INTRODUCTIONLe
Gäko est à l'origine une langue construite appartenant au
projet ELKO, projet qui contient une douzaine de langues dont l'Elko que vous connaissez sans doute déjà.
Mais la langue Gäko dont on connaît très peu de choses (prononcez "guèko") a donné naissance à un système de cryptage nommé
Gäko SC. C'est de ce système de cryptage qu'il sera question ici.
LE PRINCIPE DE BASELe principe de transcription est simple car il s'agit en fait de remplacer un son par son complémentaire (g par k, t par d, etc)
Bien sûr la base sera phonétique et non morphologique.
caniche [kaniS] geimuz et ainsi de suite
TABLE DE TRANSCRIPTIONLES CONSONNESEn Gäko il existe treize consonnes. Elles traduisent parfois plusieurs sons on parle alors de consonnes polysémiques. Elles ne sont pas nombreuse mais recquierent une certaine vigilance.
B : cette consonne transcrit le son [p] de parchemin.
D : cette consonne transcrit le son [t] de table.
G : cette consonne transcrit le son [k] de calme, de képi ou de quille.
H : cette consonne joue le rôle d’ensemble vide consonantique. On la distingue de son homologue vocalique « AU ».
K : cette consonne transcrit le son [g] de gare .
L : cette consonne transcrit le son [r] de barre.
M : cette consonne transcrit le son [n] de nage .
N : cette consonne transcrit le son fermé [m]de marée.
P : cette consonne transcrit le son [ b] de barre.
R : cette consonne transcrit le son [l] de lard.
S : cette consonne transcrit le son [z] de zeste et le son [j] de jardin.
T : cette consonne transcrit le son [d] de damier.
Z : cette consonne transcrit le son [s] de salle et le son [ch] de chaque.
LES VOYELLESEn Gäko il existe huit consonnes. Cinq d’entre elles sont appelées voyelles simples, les trois restantes sont appelées voyelles complexes. Les voyelles complexes sont en fait celles qui sont surmontées de trémats.
A : cette voyelle transcrit le son fermé [eu] de peu et le son ouvert [oeu] de soeur.
Ä : cette voyelle transcrit le son [an] de banc.
E : cette voyelle transcrit le son [o] fermé de pot et ouvert de pomme.
Ë : cette voyelle transcrit le son [on] de bon.
I : cette voyelle transcrit le son [ou] de clou et le son [ u] de tulipe.
O : cette voyelle transcrit le son [é] de pétard et le son [è] de pelle.
Ö : Cette voyelle transcrit le son [in] de pain, de pin, de brun.
U : cette voyelle transcrit le son [i] de pile.
LES DIGRAMMES VOCALIQUESEn Gäko il existe quatre digrammes vocaliques. Ce sont des assemblages de deux voyelles placées côte à côte. Ils ont pour but de traduire des sonorités rares.
EI : ce digramme vocalique transcrit le son [a] de patte et de pâte.
AU : ce digramme vocalique joue le rôle d’ensemble vide. On la distingue de son homologue consonantique « H ».
IA : ce digramme vocalique transcrit le son [oi] de boïte.
IÄ : ce digramme vocalique transcrit le son [oin] de pointe.
LES VOYELLES AUTONOMES On appelle « voyelles autonomes », les voyelles que l’on utilise seules et à qui ont attribue un sens spécifique. Elle peuvent s’accoler aux mots s’en utiliser l’ensemble vide consonantique « h ». Notez que les articles sont souvent omis.
A : Cette voyelle est utilisée pour traduire tous les pronoms indéfinis ( un, une, des ).
E : Cette voyelle est utilisée pour traduire tous les pronoms définis ( le, la, l’, les ).
I : Cette voyelle est utilisée pour traduire la conjonction « ou ».
O : Cette voyelle est utilisée pour traduire la conjonction « et ».
U : Cette voyelle est utilisée pour traduire les pronom démonstratifs ( ce, cet, c’, cette, ces )
EXEMPLE DE TEXTE TRADUITA vous de trouver qui en est l'auteur !!!
ZUKEIR O BILNU
Zukeir ouä zädo di rodo,
za daulipei bel tobilpi
Gä pus bi pami
Beissö zar nelze
Ta niz i ta polnuze
Or eirei gluo beinum
Zo pilnu zei piasum,
Rei bluä ta riu blodo
Gorga klö bil zipsuzdo
Sizgei zosë mipor.
« Sappi boualo, riu tuddor,
Eipä ri, bia teimuneir,
Ödolo o blözubeir. »
Bilnu mobbei blodas :
Zorrei zë niätaul tobe.
« Ga bosuoppi e dä ze ?
Tuddor hei zod häblödas.
Miuddo sil heiddi pomä
Sa zädo, mappi tobros.
Pi zäduo ? Sä ziu pelddos :
O puö täzo nödamä. »