez, certains mots n'étaient même pas indispensables, ils servaient pour des indications optionnelles, comme các, ou pour différencier des homophones, comme nhà. Une LAI ne devrait pas avoir d'homophones, d'ailleurs. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8429 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Lun 2 Avr 2018 - 22:09 | |
| L'allemand fonctionne à base d'agglutination lexicale et honnêtement, c'est beaucoup plus transparent et imagé que le français et tout ses jargons techniques _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Djino Admin
Messages : 5281 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 0:20 | |
| Ceci vous inspirera peut-être : http://www.joerg-rhiemeier.de/Conlang/auxlang-design.html _________________ mundeze.com
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 0:31 | |
| J'ai quand même été surpris que, dans le tableau des langues, ils mentionnaient le portugais comme seule langue pratiquant le [ɐ]. À ma connaissance, il y a au moins deux autres langues naturelles qui l'utilisent :
l'anglais*, dans des mots comme cup, son, one, won, duck et j'en passe. l'allemand, pour ses finales en -er.
En plus de ça, le français seul pratiquant du [ø] ! Si c'est pas malheureux d'l'ire ça ! Et l'allemand ? et un joli paquet d'autres langues ?
*J'ai bien dit l'ANGLAIS, et non l'anglo-américain qui, selon les dialectes, le remplacent par [ʌ]. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Balchan-Clic
Messages : 830 Date d'inscription : 12/01/2013 Localisation : Bnei Brak, Israël
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 1:41 | |
| - Anoev a écrit:
- J'ai quand même été surpris que, dans le tableau des langues, ils mentionnaient le portugais comme seule langue pratiquant le [ɐ]. À ma connaissance, il y a au moins deux autres langues naturelles qui l'utilisent :
l'anglais*, dans des mots comme cup, son, one, won, duck et j'en passe. Comme je l'ai déjà dit ici, [ɐ] n'existe plus en anglais britannique depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Très ouvert pendant les décénies précédentes, d'où le cury qui se prononçait alors [kɐɹi], bonne approximation des langues indiennes, il s'est progressivement fermé. Dans la majorité du Royaume-Uni, il se prononce maintenant en réalité /ə/, un schwa tonique (il est extrêmement dur de trouver une paire minimale en anglais entre /ə/ et /ʌ/). Même chose en anglais nord-américain, ou il se prononce entre [ʌ] et [ə]. C'est d'ailleurs comme ça (ə) que l'écrivent plusieurs dictionnaires anglais dans leurs transcriptions phonologiques, même si le traditionnel /ʌ/ perdure (plus proche de la réalité que le /ɐ/). Le nord est de l'Angleterre (dont Durham où je suis actuellement) n'a pas subi le foot-strut split, et le phonème /ʌ/ y est complètement absent, ne s'étant jamais différencié du /ʊ/. Par contre en anglais autralien, /ʌ/ se prononce [ɐ] ! Prononcez cup avec un [ɐ] de nos jours au Royaume-Uni, et il y a de fortes chances que l'on comprenne cap. Même chose pour le /ɜː/ qui n'est en fait qu'un schwa long [əː] en anglais britannique. - Anoev a écrit:
- *J'ai bien dit l'ANGLAIS, et non l'anglo-américain qui, selon les dialectes, le remplacent par [ʌ].
L'anglais parlé aux États-Unis est un dialecte de l'anglais au même titre que l'anglais britannique. Autre langue qui a le /ɐ/, le cantonais. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 11:10 | |
| - Balchan-Clic a écrit:
- Prononcez cup avec un [ɐ] de nos jours au Royaume-Uni, et il y a de fortes chances que l'on comprenne cap.
