L'étude du comportement alien. Une science qui emprunte à l'éthologie (étude du comportement animal).

La xéno-psychologie comparée est une science qui emprunte à la fois à la psychologie comparée et à l'éthologie toute les deux issu du domaine de la zoologie, mais aussi emprunté à la xénobiologie. Dans ma diégèses, cette branche de la psychologie à été pensé par un des 3 premier pionnier de la xénoanthropologie Vaast Wilhelmus Timothy, comme un complément de la xénoanthropologie naissent.

Pour faire simple, la Xéno-psychologie comparée c'est la science qui s'intéresse aux différences qui existent entre telle ou telle espèce extraterrestre par rapport à l'espèce de référence (c.a.d celle dont fait partie le xéno-psychologue) en ce qui concerne leurs processus mentaux et leurs capacités cognitives au sens large. Comme la plupart des branches de la xéno-psychologie, c'est en totale collaboration avec le xénoanthropologue (si ce n'est pas la même personne). Sans oublié la xéno-psychologie évolutive qui est très lié à la compréhension de certain comportement.

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Qu'est-ce que vous en dite de ce sujet?

On pourrait essayer de faire de la xéno-psychologie avec les différentes espèces extraterrestres dans la fictions (en particulier dans Mass Effect), et bien sûr les votre?

On précisent que dans ce concept scientifique, tout est relative. Telle espèce extraterrestre n'aurait pas les mêmes interprétation de la psychologie humains que telle autre espèce extraterrestre. Car ils aurait tous un certains nombre de biais, à des degré diverse, lier à l'évolution de leurs espèces respectives.

J'attends qu'c'avance un peu pour me faire une idée. Je ne peux pas me forger un avis à priori. Je pense que, pour étudier des extra-terrestres, y faut jeter au panier tout ce qu'on sait (ou croit savoir) de la psychologie des humains d'ici-bas. Déjà qu'entre un Européen, un Sibérien, un Africain, un Américain (pré-colombien, 'videmment), un Japonais, ça change, alors imagine un peu quelqu'un qui vit sur une planète où l'environnement n'a ABSOLUMENT RIEN de commun à ce qu'on connait : une atmosphère, une gravité, un ciel différent etc.

C'est une question qui m'intéresse, même si je ne reconnais ne pas l'avoir beaucoup creusée pour ma diégèse (dont les humains sont absents mais qui contient plusieurs espèces intelligentes). Sans avoir exploité l'idée dans un projet quelconque, j'ai imaginé une espèce où ce serait l'altruisme et non la compétition qui fonderait la psychologie. Chaque individu serait motivé par l'envie d'aider le groupe (en recevant de l'aide en retour). Ce qui donnerait une société très différente des nôtres.
Charlotte Perkins Gilman avait imaginé, de façon plus approfondie quelque chose d'assez semblable dans "Herland" sauf que là  ce ne sont pas des extra-terrestres mais un peuple composé uniquement de femmes capables de parthénogenèse. Ça donne une société harmonieuse et altruiste, sans injustice, avidité, gaspillage ou violence. Peut-être que ça l'a influencé, mais Theodore Sturgeon décrit une culture assez semblable dans "Vénus plus X" avec des humains hermaphrodites.  Mais ceux ci font preuve d'une fantaisie baroque qui manque un peu à la civilisation d'Herland.

Qu'est-ce que vous en pensez du concept d'étude du comportement alien dans de la science fiction? Une science qui serait uniquement basée sur celui de l'éthologie (étude du comportement animal), avec les mêmes méthodes et les mêmes préceptes. Et dont les seule différence entre les deux sciences sont les suivantes :

1) l'avantage de pouvoir communiquer avec le sujet, car appliqué sur des espèces dotées de "raison", humanoïdes ou non, qui vivent sur des planètes autres que la Terre.

2) c'est totalement spéculatif, car c'est encore de la science fiction l'existence même des extraterrestre.


Je trouve plus sensé comme concept que le sujet initial (xéno-psychologie).

