La langue ultra minimale, le toki

Bonjour,

Dans la série des x00^ièmes traductions du projet de la capsule temporelle, il manquait la présentation de la langue de 100ieme traduction. La voici, le toki ! langue ultra minimaliste inspirée par le toki pona et le toki IO.  


Le toki est composée de 4 phonèmes.

2 consonnes
* T / t pour [t]
* K / k pour [k]

2 voyelles
* O / o pour [o]
* I / i pour [i]

Dans un mot, toutes les lettres sont prononcées distinctement. Il n'y a pas de diphtongue.
Par exemple : deux t à la suite se prononcent \t.t\ et pas \t\. kotto => \kot.to\


Il n'y a pas de majuscules sauf pour la premières lettre des noms propres. L'ordre alphabétique est i,k,o,t prononcés : [i] [ik] [o] [it].


Il n'y a pas de genre.

Il y a deux nombres, le singulier et le pluriel.
Le singulier n'a pas de marque. Il indique un unique élément.
Le pluriel est obtenu en ajoutant le suffixe "-i" à la fin du mot. La marque du pluriel est obligatoire.


Dans une phrase, l’ordre des mots est toujours:
(S) V(conjugaison)(mode)(politesse) (démonstratif)O(pluriel)(possessif)(politesse).

En zoomant sur chaque partie :
• Le groupe nominal se forme : Nom + Modificateur + Modificateur du modificateur + etc …

Lorsque le sujet est un pronom personnel, il n’ait pas indiqué. Dans ce cas, seule la conjugaison du verbe renseigne sur le temps et la personne.

• Le groupe verbal : Particule modale + Verbe + (pronom réfléchi)
• Le groupe objet : "oi" + Nom + Modificateur + modificateur du modificateur + etc…

Pour une question, "koo" est ajouté au début de la phrase et un point d’interrogation à la fin.
Pour les phrases négatives, il faut ajouter "it" en début de phrase.


Les démonstratifs sont les suffixes "ti-" pour ce / cet / cette et "tii-" pour ces.

Les possessifs sont les préfixes  
"-iot" pour mon / ma / mes.
"-kot" pour ton / ta / tes.
"-oot" pour son / sa / ses.
"-ioti" pour notre / nos.
"-koti" pour votre / vos.
"-ooti" pour leurs.

Ils sont toujours indiqués.

Par exemples:

* kiki : le / un fruit.
* Ce fruit => tikiki. \ti.ki.ki\
* Ces fruits => tiikikii. \ti.i.ki.ki.i\
* Mon fruit => kikiiot. \ki.ki.io.t\
* Mes fruits => kikiiiot. \ki.ki.i.io.t\
* Ce fruit est à moi. => tikikiiot. \ti.ki.ki.io.t\
* Ces fruits sont à moi. => tiikikiiiot. \ti.i.ki.ki.i.io.t\
* Ce fruit est à nous. => tikikiioti. \ti.ki.ki.io.ti\
* Ces fruits sont à nous. => tiikikiiioti. \ti.i.ki.ki.i.io.ti\


Seule la conjugaison du verbe renseigne sur le temps et la personne. (1er S., 2nd S., 3ème S., 1er P., 2nd P., 3ème P.)
Les conjugaisons sont les suivantes
Passé simple «-ik», «-kk», «-ok», «-iki», «-kki», «-oki».
Présent de l’indicatif «-io», «-ko», «-oo», «-ioi», «-koi», «-ooi».
Futur simple «-it», «-kt», «-ot», «-iti», «-kti», «-oti».

* L'impératif est marqué par la présence du marqueur "ki" avant le verbe.
* La durée est marquée par "kik" avant le verbe.
* L’immédiateté d’une action (passée, présente, future) est obtenue par l’utilisation de "kik ot" avant le verbe.

Pour indiquer un conditionnel, il faut ajouter «-k» à la fin de la conjugaison du temps de base.
Pour indiquer un subjonctif, il faut ajouter «-ok» à la fin de la conjugaison du temps de base.

