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| Sambahsa-Mundialect | |
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Auteur | Message |
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Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 16 Fév 2011 - 22:36 | |
| - Silvano a écrit:
- Les verbes avoir et être semblent absents de la liste...
Sell vesper Silvano ! Il s'agit de modèles de verbes; un verbe se conjuguera comme un autre s'il a la même terminaison en remontant jusqu'à la première voyelle accentuée. (dans la version zip à télécharger, j'ai inclus une notice expliquant ceci) Les trois verbes irréguliers Sambahsa, "ses" (être) , "habe" (avoir) et "woide" (savoir) n'y figurent donc pas puisqu'ils ne peuvent servir de "modèles" et ils sont de toute façon déjà détaillés dans les grammaires du Sambahsa. Ce tableau permet simplement de conjuguer correctement et très rapidement de nombreux verbes sambahsa sans se donner la peine d'ingurgiter les règles de conjugaison. Quand plusieurs formes étaient possibles, je n'en ai mis qu'une seule, pour ne pas alourdir les cases. Je profite de l'occasion pour annoncer que la dernière édition du vocabulaire sambahsa contient un peu plus de 12300 mots (estimation...) Olivier http:// sambahsa.pbworks.com/ | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mar 15 Mar 2011 - 17:44 | |
| Suivant des suggestions de mon ami australien R.Winter, j'ai légèrement modifié le Sambahsa conjugator afin de le rendre utilisable également pour traduire à partir du Sambahsa. Face à une forme verbale complexe (principalement présent ou passé), il suffit d'utiliser la fonction recherche du conjugator en tapant les dernières lettres de la forme conjuguée jusqu'aux voyelles accentuées. Ensuite, il suffit de se reporter au début de la ligne pour trouver de quel type de racine verbale il peut s'agir. Enfin, pour la traduction, il faut regarder dans le dictionnaire, puisqu'en sambahsa, les verbes réguliers sont donnés sous formes de racines, et non d'infinitifs.
Le "conjugator" peut être visionné ou téléchargé à partir de cette page : http://sambahsa.pbworks.com/w/page/31537659/Sambahsa-conjugated-verbs
Olivier http://sambahsa.pbworks.com/ | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Dim 10 Avr 2011 - 20:54 | |
| Comme annoncé sur le fil "Uropi", je viens de consolider mes deux dernières publications en anglais dans un document de référence pour l'essentiel de la grammaire Sambahsa : http://www.scribd.com/doc/52710027/Sambahsa-Reference-Document
Olivier | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Lun 11 Avr 2011 - 14:49 | |
| À la demande d'Olivier, je remets ici ma comparaison entre le sambahsa et l' uropi, avec quelques corrections. J'espère que la guerre ne repartira pas... Comparaison sambahsa- uropiDepuis que j'ai plus de temps libre, je me suis mis à étudier le sambahsa-mundialect (abrégé en sambahsa par la suite). Vu que tant le sambahsa et l' uropi se veulent des langues basées sur les racines indo-européennes, et que je ne suis l'auteur ni de l'une ni de l'autre, j'ai pensé que mes impressionns pourraient vous intéresser. Première impression À première vue, le sambahsa paraît plus naturel que l' uropi, qui détonne un peu avec ses mots plutôt courts, ses accents graves, ses k et ses ʒ. Mais je suis espérantiste et je reconnais rapidement dans l' uropi une langue qui se tient. De son côté, en sambahsa, on reconnaît de-ci de-là des mots connus (comme nature, accident ou train), mais aussi une pléthore de h ou de w. Un étrange mélange de connu et d'inconnu. Orthographe Quand on essaie d'apprendre à lire ces langues, l' uropi est beaucoup plus facile. Comme l'espéranto, il se base sur le principe une lettre — un son. Il y a bien sûr cette lettre étrange, ʒ, et les règles de l'accentuation ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît, puisqu'il faut savoir identifier les suffixes. De son côté, le sambahsa a un avantage: il n'utilise que les caractères de l'alphabet latin de base. Mais son orthographe, bien que régulière, se fonde sur les orthographes des langues existantes, de manière à pouvoir intégrer des mots sans les modifier. D'où des règles comme: le u se prononce ou (j'utilise les normes du français), sauf s'il y a un e dans les deux lettres qui suivent, auquel cas il se prononce u. Le y se prononce u entre deux consonnes, mais i ou y ailleurs. Le c se prononce ts ou k, selon les lettres qui le suivent. Et ainsi de suite. On peut l'apprendre, bien sûr, mais on se demande parfois si la facilité d'intégrer des mots intacts vaut tout cela. Par contre, quel soulagement de pouvoir reconnaître à l'écrit et à l'oral des mots tels que geologia (prononcé djéolOdjya) ou physologia (fuzolOdjya), au lieu du geologij de l' uropi (guéolOguiy), du geologio de l'espéranto (guéologuIyo) ou du jeolojia de la lingua franca nova, par exemple. Mais on se demande aussi: si l'italien ou l'espagnol se passent très bien des ph et des y étymologiques, en a-t-on vraiment besoin en sambahsa? De plus, le sambahsa continent des sons que certains peuples trouvent difficiles, comme le u, le eu, le th anglais ou les deux ch allemands. Vocabulaire La base des deux langues est constituée de racines indo-européennes, les plus fidèles possibles dans le cas du sambahsa, et fortement simplifiées dans le cas de l' uropi. Là, le choix est esthétique et à chacun de déterminer sa préférence. Quelques exemples: chien = kun/kwaun; avoir besoin de: nudo/naudhe; dos: ruk/regv; naître: geno/gnahe; jaune: ʒel/gehlb; année: jar/yar; pomme: apel/apel; nouveau: novi/nov; vieux: veti/veut ou vetus. Bien sûr, il y a plein de mots qui ne se basent pas sur les mêmes racines, comme ville: pol/urb, blanc: bij/albh, ou prison: karsia/prison. Et un vieux est seni en uropi mais un geront en sambahsa. Mais il me semble que le sambahsa a ici l'air plus archaïque et difficile que l' uropi. Il n'y a bien sûr pas que des mots d'origine indo-européenne. Les deux langues empruntent semblablement au vocabulaire international, mais le sambahsa respecte davantage l'apparence des mots utilisés: bureau plutôt que burò, president plutôt que prisedan, systeme plutôt que sistèm, theatre plutôt que teatra, taxi plutôt que taksì. Bien sûr, pour qui apprend la langue, cela peut sembler rassurant à première vue, mais je me demande jusqu'à quel point cette non-assimilation des mots étrangers ne constitue pas à la longue un handicap. Contrairement à l' uropi, le sambahsa a fait une bonne place aux mots d'origine