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 L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)

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PatrikGC
Doj-pater
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Anoev
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMer 28 Fév 2024 - 12:56

Doj-pater a écrit:
...mais on n'est pas obligé de le mettre aux formes fléchie.
C'est pourtant c'que j'm'étais dit au départ, mais dans le Vordar, j'ai bien vu (et je n'ai pas d'hallucinations) vulkàni pour l'adjectif, sinon, où est-c'que j'aurais été l'chercher ?

Là, j'me suis dit : tiens, y a une différence entre le nom (au génitif) et l'adjectif ; c'est pas plus mal, mais bon... si tu infirmes, remets le Vordar à jour. C'est quand même un point d'appui pour comprendre la langue aux étoiles jaunes sur double fond bleu.


Doj-pater a écrit:
C'est théoriquement possible, bien que vulkanizo, en principe, veut dire "rendre volcanique"
Oupses ! Par ailleurs, j'ai pas vu "soufre"* dans le Vordar, mais "sulfuriser" ne marcherait pas non plus, j'ai vérifié. Du coup, je tourne en rond. Bon, pour l'aneuvien, j'ai trouvé quelque chose : sulfaade (-a, -éa), pris de sulf (cf. juste dessous) et aade (ajouter), ce qui correspond à peu près à la définition sans en mettre des tonnes.

*Chez moi, j'ai postériorisé un U, à cause du latin, encore un coup. J'ai main'nant sulf au lieu de sùlf.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMer 28 Fév 2024 - 13:38

réponse sur le fil uropi.
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http://uropi.canalblog.com/
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyVen 1 Mar 2024 - 17:43

Doj-pater a écrit:
J'avoue que là, je me suis laissé influencer par le français.
Moi aussi, à domphes, au point d'utiliser le U antérieur [y] comme en français. Par contre, pour "bouillir", j'ai blœb (-a, blubéa) ; et pour "couver", j'ai kube (-a, -éa).

Sinon, pour la cuvette, je la vois bien moi, comme un récipient plus petit qu'une cuve, même si on n'en fait pas le même usage (forcément), c'est comme une bassine vis-à-vis d'un bassin, là, c'est encore plus flagrant. Là, d'ailleurs, on a bien fait la différence tous les deux : basin VS kuvit ; et wásq & aqéa VS kùvin. Mais, en fait, j'en ai d'autres, tout dépend si ç'est déplaçable ou non. Le radical kùv, si c'est destiné à être déplacé, wasq sinon. J'ai pas trouvé "vasque" (quelle qu'en soit la taille ou la forme*) dans le Vordar-thème.

*Chez moi, wasq n'est pas forcément rond ou ovale, ça peut être rectangulaire. Seul impératif : on ne le déplace qu'à des fins de remplacement. En, plus de ça, c'est spécifiquement étudié pour l'écoulement d'un liquide, ce qui n'est pas (c'est à espérer) le cas pour kùv.




J'avais pas "chaudron", j'ai au moins trouvé le nom : ignùv. Me manque plus que la couleur, là, j'verrais kupàrg. J'me tâte pour l'antériorité du U. J'crois que j'vais l'laisser en [y], comme kùpr* (cuivre), malgré le latin CVPRVM. D'autant plus que j'ai vu là que c'avait un rapport avec Chypre...



*Ù kugvas kùpren = u kupri kastròl° = une casserole en cuivre. Deux noms en K dans les deux langues, par contre, la syntaxe diffère.
°Éviter toutefois, d'y mettre cette huile.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMar 5 Mar 2024 - 17:33

Quand on crée des mots qui manquent à sa langue, on sait pas dans quel engrenage on va faire pincer ses doigts, moi, j't'assure !

Bon, j'partais confiant, avec rekòrd, un nom commun à l'uropi et à l'aneuvien, seules la prononciation des R (/r/ VS /ʁ/) et la déclinaison différenciaient les deux lan... ah si, on avait
pour rekòrd : record (score à battre)
pour rekòrd : record (comme en uropi) ET
rekòrd (-a, -éa) : enregistrer (un son, une image, fixe ou mobile)*, registo en uropi.

Et c'est là que ça s'gâte !

J'avais oublié un détail tout bête, auquel le comité uropi avait bien pensé, c'était le sens de "écrire sur un registre" (ben oui, té ! c'est ben l'premier sens : en + registre + er), auquel l'uropi donne inskrivo, lequel traduit aussi "inscrire" ; çui-là, j'l'avais, c'est iskríp (une donnée) et askríp (qqn), dem askríp donnant sia inskrivo. Bon, y me manque quand même "registre", dont l'uropi dispose avec registar, du moins pour le recueil ou la main courante, le dossier etc. Parce qu'... y en a d'autres ! et y manquent pas ! Là, j'me suis rendu compte que pour ce mot, le trou de mon slovkneg ressemblait à un cratère large comak ! Du coup, j'sais pas par quel bout le prendre ! J'avais bien "main courante", mais elle a été ensevelie sous l'écrasement d'Idéolexique. Et y a tous les autres : celui de l'orgue ! l'étendue de la voix ou bien d'un instrument de musique ! Pour ce qui reste, j'suis ben obligé de j'ter l'éponge (dans l'évier). Comment faire ? faire appel à des langues naturelles ? des idéolangues (le kotava, notamment, l'algardien n'étant plus disponible) ? l'à-priori ? des mots-tartines ? un peu de tout ? J'ai pas fini de m'creuser l'ciboulot, j'vous l'dis !

*Pour l'enregistrement, l'uropi dispose de
inskrivad (moi, je réfléchis, mais ça commence à v'nir)
registad pour lequel j'ai rekòrad (le fait d'enregistrer une image ou un son ; pour son résultat, stocké sur carte mémoire, disque, ou bande, je pense à rekòrdys).