Ah ? Pourtant, y a une différence notable entre [ɐ] et [æ]*. * À peu près autant que chez nous entre [ɑ] et [a]. Tu m'diras : y en a qui confondent._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 12:02 | |
| L'intitulé de ce fil me fait immanquablement penser à l'excellent livre du regretté Umberto Eco La Ricerca della lingua perfetta (la Recherche de la langue parfaite) où il passe en revue toutes les tentatives de construction de langue "parfaite" depuis que le monde est monde. A lire absolument Par ailleurs, il est peut être aussi intéressant de verser au débat ce que dit M.Monnerot Dumaine sur les caractéristiques des LAI dans son Précis d'Interlinguistique où il compare plus de 350 langues construites: a) Classement logique des idées (langues philosophiques) b) Neutralité et internationalité c) La précision et la richesse d) Schématisme de la dérivation e) Orthographe phonétique f) Régularité de la grammaire g) Facilité d’étude h) Facilité de prononciation i) Harmonie j) Concision k) Homogénéité l) Fixité des parties du discours m) Immobilisme ou évolution ? - Patrik GC a écrit:
- Temps non marqué
Moi manger (neutre)/ Moi maintenant manger (présent)/ Moi aller manger (futur proche) Ce qui me gène là-dedans, c'est que ça me fait penser au "petit nègre" qu'employaient les colonisateurs des siècles derniers pour s'adresser aux Africains. Je cite Wikipedia:
- Les verbes sont employés sous une forme simple :
- infinitif pour le présent ou le futur, pour tous les verbes (sauf « être » qui n'existe pas), précédé du pronom personnel exemple : « moi parler » ;
- certains verbes des autres groupes sont utilisés sous la forme d'un infinitif en remplaçant la terminaison par celle d'un verbe du premier groupe, exemple : « vouler » au lieu de « vouloir », ou parfois en supprimant le "r" final (« parti » au lieu de « partir ») ;
La négation est marquée par le mot « pas » placé après le verbe (« lui parti pas ») ; Il n'y a pas de genre ni de nombre ; L'article est supprimé (« son maison ») ou au contraire maintenu de façon permanente comme un préfixe du nom (« son la maison ») ; Le verbe « gagner » est employé très fréquemment, de même que l'expression « y a » (ou « y en a ») comme particule verbale (pour « il y a » ou « il y en a ») : « moi y a gagné perdu » (signifiant « j'ai perdu ») ; l'expression « moi y’a dit » est caractéristique du français tirailleur ; Certains mots empruntés au français populaire ou à la terminologie maritime sont fréquemment employés : « mirer » (pour « regarder »), « amarrer » (pour « attacher ») ; Le mot « là » est employé comme démonstratif (emprunt au créole antillais : ti moun là = cet enfant) Les prépositions « à » et « de » sont fréquemment supprimées et souvent remplacées par « pour » : « moi parti pour village » (« je vais au village »).
On ne peut pas dire que des formes comme "moi y a gagné perdu" "son la maison" ou "moi y a dit" soient plus simple et plus logiques que: j'ai perdu, sa maison, j'ai dit. Je crois qu'il faut distinguer simplicité apparente et simplicité réelle
Le "¿ Fácil o difícil ?" espagnol paraît effectivement très facile, mais il masque la terrible conjugaison espagnole… à l'inverse, l'anglais, dans les premières leçons semble un cauchemar imprononçable pour la plupart des élèves français, mais par la suite, la grammaire s'avère beaucoup plus simple. - Citation :
- Néanmoins, un chouia de flexion fluidise la langue.
Une langue isolante est parfaite d'un point de vue logique et informatique, mais elle conduit parfois à des phrases un brin robotiques. C'est pour cela que l'Uropi est très modérément flexionnel
- Pomme de terre a écrit:
- Ca tombe bien : on a pas besoin d'articles.