autre, aux mots arabes, turcs, chinois — de l'Islande au Japon, lit-on dans le wiki. Par exemple, les mots voyager et voyage se disent safer, de l'arabe (c'est la racine du mot safari). Et, comme c'est un mot arabe, et toujours dans cet esprit de respect des emprunts, le mot voyageur se forme avec le préfixe arabe mu- comme dans musulman ou moudjahidine: on dit mussafer. Doit-on vraiment porter le respect jusque-là? En fait, si le sambahsa se veut une langue auxiliaire (ce qu'il n'est pas vraiment, en tout cas n'était pas vraiment au départ, si j'ai bien compris), il est possible qu'il puisse mieux séduire des non-Européens en intégrant dans son vocabulaire et jusque dans ses règles de dérivation des mots et des structures arabes ou chinoises (poitrine se dit xiongbu en sambahsa, et prest en uropi). Même si c'est de manière marginale. À moins que ces miettes ne soient vues comme une insulte. Par ailleurs — et c'est peut-être mes 30 années d'espérantisme qui dépassent — j'ai de la difficulté à croire qu'une langue construite puisse rester simple et attrayante en se refusant des règles simples quant à son vocabulaire ou à la création de mots. Or, le sambahsa reprend plus ou moins les mots tels qu'ils ont été créés dans les langues dont il s'inspire, avec donc une pléthore désordonnée de préfixes et de suffixes, plutôt que de choisir, comme l' uropi ou l'espéranto, une nombre plus restreint de racines puis de les intégrer dans un système plus cohérent. En fait, on reconnaît davantage la structure du mot uropi prisedan que du mot sambahsa president, même si ce dernier est directement compréhensible: prisedan vient de pri, premier, et du participe présent du verbe sedo, s'asseoir: celui qui s'assoit en premier. Malgré son plus jeune âge, le sambahsa compte déjà plus de mots que l' uropi: autour de 12.000, alors que le plus grand vocabulaire uropi, qui était publié sur feu son wiki, en comptait autour de 9.000. C'est une richesse incontestable, certes, même si son apprentissage représenterait un effort de mémoire certain, d'autant plus que les familles de mots sont plus claires et plus étendues en uropi qu'en sambahsa. Cette dernière langue comporte aussi plusieurs synonymes provenant de substrats différents (forêt peut se traduire par forest, lays ou sylve, mais on doit aussi noter que forêt pluviale est yurlin, forêt vierge, orlays, bois (petite forêt), bosc, forêt en montagne, ghiri, forêt d'altitude, mischko, forêt mixte, perkuin, forêt de conifères, pusinos...). Étourdissant. Même l'espéranto n'offre pas tant de mots différents, il me semble. Par contre, je dois aussi souligner que le sambahsa résout certains manques que j'avais relevés dans le vocabulaire de l' uropi. Par exemple, je trouve le choix des prépositions de l' uropi plutôt limité: on utilise ki pour traduire les deux sens d' avec (accompagnement et outil); en sambahsa, c'est con et med, et il y a même un samt au sens plus figuré; la conjonction te pour que dans je veux que... et dans plus grand que... ( sambahsa: od et quem). En uropi, la seule manière de dire plus est maj, que ce soit plus grand, un plus deux ou le plus facile. En sambahsa, le comparatif se fait avec le suffixe (t)er ou le mot meis, les mathématiques, avec plus, le superlatif, avec -st (en uropi: -es, pour certains adjectifs) ou meist. L' uropi n'a qu'un seul mot pour non et ne...pas, ne (placé après le verbe, ce qui m'a toujours déplu), alors que le sambahsa répond avec no, nie avec ne ( avant le verbe) et interdit avec mae... Grammaire Ici, le sambahsa frappe un grand coup... dont certains ne se relèveront peut-être jamais. À ce que je sache, cette langue est la seule langue construite dont la grammaire rappelle celle des langues naturelles. Elle est plus simple, bien entendu, mais le seul fait que ses tableaux de déclinaisons (eh oui!) m'aient rappelé ceux du latin est en soi troublant. De son côté, l' uropi a une grammaire simple et concise, un petit peu moins systématique et claire que celle de l'espéranto, mais presque tout aussi simple. Que veux-je dire par moins systématique? Un exemple. Les trois temps de base de l'espéranto se forment par trois suffixes similaires, qui différent par leur voyelle, voyelles qui sont reprises avec le même sens dans les trois participes actifs et les trois participes passifs. En uropi, rien de tel: le présent n'a aucun suffixe, le passé est formé par un suffixe (accentué, qui plus est), le futur, par un préverbe, et il n'y a que deux participes, en -an et en -en. Moins systématique mais tout aussi simple. En sambahsa... la grammaire est aussi à peu près régulière (il y a quand même trois verbes totalement irréguliers: être, avoir et savoir) mais beaucoup plus complexe. Les pronoms personnels (qui jouent aussi le rôle d'articles définis... ouf!) se déclinent sur quatre cas, deux nombres (re-ouf! pas de duel) et... quatre genres. Bien entendu, ces déclinaisons sont synthétiques, ce qui veut dire qu'on ne peut pas découper les pronoms pour un trouver un marqueur de genre, un marqueur de cas et un marqueur de nombre. Malgré une certaine systématisation, on doit apprendre 32 formes. Heureusement, les mêmes terminaisons (enfin, presque) sont reprises pour les relatifs et les démonstratifs. Les noms et les adjectifs aussi peuvent se décliner, au choix, ce qui veut dire qu'on doit apprendre 32 autres terminaisons, pas les mêmes que pour les pronoms — enfin, parfois les mêmes. Bien entendu, ces déclinaisons ne sont pas là par sadisme ou par simple respect des formes de l'indo-européen antique (qui était bien pire, évidemment). Elles permettent une expression plus rapide: on n'a plus besoin de préposition pour le datif ou le génitif, et on peut changer l'ordre des mots dans la phrase tout en maintenant claire la fonction de chaque mot. Et le fait que seuls les articles/pronoms se déclinent de manière obligatoire permet là aussi de respecter la forme originale des mots empruntés. Il est à noter que l' uropi conserve un reste de déclinaison: on y retrouve en effet un génitif. Et malgré toutes les justifications que l'auteur de la langue y apporte, on se demande parfois pourquoi il n'a pas achevé cette simplification de la grammaire. Quant aux verbes sambahsa, c'est presque pire. Outre les trois verbes irréguliers — bien sûr, l' uropi ne compte aucun verbe irrégulier — on a plusieurs conjugaisons, identifiables selon la racine des verbes. De nombreux verbes subiront une transformation vocalique ( spehco, je regarde, fait spohcim, j'ai regardé) ou consonantique ( surprindo, je surprends, devient surprisim, j'ai surpris) systématiques. Bien entendu, toutes ces transformations ressemblent tout à fait à celles qui ont cours dans les vraies langues indo-européennes modernes (comme le montre l'exemple du verbe surprendre), mais leur utilité me semble douteuse. C'est là que l'aspect langue reconstruite du sambahsa paraît peut-être le plus. Par contre, la douzaine de terminaisons pour les différentes personnes, au présent et au passé (il y en a plus de 12: on a parfois des choix, tantôt libres, tantôt dictés par la forme du verbe) est vraiment utile à la concision, regroupant en une seule syllabe, et parfois une seule lettre, la personne et le temps. (Il existe aussi des formes pour le futur et le conditionnel, des temps composés et divers préfixes et suffixes pour exprimer d'autres nuances, mais le présent et le passé constituent les deux temps de base.) Là aussi, le sambahsa s'éloigne de la tendance analytique de la plupart des langues construites. Là où l' uropi a besoin de trois syllabes: i vizì, j'ai dit, le sambahsa se contente du mot visim. Par ailleurs, cela permet aussi au sambahsa de ne mettre les pronoms sujets que pour l'emphase, comme en latin ou en espagnol. Io visim veut dire moi, j'ai vu. Le pronom moi, le mot le plus important dans toutes les langues, a d'ailleurs deux formes, une forme forte, ego, et une forme faible, io. Tout compte fait, la grammaire du sambahsa est incontestablement plus difficile que celle de l' uropi, ce qui lui confère parfois un peu plus de concision et une apparence plus naturaliste. Cela peut plaire à certains, et elle pourrait même constituer une introduction à la grammaire des langues indo-européennes pour Asiatiques ou Africains (ou Hongrois, Finnois...) mais je reste convaincu qu'une grammaire simple possède des atouts indéniables. Peut-être là encore mon travers espérantiste... Sexisme L' uropi n'a pas de genre grammatical, mais la plupart des mots féminins dérivent de leur contrepartie masculine (kuzin, kuzina) et le pronom singulier doit être féminin ou masculin (ou neutre, mais ce n'est que pour les choses ou les animaux). Le sambahsa, pour sa part, s'extrayant pour une fois de la grammaire indo-européenne, a introduit pour ses pronoms-articles (et pour la déclinaison libre des noms et adjectifs) un genre indéterminé, utilisé pour un homme ou une femme, ou un regroupement d'hommes et de femmes. Par contre, les noms paraissent encore marqués par le passé sexiste des langues sources. Ami/amie sera prient/prientin, serveur/serveuse, kellner/kellnerin, comme en allemand ou en espéranto. Acteur/actrice, actor/actrice... On peut cependant féminiser un mot en lui ajoutant la finale a des déclinaisons libres (mais il faut alors décliner, avec u à l'accusatif, i au datif et ias au génitif), ou encore attribuer le genre indéterminé de la même manière (mais, au datif, ce sera i à tous les genres). Diffusion Finalement, la chose qui différencie peut-être le plus les deux langues n'est nullement linguistique mais tient avant tout à la façon dont les deux langues sont publicisées. Il semble que les principaux uropistes parlent sans cesse de leur langue, en vantant les principes fondateurs et les caractéristiques en couleurs et en gros caractères, et réagissant avec vigueur contre tout ce qui semble s'apparenter à une critique. On les croit participer à une guerre. Par contre , si on veut apprendre la langue, on ne trouve nulle part sur le net de grammaire ou de dictionnaire complets. L'auteur du sambahsa, quant à lui, se contente, à ce que je vois, de mentionner çà et là l'existence de sa langue en fournissant un lien vers un wiki. Un wiki simple, sans couleur ou image, ni même lien entre les pages, mais avec tous les mots, toute la grammaire, une méthode et des traductions, et même quelques erreurs, corrigées dès qu'elles sont détectées... Et puis il traduit, sous-titre des films... Il fait vivre sa langue. À bon vin point d'enseigne, disait-on autrefois. J'aime bien ce proverbe. Au point de vue linguistique, l' uropi me semble plus simple et meilleur (bien que perfectible). Mais je crois qu'il sera plus facile et plus amusant d'apprendre et d'utiliser le sambahsa, et que cette langue aura plus rapidement un petit cercle de locuteurs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mar 12 Avr 2011 - 15:53 | |
| Une journée complète et toujours pas de guerre! |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mar 12 Avr 2011 - 16:13 | |
| Urko doit sans doute être très occupé. Je ne vois pas pourquoi il réagirait à nouveau sur le même texte.
Mais à ta place je supprimerais le dernier paragraphe, qui ne parle pas de la langue, mais qui peut être vu comme une attaque personnelle. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mar 12 Avr 2011 - 16:15 | |
| - Nemszev a écrit:
- Urko doit sans doute être très occupé. Je ne vois pas pourquoi il réagirait à nouveau sur le même texte.
Mais à ta place je supprimerais le dernier paragraphe, qui ne parle pas de la langue, mais qui peut être vu comme une attaque personnelle. Le problème, c'est que, sans ce paragraphe (et c'est plutôt l'avant-dernier, je crois), on se demandera pourquoi je ne défends plus l' uropi... Une langue n'existe que par ses locuteurs et, pour employer un exemple historique, de nombreuses personnes expliquent l'échec du volapük et le succès de l'espéranto au moins autant à partir du comportement de leurs fondateurs que de la qualité intrinsèque des langues. J'ai quand même essayé d'atténuer mes paroles. |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mar 12 Avr 2011 - 17:18 | |
| - Silvano a écrit:
- Une journée complète et toujours pas de guerre!
Ne parle pas de malheur ! (je précise que j'ai demandé à Sylvain de supprimer les références directes à Mr. Landais et à Urko, qui sont sans objet dans un fil consacré au Sambahsa) J'en profite pour annoncer la dernière édition du dico sambahsa-anglais, qui contient maintenant comme entrées les formes en ablaut des verbes monosyllabiques (pour faciliter les traductions): http://www.scribd.com/doc/39063111/ Sambahsa-English-Dictionary Olivier | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Jeu 14 Avr 2011 - 17:40 | |
| - Olivier Simon a écrit:
- Bon, c'est mon opinion, qu'une langue artificielle naturaliste doit avoir une fonction propédeutique. Même si cette langue n'arrive finalement pas à devenir une véritable langue de communication internationale, le temps consacré à son apprentissage n'aura pas été perdu.
