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 Moyens de transport

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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 1:26

Vilko a écrit:
Yiuel a écrit:
À un âge plus avancé, le travail risque cependant d'être moins exigeant physiquement. (L'idée de la retraite est quelque chose d'assez absurde pour les Melvillois.)
C'est inquiétant : les vieux Melvillois, moins productifs, glissent dans la pauvreté au moment où leur santé commence à se délabrer. A part ceux qui ont accumulé assez de richesse personnelle, la plupart d'entre eux vont finir dans la misère, incapables de subvenir à leurs besoins et à leurs soins de santé. Je suppose que parmi les milliers d'entreprises subventionnées par l'Etat il y a des hôpitaux et des maisons de retraite. Ce n'est quand même pas un sort enviable.

Être productif à Melville ne veut pas dire être productif matériellement. Il y a beaucoup de personnes agées au Québec qui pratiquent le bénévolat. À Melville, ce bénévolat est payant pour eux (le bénévolat n'est pas quelque chose de présent à Melville, c'est même une absurdité économique pour eux, les bénévoles font un travail qui contribue économiquement à l'État, aussi simple soit leur travail). Il y aussi les considérations physiques qui sont prises en compte : tu n'iras pas faire faire à ton vieux le déménagement d'une maison. Simplement, les personnes agées de Melville font des emplois moins physiques, plus intellectuels. Lorsque cette phase intellectuelle n'est plus possible, la personne devenant malade peut être mise sous tutelle de l'État ou autre. Mais ça ne sera certainement pas à cause de son âge (bien que l'âge puisse être la cause de la maladie, et ça peut attendre très longtemps.

À Melville, l'équivalent de la retraite a lieu souvent vers 20-30 ans. Pendant plusieurs années, les jeunes iront voyager, découvrir le monde, apprendre. Beaucoup iront dans les groupes militaires, mais beaucoup vont aussi y aller d'eux-mêmes et voir du pays. Pour financer ces voyages, le jeune va travailler de façon journalière, ce prenant quelques jours de vacances quand il accumule un peu plus de ressources économiques. Généralement, ils vont revenir vers 30-35 ans, et c'est à ce moment qu'ils auront des enfants, fonder une maisonnée, et s'établir de façon sédentaire ou nomade selon le cas. Bref, ils ont une décénie ou plus de plaisir et de voyage de découvertes.

Bien entendu, certaines personnes plus vieilles (vers 55-60 ans) vont aussi se payer de tels voyages, une seconde "phase exploratoire", et ils vont faire des travaux journaliers plus intellectuels le long du chemin.

---

Sur le plan plus général, l'idée d'une "retraite" pour les vieux n'est pas quelque chose d'ancien. Surout ces retraites prédéfinis à 55, 60 ou 65 ans. Certainement, au Québec, l'agriculteur moyen poursuivait son travail jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus, passant le flambeau à son fils, beau-fils ou tout autre jeune prêt à faire le même travail. Le vieux devenait alors un habitant de la maison de son jeune enfant, s'occupant d'autres tâches moins physiques, mais tout aussi utile. Jusqu'à l'éducation et au conseil du vieux grand-père sur la façon de faire pousser les légumes. Est-ce qu'une retraite définie est le signe de haute civilisation? J'en doute fortement, surtout que certaines personnes peuvent certainement vouloir continuer de travailler beaucoup plus longtemps, si leur emploi est bon et peu érintant.

Citation :
Citation :
- Melville (et les Orionites) garantit un pacte tacite unilatéral de non-agression avec tous les autres États non-Melvillois. Melville ne détonnera rien d'elle-même, et elle ne détonnera que si elle est elle-même attaquée dans ses propres territoires. Un peu comme le Japon, elle a dans sa Constitution une clause qui l'empêche, constitutionnellement, de provoquer une guerre.
Peux-tu donner plus de détails sur les Orionites ? On dirait une caste militaire. L'existence d'une caste militaire n'est jamais de bon augure pour la paix.

Melville est sans doute presqu'entièrement composé d'Orionites. Parmi les jeunes, beaucoup se sont inscrits dans ce groupe. Un taux de 90% n'est pas impossible, parmi les Melvillois. Mais il y a aussi des non-Melvillois parmi les Orionites (et il y a des Melvillois qui ne l'ont jamais été pour une raison ou pour une autre, dont simplement ne pas vouloir).

Les Orionites sont effectivement une confrérie militaire, mais elle est très différente d'une armée bien en ordre et bien hiérarchisée. De plus, les Orionites sont bien plus qu'un ordre militaire, la plupart sont aussi de grands explorateurs, des scientifiques découvrant le monde physique in situ, des techniciens bien huilés et des diplomates aguerris. L'image la plus proche, c'est Starfleet the Star Trek, mais sans hiérarchie. Il y a une fierté à être Orionite. (Mais il n'y a pas de fierté à avoir tuer un autre homme, même non-Melvillois. C'est une douleur pour tous les Melvillois de voir un humain mourir. Donc la guerre elle est franchement dépréciée dans la mentalité melvilloise et, par extension, orionite.)

Melville ne déclare pas la guerre, constitutionnellement. Les Orionites le peuvent, mais ne le font pas, pour la même raison que les Melvillois : l'absurdité de la guerre d'attaque. Les Orionites sont des défenseurs, pas vraiment des attaquants. Leurs tactiques sont des tactiques de défense, quoiqu'il puisse y avoir des expéditions au secours de quelque personne en danger dans les cas non-défensifs. D'ailleurs, le respect que porte les Melvillois ET les non-Melvillois pour les Orionites est dû à ce fait.

Ceci n'empêche pas qu'un idiot enrôlé chez les Orionites puissent partir en guerre, mais plus souvent qu'autrement, ce seront les Orionites eux-mêmes qui vont arrêter cet idiot qui ne fait aucun sens.

Citation :
Citation :
- Melville évite le pétrole et le gaz.
Si on suppose que Melville utilise la technologie de son époque, il doit être difficile de convaincre "démocratiquement" les Melvillois de renoncer aux joies de la voiture à essence. La majorité des gens préférera toujours vivre dans une société de consommation Smile

Citation :
Melville préfère donc l'autonomie à l'ultrarichesse, l'autonomie étant de loin plus sécuritaire.
Historiquement, seuls des régimes autoritaires ont pu (pendant au maximum quelques décennies) choisir l'autarcie économique aux dépens du niveau de vie de leur population.

Le choix entre l'autonomie et l'ultrarichesse n'est pas imposée à Melville. C'est venu par essai et erreurs. Et les Cévéens, phares s'ils le sont de Melville, ont toujours préférés l'autonomie. Mais comme je le dis, ce n'est pas une autonomie fermée : les richesses matérielles sont importées, et les richesses immatérielles sont nombreuses. Mais les Melvillois, pour un peu plus de sécurité économique, ne basent pas leur économie sur une économie d'exportation. Ils la base sur une économie de transformation et de consommation locale.

Ainsi, avec tous les déchets importés, Cévé augmente la matière première qu'elle a. Elle va, avec cette matière première, produire du métal, du verre, d'autres composés, et par extension, pourra contruire plus de maisons, avoir plus de bouffe, construire plus de gadgets. Les compagnies vont émettre à leurs employés des bons, représentants cette production, qu'ils pourront échanger pour divers produits et services. Plus ce bon est sécuritaire pour obtenir un bien ou un service, plus les gens vont y faire confiance et l'accepter contre d'autres. C'est ainsi que la richesse melvilloise augmente.

Melville pourra bien sûr s'amuser à exporter ses créations. Mais elle les échangera contre d'autres créations (ou peut-être des matières premières en plus grande quantité!), qu'elle utilisera à l'interne pour développer de nouveaux produits, plus efficaces et moins gaspillants.

Quand à l'encouragement d'avoir moins de produits individuels dans certains cas, pense au Japon, qui a toujours eu beaucoup moins de voitures par habitant que l'Occident. Tout simplement parce que le transport en commun y est beaucoup plus efficace. (Mais ça l'aide aussi qu'au Japon, même si tu voulais acheter une voiture, tu n'avais pas nécessairement la place pour la ranger.)

C'est un peu la même chose à Melville. Le transport en commun est cent fois plus efficace et rapide à Cévé que de prendre une voiture. De toute façon, vu la densité de Cévé (40 khab/km²), avoir une voiture par habitant causerait des congestions monstres dans les rues de la ville. C'est cette simple évidence qui a poussé les décideurs melvillois à toujours encouragé un système de transport publique peu cher et très efficace (et confortable, en plus). Même le Représentant de l'État (l'équivalent cérémonial du Chef de l'État et du Chef de gouvernement à Melville) se déplace en transport en commun... (Et on ne s'attend certainement pas à ce qu'on lui paie la limousine hypervaste! Franchement!)

Citation :
Citation :
et celui qui fait importer de Melville aurait le problème d'être en possession de drogue, aussi melvilloise et de bonne qualité soit-elle.
En 1989 les Etats-Unis ont envahi le Panama parce qu'ils suspectaient le président Noriega d'être un trafiquant de drogue (En tout cas, c'était la raison officielle). Si de la drogue peut être fabriquée en toute légalité à Melville, cela risque d'augmenter les risques d'invasions étrangères...

Qu'ils viennent se frotter aux Orionites, qui n'ont absolument aucune pitié pour un quelconque envahisseur. Les Orionites n'ont pas peur des guerres sales, si c'est pour la protection et la sécurité de l'indépendance et l'autonomie de l'État de Melville (après tout, les Melvillois acceptent très difficilement les conventions internationales, à moins d'une unanimité totale, auquels cas ils n'y voient plus aucun problème). S'ils, les EUA, sont pas contents, ils n'ont qu'à tuer inlassablement ceux qui, aux États-Unis, importent la drogue, s'ils n'en veulent pas chez eux. J'irai pas détruire la maison du voisin parce que mon fils m'a rapporté, l'ayant reçu de mes voisins, quelque chose que je ne veux pas dans ma maison. Je vais demander à mon fils de ne pas entrer dans ma maison avec cela.

