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| Aneuvien | |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 5 Avr 2011 - 23:21 | |
| - Sab a écrit:
- Anoev a écrit:
- Nep ùt gat mahau. = Pas un chat ne miaule. (il n'y a pas un chat ici)
Nep àt gat mahau? = Le chat (le nôtre) ne miaule-t-il pas? (va voir s'il est pas resté déhorrrs...) Nep gat mahau? = Le chat ne miaule-il pas? (n'est-ce pas propre à l'espèce féline domestique en général) Næq gat poj. = Aucun chat n'aboie. (c'est totalement improbable)
Personnellement, je ne vois aucune différence de sens entre "pas un chat" et "aucun chat". Et de ce point de vue-là, en termes de cohérence, c'est la notion de "aucun" qui me paraît la plus pertinente, parce qu'elle s'oppose à "tout chat", "quelques chats", "n'importe quel chat", etc. , tous des déterminants. En outre, cela redonne une plus grande liberté de position à la négation stricte (qui est à rôle adverbial fonctionnellement, et non quantificateur). Nota: j'ai fait une faute d'orthographe à "miauler": il n'y a plus d'H: maau [mɐːw] En fait, les deux peuvent se dire ( nep ùt gat ou næq ùt gat, on peut même metre les deux variantes avec ùdat pour renforcer l'absence de chat, mais ce n'est pas indispensable). Le plus absolu étant quand même næq gat qui nie un fait (l'aboiement des chats) dans son ensemble, alors que nep ùt ou næq ùt sont plus circonstanciés. * Du moins, au présent: Inf. passé: mahwa; subj. passé: mahúa. Irrégularité notable, le pluriel du présent ne se forme pas sur le radical du passé mahwe, mais maawe (le e final reste muet, comme dans pùze, etc...) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Une petite devinette Ven 3 Juin 2011 - 15:29 | |
| Comme y a pas (encore) de dico anv-fr* de disponible et que j'veux pas trop vous noyer dans le dico de sens inverse, la devinette sera facile: A fluk do glœp nep. D'ici quelques jours apparaîtra un nouvel indice. À bientôt. * Cela dit, avec la touche "consulter" d'Ideopedia, ça d'vrait pas être insurmontable! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 3 Juin 2011 - 15:37 | |
| - Anoev a écrit:
- A fluk do glœp nep.
Je me jette à l'eau : - Spoiler:
Le navire ne flotte pas.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 3 Juin 2011 - 17:15 | |
| - Silvano a écrit:
- Spoiler:
Le navire ne flotte pas.
C'est pas tout-à-fait ça... - mais tu n'es pas bien loin:
le verbe "flotter" au présent de l'indicatif et à la troisième personne du singulier est bien présent dans la phrase. | |
| | | Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Juin 2011 - 9:40 | |
| - Spoiler:
fluctuat nec mergitur ? j'ai dû utiliser google pour trouver des indices, c'est pas pratique
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Juin 2011 - 10:00 | |
| BRAVO LÉO - C'est bien ça:
En fait, j'aqurais même dû mettre, pour une traduc bien conforme: A fluk ea glœp nep.
Mais avec do = mais; ça ne nuisait pas au sens.
Fluk, flukta, fluktúa = flotter: pour ça, Silvano en avait déjà trouvé la moitié. Glœp, gluppa, glupéa = couler, pour lequel on ne confondra pas.
Une autre citation, assez facile (toujours à cause du manque de dico "version"): Àt geràd dæn ea dem redd nep. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Juin 2011 - 12:34 | |
| Ah ! J'ai trouvé ! (enfin, je pense) : - Spoiler:
La garde meurt mais ne se rend pas
J'ai eu un peu de mal avec certains mots mais en cherchant les particules j'ai trouve quelques exemples qui utilisaient ces mots de vocabulaire. Ça vaudrait presque le coup de faire un sujet à part pour les devinettes comme ça. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Juin 2011 - 12:46 | |
| BRAVO RÉATAMI C'est ça. Y avait eu y a un certain temps, un fil de ce genre. faudrait qu'je le retrouve. Un p'tit peu moins simple: Dem paṅklun itùs • keferton. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Juin 2011 - 15:25 | |
| Dis Anoev, tant que j’y pense, c’est normal que tu confondes le point médian (·) et la puce (•) ? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Un point... c'est (presque) tout. Sam 4 Juin 2011 - 17:44 | |
| - Yamaw a écrit:
- Dis Anoev, tant que j’y pense, c’est normal que tu confondes le point médian (·) et la puce (•) ?