Pourquoi ne mets-tu pas davantage l'accent sur cet aspect en ce qui a trait au sambahsa? |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Jeu 14 Avr 2011 - 17:58 | |
| - Silvano a écrit:
- Olivier Simon a écrit:
- Bon, c'est mon opinion, qu'une langue artificielle naturaliste doit avoir une fonction propédeutique. Même si cette langue n'arrive finalement pas à devenir une véritable langue de communication internationale, le temps consacré à son apprentissage n'aura pas été perdu.
Pourquoi ne mets-tu pas davantage l'accent sur cet aspect en ce qui a trait au sambahsa? Je veux bien répondre aux questions que les autres me poseraient à ce sujet ou écouter leurs expériences. En revanche, je ne me vois pas trop faire un monologue théorique là-dessus (le sambahsa lave plus blanc !! ;-)) Comme le nombre de personnes ayant étudié le sambahsa est très faible, je ne peux pas trop exposer de pratique à ce propos. Mon ami canadien Dave - 1° personne à avoir appris le sambahsa - m'a dit que le sambahsa l'aidait à mieux mémoriser certains mots dans les langues slaves ou baltes. Pour moi (mais mon opinion peut-elle compter comme objective ?), le sambahsa me rend bien sûr très au fait des racines IE (voire me permet même de comprendre certains aspects de la grammaire du Proto-Indo-Européen) et m'aide assez à reconnaître quelques mots dans les langues orientales. Je parle quand même un peu de cet aspect ici : http:// sambahsa.pbworks.com/w/page/10183083/FAQ Olivier | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Ven 15 Avr 2011 - 18:27 | |
| Anoev a posé une bonne question: comment se font les accords (libres, je sais) en sambahsa en cas de noms aux genres différents? - Anoev a écrit:
- Si on voulait VRAIMENT contenter tout le monde et rester malgré tout dans un "système indo-européen", on, mettrait 4 genres.
L'inanimé L'animé épicène Le masculin Le féminin
Avec le tableau d'accords suivants, pour des pluriels de genres différents (s'il y a lieu)
C'est logique, mais c'est pas simple*! D'où la tentation de rassembler l'épicène animé et l'inanimé dans un même genre: le neutre. Ou bien alors, et là ce serait encore plus simple: de caser le ♀, le ♂, et l'épicène dans un même genre: l'animé.
* Y aurait une soluce encore plus vicieuse, entre n'importe quel genre et l'inanimé, c'est d'accorder avec le genre du nom le plus proche del'adjectif (ou du pronom): |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Ven 15 Avr 2011 - 19:09 | |
| Si tu parles des "désinences libres" de la vocalisation euphonique, on n'est pas obligé de les mettre.
En tout cas, là où l'accord est obligatoire (ex: pronoms), on utilise l'indéterminé, puisqu'il est indéterminé par nature...
Dans les faits, il est utilisé surtout pour les êtres animés dont le sexe est indifférent ou inconnu, mais, à la base, c'est un genre supplétif aux trois genres traditionnels IE.
Dans une fiction de grammaire historique, on pourrait expliquer son absence de distinction entre nominatif et accusatif par le fait qu'il s'attache aussi au neutre.
Olivier | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Ven 15 Avr 2011 - 20:56 | |
| Je viens de tomber presque par hasard sur le premier poème d'amour écrit en Sambahsa.
L'auteur - un Penjabi - a appris le sambahsa tout seul, c'est assez étonnant de voir qu'il y a peu d'erreurs alors que l'ensemble de cette petite page est écrite en sambahsa. C'est tellement charmant que je n'ai pas pu m'empêcher de le mentionner ici. Si vous avez quelques connaissances en sambahsa, abstenez-vous de donner la traduction sur le blog de l'auteur. En effet, il a écrit : "Olivier, ne tarjem" = "Olivier, ne traduis pas !"
http://verda-stelo.blogspot.com/2011/04/ghato-mien-prientin-hoyd.html
Olivier | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Lun 25 Avr 2011 - 9:11 | |
| Une nouvelle aventure traduite en Sambahsa !
"Angst Muraisch" = "Le Marais de l'Angoisse".
Adapté d'un LDVELH de l'Oeil Noir, suivez Morak l'aventurier dans ce marais couvert par une sombre malédiction...
http://sambahsa.pbworks.com/w/page/24383463/%22Vocabulary-keys%22-to-some-Sambahsa-texts (dernier de la liste)
Olivier | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 27 Avr 2011 - 9:22 | |
| Et encore une nouvelle traduction !
Cette fois, Morak va dans le harem du Sultan Hasrabal pour libérer la Princesse Nédime: http://sambahsa.pbworks.com/w/page/24383463/%22Vocabulary-keys%22-to-some-Sambahsa-texts
(dernier de la liste) = "Ia dugter ios Khalifa"
Olivier
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| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Jeu 26 Mai 2011 - 13:56 | |
| Bon, ben après avoir combattu des orques et un troll en Terres du Milieu, abattu des chasseurs TIE durant la Guerre des Etoiles et survolé les coins les plus/moins pollués de notre planète avec l'ami Arthus-Bertrand, introduisez-vous à présent dans la Matrice ! En effet, voici à présent "Kaydara", basé sur Matrix ! Les auteurs français du film ont accepté d'intégrer une piste de soustitres en Sambahsa. Bien sûr, le Sambahsa n'était pas prévu à l'origine, j'ai dû donc prendre la place du Serbe quand j'ai vu que le croate avait déjà un emplacement à part...). Par conséquent, appuyez sur "subtitles" puis sur "SR" pour Sambahsa. Le début du film consiste en une animation 3D d'un jeu vidéo "Ratrix" , et il faut donc attendre 11 minutes avant de voir les personnages principaux et les soustitres sambahsa... Hayte, mercte nun do id Matrix ! | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 8 Juin 2011 - 9:11 | |
| Sellamat !