Citation :
Citation :
Certains États artha. vont, par faiblesse de leur défense, accepter l'arrivée de ces exilés. D'autres États vont les tenir à l'extérieur, ou les emprisonner sur le champ, ou les assassiner sur le champ. Cette dernière possibilité risque d'être la plus fréquente. Et rien, à Melville ou dans les États artha., ne peut empêcher cela (Melville ne garantit pas la sécurité de ses exilés).
Les exilés melvillois de passage en territoire niémélagan pourraient remercier les dieux que le Niémélaga soit un protectorat padzalandais... Smile

Qu'ils le soient, ce n'est pas moi qui va aller garantir la sécurité d'un criminel non-repenti. (À peu près les seuls exilés qui ont à avoir peur de Melville)

Citation :
Sur un territoire où l'on parlait le Jargon Chinook, pendant tout le 19e siècle et jusqu'au 20e siècle ! Le dibadien est une langue dérivée du Jargon Chinook, comme le Saiwosh Smile

Sur une note diégétique, Cévé se situe à l'emplacement actuel de Vancouver BC (techniquement, c'est le quartier d'Animezuki, Cévé s'étend sur l'ensemble de la vallée du bas Fraser). Mais on n'y parle pas Chinook. Après tout, la période que je décris est à peu près un millénaire après notre époque. Mais on y parle bien des langues reliés à des langues modernes (par exemple, il y a deux langues issues du français québécois, le Centmaisonien et l'Elkebekien, il y aussi deux langues japonides, l'Animezuki et une autre non-nommée).

Melville, elle, s'étend (en gruyère) sur l'ensemble du continent nord-américain. (La limite méridionale étant la péninsule du Yucatan et le début des forêts tropicales, trop humides pour le goût de beaucoup de Melvillois).
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MessageSujet: Extension   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 13:52

Yiuel a écrit:
Melville, elle, s'étend (en gruyère) sur l'ensemble du continent nord-américain.

Ça correspond à peu près à quoi? Sachant que ni le gruyère de Suisse ni le Gruyère de Savoie n'ont de trous (contrairement à l'Emmental).

Ou bien alors le gruyère melvillois, aussi fruité que ses homologues z'alpins (donc pas insipides comme l'emmental), a, lui, des trous?

Mais je m'égare...
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MessageSujet: Transports ferroviaires aneuviens (Intro)   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 14:29

La population anneuvienne étant répartie d'une manière plus "équilibrée" que les populations française, thaï ou mexicaine (une seule métropole regroupant du 1/5me à la moitié de la population du pays), à la manière (à peu près) de l'Allemagne, de l'Italie ou de l'Inde, le réseau ferroviaire est dessiné en conséquence.

Comme en Suisse (mais pas au Royaume-Uni1), le réseau est partagé entre diverses entreprises, mais l'ANB (Anoeven nàtynen bean) dispose de plus des 3/4 du réseau.

L'écartement des voies est, pour l'ANB et certaines autres entreprises, de 1,435m, pour les autres entreprises, il est de 1,20m2. Certains réseaux de trams ont un écartement de 1,06m ou 1m.

L'électricité est l'énergie principale pour le mouvement des trains, même si ce n'est pas la seule (la vapeur a disparu en 1972 du paysage "commercial", 4 locos subsistent pour des voyages fréquentés par des fans nostalgiques). Deux tensions cohabitent (et même trois, de 1942 à 1964):

Le 1500 V continu à l'Est
le 15kV 50Hz3 ailleurs (y compris la moitié sud de la ligne de Nellede, au sud-sud-est d'Hocklenge.

À suivre

1 Le caractère "privé" n'est pas spéculatif, mais de gestion locale, ou associatif.
2 Écartement, à ma connaissance, inconnu dans le monde réel, compatible avec un gabarit standard ou un gabarit réduit (type métro). Conséquence, les entreprises concernées peuvent se procurer du matériel d'un gabarit conforme aux caractéristique de leur réseau (EX: standard pour l'Elpatt-beaṅ et l'OEB, étroit pour l'OKB).
3 Ce qui a permis de passer "en douceur" du 16 2/3 Hz au 50 Hz en ayant recours, lors de la période de transition, à des locos à redresseurs embarqués (vapeur de mercure au début, puis silicium).


Dernière édition par Anoev le Mer 22 Nov 2023 - 19:18, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 14:58

Anoev a écrit:
Yiuel a écrit:
Melville, elle, s'étend (en gruyère) sur l'ensemble du continent nord-américain.

Ça correspond à peu près à quoi?

Bah, il aurait peut-être fallu que je parle plus de goudda québécois (fromage en crotte) dans une poutine que de gruyère. Mais l'image aurait été moins forte encore.

Voici un peu à quoi ça pourrait ressembler :
Moyens de transport - Page 2 Truejz4

Le bleu, ce serait des territoires melvillois, alors que le jaune, ce serait des territoires non-melvillois (arthabasquiariens). Il y a des régions avec une plus forte concentration melvilloise, et même certaines zones contingües assez vastes, mais Melville est et reste un "État" assez dispersé.

Dans les zones jaunes, le territoire des États non-melvillois est tout aussi morcelé, d'autant plus que, contrairement à Melville, ils ne sont pas unifiés de façon politique.
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 20:06

Yiuel a écrit:
Melville est sans doute presqu'entièrement composé d'Orionites. Parmi les jeunes, beaucoup se sont inscrits dans ce groupe. Un taux de 90% n'est pas impossible, parmi les Melvillois. Mais il y a aussi des non-Melvillois parmi les Orionites (et il y a des Melvillois qui ne l'ont jamais été pour une raison ou pour une autre, dont simplement ne pas vouloir).

Les Orionites sont effectivement une confrérie militaire, mais elle est très différente d'une armée bien en ordre et bien hiérarchisée. De plus, les Orionites sont bien plus qu'un ordre militaire, la plupart sont aussi de grands explorateurs, des scientifiques découvrant le monde physique in situ, des techniciens bien huilés et des diplomates aguerris.
90% des jeunes gens vivant dans une structure militaire, c'est beaucoup. Aucun Etat moderne n'arrive à ce résultat même en temps de guerre et de mobilisation totale. Cela fait penser à Sparte, où à la Prusse de Frédéric II, qui avait été décrite par un voyageur français comme "une armée avec un Etat plutôt qu'un Etat avec une armée."

Dans mon enfance j'avais inventé ce que j'appelais "le jeu de la ville". Je construisais une ville sur un tapis avec mes jeux de construction, des personnages et voitures miniatures. Les premiers citadins étaient des commerçants qui vivaient dans des maisons individuelles. Ensuite, comme je mettais de plus en plus de personnages sur le tapis, je décidais que les nouveaux venus étaient des "miliciens", occupés à s'entraîner et à manoeuvrer sur une place d'arme. Ils habitaient dans des boîtes censées représenter des immeubles...

Ce n'est que bien plus tard que j'ai appris qu'un certain Adolf H avait eu la même idée que moi pour réduire le chômage Smile

Citation :
Qu'ils viennent se frotter aux Orionites, qui n'ont absolument aucune pitié pour un quelconque envahisseur.
Parfois, le courage n'est pas suffisant contre un envahisseur nombreux et dont la technologie militaire est plus avancée. En 1989 les Panaméens n'ont pas tenu longtemps face à l'armée américaine et ses avions hi-tech. Ceci étant, Melville étant apparemment l'Etat le plus organisé de toute l'Amérique du Nord, il lui suffit d'une bonne défense côtière pour éviter les invasions. Elle bénéficie donc d'une situation géostratégique exceptionnelle qui lui permet de se passer d'alliances militaires.

En effet, si les Etats concluent des alliances, c'est bien parce qu'ils savent qu'ils sont faibles lorsqu'ils sont isolés. Par exemple, dans notre monde, les USA essayent d'isoler le Vénézuéla de Chavez, qui se protège en multipliant les accords diplomatiques, commerciaux et militaires avec la Russie, l'Iran, la Chine et Cuba (c'est bien pratique d'avoir du pétrole...).

Il est aussi vrai que, parfois, les alliances précipitent les guerres au lieu de les éviter, comme par exemple en Europe en 1914.

Citation :
J'irai pas détruire la maison du voisin parce que mon fils m'a rapporté, l'ayant reçu de mes voisins, quelque chose que je ne veux pas dans ma maison. Je vais demander à mon fils de ne pas entrer dans ma maison avec cela.
Un enfant ou adolescent (mineur) est par définition immature, et il est donc criminel de lui demander de faire un choix (accepter/refuser de la drogue) qu'il est trop jeune pour faire. Son consentement n'a pas de valeur légale. Donc si mes voisins vendent de la drogue à mon fils mineur, et que la police n'existe pas ou est inopérante, je considère que je peux légitimement mettre un terme au fléau par tous moyens, la protection de mes enfants étant une priorité absolue. Je pense que la plupart des parents partagent cet avis, c'est pour cela que l'invasion du Panama a été acceptée par l'ensemble de l'opinion publique américaine.

Pour Melville, la situation est différente, puisqu'il s'agit apparemment de l'Etat le plus puissant, au moins militairement, de tout un continent.

Anoev a écrit:
Ce qui a permis de passer "en douceur" du 16 2/3 Hz au 50 Hz en ayant recours, lors de la période de transition, à des locos à redresseurs embarqués (vapeur de mercure au début, puis silicium).
Un "redresseur embarqué" permet de convertir le 16 2/3 Hz en 50 Hz ? Comment fonctionne-t-il ? La vapeur de mercure est extrêmement toxique.
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 21:29

Vilko a écrit:
90% des jeunes gens vivant dans une structure militaire, c'est beaucoup. Aucun Etat moderne n'arrive à ce résultat même en temps de guerre et de mobilisation totale. Cela fait penser à Sparte, où à la Prusse de Frédéric II, qui avait été décrite par un voyageur français comme "une armée avec un Etat plutôt qu'un Etat avec une armée."