Heu... c'est pas normal, mais c'est... courant. J'avais peur que le point médian ne se vît pas assez dans une phrase écrite petit. Alors, j'ai pris la puce pour un gros point pour son utilisation pour le verbe être au présent de l'indicatif, voire le point final; et j'ai gardé le petit sous l'coude, au cas où. Mais, main'nant que tu m'en fais la r'marque, je m'dis qu'il faut que j'me penche sur le problème. -Soit je passe outre et je continue comme avant -Soit je modifie l'article qui parle de cette ponctuation en le renommant et en modifiant deux~trois phrases -Soit je remplace toutes les puces par des points dans mes multiples exemples grammaticaux & lexicaux (euh... j'ose à peine y penser)· | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Albert Camus Mer 8 Juin 2011 - 7:55 | |
| Comme l'aneuvien n'est pas (tout-à-fait) une langue romane (malgré quelques emprunts), je m'suis senti obligé d'déménager la traduction de ce texte - Albert Camus a écrit:
- Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine. (L'étranger)
Bertep al çem pliréna, bertep eg dem àcals kœman, a ere resten ni es esàψun tep mult septàkeldur er dær àt deaw ed okarmátynen en ea tep ar adjàl es kœm ùr eráṅtolige çhœleve. (Àt dak fran aliklœt)Littéralement: Pour que tout soit achevé, pour que je me sente accompagné, il restait à moi souhaitant que beaucoup de spectateurs soient là le jour de ( ed) exécution de moi et qu'ils m'accueillent avec des appels hostiles. (L'homme d'ailleurs) Mots manquants. J'aurais pu mettre ce passage dans le fil du subjonctif, car cet extrait, pour funeste qu'il soit, a quelque chose d'intéressant: une proposition principale à l'indicatif imparfait appelle un verbe de subordonnée au subjonctif présent*. Ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'au moment de cette pensée, l'exécution n'a pas encore eu lieu (évident). * En français. En aneuvien, les subjonctif présent et imparfait du verbe ere se confondent. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: L'aneuvien est-il un volapüklicin Sam 11 Juin 2011 - 13:14 | |
| En fait, y a des fois, j'me suis posé la question, tant il y avait des idées reprises: - Citation :
- Principales idées volapükiennes reprises dans l'aneuvien: l'existence du [y] et du [ø], une déclinaison régulière (ou presque) à 4 cas (même s'y a une demi-différence) et des noms à postériori parfois méconnaissables. Qui plus est, le volapük est une des rares langues construites à disposer d'un VRAI subjonctif (distinct de l'impératif).
... à ça, je pourrais ajouter la marque du pluriel derrière le cas de déclinaison (contrairement à l'espéranto), mais ça ne semble pas être une spécificité du volapük. C'est également le cas de l'uropi (génitif: -i, -is, -u, -us) et l'uropi n'est pas un volapuklicin. Cependant, les volapüklicins sont des langues auxiliaires, d'une part, et une grosse majorité sont à-postériori, d'autre part*, ce qui mettrait l'aneuvien (persolangue mixte) dans une situation un peu "à part". Y a, un autre point commun entre l'aneuvien et la presque totalité des volapüklicins (seul, l'idiom neutral semble en sortir), c'est la quasi confidentialité de ces idéolangues; la seule audience (supposée) de l'aneuvien, c'est le lectorat de l'Atelier et d'Idéopédia. Quant au nombre de locuteurs, là...* Selon la même source, seuls le dil, le spokil (mixtes) et le dilpok (à-priori) ne sont pas des langues à-postériori. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Ponctuation Jeu 16 Juin 2011 - 1:33 | |
| Pct Franç. : M. X est un « héros ». Eng. Pct. : Mr X is a “hero.”
Anv. P.tyn : D X • ùt "kareláṅdak".
Bref, on met des guillemets droits, et on met le point à l'extérieur.