Steve Rice a traduit en Sambahsa les trois epîtres de Saint Jean. Il a posté les textes sur le groupe Yahoo Sambahsa : http://fr.groups.yahoo.com/group/sambahsa-mundialect/
Voici le texte :
ID PREST EPISTEL OS IOHANNES > > Capitel 1 > > 1 Quo eet ud id inkap, quo ieuram, quo visam med noster okwi, quo spohcam ed noster hands toucheer dayir id Werd os gwit 2 (ed id gwit hat prohpt, ed habmos vis ed weitwoddmos ed mehldmos vos id abadic gwit, quod eet bi iom Pater ed nos hat prohpt)--3 quo visam ed ieuram, to mehldmos vos, kay yuschi habte communion con nos. Ed noster communion est con iom Pater ed con Eys Son Jesus Christ. 4 Ed scribmos to, kay noster joy est complete. > > 5 Ed to est id message quod ieuram ud Iom ed mehldmos vos, od Div est luce, ed neid temos est in Iom. 6 Sei saygmos od habmos communion con iom, ed ghangmos in id temos, leughmos, ed ne kwehrmos id druve; 7 bet sei ghangmos in id luce, kam Is est in id luce, habmos communion con mutu, ed id sehrg os Jesus, Eys Son, pureiht nos ud quantum synt. 8 Sei saygmos, od ne habmos synt, dusagmos nos, ed id druve ne est in nos. 9 Sei confettmos noster synts, Is est derv ed ieust kay indulges nos noster synts ed purihes nos ud quantum [au: cada] agos. 10 Sei saygmos, od ne habmos synten, kalmos Iom un leugher, ed Eys werd ne est in nos. > > Capitel 2 > > 1 Mien kyar purts, scribo to vos, kay yu ne syntte. Ed sei quelgvonc synt, habmos un parakleto bi iom Pater, Jesus Christ iom ieusto; 2 ed is est adonen de noster synts, ed ne tik de ta noster, sontern yaschi de ta ios hol mund. 3 Ed med to woidam, od gnohmos iom: sei obedeihms eys commandements. 4 Quel sayct: Io gnohm iom, ed ne obedeiht eys commandements, tel est leugher, ed id druve ne est in el; 5 bet quelgvonc, quel obedeiht eys werd, druve-ye id liubh os Div est perfectiht in el. Med to woidam od smos in iom: 6 quel sayct od el mant in iom, tel swo dehlct [ithan] ghange, kam is ghieng. > > 7 Liubhti, ne scribo vos un nov commandement, sontern un veut commandement, quod yu hiebat ud id inkap; id veut commandement est id werd, quod ieurat. 8 Lakin scribo vos un nov commandement, quo est ver in iom ed in vos; ar id temos enderleitt, ed id ver luce ja leuct. 9 Quel sayct od el est in id luce, ed haint sien brater, tel est dar in id temos. 10 Quel lieubht sien brater, tel mant in id luce, ed in el [au: iom, au: id] est neid offensor. 11 Bet quel haint sien brater, tel est in id temos, ed eiht in id temos, ed ne woidit quetro el eiht, ar id temos blinsit els okwi. > > 12 Scribo vos, kyar purts, ar ia synts vos sont indulct ob eys nam. 13 Scribo vos, paters, ar gnohte iom qui est ud id inkap. Scribo vos, yuni, ar yu vicat iom khiter. 14 Scripsim vos, purts, ar gnohte iom Pater. Scripsim vos, paters, ar gnohte tel quel est ud id inkap. Scripsim vos, yuni, ar yu ste nert, ed id werd os Div mant in vos, ed yu vicat iom khiter. > > 15 Mae lieubhte id mund, ni ia jects qua sont in id mund. Sei quelgvonc lieubht id mund, id liubh ios Pater ne est in el. 16 Ar quantum, quod est in id mund, id wehnos ios krew ed id wehnos iom okwi ed id schekhi ios gwit, ne est ud iom Pater sontern ud id mund. 17 Id mund enderleitt ed ids wehnos; bet quel kwehrt id vol os Div mant pro aiwo. > > 18 Purts, ja est id senst hor; ed kam ieurat, od [-is] antichrist gwehmt, hatta nun kathire antichrists ja appareihnt; ob to woidam, od est id senst hor. 19 Gwohmeer ex bayna nos, bet ne eent ex nos; ar sei esient ex nos, habient mant con nos; bet i gwohmeer, kay i kwehrent aschikar, od i quanti ne sont ex nos. 20 Ed yu habte ehngwen ud iom Sainto, ed woidat quantens [alya kawus: gnohte quanta]. 21 Scripsim vos ne ob yu ne woidat id druve, sontern ob woidat id, ed ob neid leugh est ex id druve. 22 Quel est el leugher, sei ne tel quel neget, od Jesus est is Christ? Tel est el antichrist, quel neget iom Pater ed iom Son. 23 Cadanghen, quel neget iom Son, ne hat iom Pater; tel quel confett iom Son, hat yaschi iom Pater. 24 Mantu schowi in vos to, quo ieurat ud id inkap. Sei to, quo ieurat ud id inkap, mant in vos, yuschi mansiete in iom Son ed in iom Pater. 25 Ed tod est id promiss, quod is promissit nos: id abadic gwit. > > 26 Ta scripsim vos de ti, qui dusagent vos. 27 Bet yu--id ehngwen, quod yu primat ud iom, mant in vos, ed yu ne naudhte od semanghen doct vos; bet kam eys ehngwen doct vos de quantum ed est ver ed ne est leugh, ed kam id docit vos, mante [au: yu mante] in iom. > > 28 Ed nun, kyar purts, mante in iom; kay, sei is siet apparihes, sessiems confident, ed ne habsiems aygves ant iom ye eys arriven. 29 Sei woidat, od is est ieust, woidat, od yaschi cadanghen, quel kwehrt id ieustum, ex iom gnaht. > > Capitel 3 > > 1 Vidte, qualgo liubh is Pater dahsit nos, kay smos kalt purts os Div--ed smos solg! Ob to id mund ne gnoht nos, ar id ne gnohsit Iom. 2 Liubhti, nun smos purts os Div, ed dar ne hat appariht, quo sessiems. Woidam od sei is [au maghsies: to] siet apparihes, sessiems kam iom; ar vidsiems iom, kam is est. 3 Ed cadanghen, quel hat tod speh dayir iom, pureiht se ithan, kam isswo est pur. > > 4 Cadanghen, quel kwehrt synt, kwehrt aunieusia; ed synt est aunieusia. 