Par exemple:

* Je mangeais. => kokiik.
* L'homme mange. => ikoki kokioo.
* Tu mangeras (d'ici peu). => kik ot kokikt.
* Mangez ! => ki kokikoi.
* Mon enfant ne mangera pas ces fruits. => it otikoiot kot kokiot oi tiikikii.
* Avez vous mangez ce fruit ? => koo kokikki oi tikiki ?


Pour indiquer une marque de politesse, il faut ajouter le préfixe «-to» au verbe de la phrase.
Le préfixe «-to» peut aussi être utiliser sur d'autre mot de la phrase afin de signifier une marque de respect vis-à-vis de l'élément.

Par exemple:
* (Vous de vouvoiement) Voulez vous manger ce fruit ? => koo kiokikkito koki oi tikiki ?
\ko.o kio.kik.ki.to ko.ki o.i ti.ki.ki\

* (Vous classique) Voulez vous manger ce fruit ? => koo kiokikki koki oi tikiki ? \ko.o kio.kik.ki ko.ki o.i ti.ki.ki\

* bois (immédiatement) cette eau. => ki kik ot kokiko oi tiikit.
* bois (immédiatement) cette eau ("sacrée"). => ki kik ot kokiko oi tiikitto.


L’élément "oi" permet d’annoncer l'objet dans les phrases ayant un verbe transitif directe et indirectes. Il est obligatoire.

Lorsque dans une phrase, l’enchainement des modificateurs d'un mot risque de semer la confusion, le terme "ti" permet d'isoler cette succession du reste de la suite de la phrase.

L’élément "ti ti" permet de séparer plusieurs propositions dans une phrase. Il est obligatoire.

Les nombres cardinaux

Les nombres sont transposés en base 4 (comme les shadoks) puis:
- 0 est remplacé par i.
- 1 par k.
- 2 par o.
- 3 par t.
- Chaque nombre seul est précédée de ’.
- Chaque ensemble de 2 lettres seule est précédée de ’.
- Pour les nombres de 3 lettres, chaque ensemble de 3 lettres est séparée par ' en LL'L ou LL'LL.

Par exemple:

1 => 'k
4 => 'ki
333=> kk'it'k
336 => kk'ki'i
21560 => kk'ki'it'oi

Les nombres décimaux

Lorsqu’un nombre comporte une virgule, la partie entière et décimale sont traitées séparément puis "raccordées" en mettant un point entre les deux. Le point s'énonce “to”.

Par exemple:

1,1 => 'k.'k
118,218 => kt'ko.tk'oo

Les nombres négatifs

Ils s’obtiennent comme les nombres positifs (entier ou décimal) et sont précédés de "oto it ".

Par exemple:
-48 => oto it ti'i
-808,32 => oto it ti'oo'i.o'ii

Les nombres fractionnaires

Le formalisme habituel, concerne seulement les nombres rationnels et fait appelle à "ko" pour "diviser" et le place entre les deux nombres de la fraction.

Par exemple:

-48/3 => oto it ti'i ko 't
4 / 333 => 'ki ko kk'it'k


Les nombres distributifs

Les nombres distributifs sont formées par redoublement des nombres cardinaux. à noter que si un nom suit le nombre distributifs, il est au pluriel.

Par exemples

't 't => 3 par 3.
kk'o kk'o => 22 par 22.

Les nombres periodiques

Ils s'expriment par l'ajout de "toit" (cycle) avant le nombre distributif. à noter que si un nom suit le nombre periodique, il est au pluriel.

Par exemples

tous les deux jours => toit 'o 'o tikii.

N'est ce pas trop peu de phonème pour bien distinguer les étymons du reste ?
Autrement demandé : comment t'y prends-tu pour distinguer les choses ?

A ce compte là, ne vaudrait-il pas mieux convertir un langage informatique binaire (0 ou 1) en une base quatre (0123 ou ikot) ?

Effectivement, 4 phonèmes c'est très peu, surtout que [t] et [k] sont proches. Le lexique est restreint à une centaines de mots qui sont pour certains polysémiques, les autres notions sont obtenues par mots composés de ces 100 notions. Les mots en toki ont la possibilité d'avoir un très grand nombre de lettre et toutes les lettres sont prononcées, donc deux t à la suite se prononcent \t.t\ et pas \t\.