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMer 6 Mar 2024 - 22:39

Doj-pater a écrit:
Ils ne sont pas si nombreux que ça: ce sont les exceptions qui confirment la règle. ce sont souvent des apocopes: fotò < fotogràf, motò < motosikel, taksì < taksivag (voiture pour laquelle on paie une "taxe").
Ben tu vois, y en a pour lesquels on n'est pas trop péloignés, du moins, pour la moto.

Pour motò, surtout, puisque j'ai également moto, pris de motor + bàjg (cf motorbike)1.

Pour la photo, c'est un peu plus compliqué. Certes, j'ai bien fotorávet pour l'art photographique, mais fotopiktùr est assez peu employé, et l'apocope foto est donc sur le sable. À la  place, il y a l'à-priori syrop², rescapé de la photo argentique (laquelle perdure toujours), utilisé aussi pour désigner une photo numérique, sur écran ou sur tirage, et dont le négatif se dit porys (çui-là est évidemment nettement moins utilisé, évidemment, mais lui aussi subsiste, bon an mal an). Un photographe se dit syropdu, 'videmment. Par contre :
fotoràm = photogramme
fotoràvur = photogravure
fotolèktrig = photo-électrique...3

Reste le taxi. Là, on diverge partiellement, mais y reste pas grand chose ! Y a bien tàxi (avec un X ; le terme uropi : taksì, serait plutôt issu du finnois, de l'estonien, de l'albanais, du croate, du slovène du wolof ou du turc, bref, ils ne manquent pas non plus), chez moi, mais c'est réservé à la diégèse aneuvienne, dans les endroits beaucoup fréquentés par des étrangers (à l'Aneuf) : des zones (aéro)portuaires, notamment. Le terme typiquement aneuvien est aussi un à-postériori, mais c'est une onomastie partielle : medœṅ, prise de Automédon : qui conduit lui-même son véhicule. On enlève le auto- donc, c'est un véhicule pour ceux qui ne le conduisent pas eux-mêmes et qui font appel à un cocher, puis un chauffeur pour se faire conduire.


1Là, y a une finesse à prendre en compte : on a motor pour les motos et pour le moteur : y faut faire gaffe ; c'est moins piégeant pour les autres cas de déclinaison (motose VS motors à l'accusatif, par exemple). Dans l'même style, on a le mémoire (memo) et la mémoire (memor)4.
2Attention au cas de déclinaison du complément :
ùt syrop ed kœsynkaż = une photo représentant ma cousine (acc.)
ùt syrop ed kœsynkaden = une photo appartenant à ma cousine (gén.) ou à sa disposition
ùt syrop ed kœsynkadev = une photo prise (et/ou traitée) par ma cousine (circ.)
bref : une photo de ma cousine.

3J'me suis rendu compte que tu en avais un joli paquet, et y va falloir que je complète mon Slovkneg.
4Là, j'me suis rendu compte, dans le Vordar, que tu avais deux mots : rumenad et memòr pour la mémoire ; pourquoi n'en profites-tu pas pour garder rumenad pour la mémoire et adopter memòr pour le mémoire ?

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Dernière édition par Anoev le Ven 15 Mar 2024 - 21:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyJeu 7 Mar 2024 - 21:09

Voici c'que j'ai trouvé pour ceux qui me manquaient :

photochimiquefotokimikifotoqémig
photocopiefotokopijfotœpet
photocopierfotokopijofotœpen (-na, -éna)
photocopieur, -eusefotokopièlfotœψent
photogéniquefotoframi
fotogeni
fotodòrig
 syrothétig
photographiquefotografifotorávig
syropig
photomatonfotomàtvazyròψent
photomécaniquefotomekanikifotachýnd
photomontagefotomontadsyrèktor
photothèquefototèksyroptul
photovoltaïquefotovoltaikifotovòltig

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MessageSujet: Les noms en -A en uropi, en aneuvien et en psolat.   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyVen 8 Mar 2024 - 13:02

En uropi, la grosse majorité des noms en -A se terminent par une voyelle non accentuée, parmi les autres (rarissimes quand même), je ne connais que galà, neutre évidemment. Pour ceux qui se terminent par une voyelle non accentués, ils se partagent en gros entre le neutre (centra, opera, teatra...) et le féminin (féminin des noms d'animaux, comme liova, kata, kuna, gala etc. ainsi que des noms spécifiques comme sesta, ʒika, mata*...). Il y a aussi quelques épicènes ou masculins dans le lot, comme puma, koala, papa. Ces noms, contrairement à celui en -À, ont un génitif spécifique, en -U. Tous ces noms ont un pluriel en -S : koalus = de koalas, ʒinus = de femmes.

En psolat, les noms en -A sont au féminin, comme la quasi-totalité des noms latins dont ils sont issus. Ils sont déclinables sous quatre cas (les mêmes cas qu'en aneuvien), et l'tableau donne, sans exception aucune :

SP
N-a-aı
A-am-as
G-aı-arum
C-y-ibus
On n'est jamais trop prudent ! il existe également des noms en -Á, comme sodá, et ceux-ci sont neutres. Voici leur tableau :

SP
N
A
G-érum
C-ís
 
Différence donc à faire, entre pumá désignant un membre de l'espèce, quelque soit son sexe, et puma, pour Mme puma, son compagnon étant pumo.