5 Ed woidat, od is apparihsit, kay schiawkiene synts; ed synt ne est in iom. 6 Cadanghen, quel mant in iom, ne synt; cada synter neter visit iom, ni gnoht iom. 7 Kyar purts, nimen dusact vos; quel kwehrt id ieustum, tel est ieust ithan, kam is est ieust; 8 quel kwehrt synt, tel est ex iom diabel; ar is diabel synt ud id inkap. Pro to is Son os Div apparihsit, kay is diskwehrt ia wehrgs ios diabel. 9 Cadanghen quel gnaht ex Div, ne kwehrt synt, ar eys semen mant in el; ed el ne ghehdt synte, ar el gnahsit ex Div. 10 Med to appareihnt i purts os Div, ed i purts ios diabel: cadanghen, quel ne kwehrt id ieustum, ne est ud Div, ni tel quel ne lieubht sien brater. > > 11 Ar to est id message quod ieurat ud id inkap: od lieubhmos mutu; 12 ne kam Cain qui eet ud iom khiter ed qui zabiekh sien brater. Ed ob quod is nixit iom? Ob eys wehrgs eent khiter, ed ta os eys brater eent ieust. 13 Mae daumte, braters, sei id mund haint vos. 14 Woidam, od ja habmos passet ex daunet do gwit, ar lieubhmos iens braters. Quel ne lieubht, tel mant in daunet. 15 Cadanghen, quel haint sien brater, est maurdher; ed woidat, od cada maurdher ne hat abadic gwit manend in el [au: Iom/Div]. 16 Med to gnohmos liubh: ar is sacrificit sien gwit ob nos; ed wey dehlgmos sacrifie noster gwit ob iens braters. 17 Bet sei semanghen hat id parwarisch ios mund ed vidt sien mukhtaj brater ed cludt sien afu protiev el, quosmed id liubh os Div mant in el? 18 Kyar purts, smad liubhes, ne med werd ni sekwent dingv, sontern med wehrg ed druve. > > 19 Med to siems woide, od smos ex id druve, ed rassurems noster kerd ant Iom 20 ar, sei noster kerd nos aunstehmt, Div est meger quem noster kerd, ed woidit quantum. 21 Liubhti, sei [noster] kerd ne aunstehmt [-nos], smos confident ant Div; 22 ed quodkwe, quod beudmos, id dakmos ud Iom, ar obedeihms Eys commandements, ed kwehrmos quo plaist Iom. 23 Ed to est Eys commandement, od credeihms ye id nam os Eys Son, Jesus Christ, ed lieubhmos mutu kam Is nos commandit. 24 Ed quel obedeiht Eys commandements, el in iom mant, ed Is in el. Ed med to woidam, od Is mant in nos: med iom Spirit, quom Is dahsit nos. > > Capitel 4 > > 1 Liubhti, mae credeihte cada spirit, sontern spreufte i spirits, kweter i sont ex Div; ar kathire fals prophets sielgeer do id mund. 2 Med to yu recogneihte iom Spirit os Div: cada spirit, quel confett, od Jesus Christ gwohm in id krew, est ex Div; 3 ed cada spirit, quel ne confett Jesus, ne est ex Div; ed tel est el spirit ios antichrist, de quel ieurat, od el gwehmt; ed nun id ja est in id mund. 4 Kyar purts, yu ste ex Div, ed vicat i; ar meger est tel quel est in vos, quem tel quel est in id mund. 5 I sont ex id mund; ob to i bahnt sekwent id mund, ed id mund kleut i. 6 Wey smos ex Div; quel gnoht Div, tel kleut nos; quel ne est ex Div, tel ne kleut nos. Med tod recogneihms el spirit os druve, ed el spirit os dusagen. > > 7 Liubhti, smad liubhes mutu; ar id liubh est ex Div; ed cadanghen, quel lieubht, gnaht ex Div ed gnoht Div. 8 Quel ne lieubht, tel ne gnoht Div, ar Div est liubh. 9 Med to id liubh os Div appareiht in nos: od Div yisit Sien unique Son do id mund, kay gwivmos med iom. 10 Ed to est id liubh, ne od liubham Div, bet od Is liubhit nos, ed yisit Sien Son kam adonen ob noster synts. 11 Liubhti, sei Div ithan liubhit nos, weyschi dehlgmos liubhes mutu. 12 Nimen aiwo visit Div; sei lieubhmos mutu, Div mant in nos, ed Eys liubh est perfectiht in nos. > > 13 Med to woidam, od manmos in Iom, ed Is in nos; ar ex Sien Spirit Is dahsit nos. 14 Ed hams vis ed weitwoddmos, od is Pater yisit iom Son kay ses is Salvor ios mund. 15 Quelgvonc, quel confett, od Jesus est is Son os Div--Div mant in el, ed el in Div. 16 Ed gnohms ed credeihms ye id liubh, quod Div hat pro nos. > > Div est liubh; ed quel mant in id liubh, tel mant in Div, ed Div mant in el. 17 Med to liubh hat esen perfectiht bi nos: kay habsiems confidence ye id dien os judcement; ar kam is est, solg weyschi smos in tod mund. 18 Baysa ne est in liubh; bet perfect liubh xeubht baysa extro, ar baysa concernt kyasen; ed quel bayt ne est perfectiht in liubh. 19 Lieubhmos, ar Is prest-ye nos liubhit. 20 Sei semanghen sayct: Lieubho Div, ed haint sien brater--tel est leugher; ar quel ne lieubht sien brater, quel el hat vis, tel khact liubhes Div, quom el ne hat vis. 21 Ed tod commandement habmos ud Iom: quel lieubht Div, tel lieubhtu yaschi sien brater. > > Capitel 5 > > 1 Cadanghen, quel credeiht, od Jesus est is Christ, gnahsit ex Div; ed cadanghen, quel lieubht iom Gehnihtor, lieubht [yaschi] i gehnihts ex Iom. 2 Med to woidam, od lieubhmos i purts os Div: quan lieubhmos Div ed kwehrmos [alya kawus: obedeihms] Eys commandements. 3 Ar to est id liubh pro Div: kay obedeihms Eys commandements; ed Eys commandements ne sont muschkil. 4 Ar quantum, quod ex Div gnahsit, vinct id mund; ed to est id victoria quod vinct id mund: noster fid. 5 [Ed] quel est el quel vinct id mund, sei ne tel quel credeiht, od Jesus est is Son os Div? > > 6 So est is gwehmend med wed ed sehrg, Jesus Christ; ne med id wed tik, sontern med id wed ed med id sehrg. Ed is Spirit est is schahide, ar is Spirit est id druve. 