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| Le çiri, une langue-capsule | |
| | Auteur | Message |
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Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Le çiri, une langue-capsule Sam 22 Oct 2022 - 21:47 | |
| Un nouveau fil pour présenter succinctement le çırı /ˈtʃiri/, que je qualifie de langue-capsule car je ne compte pas vraiment la développer. C’est juste une idée en passant…
Le çiri (glossonyme qui ne veut absolument rien dire) est parti d’une idée que j’aime bien en aea, la voyelle euphonique. À partir de là, j’ai (beaucoup) brodé…
Cette voyelle euphonique suit les mêmes règles que l’aea (a > i ; e > a ; i > e ; o > u ; u > i) et est utilisée dans la formation du pluriel des noms. Une autre voyelle euphonique est utilisée pour les adjectifs, il s’agit de la voyelle finale du nom qu’il qualifie.
PHONOLOGIE a b d e /e/ g /g/ ᵹ /ŋ/ h /h/ ı, i en initiale de mot /i/ j /dʒ/ k l m n o p r /r/, pourquoi pas /ʁ/ s /s/ c /ʃ/ ç /tʃ/ t u /u/ w y /j/ z
Chaque consonne peut être sujette à (n'hésitez pas à me dire si je me suis gouré sur les dénominations) : - une palatalisation, notée d’un point suscrit sur la voyelle qui suit (ex. tȧ /tʲa/) ; ce qui explique que son /i/ soit noté « ı » (sans point) mais « i » en initiale puisqu’il n’est pas précédé d’une consonne d’appui - une aspiration, notée par deux points (tréma) (ex. tä /tʰa) ; pour l’instant ne concerne que les consonnes k, p, ç, t - une labialisation, notée par un rond en chef (ex. tå /tʷa/).
La syllabe est de type (C)V strict ; la V seule n’apparaît qu’en début de mot. L’accent tonique tombe sur l’avant-dernière syllabe ; il est conservé même dans le cas de suffixe (pl. ou personnel, par ex.).
MOTS EN ÇIRI
Pour le vocabulaire uniquement, mais non la phonologie, je m’inspire librement du sumérien et de l’akkadien.
La même racine est utilisée pour le nom, le verbe et l’adjectif. - le nom et le verbe sont strictement identiques (le nom marque néanmoins le pluriel et le personnel peut se suffixer au verbe) - l’adjectif utilise la même racine + le suffixe –k + voyelle euphonique
Ex. : toru /ˈtoru/ → toru : être petit → toru : petit (n.), enfant (pl. toruti) → torukV : petit (adj.) → toruku toru : un petit enfant nu̇nu /ˈnʲunu/ → nu̇nu : pondre → nu̇nu : œuf (pl. nu̇nuni) → nu̇nukV : ovoïde
À noter qu’il n’y a pas de genre, ni d’article.
PLURIEL DES NOMS
En çiri, seul le nom marque le pluriel, sauf s’il est précédé d’un quantificateur (mais je ne suis pas sûr de conserver cette règle). Il se forme en suffixant au nom sa C initiale ou la première C si le mot débute par une V + V euphonique (a > i ; e > a ; i > e ; o > u ; u > i). Cependant, l’initiale n’est employée que pour les consonnes k, l, m, n, p, r, s, t, et w. (ex. : pïrı /ˈpʰiri/, chat → pïripe /ˈpʰiripe/, chats). Pour les autres lettres, les modifications suivantes (assez aléatoires) ont lieu : • b → m (bahe /ˈbahe/, corbeau → bahema) • d → t (duᵹu /ˈduŋu/, nuage → duᵹuti) • g → k (ge̊ça /ˈgʷetʃa/, arbre → ge̊çaki) • ᵹ → n (ᵹıregı /ŋiˈregi/, pied → ᵹıregıne) • h → n (hȧçurı /hʲaˈtʃuri, pomme → hȧçurine) • j → w (jırı /ˈdʒiri/, pas, enjambée → jırıwe) • c → s (cadå /ˈʃadʷa/, idée → cadåsi) • ç → n (çıla /ˈtʃila/, langue → çılani) • y → w (yıdȧ /ˈjidʲa/, rivière → yıdȧwi) • z → s (zamura /zaˈmura/, jardin → zamurasi)
ADJECTIF
L’adjectif épithète (invariable en nombre) se place toujours avant le nom. Il a toujours une finale en –k+V euphonique (identique à celle du mot qu’il qualifie). Ex. : kälake hė /kʰaˈlake ˈhʲe/ > /kʰalakeˈhʲe/ : une/la* grande maison kälaka madå /kʰaˈlaka ˈmadʷa/ > /kʰalakeˈmadʷa/ : une grande femme * pas d’article en çiri, ni défini, ni indéfini
L’adjectif peut être verbal, dans ce cas il se réduit à la racine seule. Ex. : de hė käla /de ˈhʲe ˈkʰala/ : cette maison est-grande.