Pour le binaire, je sais pas la langue comporte 4 éléments alors pourquoi se limiter à 2 ?
Je doute que 2 phonèmes permettent d'obtenir qqc de véritablement audible.
Convertir une base 10 en base 2 puis en base 4 sa revient au même que de la convertir directement en base 4.

Un programme informatique, n'ai pas un langage humain et encore moins sous son état binaire, je vois pas vraiment comment il serait envisageable d'obtenir qqc d'humainement compréhensible et structuré comme une langue à partir d'une successions d'octet passé en base 4.

Je ne comprends pas réellement ta question concernant le binaire. Es-ce que je touche qqc avec ma réponse ?

Le site d'origine du Toki IO : http://danielmacouin.chez-alice.fr/toki_IO/general_toki_io.htm

Le vocabulaire du toki est composé de 109 mots (proche du Toki IO avec quelques arrangements) qui n'ont pas de rôle à priori, de plus la grande majorité est polysémique.

* Il existe trois particules capables d'influencer le sens du mot qui le précède.

- La particule de majoration "tok". Elle permet de donner un sens "majoré" au terme qui la précède.
- La particule de minoration "kot". Elle permet de donner un sens "minoré" au terme qui la précède.
- La particule de négation "it". Elle permet de donner le sens antonyme au terme qui la précède.

Par exemples :
koto : plat => koto tok  : Butte, excroissance =>  koto kot  : creux ; vallée.
iko : identique, pareil  => iko it : différent.

* Les superlatifs sont obtenus par redoublement.

Par exemple :
toti : pouvoir => toti toti : surpuissance.

* L'affixe -o- permet de créer des mots composés en lien deux mots entre eux.

koko : maison , cocon + -o- + kti : oiseau => kokookti => nid, nidification.
kotto : chose + -o- + too : tou => kottootoo => trouilloteuse.

Oui ça va ta réponse me convient.

Et la négation c'est une absence (valeur 0 ou nulle ou bien l'opposé ?

J's'rais ben curieux de connaître l'article I de la déclaration des droits de l'homme en toki-IO, Moi...

La particule de négation est «it». La négation à une valeur de négation en début de phrase et d'opposer du mot précédant dans le reste de la phrase.

Le texte de la capsule en toki pona, toki io, toki. les traductions proviennent du texte en anglais.

* Anglais:
Hello, my name is Bakou Hearthless!! Nice to meet you! I am exploring space with my weather balloon . If you want to send me back home , could you contact Mr.FERNANDEZ Cyril by e-mail at mr.fernandez@live.fr or by phone on +336 22 69 46 44 / +333 80 47 55 38 or by mail at this address 4 rue de la tournelle 21560 Couternon France. Thank you for your help!

* toki pona:
toki! mi jan Paku Elles. lukin sina li pona tawa mi. mi tawa kon sewi kepeken e sike kon mi. sina wile tawa mi lon tomo mi la, sina ken toki tawa jan Kelnantes Silil lon ma jn.kelnantes@lie.ks anu nanpa pi ilo toki +3 3 6 2 2 6 9 4 6 4 4 / +3 3 3 8 0 4 7 5 5 3 8 anu ma 4 Lue Tulnel 2 1 5 6 0 Kutelnon Kanse. o a pona!

* toki IO:
toki! nio ki ini Tiko Iziz. nio ki toni zi oko tio. nio ki kino nio zi nito ii zozi zii kito ti ti ziko ziko ii nito zii nio. koo tio ki kizo kino nio ini ki koko nio ti ti, tio tii kini toti toki ii kino zio Kinintiz Zii ? ini ki noi zi.kinintiz@ii.kz ono io ti kozo ii toki + io’oo’oi o'ii i'oi'oo'oi oi'ii'oi oo'ii'oi / + io’oo’oi ii o'oo'oi'oi ii'ii'oi ii'io'ii oi'io'oi ono noi zi o'oi O Toni o'oo'ii'io'oo'oi'oi'oi Kotinon Konz. oo toni zoi!