En aneuvien, la quasi-totalité des noms en -A sont neutres, exceptions rarissimes, comme maama (f), paapa (m), dylka (f°). Des noms (parmi un paquet d'autres) comme
stàloda = étalonnage
planeta* = planète reconnue comme telle par l'UAI
pœma = puma (espèce)
stela* = étoile (à branches)
se déclinent tout-à-fait normalement, le -E du génitif et du circonstanciel étant "avalé" par la voyelle finale du nom :

gòla*
(fleur)
SP
N-_-r
A-s-se
G-n-ne
C-v-ve
Pœr os maamas¤... = pour toi, maman...
...ùt zerog gòlane¤ = ...un massif de fleurs.

*Des noms en consonnes leur "correspondent", mais pas du tout sémantiquement : c'est purement fortuit, comme mat = natte (de tapis). Dopa nous en a d'jà causé. Ça existe aussi en aneuvien (pas seulement pour les noms en -A, d'ailleurs, car s'y a kàrda vis à vis de kàrd, y a aussi kàrdo, tous neutres d'ailleurs, mais y a aussi planet (toute planète, qu'elle soit ou non reconnue comme telle par l'UAI), stel (étoile, en tant qu'astre), gol (chou), et y en a d'autres !
°En fait, la compression de dyla kad (tendre fille),#pour "tendron". Par contre, le tendron de veau, c'est dylok, neutre, évidemment.
¤L'inverse de l'allemand, en fait ; deux idéolinguistes me l'ont fait remarquer. Pourquoi j'ai fait comme ça ? Raison assez vaste, évoquée là-bas.
#Y a aussi dylda pour "giton" (tendre garçon) ; celui-ci est au neutre, et non au masculin.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyDim 10 Mar 2024 - 10:49

Traduction en aneuvien du dessin de Dopa concernant l'éleveur et ses vaches :

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Booveke, c'est des vaches, ebbooveke, ça signifierait à peu près "mesdames les vaches", comme on a ekkade pour "mesdames".

Er mir prodœnkete : le verbe est à l'impératif futur ; il signifie à peu près : "nous devrons produire..."

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyLun 11 Mar 2024 - 13:46

Dopa a écrit:
Ben si, justement, comme partout: παιδόφιλος est bien un pet d'eau-file; ce n'est pas parce que παιδιά tout seul n'est pas péjoratif (les enfants, les amis…) qu'en composition…il ne sent pas le souffre
Του αρέσουν τα παιδιά = il aime les enfants (si on traduit mot à mot "les enfants lui plaisent", en fr. c'est ambigu aussi; en grec, je ne sais pas… ces fichues connotations (c'est pire que le contexte !)

Ce qui est terrible, c'est que, quand on cherche "il aime les enfants" sur Google, on tombe uniquement sur la "pet d'eau-filie, sexualité; etc"
Aujourd'hui, on ne peut plus aimer les enfants sans cette perversion du langage… je plains vraiment les profs des écoles !
C'est cette dérive sémantique à laquelle je suis bien décidé à tordre le coup définitivement, avec cette sôôciété qui voit le mal partout, parce que décidément, les névroses envahissent même les dictionnaires.

En aneuvien, on fait une claire différence entre nexadrœget (amitié pour les enfants, pris de nexàvdu = enfant et drœget = amitié pris du russe дружба) et nexàqud (qud, pris de Qupido, et signifiant "désir sexuel"*).

Une autre nuance, bien explicite, elle aussi, afin de ne pas créer de malentendus malsains :

ar klime nexàvduse = ils aiment les enfants (ils feraient tout pour l'épanouissement des jeunes générations) ;
ar làjne nexàvduse = ils aiment la compagnie des enfants, les écouter, leur raconter des histoires, jouer avec eux ;
ar làjne nexàvdune = ils les aiment, mais là, c'est pour leur consommation gastronomique (ogres) ou... autre.

Là, on sait où on va.

En uropi, ça donne quoi ?

Pour les deux premiers, j'verrais :
lu liam kide
lu fram kide
...

lu gus kide, peut-être pour le troisième, mais j'ai des doutes...



*Tiens, une parenthèse, justement : comment CVPIDO était-il représenté par les Romains, même quelques siècles plus tard, par les peintres baroques & classiques (tant français qu'italiens ou néerlandais) ?

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMar 12 Mar 2024 - 17:52

amant, amoureux.

En uropi, y a liamor, pris du verbe liamo (aimer), pris lui-même de liam (amour, en tant que sentiment profond). Liamor, signifie donc les deux, en tant que nom, pour l'adjectif, il y a inliamen, et là, on va voir qu'il y a un calque entre les deux langues, du moins, au niveau des adjectifs.

Effectiv'ment, pour "amoureux" (de quelqu'un ou de quelque chose), en aneuvien, y a iklímon : da • iklímon ed bynòp-geràkaż = il est amoureux de sa concierge (le complément est à l'accusatif, pouvant tenir là, de datif).

Jacques Lantier ere iklímon Lison-s = Jacques Lantier était amoureux de Lison (É Zola : la Bête humaine).

Il  y a un autre adjectif aneuvien, pour "amoureux", surtout employé à titre d'épithète, dans "un tempérament amoureux, un caractère amoureux, un message amoureux" : c'est klimon, sans préfixe ; lequel donne l'adverbe klimas (amoureusement). Le nom, lui, est iklímdu, évidemment, cf plus bas.

Pour "amant", y a deux noms, en aneuvien :

D'une part, y a klimdu, désignant une personne (ben tiens) prise d'une véritable passion amoureuse (sexuelle ou non), voir les deux sens du nom commun 1 dans le Wiktio :
Æt • ùt klimkad àt cokis qbisiken = C'est une amante de la physique quantique.