Un locuteur habitué à une différence d'articles entre "ce chien-là" et "l'espèce chien" trouverait sans doute bizarre qu'en français on utilise le même article dans "LE chien est un animal domestique" et dans "LE chien s'est barré !", et pourtant toi francophone tu n'y vois aucune confusion. Sans articles c'est la même chose. Là, je ne suis pas d'accord. en russe: Я увидел машину, ça peut être "j'ai vu une voiture" et "j'ai vu la voiture"; dans un contexte d'enquête policière il est essentiel de savoir si le témoin a vu la voiture (celle de l'assassin) ou une voiture quelconque qui passait par là: ça change tout. En revanche, l'espèce n'a pas besoin d'article: en Ur. Kun se u domi best (LE chien est un animal domestique)* Article défini = nom particulier: De vag wen i vizì (la voiture que j'ai vue) Article indéfini = nom quelconque: I vizì u vag (une voiture quelconque) * à la différence de l'anglais: the dog, the cat, the horse… Mais revenons à nos aéroports
Merci Shabtai pour cette leçon de vietnamien - Velonzio a écrit:
- L'allemand fonctionne à base d'agglutination lexicale et honnêtement, c'est beaucoup plus transparent et imagé que le français et tout ses jargons techniques
Je suis assez d'accord : ex: Al. Flughäfen sind weiter von Stadtzentren entfernt als Bahnhöfe= les aéroports sont plus loin des centre-ville que les gares ang. airports are farther away from city centers than railway stationsUr. Aviporte se dales od policentras te stasias
Al:8 mots dont 3 noms composés Fr. 10 mots dont 2 mots composés Ang. 10 mots dont 3 composés Ur. 7 mots dont 2 composés Viet. 10 mots Hong, fin. 6 mots L'Uropi se situé dans la moyenne, relativement proche des langues agglutinantes (quant au nombre de mots) il est modérément flexionnel (pluriels - comparatif) il est modérément agglutinant (2 mots composés) | |
| | | Troubadour mécréant
Messages : 2107 Date d'inscription : 20/01/2013 Localisation : Aquitaine, France
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 12:58 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Pomme de terre a écrit:
- Ca tombe bien : on a pas besoin d'articles.
Un locuteur habitué à une différence d'articles entre "ce chien-là" et "l'espèce chien" trouverait sans doute bizarre qu'en français on utilise le même article dans "LE chien est un animal domestique" et dans "LE chien s'est barré !", et pourtant toi francophone tu n'y vois aucune confusion. Sans articles c'est la même chose. Là, je ne suis pas d'accord. en russe: Я увидел машину, ça peut être "j'ai vu une voiture" et "j'ai vu la voiture"; dans un contexte d'enquête policière il est essentiel de savoir si le témoin a vu la voiture (celle de l'assassin) ou une voiture quelconque qui passait par là: ça change tout.[...] Comme dit à parfaite raison par картофель (Pomme de terre), les articles n'existent pas en russe et on s'en passe très bien. Si besoin, d'autres tournures expressives sont disponibles. Mais l'absence d'articles explique une bonne part de la persistance du système des déclinaisons. Sans génitif, par exemple, toutes les oppositions déterminé/partitif poseraient problème. Ce qu'il faut bien voir, c'est que les systèmes sont des touts, dans lesquels certains aspects sont plus ou moins forts/faibles/affaiblis/inexistants, mais influent en compensation sur d'autres, jusqu'à trouver un équilibre... qui ne cesse d'évoluer. Dans les langues naturelles, mais aussi dans les langues construites bien conçues. Pour prendre l'exemple du kotava, l'existence de "l'accusatif" (les compléments d'objet introduits par la préposition " va") est un pilier absolu de la langue. Supprimer cette préposition, au profit d'un simple ordre SOV, et tout tombe. De même, si le pluriel marqué est désormais un vestige, c'est parce que, à côté, le système des déterminants est robuste, que la distinction entre noms comptables et noms massifs est rigoureuse, et que la détermination est la valeur implicite d'un énoncé (et non l'indétermination comme dans la plupart des choix des créateurs de LAI). Et, dernier point, c'est seulement à l'aune des usages et de la durée qu'on peut dire que tel ou tel choix est (a été) bon. J'étais sur la ferme ce weekend à tailler des bavettes avec mes cousins agriculteurs, entre quelques bouteilles de derrière les fagots et chants pascaux. Eh bien, on parlait machines, tel épandeur dernier cri mais qui se retrouve en panne à peine quelques heures de service, tel Manitou télescopique vanté par le vendeur comme la 8ème merveille et dont la pompe lâche sans crier gare... et à côté de ça, une déchaumeuse inusable pour laquelle il suffit juste de changer les dents... et le tracteur SOMECA 750 de mon grand-père, toujours vaillant avec son moteur refait trois fois, rechappé idem, et d'une maniabilité incomparable. Pour une LAI, avant 10 ou 20 ans de vie réelle, de locuteurs véritables et de productions originales, tout jugement prédictif relève des arguments performatifs. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8429 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mar 3 Avr 2018 - 13:07 | |