7 Ar tri sont i schahides [alya kawus: ies schahides in id warwn: Is Pater, is Werd ed is Saint Spirit, ed toy tri sont oin.] 8 [-Ed tri sont i schahides in id ardh]: is Spirit, ed id wed, ed id sehrg; ed i tri in oin samstehment. 9 Sei acceptems id schahidia im mensci, meger est id schahidia os Div; ar to est id schahidia os Div: od Is schahidit de Sien Son. 10 Quel credeiht ye iom Son os Div, tel hat id schahidia in se [alya kawus: iom]; quel ne credeiht Div, tel kiel Iom un leugher, ob el ne credihsit id schahidia, quod Div schahidit de Sien Son. 11 Ed to est id schahidia: od Div dahsit nos id abadic gwit; ed tod gwit est in Eys Son. 12 Quel hat iom Son, tel hat id gwit; quel ne hat iom Son os Div, tel id gwit ne hat. > > 13 Ta scripsim vos, kay yu woidat, od yu habte abadic gwit--vos qui credeihnt ye id nam ios Son os Div. 14 Ed to est id confidence, quod habmos ant Iom: od sei beudmos semquod sekwent eys vol, Is nos kleut; 15 ed sei woidam, od Is nos kleut de semquod, quod beudmos, woidam, od habmos ia prehgens, qua beudmos ud Iom. > > 16 Sei semanghen vidt sien brater committe un synt quod nel-ye duct do daunet, el prehctu, ed Is dahsiet gwit tal, quel committe un synt quod nel-ye duct do daunet. Est daunost synt; ne de to saygo kay el prehct. 17 Cada agos est synt; ed est synt ne do daunet. > > 18 Woidam, od cadanghen quel gnahsit ex Div ne synt; bet is Gehniht ex Div behrct el [alya kawus: el gehniht ex Div behrct se], ed is khiter ne touchet el. 19 Woidam, od smos ex Div, ed id hol mund lyehct in iom khiter. 20 Ed woidam, od is Son os Div gwohmit ed dahsit nos preten, kay gnohms id Druve; ed smos in id Druve, in Eys Son, Jesus Christ. So est is ver Div, ed id abadic gwit. 21 Kyar purts, behrcte vos ud idols. > > ID SECOND EPISTEL OS IOHANNES > > 1 Is Awo ay chusen potnia [au maghsies: Kyria] ed aysims purts, qui ego lieubho in id druve; ed ne ego mon, sontern quanti qui gnohnt id druve; 2 ob id druve manend in nos, ed quod sessiet bi nos pro aiwo: 3 Grace, afu, pace, sessient bi nos ud Div, iom Pater, ed ud Jesus Christ, iom Son ios Pater, in druve ed liubh. > > 4 Ho meg joy ob trehvus sems im purts ghangend in id druve kam primam commandement ud iom Pater. 5 Ed nun prehgo vos, potnia, ne kam scribend vos un nov commandement, sontern tod quod xeihneumos pon id inkap, od lieubhmos mutu. 6 Ed to est id liubh: kay ghangmos sekwent Eys commandements. Tod est id commandement, quod ieurat ud id inkap, kay yu ghancte in id. 7 Ar maung dusagends sielgeer do id mund, qui ne confettent Jesus Christ gwehmend in krew. Tel est el dusagend ed el antichrist. 8 Behrcte vos, kay yu ne leuste tod, pro quod orbatmos [alya kawus: yu orbatte], bet kay yu dacte un complete mizdo. 9 Cadanghen, quel proleitt ed ne mant in id doctrine os Christ, ne hat Div; quel mant in id doctrine, tel hat ed iom Pater ed iom Son. 10 Sei semanghen gwehmt ad vos ed ne bringht tod doctrine, mae preimte el do id dom, ed mae saycte salut al; 11 ar quel sayct salut al, tel smyehrt els khiter wehrgs. > > 12 Habend maung jects scriptu vos, ne volim scribe med papier ed tinto; bet spehm gwahe bi vos ed bahe face vos, kay noster [alya kawus: voster] joy est plen. 13 Salutent vos i purts as voster swes, iam chusen. > > ID TRIT EPISTEL OS IOHANNES > > 1 Is Awo ad Gayus iom liubhto, quom lieubho in id druve. > > 2 Liubhte, volo de quanta od mwaniens ed es saun, kam yaschi mwanient tien spirit. 3 Ar baygh ghiewdim, quan braters gwohmeer ed schahideer id druve de tien _gwit_, kam ghancs in id druve. 4 Ne ho baygher joy, quem aure od mien purts ghangent in id druve. > > 5 Liubhte, tu kwehrs derv-ye to, quo kwehrs pro iens braters ed to pro tarniens, 6 qui schahideer tien liubh ant id assemblee; suakwehrsies yeisend-ye i perodh olgh-ye ant Div, 7 ar ob id Nam i sielgeer, dakend neid ud i pagans. 8 Dehlgmos schowi assiste solgens, kay wehrgmos comsamen in id druve. > > 9 Scripsim _quodgvonc_ ei assemblee; bet Diotrephes, qui kamt ses ir chef, ne recogneiht nos. 10 Ob to, sei gwehmsiem, mehmeihsiem _iens_ eys wehrgs, qua is kwehrt, calumnyend-ye nos med khiter werds; ed, ne contentend-ye se med to, is hatta ne preimt iens braters ed bant tim, qui volent primes iens, ed xeubht ti ex id assemblee. > > 11 Liubhte, imites ne quo est khiter, sontern quo est sell. Quel kwehrt sell jects est ex Div; quel kwehrt khiter jects ne hat vis Div. 12 Demetrius hat un sell schahidia ud quantens ed ud idswo druve. Weyschi weitwoddmos _de iom_; ed tu woidst od noster schahidia est ver. > > 13 Hiebim maung jects scriptu tib; bet ne volo scribe tib med tinto ed kalem; 14 bet speho mox vide te, ed bahsiems voc con voc. 15 Pace tib. I prients salutent te. Salute i prients nam-ye. >
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 8 Juin 2011 - 20:51 | |
| Bravo! AjoutJ'ai commencé à en lire un bout, en comparant avec ma version de la Bible ; on s'aperçoit là à quel point cette langue est dense ! |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Jeu 16 Juin 2011 - 18:41 | |
| Sellamat !
Le dictionnaire français-sambahsa vient d'être mis à jour :
http://sambahsa.pbworks.com/w/page/10183077/Dictionnaire%20Francais-Mundialect
La grammaire a bénéficié de quelques ajouts mineurs (et merci à Sylvain pour ses remarques constructives).