D'autre part, il y a le terme, explicitement sexuel golàjdu (qu'on ne confondra pas avec làjdu, qui signifie "amateur" ; avis aux...), lequel terme est formé de
  • golàjad = amour (étreinte sexuelle) ou golàjdor (-a, -ía) = faire l'amour, pris de
    goox = sexe
    • G- représentant l'aspect reproducteur de l'organe (génital)
    • -OO- représentant la paire d'ovaires ou de testicules de la plupart des animaux à reproduction sexuée
    • -X, représentant le chromosome commun aux deux sexes, en double (♀) ou en exemplaire unique accompagné du Y (♂).
  • làjen (-na, -éna) = aimer (dans le sens de "apprécier").
  • et -du, bien enten...du, remplaçable par -dak ou -kad (maîtresse).

Noger ùt qùv golàjkaż, da optă ù plut golàjdax. = Plutôt qu'une maîtresse pauvre, il choisit un amant riche.

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MessageSujet: L'uropi et l'aneuvien : deux langues à la fois proches et éloignées.   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMar 12 Mar 2024 - 23:50

Deux langues éloignées, en ce sens qu'elles n'ont pas du tout la même vocation : l'uropi a une aspiration internationale, en ce sens, par la recherche de ceux qui le développent (le comité uropi), il a une structure qui le rend destiné à être utilisé sans trop d'efforts par des Européens, des contreforts de l'Oural aux rivages de l'Atlantique ou de l'Arctique à la Méditerranée, voire plus loin, pour les résidents de pays extra-européens ayant une langue indo-européenne comme langue parentale (français, espagnol, anglais, afrikaans, russe etc). L'aneuvien est une langue créée par un amateur de recherche de solutions inédites pour créer des mots, en même temps que de recherche pour utiliser des mots connus avec une orthographe... autre.

L'uropi et l'aneuvien ont des mots communs (de même sens : stel, planet), de sens assez voisins (gal pour "coq" ou pour "poulet") ou complètement dissemblables (kid pour "enfant" ou pour "cidre" ; dor pour "porte" ou pour "faire"). Un point commun les rassemble : la présence manifeste de noms finissant en consonne dans le Vordar ou le Slovkneg*, contrairement à ce qui se passe, par exemple, en espéranto, en ido ou en elko.

Si on trouve quelques points communs dans la phonologie et l'orthographe, voire de l'alphabet, on trouve aussi des différences. La facilité de prononciation a amené le comité uropi à écarter des phonèmes susceptibles de poser des problèmes aux éventuels apprenants, comme le [y], le [ø], le [ð] et un paquet d'autres. Des lettres comme le X et le Y sont absents de l'alphabet, par contre, la langue pour l'Europe a adopté le Ʒ pour le...[ʒ]. Pour l'aneuvien, j'ai fait à peu près le pari inverse : un grand éventail de phonèmes, me disant que, quand un Français ou un Portugais apprend l'anglais ou le russe, il doit quand même s'attendre à devoir être capable de prononcer un [θ] ou un [ɨ]. Pourtant, le dessein de l'aneuvien est tout autre : pour permettre au concepteur de jouer avec les mots comme un ferroviphile joue avec ses p'tits trains. L'alphabet aneuvien utilise l'intégralité de l'alphabet latin traditionnel actuel, plus le Æ, le Œ, plus une lettre pompée à l'alphabet grec : le Ψ. Autre différence : la présence notable de pas mal de digrammes dans la persolangue, pour combler les trous, justement, de l'alphabet latin classique courant. L'aneuvien dispose de noms à-priori (motivés... ou... non ; mais en proportion nettement moindre que le kotava), ce qui n'est pas du tout la voie choisie par le concepteur de l'uropi.

La grammaire uropie a suivi des règles de pas mal de langues indo-européennes, mais a réduit la déclinaison à deux cas : une moyenne entre les langues sans déclinaison, comme le français, le castillan, le néerlandais... et les langues à cas multiples, comme l'allemand, le russe, le tchèque et... le latin. L'aneuvien a gardé quatre cas (presque : un cas diffère) comme l'allemand et le... volapük. La conjugaison est notoirement différente : l'uropi utilise des auxiliaires (invariables à la personne, soit, mais ce sont des auxiliaires conjugués à un temps donné) accompagnés d'un participe passé pour les temps accomplis ou la voix passive, l'aneuvien s'y prend différemment, ce serait trop long à expliquer ici.

Un p'tit dernier mot sur le... psolat. Cette langue, écrasée par la mort d'Idéolexique était une langue à-postériori formée avec des mots d'origine latine, sa vocation était un peu complexe : dans la réalité, c'était une persolangue et rien de plus, une espèce d'antithèse de l'interlingua d'A. Gode. Dans la diégèse aneuvienne, c'est une vraie langue auxiliaire, inventée par un Aneuvien d'origine croate (vu l'orthographe de certains mots), destinée à remplacer, dans ce pays imaginaire, l'interlingua et l'occidental.

Ce fil est un peu là pour les rassembler et les... comparer, en toute impartialité.


*Et qu'on retrouve aussi en volapük, en kotava...






Aut'chose de complètement différent : Comment traduis-tu "planète", vis à vis des définitions adoptées par l'UAI en 2006 ? Petit rappel : en 2006, l'UAI a restreint la définition des planètes à des critères particuliers, excluant par exemple Pluton, qui, auparavant, en faisait partie.

J'ai réagi à travers l'aneuvien, avec deux termes :
  • planet, un astre tellurique ou gazeux, comme Pluton, la Terre, Saturne ou Jupiter, bref, comme ç'a toujours été, avant même les critères adoptés par l'UAI, avant même son existence, depuis que l'univers existe... Ce terme inclut les satellites, les planètes naines (y compris Hauméa, qui n'est pas vraiment sphérique, mais qui a une forme quand même plus régulière qu'un astéroïsde), les exoplanètes...
  • planeta, qui concerne les huit planètes restantes, reconnues comme telles par l'UAI.