Dans mon enfance j'avais inventé ce que j'appelais "le jeu de la ville". Je construisais une ville sur un tapis avec mes jeux de construction, des personnages et voitures miniatures. Les premiers citadins étaient des commerçants qui vivaient dans des maisons individuelles. Ensuite, comme je mettais de plus en plus de personnages sur le tapis, je décidais que les nouveaux venus étaient des "miliciens", occupés à s'entraîner et à manoeuvrer sur une place d'arme. Ils habitaient dans des boîtes censées représenter des immeubles.

Première chose, ce n'est pas 90% de la population qui vit dans la structure militaire des Orionites. Les gens se disent Orionites parce qu'ils y ont passés 2, 3 ans. Pas beaucoup plus qu'un service militaire obligatoire (qu'il n'est pas, à Melville). Certains en font une carrière, mais c'est une petite minorité, pas tous ces 90%. (Mais ces 90% savent comment se défendre au moins un peu avec certains outils. Le meilleur exemple de ce que serait les Orionites se retrouve dans Xurno, une autre diégèse.)

Bref, ce n'est pas un métier, de plus, il ne paie pas beaucoup, puisqu'il produit beaucoup moins. La plupart des Orionites font un second métier justement parce que la protection de Melville n'occupe qu'une partie minime de leur temps. Beaucoup sont des scientifiques ou des explorateurs, comme je le disais. Certains sont diplomates, de leur propre chef ou en association avec le Ministère des Relations avec l'État. D'autres font des métiers plus pratiques, comme conducteurs de trains ou guide sur les grands-chemins.

Finalement, je vois mal Melville investir sa force de travail dans l'armée. Il y a tellement plus productif, pour peu que l'on puisse s'assurer que cette production va s'échanger. En tout cas, ça ne fait pas partie de mes plans, et j'oserais espérer que ça ne soit pas la même chose pour les autres Melvillois. Melville n'est pas un État militaire.
Citation :
Citation :
Qu'ils viennent se frotter aux Orionites, qui n'ont absolument aucune pitié pour un quelconque envahisseur.
Parfois, le courage n'est pas suffisant contre un envahisseur nombreux et dont la technologie militaire est plus avancée. En 1989 les Panaméens n'ont pas tenu longtemps face à l'armée américaine et ses avions hi-tech. Ceci étant, Melville étant apparemment l'Etat le plus organisé de toute l'Amérique du Nord, il lui suffit d'une bonne défense côtière pour éviter les invasions. Elle bénéficie donc d'une situation géostratégique exceptionnelle qui lui permet de se passer d'alliances militaires.

En effet, si les Etats concluent des alliances, c'est bien parce qu'ils savent qu'ils sont faibles lorsqu'ils sont isolés. Par exemple, dans notre monde, les USA essayent d'isoler le Vénézuéla de Chavez, qui se protège en multipliant les accords diplomatiques, commerciaux et militaires avec la Russie, l'Iran, la Chine et Cuba (c'est bien pratique d'avoir du pétrole...).

Justement, Melville s'organise autour d'une organisation étatique et militaire hors-pair pour sa défense. Bien que les Orionites ont plus en commun avec les guérrias qu'avec les armées bien rangées, ils n'en prévilégient pas moins la connaissance, la préparation, l'organisation et l'innovation. Mais Melville prévilégie beaucoup plus cette innovation, et couplée au courage des Orionites, ça peut faire un malheur. Et comme les Melvillois n'ont pas le concept de la guerre propre dans leur mentalité (la guerre est mauvaise à la base), ils n'hésiteront pas à être des salauds si besoin était.

De plus, Melville est plus prêt, dans sa forme, à l'Union Européenne qu'aux États-Unis ou au Canada. C'est une confédération de confédération, avec des communautés relativement indépendantes, mais qui se sont unis (alliance) pour leur protection. Cévé est certes 100 millions d'habitants à son maximum, il y a 400 millions d'autres Melvillois, dans d'autres communautés qui sont de bonnes grandeurs, et qui prêtent main forte à l'État. Même Cévé est une communauté étrange, c'est un ville qui, non seulement est multiculturelle, mais elle est proactive et encourage le maintien de différentes cultures dans la cité (avec seulement quelques liens communs, comme la langue commune de Melville et les lois et institutions de la Cité).

Citation :
Il est aussi vrai que, parfois, les alliances précipitent les guerres au lieu de les éviter, comme par exemple en Europe en 1914.

Melville préfère ne pas faire d'alliances du genre de cette époque. De plus, comme Melville évite les relations internationales comme la peste, elle n'enverra pas son Représentant d'État par provocation. Et Melville n'attaque pas un État si un Melvillois se fait assassiner hors de Melville, même son représentant. Elle ne connait ni l'universalité de ses lois, ni l'immunité diplomatique. (Enfin si, elle connaît, mais n'applique pas le principe, qu'elle trouve absurde.)

Citation :
Citation :
J'irai pas détruire la maison du voisin parce que mon fils m'a rapporté, l'ayant reçu de mes voisins, quelque chose que je ne veux pas dans ma maison. Je vais demander à mon fils de ne pas entrer dans ma maison avec cela.
Un enfant ou adolescent (mineur) est par définition immature, et il est donc criminel de lui demander de faire un choix (accepter/refuser de la drogue) qu'il est trop jeune pour faire. Son consentement n'a pas de valeur légale. Donc si mes voisins vendent de la drogue à mon fils mineur, et que la police n'existe pas ou est inopérante, je considère que je peux légitimement mettre un terme au fléau par tous moyens, la protection de mes enfants étant une priorité absolue. Je pense que la plupart des parents partagent cet avis, c'est pour cela que l'invasion du Panama a été acceptée par l'ensemble de l'opinion publique américaine.

Pour Melville, la situation est différente, puisqu'il s'agit apparemment de l'Etat le plus puissant, au moins militairement, de tout un continent.

C'était une image. Et je prenais ce fils comme un adulte. Et si je veux absolument que mon fils ne prenne pas de drogue, je vais tout simplement lui interdire chez moi. Mais ce qu'il fait à l'extérieur, comme adulte, je n'ai rien à dire, et s'il veut se mettre en danger, malgré tous les avertissements et les problèmes que l'on connait, c'est son propre choix. J'irai mettre mon énergie avec ceux qui veulent faire mieux.

(Si c'est mon enfant, je suis garant de sa sécurité, ce qui est autre chose. Mais quand on a un enfant malade, on ne va pas tuer le voisin qui lui a transmis la maladie, on va chez le médecin avec son enfant et on tente de comprendre la maladie puis de le soigner. On peut blâmer le voisin et lui dire qu'il n'a pas d'allure, mais qu'il fasse ce qu'il veut chez lui. De plus, le mal est déjà fait. Et pour le prévention, c'est à faire avec son propre enfant, et de lui montrer comme il faut les choses, et ne rien cacher, la meilleure incitation à essayer.)

C'est la même chose pour n'importe quoi. Tant que ça reste chez lui, je n'ai rien à y dire. Si ça vient chez moi, j'ai juste à l'expulser de chez moi, si je n'en veux pas chez moi. Je n'ai pas à aller dire à mon voisin de faire ci ou ça chez lui.
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 22:38

Yiuel a écrit:
Voici un peu à quoi ça pourrait ressembler :
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Le bleu, ce serait des territoires melvillois, alors que le jaune, ce serait des territoires non-melvillois (arthabasquiariens). Il y a des régions avec une plus forte concentration melvilloise, et même certaines zones contingües assez vastes, mais Melville est et reste un "État" assez dispersé.

Pas facile d'organiser des transports dans de telles conditions!

Ça ressemble un peu à un archipel en plein milieu des terres. J'espère que ça se passe bien (diplomatie) entre Melville et les autres États (en jaune), sinon ce serait un peu comme pour aller à Berlin-Ouest depuis le reste de la RFA durant les années '60... multiplié par 2le nombre d'ilôts de Melleville (si j'me trompe pas!).

J'espère aussi q'il y a des accords et des compatibilités techniques (écartement des voies, gabarit, courant d'alimentation etc) entre les chemins de fer melvillois et ceux des États et/ou entreprises arthabasquiariens (itou pour les routes et les voies navigeables (les équivalents melvollois/arthabasquiariens du Mississouri (ensemble Mississipi-Missouri), du st-Laurent, de l'Hudson et j'en passe).
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 21 Déc 2008 - 23:03

Yiuel a écrit:
Même Cévé est une communauté étrange, c'est un ville qui, non seulement est multiculturelle, mais elle est proactive et encourage le maintien de différentes cultures dans la cité (avec seulement quelques liens communs, comme la langue commune de Melville et les lois et institutions de la Cité).
Dibadi est monolingue et n'a qu'une seule religion parce que c'est ainsi que les choses se passent dans le roman Épépé dont je me suis inspiré. Comment des millions de gens d'origine très diverse en viennent à adopter une langue artificielle comme le dibadien est toute une aventure.

Dibadi est une ville qui n'a pas de culture propre, comme dans le roman, sauf trois choses : la langue (incompréhensible pour un étranger, car apparentée à aucune autre langue parlée), l'écriture (j'ai choisi l'alphabet Deseret, originaire d'Amérique du Nord comme le Jargon Chinook mais peu connu, n'ayant pas le courage de créer un syllabaire de plusieurs centaines de signes) et la religion (panthéisme + rituels mi-catholiques mi-Chinook). Je me suis aperçu, en écrivant plusieurs histoires dibadiennes, que l'histoire de la ville fait partie de sa culture politique très particulière.

A Dibadi, la cuisine, le vêtement, l'architecture, le calendrier, le mode de vie, sont semblables à ce qu'ils sont dans les grandes métropoles occidentales. L'altérité fondamentale de la ville (cyborgs, etc) n'est pas visible au voyageur non prévenu.

