Le Globish, c'est bien l'anglais, non ? Si c'est le cas, c'est un gros mensonge de dire que l'anglais est "médiocrement efficace dans des échanges approfondis".
Donc en gros l'anglais est un globlish quand c'est une langue mal enseignée, mal apprise ou imposée par des pressions, des manipulations.
Si on suit la même logique, l'Esperanto est un globish quand il est mal enseigné, mal appris ou imposé par des pressions, des manipulations... comme par exemple mentir sur les qualités des autres langues.
Dénoncer les globishs n'est pas un argument valide à mes yeux pour démontrer qu'une langue est plus utile ou plus bénéfique à l'usage qu'une autre.
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En revanche, je trouve excellente l'idée d'ouvrir des ateliers de langues construites dans toutes les manifestations, foires, conventions, salons qui s'y prêteraient.
Par exemple, des espérantistes qui participent à une association florale pourraient ouvrir un stand de rencontre / initiation pour les autres espérantistes qui s'intéressent aux fleurs, etc. etc.
Même si je ne suis pas un espérantophile convaincu, je pense quand même que les motivation de ceux qui veulent diffuser l'espéranto sont moins agressives que celles qui amenèrent (et amènent encore) à la position dominante actuelle de l'anglais (même si d'autres langues naturelles: français, espagnol, russe.. ne sont pas en reste).
Il ne faut pas oublier que l'espéranto n'est la langue naturelle d'aucune nation, et qu'il est faux que les espérantistes avaient pour dessein la pratique d'une seule langue dans le monde (la leur).
J'vais encore me répéter, vous allez dire; mais avec des inscriptions multilingues (dont une langue auxiliaire), on peut éveiller des curiosités, ça n'empêchera pas les inscriptions dans les langues actuellement pratiquées, et ça ne coûtera pas plus cher; alors qu'un panneau bilingue "langue locale-anglais (même si c'est du globish)" on change tout de suite d'atmosphère et on tombe dans une espèce de colonialisme rampant.
Ven 9 Sep 2011 - 9:49 Greenheart