Bonsoir à vous et merci pour votre accueil. Je ne maîtrise pas très bien mon clavier et l'éditeur donc je ne peux pas reprendre vos citations, excusez-moi. C'est agréable d'échanger en français sur ces sujets.
Concernant les marques de transitivité ou d'accusatif dans les langues à grammaires considérées comme très simples (-em ou -im en pidgin ou -kan en indonesien ou e en toki pona ou -on en esperanto par exemple), bien sûr on peut s'y plier ("On peut tout plier, Il faut tout plier, Tout peut se plier" rappelait Desproges). Mais les pidgins anglais du Suriname s'en passent très bien.
Je suis d'accord qu'on peut aussi s'en remettre à la prosodie pour distinguer un déterminant d'un état construit ou même distinguer tous les niveaux d'intégration les uns des autres. D'ailleurs à ce train-là le khmer a effectivement zéro mot vide et déroule indéfiniment ses phrases en (S)P(S)P(S)P(S)... etc. sans qu'on ressente le besoin de savoir à quoi se rattache ce P-ci ou ce S-là : la prosodie nous mène toujours à bon port. Mais ma langue est une "ingélangue" qui doit "marcher" qq soit la prosodie propre du locuteur donc je l'ai exclue arbitrairement contrairement au lojban ou à d'autres. En fait je dois pouvoir facilement m'exprimer avec, c'est bien le minimum requis pour un idéolanguiste, non ?
Concernant l'ordre chrono-logique des phrases, j'en suis un adepte. Et puis ça relativise la légitimité des catégories de mots comme les adverbes, les conjonctions, les prépositions : un indonésien utilise des noms et des verbes et puis c'est tout. Mais je voulais dire que j'admets que ça demande un petit reformatage.
J'ai publié un recueil de phrases, une grammaire et le lexique contrôlé complets de ma langue sur un site que je ne peux pas encore poster d'après les règles de ce forum.
Quand j'ai besoin de créer du vocabulaire j'avoue que je relexifie bcp de mots sino-japonais mais en réorientant les composants "headfirst". Désolé, je n'ai pas encore pu consulter vos langues, je débarque tout juste