Les voitures utilisées à Épépé sont électriques. J'ai bien envie d'introduire un grand nombre de "voiturettes" pour une ou deux personnes (conducteur + passager) puisque la plupart des voitures servent aux gens qui n'aiment pas les transports en commun pour se rendre à leur travail ou à plus d'un kilomètre de chez eux (Je connais des Parisiens qui sont dans ce cas). Lorsque les familles se déplacent au complet elles prennent les transports en commun, qui existent partout dans l'agglomération (métro, autobus, tramway). Comme dans le roman, les gens travaillent six jours par semaine. Le dimanche ils se reposent et ne s'éloignent guère de chez eux. Les congés payés, lorsqu'ils existent, sont brefs (une semaine ou deux par an) et il n'est pas envisageable, sauf pour les vraiment riches, de partir en vacances hors de la ville. La campagne est peuplée de machines intelligentes et la plupart des routes sont réservées aux camions et aux véhicules agricoles, il n'est pas question d'y faire du tourisme.
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyLun 22 Déc 2008 - 0:03

Anoev a écrit:
Pas facile d'organiser des transports dans de telles conditions!

Ça ressemble un peu à un archipel en plein milieu des terres. J'espère que ça se passe bien (diplomatie) entre Melville et les autres États (en jaune), sinon ce serait un peu comme pour aller à Berlin-Ouest depuis le reste de la RFA durant les années '60... multiplié par 2le nombre d'ilôts de Melleville (si j'me trompe pas!).

J'espère aussi q'il y a des accords et des compatibilités techniques (écartement des voies, gabarit, courant d'alimentation etc) entre les chemins de fer melvillois et ceux des États et/ou entreprises arthabasquiariens (itou pour les routes et les voies navigeables (les équivalents melvollois/arthabasquiariens du Mississouri (ensemble Mississipi-Missouri), du st-Laurent, de l'Hudson et j'en passe).

Melville est possiblement un peu moins archipelisé que ce que j'ai montré. L'essentiel de la population se rassemble dans d'immenses conurbations, les Cités. Il y a bien des villages isolés, mais ils sont rares, car économiquement, ils ne sont pas viables. (Cévé n'ira pas financé les infrastructures d'un village. Elle a déjà beaucoup à faire pour elle-même.)

Mais le transport entre les différentes villes s'organise assez bien. Puisqu'il y a beaucoup de zones vides et que Melville tente le moins possible de détruire l'environnement, Melville a développé de grandes lignes efficaces, les deux principales allant vers le sud, et l'autre vers l'est, de Cévé. Ces lignes sont bien protégés par les Orionites, mais les Orionites laissent traverser les non-Melvillois. (Les lignes sont généralement surélevées par rapport au sol.)

Il n'y a pas d'accord technique. Il y eut un temps où l'Elkebek était indépendant mais se rapprochait technologiquement de Melville, mais l'Elkebek a simplement pris les normes melvilloises, alors lorsqu'il y a eu adhésion de l'Elkebek à Melville, c'était facile de mettre à jour et lier les deux systèmes. Les régions en jaune sont généralement un peu moins développés technologiquement (sauf exception), alors ils font bien souvent la même chose, s'ils veulent se lier au système de transport de Melville. Mais généralement, l'Arthabasquiare reste à l'écart.

(Melville a pris de l'avance simplement par accident. Mais il ne l'a jamais perdu, et continue toujours de distancer ses compétiteurs locaux. Sauf les autres Melvillois qui surenchérissent dans la technologie.)
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyLun 22 Déc 2008 - 0:57

Vilko a écrit:
Yiuel a écrit:
Même Cévé est une communauté étrange, c'est un ville qui, non seulement est multiculturelle, mais elle est proactive et encourage le maintien de différentes cultures dans la cité (avec seulement quelques liens communs, comme la langue commune de Melville et les lois et institutions de la Cité).
Dibadi est monolingue et n'a qu'une seule religion parce que c'est ainsi que les choses se passent dans le roman Épépé dont je me suis inspiré. Comment des millions de gens d'origine très diverse en viennent à adopter une langue artificielle comme le dibadien est toute une aventure.

Dibadi est une ville qui n'a pas de culture propre, comme dans le roman, sauf trois choses : la langue (incompréhensible pour un étranger, car apparentée à aucune autre langue parlée), l'écriture (j'ai choisi l'alphabet Deseret, originaire d'Amérique du Nord comme le Jargon Chinook mais peu connu, n'ayant pas le courage de créer un syllabaire de plusieurs centaines de signes) et la religion (panthéisme + rituels mi-catholiques mi-Chinook). Je me suis aperçu, en écrivant plusieurs histoires dibadiennes, que l'histoire de la ville fait partie de sa culture politique très particulière.

A Dibadi, la cuisine, le vêtement, l'architecture, le calendrier, le mode de vie, sont semblables à ce qu'ils sont dans les grandes métropoles occidentales. L'altérité fondamentale de la ville (cyborgs, etc) n'est pas visible au voyageur non prévenu.

Les communautés ont une tendance naturelle à s'unilinguiser. Il n'y a rien d'anormal là. Maintenant, pour que le dibadien devienne langue commune, il faut que la langue économique et politique soit celle-là.

À Cévé, il y a cette même tendance naturelle, le LCM (Langue Commune de Melville) jouant ce rôle de langue économique et politique. Cependant, depuis les premiers jours, Melville a encouragé les différents secteurs de la ville à conserver ses particularismes culturels. Entendre le français (enfin, son descendant local) à Cent-Maisons n'est pas quelque chose d'extraordinaire, les Cent-Maisoniens la parle tous, ou presque. Les Animézukiens se font un point d'honneur d'apprendre le japonais (encore, son descendant local) et de l'utiliser dans toutes les situations locales. Ce renforcement des particularismes, et leur communautarisation, a permis à ces cultures et langues de survivre (et même vivre) au travers des siècles de la cité.

Mais contrairement à Dibadi, il n'y a pas un style précis. Alors que le vêtement occidental est omniprésent là, à Cévé, tu peux littéralement voir de tout, et même du nudisme en pleine ville. Pour ce qui est de la cuisine, tout ce qui se mange sera allègrement mélangé. Et plus. Il y a un calendrier civil commun, mais les fêtes ne sont certainement pas tous identifiés en rapport à ce calendrier. Et on a longuement parlé du mode de vie : encore là, rien d'unifié. C'est ce manque d'unité, et "l'ensembleté" de Cévé qui définit la ville.
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyMar 23 Déc 2008 - 10:41

Yiuel a écrit:
Les communautés ont une tendance naturelle à s'unilinguiser. Il n'y a rien d'anormal là. Maintenant, pour que le dibadien devienne langue commune, il faut que la langue économique et politique soit celle-là.
Le problème des cyborgs à Dibadi était que le pays tout entier était autrefois francophone et pratiquement unilingue. Le système des camps d'internement a eu pour objectif de faire passer toute une population d'une langue à une autre en une seule génération, le dibadien étant la seule langue enseignée et sa connaissance parfaite étant nécessaire pour pouvoir quitter les camps et s'installer à Dibadi. Les récalcitrants restent dans les camps jusqu'à la fin de leur vie.

Le fait que le dibadien s'écrive dans l'alphabet deseret, seul enseigné, a accéléré la disparition du français dans le Niémélaga, la possession de documents écrits ou imprimés dans un autre alphabet ou système d'écriture que le deseret étant interdits. L'arrivée de plusieurs millions de réfugiés non-francophones a également accéléré le remplacement du français par le dibadien, en faisant de ce dernier la seule langue commune des internés.

Les nombreux clochards de Dibadi parlent le dibadien. Les envoyer dans les camps d'internement a pour effet secondaire de diluer encore plus le substrat francophone.

Les résidents des camps, acculturés de force, se sont vengés en développant leur propres accents et leur propres argots. Ainsi, il est d'usage de dire "Patlisztada" (choses pleines, c'est à dire : bonne bouffe, que tu aies le ventre plein), au lieu de "Tlahauya" (bonjour). Les cyborgs ont préféré accompagner le mouvement plutôt que s'y opposer. En efft le dibadien était au départ un code écrit entre les premiers cyborgs. Ce qui était au départ un simple code est devenu une langue à part entière.

Les cyborgs savaient que leur langue, artificielle, ne pouvait que se transformer en devenant une vraie langue vivante, parlée au quotidiens par des êtres humains. Certaines altérations de la langue artificielle originelle ont été acceptées (vocabulaire familier, expressions idiomatiques) mais le fond de la langue (phonologie, grammaire, vocabulaire de base, termes techniques) a été farouchement préservé. Les cyborgs n'ont notamment jamais accepté que des emprunts à d'autres langues passent dans le dibadien standard. Ces mots interdits sont bannis de la langue écrite, de l'enseignement et des médias.

A Dibadi, les nombreux accents et argots des camps se sont fondus en un dialecte relativement homogène.

(Ce long développement sur la politique linguistique est plutôt hors sujet, mais je pense qu'il est dans l'esprit du forum)
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyMer 24 Déc 2008 - 1:39

Les politiques linguistiques sont toujours des problèmes. C'est une politique linguistique qui a donné naissance à Cévé telle qu'elle est dans ma diégèse.

Cévé n'était pas au départ une cité. En fait, ni Melville ni Cévé n'existaient au début. Les premières communautés se sont établis de façon autonome. Il y en a quatre qui furent fondés avec la fondation de Melville. (Une cinquière sera fondée en même temps que Melville, alors elle ne compte généralement pas dans ces politiques initiales, bien que culturellement, elle a eu autant d'impact.)

Ce sont, dans l'ordre :
- Cent-Maisons, communauté de Québécois expatriés
- Bayville, communauté d'Américains de la région de Seattle et autour
- Fjordville, communauté de Québécois qui déménagèrent de Cent-Maisons pour devenir la base des Orionites (suivi par des gens de Bayville et de l'autre communauté)
- Delta, communauté multiculturelle qui a accueilli les gens d'un peu partout qui sont venus suite à un "appel"

Cent-Maisons a voulu protéger le peu de culture qu'elle a pu apporter avec elle, dont la langue française (québécoise). Bayville, confiante en sa culture, n'a pas senti le besoin de la protéger, mais il était clair qu'elle la conserverait (un temps...)