Par contre, pour énoncer une phrase dite, on utilisera, de préférence, des guillemets français :
E dikta cys: « Komit ». = J'y ai dit : « viens ». (Coluche)
Par contre, s'il y a une incise, celle-ci sera encadrée de guillemets droits, pour montrer que la phrase dite n'est pas terminée:
« Lukea" ed madh diktă "kortev er mir pùzer krasdaw... » À ne pas confondre avec: « Setad? » Tina prgœntesă. = « Pourquoi ? » demanda Tina.
Bientôt, la copie (avec quelques détails en plus) dans Idéopédia. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: La peur du lion Jeu 16 Juin 2011 - 13:09 | |
| - Urko (à Nemszev) a écrit:
- Que se passe-t-il dans des exemples comme "la peur du lion" ?
En aneuvien, on a À qbob àt leon = la peur éprouvée par le lion à qbob àt leov = la peur inspirée par le lion. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Je ne dis pas « non » & savoir Mar 26 Juil 2011 - 12:46 | |
| - Urko a écrit:
- Alors comment distinguer "je ne dis pas" de "je dis non" ?
L'aneuvien est également concerné par cet interrogation, dans la mesure où ne...pas et non sont traduits par le meme terme: nep. Pour l'écriture, on est sauvé par la ponctuation: Eg dik nep. Eg dik « nep » . Por la diction, là, y faut bien détacher les mots en cas de besoin, respectivement: /ɛg'diknɛp/* /ɛg 'dik 'nɛp/ Pour « je ne dis pas "non" », on aura, par conséquent: Eg dik nep « nep ». Mais la disposition des guillemets indique qu'il ne s'agit pas d'une double négation, pas comme dans Eg dik nep « svart » nep « wỳt ». - Babel a écrit:
- La distinction entre savoir et connaître est-elle bien définie dans le langues qui différencient les deux verbes : français, italien, espagnol, allemand, etc. ?
En anneuvien, on a ste pour "savoir" et kógste pour "connaître". Les deux verbes se conjuguent de la même manière, ste étant un radical commun. - Oniψ dem kógset!:
Connais-toi toi-même. * Dans certains cas, (voyelle suivante accentuée) le [nɛp] du premier exemple peut toujours s'assourdir en [nəp], mais c'est facultatif, ce qui compte, c'est la césure vocale entre [dik] et [nɛp] dans le deuxième exemple. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Pouvoir & savoir (nager) Jeu 28 Juil 2011 - 11:19 | |
| - urko a écrit:
- Allemand: Kannst du schwimmen?
Littéralement: Peux-tu nager? Français: Tu sais nager? Uropi: Moz tu snivo ? (c'est un savoir-faire, pas un savoir: mozo = pouvoir) En aneuvien, on fait la différence entre e ste sjàdun* (je sais nager) et eg poten sjàd (je peux nager). La première phrase implique que j'ai appris à nager, la deuxième que j'ai la possibilité physique de nager. À la tournure affirmative, on ne vois pas vraiment la différence, mais avec une phrase négative, on la sent. E ste nep sjàdun* = Je ne sais pas nager (je n'ai pas appris à nager) Eg poten nep sjàd = Je ne peux pas nager (j'ai une crampe) Y a aussi: e kàn nep sjàd = Je ne peux pas nager (y a un panneau " probidan badh" = baignade interdite; ou bien: faut qu'je sois chez moi à 18:00) * À l'étude: utilisation possible ou systématique de l'infinitif (e ste sjàd) derrière STE. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 14 Aoû 2011 - 18:30 | |
| - Citation :
- D+S (comme pour kads, à l'accusatif) = [dz]... [dz] comme Ż. Alors, en toute logique, si on suit les consignes ci-dessus concernant l'accusatif et l'utilisation du graphème le plus court, KADS ne devrait-il pas plutôt s'écire KAŻ? Par contre, même si le changement pour le [dz] intervenait, il n'en serait rien pour [bz] (car je ne vois guère la lettre qui pourrait y correspondre) et [gz] (car j'ai bien spécifié que le X n'est jamais voisé)...
