En aneuvien, y a deux sortes (seulement) de pronoms relatifs (qui peuvent éventuellement servir de pronoms interrogatifs et exclamatifs, ô ! relex ! quand tu nous tiens !*) :
la première est déclinable mais ne varie pas en nombre ; elle dérive de
qua :
qui | qua |
que | quas |
dont | quan |
où | quav |
Voilà, en gros, ce que ça donne.
Les autres sont des dérivés de
quat pour (l
ea)quel
le. Ceux-ci sont variables en nombre :
| S | P |
N | quat | quar |
A | quaċ | quaċe |
G | quaten | quatene |
C | quatev | quateve |
On se méfiera donc :
quar n'est pas le pluriel de
qua, mais de
quat.
On se méfiera aussi des quasi-homophones que sont
qua't et
quàt, ce dernier n'ayant absolument rien à voir et signifie 4.
Qua est également une préposition introduisant un syntagme nominal complément du comparatif :
La dik tep ka • rylnert, plus rylner qua es.
Devant un pronom relatif,
æt peut être éclipsé, mais pas toujours, ces deux phrases en témoignent :
E stĕ quas o ăk dik ni ase = Je sais
ce que tu vas leur dire.
Eg vedja æċe qua erer posk àr exídrave = J'ai vu
celles qui étaient dans (derrière) les vitrines.
*
Toutefois, un petit glissement quand même, même si c'est un peu hors-sujet : l'interrogatif "qui ?" (pour une personne, évidemment) donne quadù ? et est déclinable en tant que tel : quadùn ep da dysert?_________________
- Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.