En opposition, Delta était une communauté hétéroclyte. Ils se rassemblèrent ensemble sous une langue commune (l'espéranto, langue de "l'appel",qui dégénérera assez vite) et gardèrent dans leurs quartiers les différentes langues communautaires qu'ils avaient. Fjord s'était formé en relative opposition à Cent-Maisons, mais lorsqu'ils apprirent l'espéranto, l'ensemble de la communauté s'y mit d'une façon presqu'enragée : elle devint rapidement la langue maternelle des enfants de la communauté.

Cent-Maisons vit d'un mauvais oeil le changement dans Fjord. Mais les quatres communautés commencèrent à interagir. Fjord et Delta s'unir assez rapidement dans un schéma commercial ou Fjord fourni protection et nourriture contre main d'oeuvre. Par les Bayvillois qui s'en allèrent à Fjord, se développa aussi un lien. Finalement, les liens entre Fjords et CM ne s'estompèrent pas. Donc, il était évident qu'une union entre les quatres communautés auraient lieux.

Mais ni CM ni Bayville ne voulaient d'une langue unique qui ne serait pas la sienne. Les Bayvillois prétendaient que le choix de leur langue (l'anglais) serait le plus logique. Les CMiens, essayant d'avoir l'appui de Fjord, pensait que le français, leur langue, serait un meilleur choix, puisque deux communautés sur quatre la parlait. Mais Fjord n'avait d'yeux que pour l'espéranto, et voudrait que tous prennent cette langue comme langue unique. Mais c'est Delta qui, avec le support d'une partie des fondateurs de toutes les communautés, montra "la voie".

Dans chaque communauté, nous aurions nos langues locales. Elles seront renforcés, aidés, et jamais on obligera une communauté de parler la langue commune. Cependant, il y aura une langue commune pour l'administration de l'union des communautés, et ce sera l'espéranto, comme elle l'est déjà dans la multilinguistique Delta. À l'interne, CM, Fjord et Bayville pourront prendre la langue qu'ils veulent, mais délègueront à l'État central des individus qui utiliseront la langue commune.

Personne n'était vraiment content. CM et Bayville n'avaient plus leur langue à imposer aux autres. Fjord voyait briser son rêve d'unité linguistique. Et Delta voyait trois communautés linguistiques très fortes survivre plus facilement que ses petites communautés. Mais chacun accepta qu'ils avaient au moins un peu de ce qu'ils voulaient pour eux-mêmes. Et pour convaincre CM et Bayville, le premier représentant de l'État serait un trilingue parfait FR-EN-EO, pour assurer une bonne transition.

---

Bayville perdra rapidement son anglais. Il existe encore des descendants de ces anglophones qui parlent une langue issue de l'anglais, mais Bayville elle-même est devenu LCMophone. Delta conservera son multiculturalisme, mais la plupart des cultures originales ont réussi à passer au travers du goulot et forment des communautés fortes et indépendantes dans la ville de Cévé. CM est restée francophone (enfin, parlant une langue issue du français), mais a aussi payé le prix économique d'être le secteur le moins riche et innovant de la ville (mais reste tout de même favorisé en comparaison avec les autres villes de Melville, et surtout de la région du Cent-Maisons, très morose économiquement). Fjord n'a jamais décollé, mais elle est devenu le coeur des nouveaux arrivants à Cévé en provenance de l'est. Et l'Académie des Orionites (devenue l'Université de Fjord) y est restée.

---

Pour lier avec le thème de ce fil, ces politiques linguistiques ont une grande influence sur le transport. Le système de transport collectif à Melville fonctionne administrativement en LCM. Cependant, superficiellement, c'est très différent. Les systèmes d'orientations utilisent toujours un système bilingue (avec priorité à la langue locale), mais tous les messages et l'essentiel de l'information n'est offert que dans la langue locale. Bien sûr, la plupart des Cévéens parle le LCM, donc on peut se faire servir dans cette langue, mais il ne faut pas s'étonner si dans Animezuki, tous les messages se transforment soudainement en japonais...
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MessageSujet: Courant redressé   Moyens de transport - Page 2 EmptyJeu 15 Jan 2009 - 11:36

Vilko a écrit:
Un "redresseur embarqué" permet de convertir le 16  ⅔ Hz en 50 Hz ? Comment fonctionne-t-il ? La vapeur de mercure est extrêmement toxique.

C'était une technologie des années '50.

Les redresseurs, qu'ils soient à vapeur de mercure (actuellement interdits, y compris en Aneuf) ou au silicium transforment le courant alternatif (quel que soit sa fréquence) en courant... redressé, c'est-à-dire continu.

À l'époque où l'ANB se décida à généraliser le 50 HZ (tout du moins pour ses lignes à courant alternatif)1, il y avait encore un certain nombre de lignes alimentées sous l'ancienne fréquence (16 ⅔ HZ). La société demanda alors des locomotives à redresseurs capables de rouler sous les deux fréquences (et avec des selfs de lissage capables de lisser un courant redressé provenant d'une fréquence aussi faible que le 16 ⅔ HZ).
Au bout d'une certaine période (c'est l'cas d'le dire!), toutes les sous-stations délivrèrent du 50 Hz (toujours sous 15 KV2), on put équiper les locomotives de selfs de lissages un peu moins performantes (et donc moins chères). Puis vint l'époque des redresseurs à thyristors et des hacheurs de courant et, maintenant, des moteurs modernes à courant alteernatifs (asynchrones & synchrones).


1 L'ANB opta dans les années 50 pour le 50 Hz pour plusieurs raisons, la principale étant d'avoir la même fréquence que le courant industriel (ou domestique) et donc de simplifier ses installations fixes électriques puisqu'elle achèterait directement son courant à Anoelek.
2 Le fait de garder le 15 kV (monophasé, pour l'alimentation des locomotives) au lieu de passer au 25 kV permettait d'avoir un transformateur simplifié dans la loco (à l'inverse des locomotives françaises frontalières BB 20101 à 4 et BB 20200). Le courant transporté lui, est triphasé (les engins se servant de la phase distribuée dans les caténaires, deux autres fils coexistent pour les deux autres phases). En tout, le triphasé transporté est de 15 * √3 ~ 25 kV


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MessageSujet: Les transports ferroviaires aneuviens (suite)   Moyens de transport - Page 2 EmptyVen 13 Fév 2009 - 14:53

Tout d'abord, en ce qui concerne les trains de voyageurs, plusieurs types de convois sont à la disposition de la clientèle, chacun avec ses spécificités (avantages ou inconvéniens), ce qui fait qu'ils ont tous leur utilité et l'ANB (principal exploitant) se garderait bien d'en faire péricliter un au profit d'un autre.

-Les omnibus: réservés au trafic local ou régional. Leur vitesse varie avec l'espacement entre les points d'arrêt. Souvent assurés par des automotrices, mais aussi par des rames tractées (réversibles). Estampillés différement d'une province à l'autre.

-les IK-B: (interrégionaux), sont en fait des semi-directs, en correspondance avec les trains ci-dessus. Pour les trains circulant au sein d'une province, ils ont la même particularité que les omnibus (IM pour le Malyr, IR pour le Roenyls...)

-Les IK-A (interrégionaux), forme modernisée des express (ces derniers existent encore, cf ci-dessous), ces trains ne s'arrêtent qu'aux gares de correspondance et, contrairement à ces derniers, ne se coupent pas en deux pour d'éventuelles dessertes en fourche. Restauration par distributeurs automatiques ou voiture-bar. Un train toutes les deux heures, à peu près en alternance avec les "Interstad" (s'il y a lieu); sans supplément cependant ; une coupure (trois ou quatre heures) de demi-journée).

-Les express sont des trains assez lents, en vitesse moyenne (à cause, notamment de plusieurs manœuvres en gare, d'attente de correspondance ou de passages en voie unique, puisque ces trains ont un régime de priorité très défavorable), peu fréquents (3 par jour, par sens et par desserte) mais leurs usagers peuvent aller d'un bout du pays à l'autre sans utiliser de correspondance. Tout comme à bord des IK, le surclassement (1re avec un billet de 2de) est autorisé sous certaines conditions (billet plein tarif sans réservation). La restauration à bord des express est sommaire, voire inexistante, les longs arrêts en gare permettant le ravitaillement aux kiosques de celle-ci.

-Les "Noxpress" sont à peu près l'équivalent de nos "euronight". Pas vraiment plus rapides que les express, ils sont en revanche nettement plus confortables. Trains uniquement pourvus de places couchées (Couchettes & lits) et disposant d'une voiture-bar ET d'une voiture-restaurant: la version moderne des fastes du train Bleu!

-Les "Interstad" sont à peu près l'équivalent des "Intercity" allemands: ça donne une idée du confort! Toutefois, ils sont tous à supplément. Ils empruntent les mêmes voies que les rapides (cf ci-dessous) et ont des performances à peine moindre que ceux-ci. La restauration est - on s'en doute - à la hauteur!

-Les rapides sont, à peu près l'équivalent commercial de nos tégévés ou, plus exactement, des ICE allemands (le confort est au rendez-vous)! la vitesse moyenne minimale de ces trains est de 150 km/h d'une extrémité du trajet à l'autre (pas plus de 120 pour les express) du trajet. Sur les lignes rapides, ces trains, certes moins véloces que nos tégévés, atteignent quand même les 240 km/h; les 260 ou 280 sont en projet.

-Durant les périodes difficiles, il existait également des trains mixtes (voyageurs+marchandises) qui partaient des gares de marchandises des grandes villes et dont le trajet ne coûtait qu'1 Vir. Seulement, il ne fallait être ni pressé ni épris de confort. Ces trains disparurent à l'horaire d'été 1965.

-Pour le trafic banlieue des grandes villes, si la partie technique est à la charge de l'ANB, la partie commerciale est assurée par les exploitants locaux (HKTO, ST, SST etc). Il n'y a donc pas d'interconnexion du style francilien.