| Que ce soit le lien de Djino (de Jorg Riemeier) ou la citation de M. Dumaine par Doj Pater, une chose qui m'étonne, est la seule réflexion théorique linguistique mais jamais la contextualisation historique : c'est à dire : - quelles langues naturelles ont servi de lingua franca ou de langue de communication internationale plus ou moins localisée ? (je connais déjà: latin, français, anglais, russe, arabe, swahili, chinois mandarin) - quelles langues construites ont permis une communication interhumaine impossible sans elle : créoles, pidgin, russenorsk (que je consière comme un créole), langue franque, dont Geenheart m'a donné le lien, esperanto (Du coup sur ce point là, Troubadour et moi, nous rejoignons)
Pour les langues naturelles, je doute que seules les puissance économique et militaire les ai soutenues (toutefois je reste pragmatique et je pense que le bazar linguistique existant là où elles ont su s'implanter, aussi par la force, les a grandement aidées). En tout cas, elles ne sont pas simples, ne disposent pas d'une phonologie ou d'une écriture simple et étant IE connaissent un caractère fusionnel plus ou moins poussé (marquage du nombre, éventuellement du genre_l'anglais a gardé he/she). => donc on pourrait tout à fait partir sur une LAI à écriture et phonologie complexe, l'usage des uns et des autres se l'appropriant (un indien, un londonien, un écossais, un texan et un australien ne parlent pas anglais de le même manière et ce peut pour chacun être leur langue maternelle et de tous les jours) => donc on pourrait tout à fait partir sur une LAI fusionnelle, sachant qu'une très grande majorité de la planète connait une ou plusieurs langue IE et ce, pour s'exprimer tous les jours). Celle que je connais manifestement comme peu fusionnelle dans la liste donnée est - le chinois, à forte tendance isolante, mais pas seulement isolant (Comme autre langue émergente, il y a le turque, connu comme fort caractèreagglomérant)
=> Donc créoliser un parler international à base d'anglo-roman, de noms de marques, de mots informatiques, matinée de quelques mots autres: slaves, arabes, chinois, swahili (turcs) sans trop se soucier d ela prononciation, voire même de l'écriture et de lui laisser une petite trace fusionnelle et quelques flexions pourrait sur la base historique probablement mieux fonctionner que l'une des autres LAI, d'ailleurs si l'on considère le globish, simplification, automatisation, sans se soucier de sa prononciation de l'anglais, lui même étant une langue germanique aux 2/3 du lexique soit latin, soit franco-normand. Il est à se demander si cette tendance n'est pas déjà en cours.
Simplement améliorer prononciation et écriture du globish et le régulariser, le rendrait peut être plus accessible. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mer 4 Avr 2018 - 10:37 | |
| - Anoev a écrit:
- Y faudrait faire (s'il n'existe pas d'jà*), un fil sur les articles (indéfinis, définis, partitifs). Je suis certain qu'y aurait à en dire. Je ne peux pas m'étaler là, puisque je ne suis pas partie prenante dans la création d'une LAI (ma contribution à l'uropi est plutôt épisodique, donc je ne suis pas un membre actif à parent tiers).
C'est une bonne idée ! J'aurais de quoi dire aussi, et je serais intéressé de voir comment les autres idéolangues se débrouillent. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5565 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: À la recherche de la LAI parfaite Mer 4 Avr 2018 - 16:18 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
=> Donc créoliser un parler international à base d'anglo-roman, de noms de marques, de mots informatiques, matinée de quelques mots autres: slaves, arabes, chinois, swahili (turcs) sans trop se soucier d ela prononciation, voire même de l'écriture et de lui laisser une petite trace fusionnelle et quelques flexions pourrait sur la base historique probablement mieux fonctionner que l'une des autres LAI,
Tu décris le Sambahsa (qui est presqu'entièrement régulier) ? | |
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