Il est advenu que dans ma nouvelle idéolangue je fasse face (lol) à un problème au niveau des modes.
En effet le chilloïen (il faut vraiment que j'écrive un sujet à son... sujet) possède jusqu'à nouveau changement les modes suivants :
- Indicatif
- Infinitif
- Participe
- Conditionnel
- Volitif
L'indicatif est donc le mode par défaut (
lin : être beau)
L'infinitif est en fait un nom verbal d'action, équivalent du kotava -
ra (
linô : action d'être beau)
Le participe est unique. On le précise comme les autres formes verbales :
no pour la voix passive,
ul pour le futur.
Le conditionnel est l'équivalent de l'irréel latin. La potentialité d'un procès est introduite par l'indicatif.
Le volitif est l'équivalent approximatif de l'impératif et se construit avec la préposition
hri [ri*], qui introduit le "voulant"** :
Sü jü (tu manges) //
Sü hri jü (mange ! on le veut) //
Sü hri ui jü (mange ! je le veux).
Tous ces modes peuvent donc être couplés aux autres constituants de la grammaire du verbe : temps, voix, aspect, transitivité...
Le problème, c'est qu'à mes yeux, l'infinitif et le participe forment une classe à part, et le conditionnel et le volitif une autre. L'indicatif, en tant que mode par défaut, serait dédoublé. On pourrait donc avoir un infinitif conditionnel ou un participe volitival.
Je ne sais pas si c'est déjà arrivé auparavant (je crois que certains veulent changer le conditionnel en temps, mais ça ne paraît pas résoudre la question), si vous auriez des propositions ou des éclaircissements à me donner, mais si vous avez quelque chose, soumettez-le-moi
!
* comme dans l'espagnol
perro** mais ce voulant peut-être omis. Il regroupe toutes les modalités volontative, désidérative, appréciative, optative (espoir) et favorative (bon vouloir), piquées au kotava.