Moyens de transport - Page 2 Fercar11


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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptySam 14 Fév 2009 - 15:42

Anoev a écrit:
-Pour le trafic banleue des grandes villes, si la partie technique est à la charge de l'ANB, la partie commerciale est assurée par les exploitants locaux (HKTO, ST, SST etc). Il n'y a donc pas d'interconnexion du style francilien.
Comment font les voyageurs pour aller de banlieue à banlieue ? Sont-ils obligés de passer par les gares des centres-villes ? On imagine déjà la cohue...
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MessageSujet: Transit   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 15 Fév 2009 - 23:01

Vilko a écrit:
Comment font les voyageurs pour aller de banlieue à banlieue ? Sont-ils obligés de passer par les gares des centres-villes ? On imagine déjà la cohue...

Ça dépend des régions... et des réseaux.

Voici la carte (trains & métros) du Surroenyls:
Moyens de transport - Page 2 Surroe13

et voici celles du Sanflod:
Moyens de transport - Page 2 Nakol_11Moyens de transport - Page 2 Sanflo13

celle du Sarimat:
Moyens de transport - Page 2 Raseau10

J'ai actuellement quelques problèmes avec les transports du Pelljant: je dois refaire la carte. Ce n'est toutefois pas le réseau le plus passionnant, bien que ce soit celui de l'ancienne capitale (réseau à grand gabarit à peu près en étoile).

On remarquera quelques erreurs au niveau des diacritiques des noms des localités, les cartes étant assez anciennes (plus de 5 ans).


Dernière édition par Anoev le Mer 3 Oct 2018 - 12:53, édité 4 fois (Raison : Localisation)
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyLun 16 Fév 2009 - 17:28

Anoev a écrit:
-Les "Noxpress" sont à peu près l'équivalent de nos "euronight". Pas vraiment plus rapides que les express, ils sont en revanche nettement plus confortables. Trains uniquement pourvus de places couchées (Couchettes & lits) et disposant d'une voiture-bar ET d'une voiture-restaurant: la version moderne des fastes du train Bleu!

Toutefois, les express roulant la nuit ne sont pas tous des "Noxpress" et certains d'entre eux sont très ordinaires et disposent de places assises. Toutefois, même à bord de ces trains ma foi très quelconques, il existe une restauration simple. Elle consiste en une ancienne voiture restaurant Moyens de transport - Page 2 Dem10 complètement transformée en DEM-ÆSTAM-XELIYS, autrement voiture-bar où on se sert soi-même.

DEM: forme réflexive cf article du 22/11 à 16:42
ÆSTAM: Bar (pensez à "estaminet")
XELIYS: voiture (pensez à... rien: c'est un à priori!)

Cette voiture dispose de tables et de distributeurs automatiques de friandises & de boissons chaudes & fraîches, lesquelles fonctionnent sans pièces ni billets, mais avec la carte eNot.


Dernière édition par Anoev le Dim 6 Mar 2016 - 20:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyLun 16 Fév 2009 - 17:43

Merci pour les cartes, Anoev ! Smile

J'ai imaginé le système de transports de Dibadi à partir de diverses descriptions, recopiées du roman "Épépé" déjà cité, qui a servi de base à mon dernier monde construit.

Dibadi a environ neuf millions d'habitants, et une assez forte densité de population. Le métro est le système de transport le plus utilisé : seulement 10% de la population a les moyens d'acheter une voiture électrique. Il n'y a plus de voitures à essence, le pic pétrolier est passé depuis longtemps. C'est pourquoi le métro est très important, avec beaucoup de stations. Il existe aussi un réseau assez dense de tramways et de bus.

Dans le roman, le héros arrive en bus depuis l'aéroport mais il se déplace ensuite uniquement en métro. Il prend une fois un taxi, d'ailleurs extrêmement cher (une dizaine de ducats la demi-heure).

Je me suis basé sur les données suivantes :
Citation :

PARIS : 222 km de métro, 381 stations, 16 lignes, 1400 millions de passagers par an.

BERLIN : 144 km de métro, 192 stations, 9 lignes, 475 millions de passagers.

LONDRES : 408 km, 278 stations, 12 lignes, un milliard de passagers.

NEW-YORK : 370 km, 468 stations, 27 lignes, 1,5 milliards de passagers.
Dibadi a un système de métro au moins équivalent en extension à celui de Paris, avec une plus forte densité de stations et davantage de lignes : environ 400 stations de métro et une vingtaine de lignes.

Dans le roman les lignes de métro sont désignées par une couleur. Comme il y a une vingtaine de lignes, certaines couleurs sont utilisées pour des lignes différentes : ainsi, Jaune 1, Jaune 2 et Jaune 3.

Dibadi a la densité de la Seine Saint-Denis (6000 hab/km²), un département que je connais bien puisque j'y habite. Les descriptions que l'on trouve dans le roman s'appliquent d'ailleurs aussi à la Seine Saint-Denis : population ethniquement très diverse mais partageant une langue commune, souvent parlée avec un accent désagréable, une certaine pauvreté, la violence latente, une architecture mélangeant le neuf et l'ancien mais généralement sans grande originalité, parcs, enclaves non bâties laissées à l'abandon, etc.

9 000 000 d'habitants et une densité de 6 000 hab/km² correspondent à une surface totale de 1500 km². Dibadi est une zone urbaine irrégulière d'une quarantaine de kilomètres de diamètre. Au-delà, s'étend un pays immense uniquement peuplé de robots travaillant dans des exploitations agricoles et de vastes champs de panneaux solaires. Les relations avec les pays voisins se font par un petit nombre de voies ferrées, les routes, peu nombreuses, étant surtout utilisées par des camions. C'est aussi à la campagne que se trouvent les camps d'internement.

Dibadi a environ 400 stations de métro, c'est-à-dire en moyenne un peu plus d'une station pour 4 km². Ce qui signifie qu'en moyenne on se trouve au plus à 1 km de la station de métro la plus proche.
Mais la densité de ces stations est irrégulière : les stations de métro sont espacées d'environ 500 mètres maximum dans le centre ville, mais bien davantage dans la banlieue. En fait, pour rester fidèle au roman, les stations de métro les plus éloignées du centre ville sont à cinq ou même dix kilomètres à l'intérieur de la zone bâtie, comme en Région Parisienne. Les gens qui habitent la zone périphérique, et qui pour la plupart n'ont pas de voiture particulière, doivent aller en bicyclette jusqu'à la dernière station de métro, ou, le plus souvent, prendre le bus.

Bien que la plupart des gens n'aient pas de voiture particulière, les embouteillages dans le centre-ville sont quasi-permanents à cause de l'absence d'autoroutes.

Les transports en commun sont subventionnés par l'Etat et donc relativement bon marché. Un ticket vaut cinquante sous, presque autant qu'un repas dans un self-service : la nourriture aussi est subventionnée (problème : elle est toujours mélangée à des produits chimiques qui lui donnent un goût sucré). J'ai estimé les prix à partir de descriptions faites dans le roman : Budaï remarque que tous les voyageurs payent leur ticket de métro avec la même pièce, et lui-même paye un repas dans un self-service avec des pièces de monnaie, pas avec un billet (le plus petit billet vaut un ducat).

Le salaire horaire minimum est d'environ un ducat (un ducat = 100 sous). On voit que le revenu minimum est extrêmement faible. Heureusement que le logement aussi est subentionné (bien que la surpopulation soit la règle plutôt que l'exception), l'éducation est gratuite (les élèves sont même vêtus gratuitement, ils portent tous le même ciré vert, sur l'uniforme de leur école), les soins médicaux sont gratuits (Budaï en fait l'expérience), et l'Etat fournit même des vêtements standard très bon marché (beaucoup de gens portent la même tenue marron).

Pourquoi 50 sous pour un ticket de métro plutôt que 20, par exemple? Pour que les gens n'utilisent les transports en commun, déjà chroniquement surchargés, que lorsqu'ils en ont vraiment besoin.

Un ticket permet d'accéder à l'ensemble du réseau du métro. Les autobus et les tramways sont gérés par des compagnies différentes, il faut donc acheter des tickets distincts lorsqu'on utilise des modes de transport différents.

Dibadi est peut-être notre avenir assez proche, celui de l'après pic pétrolier. A condition que l'on arrive à produire assez d'électricité et de nourriture, bien sûr.


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MessageSujet: Merci pour cette description...   Moyens de transport - Page 2 EmptyLun 16 Fév 2009 - 22:06

... (apocalyptique?) de Dibadi:

Citation :
...population ethniquement très diverse mais partageant une langue commune, souvent parlée avec un accent désagréable, une certaine pauvreté, la violence latente, une architecture mélangeant le neuf et l'ancien mais généralement sans grande originalité, parcs, enclaves non bâties laissées à l'abandon, etc.

Les agglomérations aneuviennes sont assez dissemblables, notamment à cause du fait que l'Aneuf est un État fédéral dont les provinces sont - elles aussi dissemblables (et pourtant, le Sanflod (Nakol) et le Surroenyls se trouvent dans la même province; vous avez certainement dû vous en rendre compte à l'analogie d'un grand nombre de toponymes (-NE)). L'Aneuf est en plein Pacifique, mais pourtant il pourrait vraiment passer pour un pays... européen! Pour Nakol, j'ai pensé à un port méditéranéen, pour Sfaaraies, un port de la Baltique, pour Hocklenge, j'ai pensé à Paris, Madrid, Berlin ou Budapest (Hocklenge est une anciennne capitale) et pour le Surroenyls, j'ai pensé à la Ruhr. Mais tout ça... à la sauce aneuvuienne, bien entendu.