PRONOMS
Pour l’instant, je pars sur les pronoms personnels suivants : 1 sg. : ᵹa 2 sg. : sa 3 sg. : ne avec leur pluriel régulier : 1 pl. : ᵹani 2 pl. : sasi 3 pl. : nena
Le pronom est le seul mot sujet à variations. Il se palatalise pour marquer l’équivalent d’un génitif (je dis équivalent, car le çiri n’est pas casuel), soit le possessif (ᵹa, je → ᵹȧ /ŋʲa/, mon, ma, mes) et se labialise pour l’équivalent d’un datif, soit le complément d’objet indirect (ne, il, elle → ne̊ /nʷe/, lui, à lui, à elle).
TYPOLOGIE
Le çiri est de type V2. Impossible de commencer une phrase par un verbe, même pour un impératif (dont je n’ai d’ailleurs pas encore défini la structure).
Ex. : Eme tåca mů. /ˈeme ˈtʷaʃa ˈmʷu/, L’homme boit de l’eau. (homme boire eau) ou Mů tåca eme. (eau boire homme)
Si le sujet est pronominal, il place avant le verbe ou se suffixe à lui s’il est rejeté après. Ex. : Ne osåma na zamura. / Na zamura osåmane. : Il court dans le jardin.
VERBES
À l’état d’ébauche pour le moment.
Le verbe est invariable. Sous sa forme racine, il représente un inaccompli. Pour l’accompli, on lui adjoint la particule wa qui se place librement dans la phrase, le plus souvent autour du verbe, mais pas obligatoirement. Cette particule est en ellipse, si une indication temporelle suffisante est présente.
Ex. : Ᵹa gėni tu irı. / Tu irı gėniᵹa. : Je vais en ville. ou Je suis allé en ville (mais n’en suis pas encore revenu). Ᵹa gėni wa tu irı. / Wa gėniᵹa tu irı. / Tu irı gėniᵹa wa. / Tu irı gėni wa ᵹa. / Ᵹa gėni tu irı wa. : Je suis allé en ville (et en suis revenu).
À priori, il n’y aura qu’un seul verbe, kė /kʲe/, pour traduire être et avoir. Le sens et le contexte permettent de choisir entre les deux auxiliaires français. Eme kė azå. : L’homme est médecin. Ᵹa kė oroki. / Oroki kėᵹa. : J’ai un chien. (qui pourrait évidemment aussi signifier « je suis un chien »).
NUMÉRATION
Pour l’instant, je pars sur une langue qui ne connaît que les chiffres de 1 à 3. - de : un (qui est aussi le démonstratif) - ica : deux - çasu : trois À cela s’ajoute - töri /ˈtʰori/ qui signifie « main » et, par extension « quelques » (et correspond peu ou prou à un paucal) - une duplication du nom qui marque un plus-que-paucal (comment nomme-t-on ce type de pluriel ?) Et c’est tout (du moins pour le moment) ; n’oublions pas qu’il s’agit d’une langue-capsule.