Comment vois-tu les choses. Qu'inclut, pour toi, le nom uropi planet ?

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyVen 15 Mar 2024 - 19:13

Doj-pater a écrit:
Peut s'employer pour des personnes, dans le sens d'apprécier: I gus ne da liente = je n'aime pas ces gens-là.
T'as vach'ment bien fait de nous parler de la tournure négative, ça me permet de rebondir sur klim et làjen, et de souligner l'imprécision particulièrement handicapante de la langue française dans le domaine.

Si je peux naviguer dans la certitude en aneuvien (té !), par contre, pour l'uropi, je vais devoir avancer à coup de suppositions ; à toi de me reprendre si elles sont erronées.

Pour i gus ne da liente, j'hésite entre eg làjen nep ær dĕse et eg nep làjen ær dĕse, qui en est la version emphatique (j'les aime vraiment pas !).

En fait pour eg làjen nep ær dĕse, j'verrais aussi i fram ne da liente (j'ai pas envie de sympathiser avec eux, leurs façons ne me reviennent pas vraiment).

Et y reste e klim nep ær dĕse, ça pourrait donner i liam ne da liente (certes, je ne tomberais pas fou d'eux, mais je ne leur refuserais pas mon aide s'ils en avaient besoin, alors que pour da liente wen i gus ne, y peuvent toujours courir, je s'rais d'ailleurs pas fâché qu'il leur arrive une grosse m...).

Ce fram ha, ba ce liam ne ha = elle a de l'affection pour lui, mais elle ne l'aime pas.

Ça donne, en aneuvien : ka ep làjen do klim nep das.
Tant qu'il n'y a pas d'ambigüité, on ne répète pas les pronoms personnels.

Un mot, quand même sur klim et qudd :

Dopa a écrit:
i-e *leubh- = aimer, désirer > skr lúbhyati = il éprouve un fort désir, rus любить = aimer, pol lubić = aimer, sr, cr ljubiti = aimer, al  lieben = aimer, Liebe (neer liefde) = amour, ang love, lat libet = il plaît,  libido* = désir,
Il s'agit de l'amour physique, sexuel, du désir du sentiment que l'on éprouve à l'égard de l'être aimé.
C'est pas le cas° avec klim. Si, certes, klim n'exclut pas qudd (désirer sexuellement), il ne l'implique pas non plus (cf. ci d'ssous).

Da klim ed madhes, do qudd nep kas = Il aime profondément sa mère, mais pas au point de ... (ben tiens ! c'est pas Œdipe, quand même !).

Pareil pour qudd : s'il n'exclut pas klim (vaut mieux, pour un couple harmonieux, du moins), il ne l'implique pas non plus (les violeurs tombent rarement amoureux de leurs victimes, pour prendre un exemple sordide).


Par ailleurs : i gus frute usim melone = eg làjen frukene zhœzh mylònene = J'aime les fruits, sauf les melons.

Nota : en aneuvien, derrière làjen, avec une appréciation gustative (entre autres), le COD est au génitif, tenant lieu ici de partitif (même si on est supposé de manger certains fruits en entier). Ne pas confondre
Ar làjne hippose = ils aiment les chevaux (les animaux en tant que tels, sur pieds)
Ar làjne hippon = ils aiment le cheval (dans leurs assiettes).
En uropi, ça pourrait donner :
lu fram kwale#
lu gus kwal.



*Pour "libido", j'ai qudet ; j'ai pas trouvé dans l'Vordar. Par contre, pour la traduction de qudd, j'ai trouvé deziro ; du coup, on pourrait toujours opter pour dezirad. Toutefois, on f'ra gaffe de le pas confondre.
°J'ai vach'ment bien fait de pas prendre cette racine-là !
#Lu liam kwale serait plutôt la traduction de ar klime hippose, comme Maître Jacques, dans l'Avare (Acte III sc 1).

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMar 19 Mar 2024 - 16:48

Doj-pater a écrit:
L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 Gustu110
C'était trop tentant ! Manqdebol, j'ai bien essayé de faire pareil en aneuvien, seulement, les taches colorées en arrière-plan chevauchant l'inscription des verbes à l'infinitif m'ont donné plus de décamètres de fil à retordre que si j'devais traiter une photo ; et y fallait en plus que je retrouve la police de la page originelle (du Times new roman, vu la forme du g de jego, mais j'étais pas assez sûr de moi), bref : j'ai dû j'ter l'éponge dans l'évier encore un coup : c'était nettement plus compliqué que les têtes d'animaux ou bien la position du chat par rapport au frigo, où les mots uropi étaient sur fond uniforme (blanc, si j'ose me rapp'ler), du coup, là, j'vais  les mettre hors image, en gardant l'image de Dopa : Les verbes sont dans le même ordre, donc, on a :


Quas ep o làjen dor?



lek, lekta, lektéa: da lektun
skrip, skripta, skriptéa: da skriptun
spiyl, spiyla, spiylía: ar spiylun
klatàk, klatàka, klatakéa: da klatàkun
and, anda, andéa: da andun*
kaṅt, kaṅta, kaṅtéa: ka kaṅtun
daṅs, daṅsa, daṅséa: ka daṅsun
inzh, inzha, inzhéa: ka inzhun
bev, beva, bevéa: ka bevun
sliyf, sliyfa, sliyfía: ka sliyfun
lokùt, lokùta, lokutéa: dar lokùtun
hràve, hràva, hravéa: da hràvun.