Vous vous rappelez? Ça date du premier mai... et pas d'cette année. Mon idée était de limiter le nombre de lettres dans un mot. Seulement, évidemment, même si ça ne change pas grand chose, ça change des habitudes. Alors? Ż plutôt que DS? sachant que les deux se prononcent [dz]... c'est tentant. De toute manière, même si je remets Ż d'actualité, DS ne sera pas pour autant considéré comme une faute. Mon idée, c'était surtout la possibilité d'exploiter grammaticalement une lettre qui existait dans l'alphabet aneuvien. Ça m'démange... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 5 Sep 2011 - 9:12 | |
| - Patrick chevin a écrit:
- Mi yeda frut = je mange le fruit / ce fruit
Mi yeda frutyo = je mange les fruits / ces fruits ou les/des fruits, en général Mi yeda yo frut = je mange des fruits / quelques uns (some fruits) Mi yeda ka frut ol den = je mange quatre fruits par jour En aneuvien, ça donnerait (respectiv'ment): Eg inzhun àt frux/æt frux Eg inzh fruxe Eg inzh(un) okene fruxe Eg inzh quàt fruxe per deaw.Fruk a deux déclinaisons, selon le sens Végétal | S | P | N | fruk | fruke | A | frux | fruxe | G | fruken | frukene | C | frukev | frukeve |
Autre | S | P | N | fruk | frukte | A | fruktes | fruktese | G | frukten | fruktene | C | fruktev | frukteve | Àr frukte àt rèsat = les fruits de la croissance Ar lotarfese nep àt fruktes ed làporen ane = Ils ne bénéficient pas du fruit de leur travail. Mais: Àt lœmb • àt frukev in. = Le ver est dans le fruit (figuré).
Dernière édition par Anoev le Sam 3 Nov 2012 - 18:05, édité 1 fois (Raison : Erreur de cas de déclinaison) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 8 Sep 2011 - 17:26 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Comment traduire: kiam li alvenis, mi foriris. ?
- Quand il arrivait, je partais - Quand il arriva, je partis - Quand il fut arrivé, je partis - Quand il arriva, je partais --- ? En aneuvien, ça donnerait quelque chose dans ce genre (respectivement): Tev a ere pàtezun, eg ere pùzun Tev a dhep pàteză, eg pùză Tev a pàteză, eg pùză Tev a pàteză, eg ere pùzun.En fait, la forme dhep + -ă, -ă n'est qu'une traduction de la quasi-simultanéité de deux faits considérés comme au prétérit (passé simple). Ça vient du fait de l'inexistence, en aneuvien comme dans pas mal d'autres langues, du passé antérieur. Du coup, quand il y a deux verbes au prétérit en aneuvien, l'un des deux (le procès antérieur) se traduit en passé antérieur en français. Pour avoir deux verbes au passé simple (faits qauasi simultanés), on est obligé d'utiliser dhep pour ça, puisque a dhep pateza signifie "il vient (juste) de partir". | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Génitif ou adjectif? Ven 9 Sep 2011 - 9:40 | |
| - Silvano a écrit:
- Olivier Simon a écrit:
- Si je suis d'accord avec M.Landais sur le fait que le génitif existe dans beaucoup de langues européennes, je dois avouer qu'en Uropi, j'ai un peu de problèmes avec ce même "i" qui peut être génitif singulier ou marque d'adjectif, ce qui rejoint la remarque de PatrikGC.