* toki
toki! itokio Tiko Itit. totokio oko oi kokto. kitokio kitotottotoi iok ti ti kito oi toitotoitokittoiiot ! koo kiokikoto kitokiot itokio kokoiot ti ti, totiktokto tokiokitokoot ook Titokik Kitit? itokkoto tokokoot it.titokik@io.kt oio io ti kottootokioot +kk’ki’i kk’o ki’kk ot’o ot’i / +kk’it’k kk’ii ot’t tk’t ok’o oio tokokoot oi ’ki Ko Tokit kk’ki’it’oi Kotito Koti. oo totok tok!

Je reviens sur ce forum car j'ai rebricolé le toki io, et j'y trouve encore plus minimaliste que moi! Quatre lettres seulement et ça marche? Chapeau!

Salut,
4 lettres ça "fonctionne" grâce aux trois tours de passe passe suivant :
- le vocabulaire est limité à un certain nombre de mots.
- Toutes les lettres se lisent par exemple O se prononce \o\ alors que OO se prononce \o.o\.
- les chiffres sont en base 4.
Après C'est loin d’être inéligible.

Je serais ravi de voir ta retouche du Toki Io sur le texte suivant :

Hello, my name is Bakou Hearthless!! Nice to meet you! I am exploring space with my weather balloon . If you want to send me back home , could you contact Mr.FERNANDEZ Cyril by e-mail at mr.fernandez@live.fr or by phone on +336 22 69 46 44 / +333 80 47 55 38 or by mail at this address 4 rue de la tournelle 21560 Couternon France. Thank you for your help!


a plus

Mise à part la prononciation assez ardue, la grammaire n'est pas bien simple et certaines séquences prêtent à condition...

Bonjour,
Pardon je voulais noter: "loin d'être intelligible ! " pas inéligible !

La grammaire découle de celle du toki IO, mais en comblant certain trous qu'imposent la réduction de lettre.
C'est complétement imparfait, impossible de à lire et distinguer à l'oral. C'est un exercice de style qui demande bcp d'amélioration.

L'idée c’était de crée une langue avec seulement les lettres de son nom (règle d'oulipo), comme les tokioïdes étaient déjà très simplistes, ils ont servit de base.

Ouvert à toutes les idées pour faire un toki 2 mieux. Un peu comme un cadavre exquis.

Une solution simple serait que les racines aient la même longueur, idem pour les affixes.
Une autre solution serait un séparateur spécifique (ex : ti)
Enfin, on peut aussi passer par le code d'Huffman.

Il y a quelques confusions dans le vocabulaire, comme it , rouge, it en tant que négation et 't le chiffre qui se prononce it aussi.
Mais c'est aisément réparable.
Une piste pour ce qui est de l'oral, un accent tonique sur la dernière syllabe du radical permettrait de l'isoler, mais il ne faut pas de préfixes, juste des suffixes. À l'écrit cet accent tonique peut être marqué sur la voyelle : í et ó par exemple.

Je n'ai pas creusé les conjugaisons, mais elles sont merveilleusement compliquées avec seulement quatre lettres.

La contrainte oulipienne du nom fait du Toki un savoureux exercice qui mérite d'être poursuivi.

Bonjour,
Merci pour vos retours ! Je lis et je note, pour le moment j'ai quelques travaux à la maison a faire avant d’être sur la refonte du toki. Toutefois quelques observations :

1) pour le nombres de lettre fixe pour les racines, 4 lettres permettent de former 256 combinaisons comme il faut 109 max ça devrait le faire. Initialement, l'idée était de pouvoir conserver une part commune du vocabulaire entre les tokioïdes.

2) Passage des affixes en suffixe et à nombre de lettre fixe. Pour le nombre de lettre pas de sous sans doute inférieurs à 4,avec peut être un groupe caractéristique (entre 1 et 2 lettres). cela implique que les racines ne puissent pas commencer par ce groupe.
Par contre je dirais plutôt en Préfixe car la conjugaisons resterait en suffixe ?

3) Pour le séparateur unique, ok toutefois, il faudrait évaluer le risque de confusion ou de perte dans le sens de la phrase. Okai c'est déjà pas très claire.