Comme ils sont représentés en action, j'ai, bien entendu, mis les verbes au présent progressif (participe), qui enfonce moins le clou sur la durée que son équivalent uropi. Les trois flexions représentées sont l'infinitif présent, l'infinitif parfait (servent pour l'indicatif) et le subjonctif parfait. Un seul verbe purement à-priori : klatàk, verbe censé imiter le bruit d'une course. Les conjugaisons ont certes un poil plus d'écorchures (lek, skrip) qu'en uropi (et même en espéranto ou en volapük), mais c'est rien à côté des langues naturelles, hein !

*Ce verbe a perdu le point sur le N, et la nasalisation du A qui en découle, pris du castillan andar (marcher), mais les deux suivants (kaṅt, daṅs°), eux, l'ont gardé, à cause du français, qui l'a également.
°L'espagnol en a deux : danzar, qui est bien l'équivalent de daṅs, mais aussi bailar, et là, j'me perds en conjectures : j'avais pensé à "bal" (geṅchplas en aneuvien ; geṅch pour "danser au bal ou en boîte"), mais en vérifiant sur le Wiktio, j'me suis rendu compte que c'était pas forcément ça. On a des fois d'ces surprises !

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMer 20 Mar 2024 - 10:45

Il y a qqun sur FB qui a simplement rajouté les mots de sa langue sans chercher à effacer les mots Uropi… et en me demandant gentiment s'il pouvait le faire…
Finalement il reste quand même du bon (Du beau, du bon, Dubonnet…Laughing) dans l'humanité des rézosocio
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyMer 20 Mar 2024 - 13:05

J'aurais, de toute façon, cité mes sources, comme j'ai fait , avec un lien en prime : tu connais mes habitudes dans c'domaine.


Dopa a écrit:
Kim nom un u blonda peran du melone ?

L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 Melone10

Spoiler:
Ça donne chez moi : kóm ep la chœlen ù blœṅkaż færun tiyn mylònse?

Replík:

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyJeu 21 Mar 2024 - 11:56

J'me suis rendu compte (mais ça existait d'jà avant), qu'il y avait, en aneuvien comme en uropi, une homonymie parfaite entre certains verbes au mode impératif et leurs déverbaux (noms). Deux exemples (un en uropi, l'autre en aneuvien) :

Vado, c'est l'infinitif du verbe "marcher", ça donne vad à l'indicatif présent (i vad ... lu vade) ; à l'impératif, on a vad, vadem, vade (marche, marchons (qu'un sanguin pur...), marchez).

En fait de nom, on a vad (évidemment, pas celle d'une machine (vark), mais celle d'un animal, humain inclus ; ce qui donne... vade au pluriel. Bref, c'est l'entourage du mot qui lève l'ambigüité : s'y a un article (u, de), on est certain qu'il s'agit d'un nom. Par contre, pour vadem, on est certain, là, qu'il s'agit du verbe.

Y a ça, aussi, en dehors de l'impératif :
u vadi = d'une marche
lu vadì = ils marchèrent.

En aneuvien, il y a le verbe and (autrefois : aṅd), anda, andéa (cette dernière flexion (le subjonctif parfait) donne la forme de l'impératif : andet, qui donne, évidemment andete au pluriel.

Mais andet, c'est aussi and avec un suffixe -et, calque de "-ée", qu'on retrouve dans... foulée.

Comment les reconnaître ? Ben, c'est sûr, dès lors qu'on trouve un pronom personnel devant, c'est le verbe : or andete = marchez ; ar andete = qu'ils marchent...

Si c'est un article, ou bien si le mot est décliné, là, y a pas de doute, c'est le nom :
àr omdávene andete = les marches quotidiennes
ar klime andeċ = ils aiment la marche.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptySam 23 Mar 2024 - 13:39

Suite à l'annonce de la parution de la leçon n°3 de l'uropi,

numar

Ce nom, en uropi, signifie à la fois un numéro (ordre) et un nombre (quantité). Il obéit, bien sûr, aux règles normales de la grammaire uropie, à savoir un pluriel nominatif en -E, et un génitif en -is.

Il existe aussi en aneuvien, mais seulement pour "numéro" (ordre*). Sa déclinaison est tout aussi régulière que celle de son équivalent uropi :

numarSP
Nnumarnumare
Anumarsnumarse
Gnumarennumarene
Cnumarevnumareve
Ruvnúmar = numéro de téléphone
à glysev numarev dvo = à la voie deux.

Pour le nombre, j'ai opté pour un paronyme, un peu pompé sur l'anglais et aussi sur le français : numbar, avec la même déclinaison (tant qu'à faire !). Attention : numbar signifie aussi le déterminant "plusieurs" (vari) et le nom qui suit n'est pas au même cas :
ùt rènem numbar boovene ere én àt pardéav = un grand nombre de vaches étaient dans le pré
numbar boove erer én àt pardéav = plusieurs vaches étaient dans le pré
ar vedjar numbar boovexe = ils ont vu plusieurs vaches.

espagnol

L'uropi a Espàni pour l'adjectif et le nom de la langue (capitale et diacritique inclus) et Espanin pour le nom gentilé , ce qui donne : de Espanine vok Espàni. = Les Espagnols parlent espagnol (tant qu'à faire).

En aneuvien, on a droit à une petite écorchure. Si on a bien spanen pour la langue (plutôt évoquée hors d'Espagne : ailleurs en Europe, ou bien dans les pays américains hispanophones*), par contre, le gentilé est pris directement (ou presque) de... l'espagnol : spanjol pour l'adjectif, et spanjoldu pour le nom gentilé (pas besoin de capitale : le -du suffit amplement).

Da retàkta spanjolduv: kœm noblèntetev = Il a réagi en Espagnol : avec dignité.
Or traṅslòktet æt sryfes yn spanens = Traduisez-moi ce rapport en espagnol*.