Petit rappel : le génitif vient toujours après le mot qu'il complète, ce qui le distingue clairement de l'épithète, qui vient ordinairement avant. Mais je dois avouer qu'en uropi oral, si jamais cela existait un jour, il pourrait y avoir confusion entre un nom avec adjectif et un mot composé. Ce qui me met, si j'puis dire: dans l'bain: Ù frœṅdul likrænden = une limite (frontière) de territoire* Àt likrænden ătoryndet = l'autorité territoriale. Avec certaines règles grammaticales uropiennes (ou autres, comme l'elko, où on trouve ce même genre de distinguo par la syntaxe entre un nom au génitif et un adjectif) j'me sens pour ainsi dire à l'aise... * Ce qui, je dois le reconnaitre révèle une faiblesse de l'aneuvien, du moins à l'oral: l'absence de prononciation du verbe être au présent (comme en russe), ce qui donne des confusions possibles du style: æt warmet estyven = cette chaleur d'été Æt warmet • estyven. = Cette chaleur est estivale. Bref, on (je) peut(x) toujours se (me) raccrocher aux branches en se (me) disant que la premère déclaration n'est pas une phrase et attend une suite et que, par conséquent... ce type de confusion n'en est pas vraiment un... même si on remplace æt par ùt: "une chaleur est estivale", ça sonne bizarre, là aussi on attend une suite, comme une lapalissade dans l'genre "...quand elle fait penser aux températures d'été", mais là, c'est une généralité et... adieu le ùt. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Comparaison d'idéolangues Dim 11 Sep 2011 - 17:29 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Le Yolik n'applique aucun principe au pied de la lettre et ne possède pas encore de forme complètement élaborée, tout simplement parce le besoin ne s'en est pas encore fait sentir (comme par exemple un suffixe pour indique le féminin...), mais si je compare des phrases prises au hasard, je constate qu'il est plus satisfaisant:
Personnellement, je trouve que c'est pas plus mal. Si on veut vraiment insister sur le sexe, d'accord, on y met le féminin... ou le masculin (pas d'jaloux), sinon, pas la peine, ça fait une économie de règle grammaticale (cf langues finno-ougriennes, encore que certains autres aspects de ces langues sont déroutants pour les indoeurophones). FR elle est plus jeune que moi URO ce se maj jun te iYLK el bina yuner an mi / muner yun an miANV ka • jœnger qua esCommentaire, si on compare en âge "elle" et "moi", (la personne qui parle), la logique veut que "elle" soit aussi une personne. Par conséquent on mettra le P.P. au féminin. On retrouve le même raisonnement en aneuvien qu'en uropi ( ce) et en yolik ( el). vous êtes moins grand que lui vu se min alti te he vi bina lones an il / munes lon an il or • minus remmer qua dasMême raisonnement pour cette phrase. On s'adresse à quelqu'un. Toutefois, si on avait dit "vous êtes moins grand qu'eux", on aurait pu utiliser le neutre (épicène): or • minus remmer qua ase dans la mesure où on ne connait pas forcément le contenu de "eux" (ça peut être "eux & elles"). Il est aussi joyeux que toi he se os glaj te tu il bina sam let an ti da • alsy zhovon qua osPareil: "Ils sont..." peut être traduit ar • ... ou dar •...cette fleur est la plus belle di flor se de maj bel / de beles di blos bina di beler / di muner bel æt gola • àt rylnertRien à signaler: Il n'y a pas de pronom personnel (le seul mot-outil susceptible d'avoir un genre en anv) et gola est neutre. Les trois idéolangues se rejoignent donc. On trouve même une analogie (suffixe) entre le yolik et l'aneuvien pour le comparatif. il est le moins vieux de tous he se de min seni od tale il bina di vetes iz yol / di munes vet iz yol
Là, l'aneuvien est obligé d'avoir un renseignement complémentaire et doit donc avoir pluseurs traductions possibles: à quoi renvoit le "il"? à un humain (dont on suppose le ♂) ? un animal ? un objet ? Par contre, si on utilise le démonstratif "c'", aucun genre à mettre.
J'ai conduit ce bus: c'est le plus vieux de tous = [i]E traṅxa æt bus: æt • àt vonert omneneJ'ai connu ce paysan: il est le moins vieux de tous = E Kógsta æt fœṅgdax: da • àt minus geroṅtert omneseJ'ai amené ce taureau: il est le moins vieux de tous = Eg adliyda æt booveds: da • àt minus vonert omnene. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Concordance des temps Mar 13 Sep 2011 - 19:09 | |
| La concordance des temps en aneuvien En gros, la moitié des temps verbaux aneuviens se terminent par (verbe)-A et l'autre moitié se termine par autre chose. Comme en anglais, il y a toute une brochette de particules permettant d'obtenir l'imparfait, le futur, les temps immédiats, le conditionnel etc... Ces particules se combinent aux différentes formes verbales, principalement à l'indicatif et au subjonctif. On va commencer dans la simplicité. - Procès simultanés:
Présent: E ste tep a pùze = je sais qu'il part
Imparfait Eg ere ste tep a ere pùze = je savais qu'il partait
Passé
E sta tep a pùza = J'ai su qu'il est parti E stă tep a pùză = je sus qu'il partit
Futur Eg mir ste tep a mir pùze = Je saurai qu'il partira.