4) D'après mes lectures, le code D'Huffman est un moyen de compression de données qui repose sur le nombre d’apparition d'une lettre dans un texte. Il permet d'obtenir un code binaire (0 1 ou T O) unique et minimalisé pour chaque lettre du texte. Comme, je le comprends, si on l'applique il ne donnerait pas les mêmes résultat que l'on dise "le chien est bleu." ou "Bleu le chien est." bon les exemple sont pas fous mais l'idée derrière c'est que si on a une phrase avec les mêmes mots dans des ordres différent ou avec quasi les mêmes mots les résultats sont différents. Ceci ne semble pas être appliquable pour une langue humaine qui a besoin de stabilité.
Par contre, obtenir un code binaire unique pour chaque racines permettrait d'avoir une langue 2 lettres .
Pourrait tu nous dire comment tu voyais l'utilisation du code d'Huffmann ?

5) je m’était pas poser la question de la prononciation des nombres. Du coup, y a beaucoup de 'it'.

6) y pas d'accent tonique ni d'accent à l'écrit, c'est pour cela que j'en avais pas utiliser. Mais y as pas non plus de politesse, de conjugaison et de marque du pluriel. donc pourquoi pas.

Pour Huffman, je voyais le côté décompression de la chose.
Je résume ma pensée : une séquence de lettres peut conditionner la suite du mot. Ainsi on sait où il s'arrête.

Imaginons un exemple très simpliste : 
Imaginons qu'un mot fasse obligatoirement 2 syllabes s'il commence par une consonne. Si la voyelle de la 2ème syllabe est un 'o' alors on sait qu'il y a encore 2 syllabes par derrière, sinon avec un 'i', une seule. 
Je précise, c'est un exemple très simpliste. Ça pourrait être 'oo' plutôt que 'o', etc. 

>> 4 lettres permettent de former 256 combinaisons
C'est vrai dans l'absolu (4 lettres pour 4 symboles : 4x4x4x4=256), mais tu m'expliqueras comme tu prononces kkkk ou ttkk etc.

Ok merci pour Huffmann l'idée est à creuser. notamment celle de la signalétique de fin de mot. A un alphabet limité et à un nombre de lettres fixes pour les racines peut on vraiment se permettre de mettre en place un système syllabique et faire l’économie de mots comme Toio, Koio Kioi et tioi qui sont certes fourche langue mais prononçable ?

On prononcerai pas les mots en kktt
Toutefois 256 pour 109 sa fait 147 de trop, l'idée c'est de voir ce qui est suffisant. Si dans les 256 il n'y en a pas assez qui suffisent alors on passe à 5 ...

Petite erreur ! en regardant la conjugaison du Passée simple "-kk" je me sui demandé mais comment ça se prononce et la je me suis souvenu des Manji dans jumanji et toute est devenue claire.
Y a un manque de précision k et t se prononce seulement /ik/ et /it/ dans l’alphabète. Dans les mots il se prononce /k/ et /t/

Donc -kk c'est /.k.k/ et du coup kktt se prononcerait /k.k.t.t/ comme des Manji ! ou plus généralement ça se rapprocherait de clic.

Bref voila.

C = [tk]
V = [oi]
Pour des mots de 4 lettres, nous avons :
CVCV = 2*2*2*2 = 16
CVVC = 16
VCVC = 16
VCCV = 16
CVVV = 16 (quoique ooo et iii, ça le fait moins bien)
VVVC = 16 (quoique ooo et iii, ça le fait moins bien)
VCVV = 16
VVCV = 16
Total = 8*16 = 128

Tu peux éventuellement te faire aider par le schwa (e muet) pour prononcer certains groupes de lettres.

Des clics ! Pas mal. Mais ça en ferait beaucoup je trouve.

Pour les suites iii, ooo… pourquoi pas tricher et prononcer/iji/ et /owo/?

Mfumu a écrit:

Pour les suites iii, ooo… pourquoi pas tricher et prononcer/iji/ et /owo/?

Pourquoi pas, mais des 4 phonèmes initiaux (toki), on passerait à 6, soit 50% d'inflation

L'idée de mettre /iji/ et /owo/ est bonne mais malheureusement trop contre l'une des règles principales des tokioïdes qui est un son une lettre. Du coups on passerai effectivement de 4 lettres à 6 TT désolé.