Olivier | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 22 Juin 2011 - 14:09 | |
| Sellamat prients ! Mon ami Steve Rice a traduit en Sambahsa la fable d'Andersen "La princesse aux petits pois". Bonne traduction, avec très peu d'erreurs. Cependant, pour Sabrina et son analyse phonotactique des auxlangs ( https://aphil.1fr1.net/t844p15-analyse-phonotactique-kotava-esperanto-uropi-et-autres ), j'avais déjà fait une traduction de ce conte ! http://www.scribd.com/doc/46513389/Ia-ergvprincesse#fullscreen:on Donc, je publie ici les deux traductions, que vous pouvez comparer (Steve est un anglophone américain natif, et a effectué sa traduction en s'inspirant d'une version en espéranto). Steve : Ia princesse ep id ergv
Sme est un prince, qui volit wehde un princesse, bet is albatt volit kem ia eet un druv princesse. Is siefrit id hol mund,kay trehve talgu, bet quanter trohvit semject khak. Princesses eent sat kathire, bet an ias eent druv princesses, de to is neid-ye ghohdit rassure se; semper is trohv semject, quod ne eet destull dohbro. Schowi is gwirlieyit ed eet meg biedan, ar is meg iskwit habe un druv princesse.
Un vesper wiekyit un megil storm: kerieunit ed grohmit, id aumber sikwit se, eet terrible. Fujatan semanghen stusit len-ye id castelldwor, ed is veut roy ihsit kay ghyane. Is visit od exo ant id dwor stahsit un princesse.
Bet, O mien Div, kam ia apparihsit ob id fwenghyu! Id wed srusit ud ays kaysar ed povestis, ed do ed ex ays schous.
Ed ia sieygit, od ia eet un druv princesse.
"Ha, de to meg mox nos rassuresiems!" mohn ia veut rayn.
Ia lakin sieyg neid, bet ia ihsit do id krovatkyal, oistrieg vasya bistars ed dehsit un ergv ep id budmen ios lict. Dind ia ghens dwogim matrassa,dehsit ia ep id ergv, ed dind addihsit dwogim blanquets ep ia matrassa. Ep tod lict ia princesse tohrb swehpe unte id noct.
Aghyern-ye anghen suwalit ay kam ia swohp.
"Oh, terrible-ye mal-ye!" sieyg ia princesse; "Takriban unte id hol noct ego ne ghohdim clude ia okwi! Div woidit, quod eet in mien lict! Ego lyoghim ep semquod kaurd, ed ob to mien hol corpos bihsit contus! Eet terrible".
Med to se ghohdit vide, od ia eet druv princesse, ar per ia dwogim matrassa ed ia dwogim blanquets ia khissit id ergv. Solg kheissas gwen sollit ses un druv princesse!
Dind is prince wohdit iam, ar taiper is woisit,od is hieb un druv princesse; ed id ergv buit daht ei museium quer anghen dar nun ghehdt vide id, sei nimen klohpt id.
Ed to est un ver storia" Moi : Ia ergvprincesse
Sme est un prince qui ee-wehdskwt un princesse, bet un druv princesse. Is siefer ambh hol Dunya kay trehve oin, bet eet semper semjecto quod lit skeir ; princesses ne mienk, bet eent ias sem druv princesses ? To eet difficil vehrttu, semper sem ject au alter ne ei kwohk perfect. Is gwirliey alnos yui, is habiet tant volt habe un druv princesse. Sem vesper ter bihsit un keapay weter, blixa ed stohnter, aumber fiell tant quem to eet dekhschatic, anghen stus id wastudwor ed isswo veut roy gwahsit ghyane. Ter exo stahsit un princesse. Bet yallah, kam quod kwohk ia sub tod aumber, in tod weter ! Wed srusit ex ays kays ed ays vesters, entrit id ak aysen schous ed salsit tsay id takoun... Ed ia sieyg ses un druv princesse ! - Vahms ghi vide to, mohn ia veut rayn, bet ne sieyg to. Ia gwahsit id kamer, formovit id bistar ed dehsit un ergv ep id budmen ios crovat; ia ghens dind dwogim matrassa ia kowpit uper id ergv ed, dar uper, ia addih dwogim eiderdauns. Uper to dehlgiet lyehge ia princesse ye tod noct. Ye id aghyern sa buit sprohgen de kam gohd ia hieb swohpt. - Keapay-ye khak, antwohrd ia, ho quasi ne clus mien okwi unte tod noct. Div woid quo eet in tod crovat. Io lyohg ep semject tem kaurd quem ho blou ed brun contusions ep mien hol corpos ! To est terrible ! Tun recognihr eet un druv princesse chunke, trans ia dwogim matrassa ed ia dwogim eiderdauns, ia hieb khissen id ergv. Un tem kheissas cuit ghohd ses tik tod as un genuin princesse. Is ghi prince wohd iam, sure taiper os habe un druv princesse ed id ergv buit exposen in id Art Cabinett, quer est dar visu, sei nimen hat abghenden id. Ed to est un ver storia. Pour information : le dictionnaire sambahsa-anglais comporte plus de 13400 définitions. Olivier | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Analyse silvanesque Mer 22 Juin 2011 - 14:29 | |
| J'ai lu le comparatif de Silvano sur deux langues aux principes proches (à postériori, alphabet latin, sources IE) ett je l'ai trouvé plus qu'intéressant.
Pour certains aspects je me suis senti plus proche de l'une (principes de l'alphabet: uropi), de l'autre (certains aspects grammaticaux: sambahsa), des deux (choix des origines, du moins pour l'à-postériori) ou d'aucune (grammaire du genre), même si l'aneuvien est une persolangue mixte. Je suis certain que cette analyse aidera d'autres idéolinguistes au moment de l'élaboration de leur ouvrage, même s'il ne s'inspirent d'aucune de ces deux langues.
En plus, l'analyse me paraît impartiale.
Bravo. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 22 Juin 2011 - 14:32 | |
| |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 22 Juin 2011 - 16:08 | |
| Oui, c'est une bonne analyse, c'est pourquoi j'avais demandé à Sylvain de la reposter sous ce fil, car elle avait été victime de la purge consécutive à la première guerre Uropiste.
Tu pourras faire durer le plaisir en lisant l'analyse du Sambahsa par le même Silvano, cette fois-ci dans "Riverego", la revue des espérantistes québécois (et en esperanto dans le texte !)
Olivier | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 22 Juin 2011 - 16:35 | |
| - Olivier Simon a écrit:
- la première guerre Uropiste.
C'était la première ? - Olivier Simon a écrit:
- Tu pourras faire durer le plaisir en lisant l'analyse du Sambahsa par le même Silvano, cette fois-ci dans "Riverego", la revue des espérantistes québécois (et en esperanto dans le texte !)
Elle n'a pas encore été rendue publique. On laisse quand même quelques semaines d'avance aux membres payants de la Société... |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Sambahsa-Mundialect Mer 22 Juin 2011 - 16:49 | |
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| | | | Sambahsa-Mundialect | |
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