Le Pelliant a de grosses analogies avec l'Île de France, quoi que six fois moins peuplé! Il dispose d'un métro urbain d'une dizaine de lignes s'enfonçant assez loin en banlieue (un peu comme si notre réseau URBAIN allait à Sartrouville, Chelles ou Juvisy) avec des rames fréquentes et rapides (bien que plus toutes jeunes, sur certaines lignes), mais ce métro urbain est abominablement mal secondé:

Un réseau régional partagé entre HKTO et ANB (pas de la même manière qu'en IdF, mais le résultat est à peu près le même).
Pas de trams: ils ont disparu dans les années '50 et malgré des demandes de plus en plus pressantes, HKTO traine des pieds, invoquant des vétos émanant de municipalités hostiles (Abœle, notamment) au développement des T.C.
Un réseau de bus paralysé par les embouteillages monstrueux sur les axes routiers d'Hocklenge et de sa banlieue. Mais à la différence de l'Île de france, qui regroupe un cinquième de la population française et un potentiel économique énorme, le Pelljant a, face à lui, des régions d'importance comparable. Ce qui l'oblige à faire quelques efforts en matière d'équipements publics, s'il ne veut pas (trop) se laisser distancer! Eh oui! la "région des deux capitales" est la plus mal notée des cinq métropoles du pays!
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyMar 17 Fév 2009 - 11:20

Anoev a écrit:
... (apocalyptique?) de Dibadi
Pas du tout : c'est un monde post pic pétrolier qui produit assez d'électricité et de nourriture pour plusieurs milliards d'habitants ! Ce qui ne sera pas nécessairement le cas dans notre univers.

Naturellement, toute chose a un prix : l'électricité et la nourriture sont produits par des cyborgs et des robots intelligents, qui sont issus de l'humanité mais qui n'ont font plus vraiment partie. Ils considèrent donc l'humanité plus comme une gêne que comme leur communauté... Dibadi est une ville où les cyborgs rassemblent les humains qu'ils ne peuvent pas exterminer ouvertement, le Niémélaga étant militairement assez faible et de ce fait devenu le protectorat d'un puissant Etat francophone, le Padzaland.

Les humains ne se retrouvent d'ailleurs pas immédiatement à Dibadi : ils passent d'abord dans des "villes provinciales" où ils apprennent le dibadien. Seuls les humains nés dans les villes provinciales, parlant parfaitement le dibadien et convertis à la religion officielle du Niémélaga peuvent s'installer à Dibadi.

L'objectif des cyborgs était, bien sûr, de couper culturellement les Dibadiens du reste du monde. L'alphabet spécifique dans lequel est écrit le dibadien est le seul enseigné : la plupart des enfants seront donc incapables de lire ou d'écrire la langue de leurs parents, même s'ils la parlent en famille.

La religion spécifique du Niémélaga (elle aussi, conforme au roman) coupe un peu plus les Dibadiens du reste du monde : elle les prive de la solidarité musulmane, israélite, chrétienne, etc.

De même, la langue dibadienne, elle-même, comme dans le roman, n'a presque pas de "mots internationaux" : apprendre une langue étrangère requiérerait donc un effort de mémoire considérable pour les Dibadiens, même si elle était enseignée. Les cyborgs sont les seuls à être polyglottes, pour contrôler les relations avec les pays étrangers.

Un extrait du roman:
Citation :
En ce qui concerne les termes internationaux, il est déçu : ils ne ressemblent ni de près ni de loin à ce que l'on attendrait. Des mots comme taxi, autobus, métro hôtel, buffet, orange, banane, chocolat, tout est apppelé autrement ici.

Le Niémélaga est toutefois sous la tutelle de fait du Padzaland, un Etat assez semblable à la France contemporaine. Les droits de l'homme sont donc plus ou moins respectés à Dibadi, bien que les émeutes occasionnelles soient durement réprimées. Les Dibadiens ont le droit de voyager à l'étranger, et les Padzalandais peuvent venir visiter Dibadi comme ils le veulent. En pratique, ils ne visitent que le Quartier des Etrangers, Hulohogoda Honsëkus, où se trouvent les ambassades, les agences de voyage, les hôtels internationaux, centres de conférence, etc.

En pratique : le Padzaland n'a aucune envie de voir neuf millions de Dibadiens immigrer sur son territoire. Les Dibadiens ne peuvent aller au Padzaland qu'avec un visa, chichement accordé.

Dans un monde post pic pétrolier, des centaines de millions de gens se retrouvent "réfugiés de la faim" à errer sur les routes. Le Niémélaga est un gros producteur agricole (le Padzaland dépend du Niémélaga pour nourrir sa population) avec des campagnes où ne travaillent que des robots. Il est donc en permanence envahi de réfugiés qu'il doit traiter humainement à cause de l'opinion publique padzalandaise, tout en les empêchant de perturber son économie et d'atteindre le Padzaland, qui n'en veut à aucun prix. Les réfugiés sont donc internés à vie dans des camps au Niémélaga où ils sont stérilisés et plutôt mal nourris.

Traverser le Niémélaga à pied est toute une aventure. On peut survivre en grapillant des épis de blé et des légumes dans les champs, mais il y a peu de routes et le pays est peuplé de robots hostiles. La fin du voyage est le plus souvent la capture par les soldats cyborgs et l'internement à vie dans un camp. Parfois aussi, la mort lorsque des robots volants larguent des grenades.

Certains réfugiés sont armés, et parfois de véritables batailles ont lieu.

C'est plutôt apocalyptique, mais je reste optimiste : j'aurai le temps de finir d'écrire mes histoires avant qu'elles ne soient dépassées par la réalité Laughing

Je plaisante ! Tout se passera bien !

Anoev a écrit:
Le Pelliant a de grosses analogies avec l'Île de France, quoi que six fois moins peuplé! Il dispose d'un métro urbain d'une dizaine de lignes s'enfonçant assez loin en banlieue (un peu comme si notre réseau URBAIN allait à Sartrouville, Chelles ou Juvisy) avec des rames fréquentes et rapides (bien que plus toutes jeunes, sur certaines lignes), mais ce métro urbain est abominablement mal secondé:
Les trains de banlieue qui vont jusqu'à Sartrouville, Chelles ou Juvisy sont moins fréquents que le métro, mais ils en sont l'extension naturelle. La différence principale (de mon point de vue) est qu'ils ne sont généralement pas enterrés.

Dibadi n'a qu'un métro enterré, il n'a pas l'équivalent du RER ou de nos trains de banlieue. Il existe une grande ligne ferroviaire qui relie Dibadi à Padza, la capitale du Padzaland. Au niveau du confort et de la rapidité c'est l'équivalent d'un TGV français.

Construire un métro enterré peut être relativement bon marché s'il suit le tracé des routes :il suffit de creuser une tranchée d'une dizaine de mètres de profondeur et d'une douzaine de mètres de large, et de la recouvrir d'un plafond de béton sur lequel les voitures et les véhicules lourds (camions, bus) peuvent circuler. C'est assez facile à faire : il suffit de penser aux parkings à étages des grands centres commerciaux, par exemple.

De plus, suivre le tracé des routes permet d'éviter les expropriations coûteuses et l'opposition des résidents locaux.
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MessageSujet: À l'étude...   Moyens de transport - Page 2 EmptyVen 21 Aoû 2009 - 21:59

... une ligne de train rapide (type TGV, ICE, Shinkansen ou Direttisimma) qui permettrait à des trains de rejoindre directement Paan à Sordalkÿ sans l'obligation, pour le passager, de changer deux fois de train à Hocklenge.

Situation actuelle

Les trains pour Asknerat, Rænge, Saṅpaz, Kroze et Paan partent de la gare hocklengaise de Knechlastvenege.

Les trains pour Kesna, Smùhr, Neżhanka, et Sordalkÿ partent de la gare hochlengaise d'Astskovaan.

Entre ces deux gares, une ligne de type RER, ou plutôt S-Bahn berlinois, car assez ancienne et alimentée par 3me rail et dont le gabarit du tunnel n'est pas assez grand pour installer des caténaires.

Trois possibilités pour traverser Hocklenge:

-Soit la mise au gabarit pour pouvoir y mettre des caténaires.
Le problème, c'est que ça créerait de grosses perturbations sur la ligne de banlieue (ouest-est) traversant la ville, nécessitant même des interruptions de trafic durant le week-end, le tout, pour un résultat décevant.

-Soit créer un double tunnel un peu plus profond et utiliser les points d'arrêt existants (Kneçhlastvenege & Astskovaan). Le problème, c'est que les dénivelés ainsi créés seraient trop importants et risqueraient de gêner la circulation des trains d'entretien. Sans oublier la gêne provoquée par les lignes de métro existantes.

-Soit de créer un tunnel en grande profondeur. Là, le problème, c'est le terrain, qui est une véritable éponge. Toutefois, en le gelant, ça devrait pouvoir se faire... alors viendrait le problème de la desserte:

a) Soit un point d'arrêt unique, en grande profondeur, donc, à l'aplomb du quartier d'affaires d'Æstskovaan, ce qui limiterait le temps de parcours dans l'ancienne capitale, mais qui frustrerait aussi bien les riverains de Kneçhlastvenege que ceux d'Astskovaan.

b) Soit deux points d'arrêts, en aplomb des deux gares précitées, les frais occasionnés pour la construction des deux gares étant environ deux fois plus élevés que dans la solution précédente, mais cette solution faciliterait énormément les correspondances et améliorerait grandement des trajets comme Kalœr-Saṅpaz ou Sorne-Sordalkÿ. Cette solution permettrait une desserte souple, en alternance des gares traversées: soit Astskovaan soit Knaçhlastvenege & Kesna, selon les trains. Aux heures de forte fréquentation, les trois gares seraient desservies.

Moyens de transport - Page 2 Fercar11

Les "cerveaux" n'ont plus beaucoup de temps à se creuser la tête, le premier coup d'pioche devrait commencer à l'automne 2010.

La ligne serait entièrement nouvelle (au départ de Saṅpaz) entre la bifur vers Lahal et Asknerat (rive droite de la Skovaan), puis l'itinéraire des rapides emprunterait la ligne existante, remodelée (style Sense-Splan, au Roenyls) entre Asknerat et Nazhe (ou Porzhe), dans l'ouest du Pelljant, puis, plongerait en tunnel pour traverser Hocklenge (lire plus haut) avec le ou les points d'arrêts précités, desservirait la capitale fédérale Kesna par une gare souterraine, puis ressortirait en surface et atteindrait la ligne actuelle (et son alimentation en courant continu) à 1 kilomètre de Smùhr environ.


À suivre?


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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptySam 22 Aoû 2009 - 23:25

Récemment, j'ai dessiné les plans (approximatifs) de stations de métro dibadiennes. Lorsqu'une station se trouve à l'intersection de deux lignes de métro, l'une des lignes doit s'enfoncer dans le sol pour passer sous l'autre ligne, et le plan de la station devient vite assez complexe.