- Procès ste postérieur à procès pùze
Présent E ste tep a pùza = je sais qu'il est parti
Imparfait Eg ere ste tep a ere pùza = Je savais qu'il était parti Eg ere ste tep a dhep pùză = je savais qu'il venait de partir.
Passé
E sta tep a ere pùza = J'ai su qu'il était parti E stă tep a ere pùza = je sus qu'il était parti E sta tep a dhep pùză = J'ai su qu'il venait de partir E stă tep a dhep pùză = Je sus qu'il venait de partir
Futur Eg mir ste tep a mir pùza = Je saurai qu'il sera parti.
- Procès ste antérieur à procès pùze
Présent E ste tep a mir pùze = je sais qu'il partira E ste tep a auk pùze = je sais qu'il va partir E ste tep a mir pùza = je sais qu'il sera parti
Imparfait Eg ere ste tep a pùze = Je savais qu'il partirait Eg ere ste tep a auk pùze = je savais qu'il allait partir. Eg ere ste tep a pùza = Je savais qu'il serait parti.
Là où, en français, on met le conditionnel, en aneuvien, on met l'indicatif.
Passé
E sta tep a pùze = J'ai su qu'il partirait E stă tep a pùze = je sus qu'il partirait E sta tep a auk pùza = J'ai su qu'il allait partir E stă tep a auk pùză = Je sus qu'il allait partir.
Pareil.
Il n'y a pas de "futur du futur": la forme est la même que pour les actions simultanées.
Prochain épisode: le subjonctif. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Manuel Mar 20 Sep 2011 - 18:21 | |
| - Silvano a écrit:
- Comme un manuel d'utilisation. Sans doute est-il appelé comme cela parce qu'on pouvait à l'origine le transporter avec soi et le tenir à la main, à la différence des autres livres qui restaient sur un lutrin ou sur une table.
Bing! Ça fout en l'air une idée que je m'faisais de ce mot. Une idée, y faut ben admettre, un peu tirée non par les mains mais par les ch'veux! Manuel: livre ou fascicule contenant un certain nombre d'instructions en vue d'un certain travail, à l'origine manuel... puis ça c'est étendu à "manuel scolaire, manuel d'utilisation etc...". Toutefois, en aneuvien, j'ai ramassé un autre radical, venu d'on ne sait où*: Nejrknèg [nɛjəʁˈnɛg] (le K passe à la trappe). Ce radical, on le retrouve dans le mode manuel: àt nejrpyx mod, le contraire du mode automatique ( skyprjen*) celui qui, en principe du moins, ne nécessite pas de... manuel pour faire fonctionner le dispositif. * En fait, c'est surtout skyprjen qui est à-priori. Je n'ai pas voulu prendre automatig (pas d'avantage ătomátig qui aurait pu pourtant faire un à-postériori présentable) parce que j'aurais le préfixe grec "auto" signifiant en gros "soi-même" et que j'avais déjà im- (de idem) signifiant "même", comme imlòslov = homonyme. Anacyclique approximatif: le SK étant transformé en X. Chose étrange: le -en de skyprjen a été englobé dans la construction de l'anacyclique. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Sep 2011 - 18:56 | |
| - Anoev a écrit:
- Manuel: livre ou fascicule contenant un certain nombre d'instructions en vue d'un certain travail, à l'origine manuel... puis ça c'est étendu à "manuel scolaire, manuel d'utilisation etc."[/size]
D'où te vient cette définition ? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Sep 2011 - 18:59 | |
| - Silvano a écrit:
- Anoev a écrit:
- Manuel: livre ou fascicule contenant un certain nombre d'instructions en vue d'un certain travail, à l'origine manuel... puis ça c'est étendu à "manuel scolaire, manuel d'utilisation etc."[/size]
D'où te vient cette définition ? À vrai dire... de nulle part, pour êt'sincère, raison pour laquelle j'ai avancé (prudemment): - Citation :
- Une idée, y faut ben admettre, un peu tirée non par les mains mais par les ch'veux!
Tu connais l'jeu du dictionnaire? La définition gagnante n'est pas (forcément) la définition exacte (parmi autant de définitions qu'y a d'joueurs) mais celle qui obtient le plus de suffrages: marrant!
Dernière édition par Anoev le Mar 20 Sep 2011 - 19:07, édité 1 fois | |
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