Tiens, Dopa, puisque tu nous as parlé des Bretons dans ta leçon 3, j'ai trouvé par hasard, une vidéo qui devrait te plaire :



Moi, qui pourtant ne suis pas tellement branché folklore (ancien nom pour les "musiques du monde"), ça m'a fait briller les yeux.


*À supposer Suspect qu'on parle aneuvien en Espagne, on dirait or traṅslòktet æt sryfes yn kàstilens.

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Dernière édition par Anoev le Sam 20 Avr 2024 - 12:58, édité 1 fois (Raison : Faute aneuvienne d'accord)
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptySam 23 Mar 2024 - 14:31

Belle la musique, mais question video ? (video, ça veut dire "voir" en latin et on ne voit pas grand chose à part une pierre et un chapeau)
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptySam 23 Mar 2024 - 17:43

C'est vrai que question mouvement, on peut mieux, j'te l'accorde ! Comme tu dis, VIDEO, c'est "je vois", et, effectiv'meent, on voit. Pas grand chose, mais on voit... Youtube étant une chaîne... pour voir... des images animées... ou fixes (c'que j'suis vicieux, quand même ! Twisted Evil ). J'suis content que tu aies apprécié la musique (et... hop ! un subjonctif bien placé !).

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyDim 24 Mar 2024 - 10:24

Physique


On a le même nombre de mots pour le nom (la physique et un physique) aussi bien pour la physique (quantique) que pour le physique (du rôle). Pour le deuxième, je ne désespère pas de trouver ôôt'chôôôz.

En uropi, y a fizik (ça s'prononce comme ça s'écrit : avec un [z]) ; en aneuvien, y a qbisik (/'ɸisik/) : j'ai pompé ça (presque) directement au grec (φυσική), aussi bien pour le Φ (digramme qb chez moi, qui remplace le "ph") que le Σ (qui reste un [s]). Pour le physique, j'ai encore qbisik, mais ça m'emballe de moins en moins, je cherche à le remplacer. J'viens de m'rend'compte que j'avais pas "physionomie" (toi non plus), qui aurait pu s'en rapprocher. Par contre, pour "physiologie", on l'a tous les deux (tu l'as même mis deux fois dans l'Vordar) : fiziologij et kemlòget*, mais bon, ça n'a qu'un très loin rapport avec le physique (apparence) de qqn.

Pour l'adjectif, ben, ma fois, on a fiziki et qbisig. L'adjectif aneuvien, du moins, au singulier, est homophone du nom au nominatif singulier ; l'adjectif uropi est bien homonyme du génitif singulier du nom.

En tout cas, chez moi, pour le sens 4, j'y vais sur la pointe des pieds, et j'y exclus totalement le 4a : l'explicite ! toujours l'explicite :
qbisiq velynt / qud
qbisiq klim / golàjad.

Pour "physiquement", on suit chacun notre voie (et même notre voix), mais le calque est là, tant dans un sens que dans l'autre :  fizikim et qbisigas.


*De l'à-priori kem, pour un organe du corps, le reste, ben... même chose qu'en uropi.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyDim 24 Mar 2024 - 13:08

-isme

Doj-pater a écrit:
ìst, isma, tous deux accentués sur le -is, c'est l'exception qui confirme la règle (parce qu'ils sont accentués comme ça dans la majorité des langues e).

J'dois r'connaître qu'à une époque, j'étais dans l'même créneau et j'utilisais -ésem comme correspondance de "-isme", -ismo, -izmus etc. ; bref : j'avais un accent tonique en plein dans un suffixe, le contraire de la règle générale aneuvienn e qui ne veut pas d'accent dans un suffixe.

Pas d'accent...

Et c'est là, quand j'ai lu un article sur l'API, que j'ai découvert l'existence des accents secondaires. Ça m'a ouvert des horizons lointains ! C'était pour moi une aubaine. Sauf que là, je ne voulais pas une règle aussi rigoureuse que sur les vrais. Mais ils pouvaient commencer à rythmer les mots de quatre syllabes au moins. Bref : une certaine souplesse.

À suivre.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyDim 24 Mar 2024 - 18:16

Citation :
Et c'est là, quand j'ai lu un article sur l'API, que j'ai découvert l'existence des accents secondaires. Ça m'a ouvert des horizons lointains ! C'était pour moi une aubaine. Sauf que là, je ne voulais pas une règle aussi rigoureuse que sur les vrais. Mais ils pouvaient commencer à rythmer les mots de quatre syllabes au moins. Bref : une certaine souplesse. 

Oui, c'est ce que j'ai surtout voulu éviter les accents secondaires…
Si on accentue politikore sur la 1e syllabe, il va tomber où ton accent secondaire ? sur le 2e i ?, sur le o ? c'est la pagaille.
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyDim 24 Mar 2024 - 23:32

Doj-pater a écrit:
Citation :
Et c'est là, quand j'ai lu un article sur l'API, que j'ai découvert l'existence des accents secondaires. Ça m'a ouvert des horizons lointains ! C'était pour moi une aubaine. Sauf que là, je ne voulais pas une règle aussi rigoureuse que sur les vrais. Mais ils pouvaient commencer à rythmer les mots de quatre syllabes au moins. Bref : une certaine souplesse. 
Si on accentue politikore sur la 1e syllabe, il va tomber où ton accent secondaire ? sur le 2e i ?, sur le o ? c'est la pagaille.
Comme j'avais dit : une règle beaucoup moins rigoureuse que sur le vrai.