A priori, des stations gigantesques comme Châtelet-Les Halles à Paris (croisement de trois lignes de RER et quatre lignes de métro, la plus grande station d'Europe paraît-il) n'existent pas à Dibadi, le centre de la Métropole étant un quartier pauvre, comme l'était le quartier de la Bastille à Paris jusqu'au milieu du 20e siècle.

(C'était la Bastille avec ses voyous et ses prostituées, une population décrite dans le film "Casque d'Or". La chanson "Nini Peau d'Chien" date de cette époque).

Comme il est écrit dans Épépé : "Le plan du métro collé sur une plaque de verre représente le réseau, les stations et les correspondances, une couleur différente pour chaque ligne, qui forment une sorte de toile d'araignée relativement dense de rayons divergents et de cercles à peu près concentriques."

Pas besoin de faire se croiser plus de deux lignes à la fois, donc, même en tenant compte des connexions avec le système ferroviaire : les voies ferrées, lorsqu'elles se trouvent en zone urbaine, sont enterrées, comme les lignes de métro. C'est pour cela que dans le roman, le héros entre dans une gare désaffectée transformée en palais de justice : les gares ont toutes été remplacées par des stations de métro.

Cela n'empêche pas les stations de paraître impressionnantes aux étrangers : les stations qui sont au croisement de deux lignes, par exemple, ont toutes au moins un escalier mécanique, pour atteindre les quais de la ligne la plus profonde.

Le transport des marchandises par voie ferrée pose des problèmes particuliers. Il faut des stations dédiées, auxquelles les voyageurs n'ont pas accès, des "stations de fret".

----------------

Dans un texte que j'ai écrit aujourd'huit, un cyborg utilise un tricycle à carrosserie pour se déplacer : les cyborgs ont des corps de machines, ils peuvent fournir un effort intense et prolongé tant qu'ils ont de l'énergie. Faire des dizaines ou même des centaines de kilomètres en vélo ne leur fait pas peur, et ils ne transpirent pas. Mais il vaut mieux avoir une carrosserie lorsqu'on doit partager la route avec des véhicules à moteur. Les cyborgs utilisent donc, souvent, ce genre de véhicule :
http://www.scooteringusa.com/2009/05/ecogo-concept/
Moyens de transport - Page 2 Ecogo1-300x224

J'ai vu dernièrement dans Paris un original utiliser ce genre de tricycle, où l'on pédale couché... mais son tricycle n'avait pas de carrosserie (était-ce parce qu'il faisait chaud ?). Il avait la tête à la hauteur du bas des portières des voitures Shocked
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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 23 Aoû 2009 - 18:39

Vilko a écrit:
Récemment, j'ai dessiné les plans (approximatifs) de stations de métro dibadiennes. Lorsqu'une station se trouve à l'intersection de deux lignes de métro, l'une des lignes doit s'enfoncer dans le sol pour passer sous l'autre ligne, et le plan de la station devient vite assez complexe.


J'aim'rais voir ça! 400 stations desservant une agglomération de 9 MHab, ça doit r'présenter quèqu'chose, surtout si le réseau est secondé par des lignes de trams en nombre conséquent (c'est le cas, en Aneuf, d'agglomérations comme celles de Sfaaraies, le Surroenyls ou bien Malbœrg).





Citation :
Le transport des marchandises par voie ferrée pose des problèmes particuliers. Il faut des stations dédiées, auxquelles les voyageurs n'ont pas accès, des "stations de fret".



La plupart des gares de marchandises aneuviennes se trouvent maintenant excentrées en grande banlieue, dans des pôles intermodaux ou des échanges de modes de transports se font: Les gros camions (semi) sont absolument interdits de centre-ville. Toutefois, certaines villes gardent des antennes "messageries" très actives, souvent en partenariat avec Anopost.



Citation :
Dans un texte que j'ai écrit aujourd'hui, un cyborg utilise un tricycle à carrosserie pour se déplacer : les cyborgs ont des corps de machines, ils peuvent fournir un effort intense et prolongé tant qu'ils ont de l'énergie. Faire des dizaines ou même des centaines de kilomètres en vélo ne leur fait pas peur, et ils ne transpirent pas.



Il n'y a pas (encore) de cyborgs en Aneuf, mais plusieurs services se penchent sur la question. Anoelek serait intéressé pour des interventions en milieu "défavorable pour l'humain" (fuites dans des centales nucléaires). Mais la technologie aneuvienne, si avancée qu'elle soit, n'en est pas encore là.


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MessageSujet: Re: Moyens de transport   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 23 Aoû 2009 - 19:02

Anoev a écrit:
Vilko a écrit:
Récemment, j'ai dessiné les plans (approximatifs) de stations de métro dibadiennes. Lorsqu'une station se trouve à l'intersection de deux lignes de métro, l'une des lignes doit s'enfoncer dans le sol pour passer sous l'autre ligne, et le plan de la station devient vite assez complexe.
J'aim'rais voir ça! 400 stations desservant une agglomération de 9 MHab, ça doit r'présenter quèqu'chose, surtout si le réseau est secondé par des lignes de trams en nombre conséquent (c'est le cas, en Aneuf, d'agglomérations comme celles de Sfaaraies, le Surroenyls ou bien Malbærg).
Il y a quelques lignes de tramways à Dibadi (ils sont mentionnés dans le roman). J'aime beaucoup les tramways comme mode de transport.

Anoev a écrit:
La plupart des gares de marchandises aneuviennes se trouvent maintenant excentrées en grande banlieue, dans des pôles intermodaux ou des échanges de modes de transports se font: Les gros camions (semi) sont absolument interdits de centre-ville. Toutefois, certaines villes gardent des antennes "messageries" très actives, souvent en partenariat avec Anopost.
Dans le roman, lorsque le héros sort de l'hôtel où il s'est retrouvé sans trop savoir comment, il remarque dans la rue d'énormes véhicules de transport. La circulation à Dibadi est épouvantable (pas d'autoroutes) et en plus il y a des gros camions...
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MessageSujet: Tram   Moyens de transport - Page 2 EmptyDim 23 Aoû 2009 - 21:42

Vilko a écrit:
J'aime beaucoup les tramways comme mode de transport.

Moi aussi, mais en Aneuf, leur présence est en fonction, des politiques de transports des régions concernées.

Pelljant (Hocklenge): À cause d'actions conjugées des politiques de la province (Sante), de la région (Pelljant) et de la ville (Hocklenge) et de certaines municipalités de banlieue, le tram a été éradiqué de la région dans les années '50. Certains souhaitent son retour mais se heurtent à une véritable inertie politique, malgré les embouteillages chroniques et un système de transport en commun mal adapté. Saṅpaz, Sorne (Alfazie) & Nælvyn ont également choisi cette "voie".


Sarimat (Sfaaraies) Au contraire, Le Sarimat, qui fut rasé en 1944 par l'aviation nipponne, décida que la reconstruction ne se ferait pas sans les tramways, que ST allait profiter pour moderniser. Le projet de métro allait même donner l'occasion d'initiatives intéressantes, comme des sections de lignes en tranchée couverte, en correspondance quai à quai avec le métro (ligne n°1, notamment). Le réseau sarimat comporte 5 lignes de métro (l'une d'entre elles étant entièrement suburbaine) et 25 lignes de trams. Les fermetures ont été rarissimes et n'ont été que la conséquence de remodelages ou de prolongations de lignes adjacentes, rendues possibles par l'amélioration des performances du matériel.

Surroenyls (Alvarne, Azfold, Seblir, Kramelne, Gerne): Mis à part Nevwarkling qui a détruit son réseau et Livne, qui n'en a jamais eu*, toutes les autres capitales de districts ont gardé leurs lignes de trams et les ont conjugués, le plus souvent, en les faisant rouler sur les mêmes voies, avec des lignes de métro léger. L'avantage du système, c'est une économie substantielle, l'inconvénient majeur, c'est des différences de hauteur de quais (quai haut pour le métro) qui oblige les trams de disposer de marchepieds escamotables (comme le métro de Stuttgart) et interdit le plancher bas, possible au Sarimat, puisque les voies du tram et celles du métro sont distinctes (d'ailleurs, ce n'est pas le même courant d'alimentation).

Autres villes aneuviennes (Splan, Malbœrg, Laṅrúke, Lenov etc...): La plupart des villes aneuviennes ont gardé un réseau de tram, même si des lignes parmi les moins importantes ont été remplacées par des lignes de bus (thermiques ou trolleybus). Certaines comme Malbœrg ou Laṅrúke ont opté pour la mixité tram/métro léger, d'autres (Birem, Splan, Træz) ont fait du tram leur moyen de transport-phare.

Pour finir, le Sanflod. Nakol a tout d'abord éradiqué ses trams dans les années '50, obéissant à une mode du moment assez discutable; en fait, pour offrir un débouché à l'entreprise Kærtham, fabriquant d'autobus dont la principale usine se trouvait à Illære, dans la banlieue sud-ouest de Nakol. Mais, malgré un réseau de bus performant, secondant 5 lignes de métro et des trains de banlieue rapides et fréquents, les problèmes allaient vite se poser, notamment au niveau des trajets banlieue à banlieue. Le tram fut choisi car moins cher que le métro. Le réseau est certes, loin de rattraper celui du Sarimat ou l'addition de ceux du Surroenyls, mais il est là, avec ses rames à plancher bas, aussi modernes que celles du Sarimat. Sordalkÿ (Pande) a également renoué avec les trams, dont deux lignes ont été construites, combinées avec une ligne de métro léger.

*Sauf, toutefois, une ligne circulaire, tirée par des chevaux jusqu'en 1910, puis à vapeur jusqu'en 1925 puis à perche jusqu'en 1935 (remplacement par des bus). Livne est la moins peuplée des capitales de district du Surroenyls: 39 kHab, moins peuplée que Dezhne ou Plorne. L'avant-dernière étant Azfold, avec 101 kHab.


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