À suivre… | |
| | | Mfumu
Messages : 478 Date d'inscription : 28/10/2021
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Sam 22 Oct 2022 - 22:16 | |
| - Lal Behi a écrit:
- une palatalisation, notée d’un point suscrit sur la voyelle qui suit (ex. tȧ /tʲa/) ; ce qui explique que son /i/ soit noté « ı » (sans point) mais « i » en initiale puisqu’il n’est pas précédé d’une consonne d’appui - une aspiration, notée par deux points (tréma) (ex. tä /tʰa) ; pour l’instant ne concerne que les consonnes k, p, ç, t - une labialisation, notée par un rond en chef (ex. tå /tʷa/). Séduit par cette orthographe et par ces accents. Ça donne de la "couleur" (spécificité) à ta langue je trouve. | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4314 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 23 Oct 2022 - 1:40 | |
| Est-ce que l'aspiration et la labialisation/palatalisation peuvent coexister sur la même consonne, et si oui comment écrire un mot /ˈkʰʲala/ ? - Lal Behi a écrit:
À priori, il n’y aura qu’un seul verbe, kė /kʲe/, pour traduire être et avoir. Le sens et le contexte permettent de choisir entre les deux auxiliaires français. Eme kė azå. : L’homme est médecin. Ᵹa kė oroki. / Oroki kėᵹa. : J’ai un chien. (qui pourrait évidemment aussi signifier « je suis un chien »). J'aurais pensé que la distinction se ferait avec le "datif" sur les pronoms, ou une préposition équivalente : Ᵹå kė oroki. Ou le possessif. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37640 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 23 Oct 2022 - 9:43 | |
| - Lal Behi a écrit:
- Un nouveau fil pour présenter succinctement le çırı /ˈtʃiri/, que je qualifie de langue-capsule car je ne compte pas vraiment la développer. C’est juste une idée en passant…
Pourrais-tu nous faire un développement de cette définition dans Idéopédia ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 23 Oct 2022 - 14:18 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Est-ce que l'aspiration et la labialisation/palatalisation peuvent coexister sur la même consonne, et si oui comment écrire un mot /ˈkʰʲala/ ?
L’aspiration, la labialisation et la palatalisation ne cohabitent pas sur la même consonne. Mais s’il en avait été autrement, on aurait pu superposer les diacritiques : kä̇ /kʰʲa/, kä̊ /kʰʷa (sur Word, les diacritiques superposés apparaissent bien, je ne sais pas ce que ça donne sur le forum). - Mardikhouran à nouveau a écrit:
- J'aurais pensé que la distinction se ferait avec le "datif" sur les pronoms, ou une préposition équivalente : Ᵹå kė oroki. Ou le possessif.
Ma première idée employait effectivement le « datif », exactement comme dans ton exemple. Puis j’ai lu un entrefilet sur la langue nez-percé qui ne différencie pas « être » et « avoir » et utilise le même verbe et la même structure. L’idée m’a plu, surtout sa simplicité, et je l’ai adoptée. - Anoev a écrit:
- Pourrais-tu nous faire un développement de cette définition dans Idéopédia ?
Cette expression de langue-capsule est tout à fait personnelle. Je l’ai empruntée au prêt-à-porter et ses collections capsules, qui sont des petites collections, sur un thème unique, en petite quantité et jamais reconduites. Une flash-collection en quelque sorte. Cela m’a paru être un terme approprié pour une langue créée à partir d’une idée (ici, la voyelle euphonique aeane), que je ne compte pas développer énormément et dont nombre de notions ne seront pas approfondies. Cela ne veut pas dire que je ne vais pas l’utiliser pendant un moment, mais qu’elle peut avoir des inexactitudes, être parfois matière à confusion ou ne pas couvrir toutes les notions (cf. le système numéral minimal). D’ailleurs : ajout à la numération.En plus de la duplication qui sert de plus-que-paucal (c’est-à-dire de « un bon peu » à « beaucoup »), j’ajoute la duplication du nom pluriel qui marque une très grande quantité (« plus que beaucoup » à « trop »). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37640 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 23 Oct 2022 - 16:39 | |
| - Lal Behi a écrit:
- Cette expression de langue-capsule est tout à fait personnelle.