Tiens supposons (jusque) qu'il y eût un A.S. en uropi. On reprend l'accentuation uropie de politikor : /pɔli'tikɔr/°. D'après mes idées (et j'dois pas ben êt'le seul*, vérifie quand même), un accent secondaire ne doit pas voisiner immédiatement avec l'accent principal, donc il ne reste pas beaucoup de choix, en fait, il n'en reste plus qu'une, sur la première syllabe : /,li'tikɔr/. Il n'est pas question non plus de départager deux paronymes uniquement sur un accent secondaire, c'est ben évident. L'accent secondaire n'a pas de valeur contractuelle : il ne sert que pour assurer une certaine rythmique aux mots longs, c'est tout. En tout cas, moi, il m'a permis qu'il n'y eût plus un seul accent tonique vrai dans une syllabe de suffixe. Ainsi, konsertésem (komunisma) est-il devenu konsertesem, et il donne /'kɔnsəχ,tesəm/. D'autres* ont suivi l'mouv'ment (pas forcément prolétarien).


°Main'nant, suppose que politikor soit accentué sur le radical (polit), comme les autres mots (politik, politiki, politikim) : sur le premier -I- ; eh bien là, foin d'accent secondaire ! y aurait qu'un seul accent, celui situé sur la dernière syllabe du radical (polit), et ça suffit bien comme ça, parce que
po- est une syllabe adjacente à l'accent
-tik- itou
-or est la dernière syllabe.
Donc là, pas besoin de s'casser l'chou pour caser un accent secondaire : y en a pas besoin.

*Par contre, quelques règles bien à moi : un accent secondaire ne peut pas être sur la dernière syllabe, mais il  peut occuper la première, même si c'est celle d'un préfixe, à condition, bien sûr, que l'accent principal n'occupe pas la deuxième.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyLun 25 Mar 2024 - 7:51

Si on imagine une langue nouvelle, une règle d'accentuation qui ne soit pas résumable en une phrase de dix mots va forcément à l'encontre de la simplicité majoritairement recherchée.

De même, exclure ou dissocier les affixes du radical dans "l'assiette" d'une accentuation jouant sur la position va créer une confusion totalement néfaste. Et pour une raison simple : face à une langue qui n'est pas naturellement la sienne, un locuteur lambda mémorise le vocabulaire "par besoin", en l'apprenant de façon brute dans un dictionnaire ou une méthode, sans forcément avoir à l'esprit de savoir/comprendre qu'il comporte un affixe. À partir de là, c'est le mot utile qu'il enregistre, affixes inclus, et ne va le décomposer que marginalement (en le lisant et à tête reposée ou scolaire). Cela vaut pour la plupart des langues qui ne sont pas de pures langues agglutinantes. Si on songe, simplement en français, à des termes comme : prendre/surprendre, ductile/séduction/réduire, solvable/résoudre/solution/dissoudre, part/appartement/partir/partition/partitif, etc. Qui ne les mémorise pas comme des termes "indépendants", n'ayant plus qu'un vague lien sémantique entre eux, et dont les règles de conjugaison/pluriel/"déclinaison" ou autres les affectant sont devenues imperceptibles par tout un chacun.

Si je peux me permettre de prendre ton exemple, Anoev, concernant le kotava, combien de fois n'as-tu pas interrogé sur le fait que tu ne trouves pas les noms d'agent dans les dictionnaires ? La raison est que ceux-ci sont en -sik sur radical verbal et sont "universels", totalement réguliers et n'ont pas besoin d'être lexicalisés pour être compris. Mais, de fait, pour beaucoup de nouveaux locuteurs, il faut du temps avant de piger cela et d'avoir le réflexe de se dire "tel verbe + -sik". Et cela traduit simplement ce que je dis : "le locuteur mémorise d'abord les formes les plus courantes et utiles, indépendamment de leurs briques éventuelles".

Et c'est bien pourquoi, une règle d'accentuation qui ne soit pas simplissime et déconnectée de la construction des lexèmes est seule valable pour une langue construite qui se veut auxiliaire. Et désolé sur ce point (comme d'autres) pour l'uropi.
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 12 EmptyLun 25 Mar 2024 - 9:36

Troubadour mécréant a écrit:
Si je peux me permettre de prendre ton exemple, Anoev, concernant le kotava, combien de fois n'as-tu pas interrogé sur le fait que tu ne trouves pas les noms d'agent dans les dictionnaires ? La raison est que ceux-ci sont en -sik sur radical verbal et sont "universels", totalement réguliers et n'ont pas besoin d'être lexicalisés pour être compris. Mais, de fait, pour beaucoup de nouveaux locuteurs, il faut du temps avant de piger cela et d'avoir le réflexe de se dire "tel verbe + -sik". Et cela traduit simplement ce que je dis : "le locuteur mémorise d'abord les formes les plus courantes et utiles, indépendamment de leurs briques éventuelles".
J'me suis toujours dit qu'un dictionnaire, quel qu'il soit, sans être un thésaurus (qui intègre y compris les désinences grammaticales) ne devait pas être un jeu de devinettes et devait y incorporer tous les mots, y compris ceux avec les différents affixes. Imagine qu'un dico français ne mette pas le mot "beauté", sous prétexte qu'il y a d'jà "beau" et qu'il y a également le suffixe "-té". Imagine qu'on ait le verbe "tracter", qu'on ait les suffixes "-tion" et "-teur, -trice" et que l'éditeur, pour économiser du papier et de l'encre, ne mette pas les mots "tracteur" et "traction"... J'pourrais en citer des pleins wagons, comme ça. Ah, bien sûr, les dicos seraient plus minces et moins chers, mais alors, comme outils linguistiques, ils seraient aussi efficaces qu'un tournevis sans manche.

_________________
Pœr æse qua stane:


Dernière édition par Anoev le Lun 25 Mar 2024 - 22:42, édité 1 fois
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