Y a des notions, dans Idéopédia, qui sont plutôt du ressort du néologisme et qui n'ont été reprises par aucune académie (sinon... la nôtre ), ne serait-ce que les mots-tartines les mots-saucissons les mots-étoiles... Tous ces "nouveaux" mots qui ont été inspirés plus ou moins à partir du concept de mot-valise, inventé par Lewis Caroll, et depuis bien ancré dans les habitudes, y compris de gens non versés dans l'idéolinguistique. D'ailleurs, tu peux chercher "persolangue" dans le Wiktio ou dans Wikipédia, tu trouveras pas. Et si tu cherches chez Goûgueules, tu t'retrouveras... ici-même, ou chez Idéopédia. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 23 Oct 2022 - 18:55 | |
| Dans l’esprit de simplicité d’une langue-capsule, les états de l’adjectif :
L’intensification (très) se fait par redoublement. Ex. : Wa no̊laᵹa saga-sagake uçeme. /wa ˈnʷolaŋa sagaˈsagake uˈtʃeme/ : J’ai vu un très bel oiseau. (accompli voir-je beau-beau oiseau)
La duplication peut être remplacée par ica, deux. Ex. : Ne saga-saga. → Ne ica-saga. : Il/elle est très beau/belle. (il/elle est beau-beau / il/elle est deux beau)
COMPARATIF
Est identique à l’adjectif simple ; ne diffère que la présence de l’objet comparé introduit par tu. Si l’objet comparé est en ellipse, tu apparaît néanmoins comme seule marque comparative. Ex. : Tu ne kälasa. : Tu es plus grand que lui. (que lui est grand tu)
SUPERLATIF
Suit la même structure que le comparatif mais avec redoublement (ou emploi de ica). Ex. : Tu kalama käla-käla de irı. / Tu kalama ica-käla de irı. : Cette ville est la plus grande du pays. (par rapport pays est grande-grande cette ville / par rapport pays est deux-grande cette ville) Tu tȧtȧ-tȧtȧne. / Tu ica-tȧtȧne. : C’est le plus gentil. (par rapport il est gentil-gentil / par rapport il est deux-gentil)
A comparer : Ne käla. : Il est grand. Ne käla-käla. / Ne ica-käla. : Il est très grand. Tu (ᵹa) kälane. : Il est plus grand (que moi). Ti (imirȧ) käla-kälane. / Tu (imirȧ) ica-kälane. : Il est le plus grand (de sa famille).
À vérifier si cela fonctionne dans des phrases plus complexes. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8444 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Lun 24 Oct 2022 - 12:17 | |
| J'aime bien la notion de langue capsule pour tester rapidement une idée, une envie, appliquer sa créativité en dehors du projet principal.
En tout cas j'adore ton, voire même tes pluriels. En te lisant, j'avais imaginé des choses comme cela, sur 2 lignes :
pïrı - pïpïrı - pïripe bahe - babahe - bahema
etc. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 30 Oct 2022 - 19:01 | |
| - Velonzio a écrit:
- pïrı - pïpïrı - pïripe
bahe - babahe - bahema J’aime bien la réduplication initale, mais qui pourrait peut-être également suivre les règles euphoniques. Par ex. bahe (avec b → m, et ‘a’ a pour V euphonique ‘i’) → mibahe. Je n’ai pas d’emploi pour le moment pour cette réduplication, mais je la garde sous le coude pour un usage futur. -------------- Sinon, je me pose quelques questions pour les verbes. On a, par ex., la racine eduge pour perdre/perte/perdu > Tůpa edugeᵹa., J’ai perdu un livre. (livre / perdre-je) Comme le sujet pronominal est dans la mesure du possible suffixé, et que le verbe est toujours en seconde position, j’ai décidé de placer un éventuel complément d’objet toujours en première position, comme dans la phrase au-dessus. Évidemment, s’il y a un autre élément en début, le complément d’objet suit le sujet ( Amıca edugeᵹa tůpa., Hier, j’ai perdu un livre.). Pour mettre la langue à l’épreuve de la traduction, j’ai ressorti d’anciennes phrases types que je teste dans mes différentes langues, dont celle-ci : « Tous ces moments seront perdus, comme des larmes sous la pluie. » Pour « seront perdus », j’ai utilisé l’adjectif sous sa forme verbale (racine + k + V euphonique) edugeka, être perdu. > Ᵹını hıranı na nocaru edugeka kä de ikı̊ke. (comme larme[pl.] dans pluie être-perdu tous [dém.] moment[pl]). Pour l’instant, je ne suis pas trop sûr de la structure « kä de ikı̊ke »… que j’ai de toute façon rejeté après le verbe, à l’image du pronom suffixé qui le suit. Je me suis dis que, du coup, cette forme d’adjectif verbal pourrait peut-être équivaloir à la forme pronominale du verbe. > Na tirı edugekaᵹa. /na ˈtʲiri eˈdugekaŋa/ Je me suis perdu dans la forêt. (dans forêt être-perdu-je) Est-ce qu’à votre avis, cela fonctionne ?
Dernière édition par Lal Behi le Lun 31 Oct 2022 - 6:31, édité 1 fois | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8444 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 30 Oct 2022 - 19:34 | |
| Ca a l'air de fonctionner en tout cas.
Je ne vois pas bien quel problème exact, ça te pose. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 30 Oct 2022 - 19:59 | |
| Je me posais juste la question car je trouve que la traduction des verbes pronominaux n'est jamais simple, sauf à utiliser une particule équivalent au 'se' français. C'est en général quelque chose que j'évite. Je trouve des biais : voie moyenne en thünamri, infixe en aea, pas de forme pronominale du tout en twi. Cette façon d'utiliser l'adjectif verbal me paraissait presque 'trop simple pour être honnête' . Mais si ça fonctionne, tant mieux (en général, Anoev trouve toujours des contre-exemples qui posent question...). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37640 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Dim 30 Oct 2022 - 21:49 | |
| - Lal Behi a écrit:
- Je me posais juste la question car je trouve que la traduction des verbes pronominaux n'est jamais simple, sauf à utiliser une particule équivalent au 'se' français. C'est en général quelque chose que j'évite.
Je trouve des biais : voie moyenne en thünamri, infixe en aea, pas de forme pronominale du tout en twi.
Cette façon d'utiliser l'adjectif verbal me paraissait presque 'trop simple pour être honnête' . Mais si ça fonctionne, tant mieux (en général, Anoev trouve toujours des contre-exemples qui posent question...). Aha ! Les verbes pronominaux, y a d'quoi en dire, et je ne m'étalerai pas ici, ayant peur des hors-sujets monstres... _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8444 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le çiri, une langue-capsule Lun 31 Oct 2022 - 9:16 | |
| Pour ma part, je distingue en général côté pronominaux différents cas :
- réfléchi, je répète en COD le pronom personnel : je lave moi - réciproque : j'emploie l'adjectif-adverbe mutuel(lement)/l'un l'autre ou compose le radical du verbe avec ce terme : Ils tapent mutuellement/l'un l'autre (eux-mêmes _ A tape B et B tape A) - sens passif : ben en général j'ai un passif ou équivalent passif que je peux employer sans utiliser la facilité (fausse facilité) des pronominaux - sens pur : je crée un verbe non pronominal dont le sens est équivalent _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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