Oui, ça me parait beaucoup plus cohérent, surtout que ça peut être en plus pratiqué à distance (par observation).

Pour moi c'est totalement spéculatif, car tout est possible, tout est envisageable.

Je crois en l'existence de vie hors de notre système soleil, c'est pour moi une évidence absolue. Le contraire, penser que la vie n'existe que sur Terre et dans une telle diversité alors que des millions de planètes ont des conditions similaires à la nôtre me paraît naïf et résulterait d'une statistique insensée défiant toute logique.

Pour avoir longuement étudié la question et lu les rapports des scientifiques (accessibles à ma compréhension), cela ne fait pour moi aucun doute.

Mais imaginer une vie intelligente est un autre débat, et aller jusqu'à imaginer sa forme physique, ça va déjà très loin, alors son comportement social ou sociolinguistique c'est pour moi une question bien trop lointaine, un peu comme se demander la couleur de la couverture d'un livre que l'on a même pas commencer à écrire.

Y a des évidences qu'on ne peut pas prouver, et la vie extraterrestre est une de celles-là.

Sans aller jusqu'à être aussi affirmatif la vie sur d'autres planètes me parait une hypothèse raisonnable (il y a aussi des arguments contre), par contre à quelle fréquence je crois que c'est impossible à dire pour l'instant. On peut encore moins dire quelle forme elle a pu prendre. Si on regarde l'histoire de la vie sur Terre, il n'y pas d'évolution linéaire vers l'intelligence. Même si les métazoaires sont plus anciens qu'on ne le croyait, les formes de vie capables d'avoir un semblant d'intelligences sont plutôt récentes.
L'histoire du vivant entre les changements climatiques et les extinctions massives est franchement chaotique et, avec une histoire un peu différente, l'intelligence aurait pu apparaître des centaines de millions d'années plus tôt ou plus tard ou ne pas apparaître du tout. Je pense que ça expliquerait le paradoxe de Fermi: il n'est pas impossible mais hautement improbable qu'une espèce intelligente ait pu apparaître et survivre jusqu'à aujourd'hui sur un monde assez proche pour communiquer avec le nôtre. Je parierais (un pari qui ne m'engage pas à grand chose vu que ce ne sera sans doute jamais vérifié) que si on pouvait voyager vers les étoiles les plus lointaines, la majorité des planètes abritant la vie n'auraient rien de plus intéressant que des bactéries mais parmi les autres il y aurait moins de chances de trouver de l'intelligence que quelque chose de totalement inconnu qu'on n'a pas imaginé.

Y a, dans l'univers, des millions de galaxies, voire même des milliards, d'une taille à peu près comparable à celle de la Voie Lactée. Déjà, rien que pour la Voie Lactée, il est évident que, mettons un certain nombre d'étoiles ont un système "solaire" comme le nôtre. Qu'est-ce qui permettrait d'affirmer qu'il n'y ait pas UNE SEULE PLANÈTE qui dispose d'éléments vivants, si différents qu'ils soient des nôtres ? Alors tu pense bien, dans d'autres galaxies. Y en a qui disent : on r'çoit pas d'signal, donc y a personne. La belle affaire ! Quand on sait qu'un signal met des millions d'années à nous parvenir (et à y aller), de deux choses l'une :

On émet un signal, mais la C.E. ne l'a pas encore reçu (ça fait depuis combien de temps qu'on est capable d'envoyer des signaux dans l'espace ? pas depuis bien longtemps, si on compare avec l'âge de l'univers).

Mettons qu'on reçoive un signal d'une C.E. Qui nous dit que ladite civilisation ne s'est pas éteinte depuis des millions d'années ? à une époque où la Terre était encore peuplée de tricératops et de brachiosaures ?

Il faut tenir compte de la puissance du signal, c'est pour cela que je parlais de "monde assez proche". Je ne trouve pas d'infos sur ce qu'on peut obtenir (à part cette équation ) mais à moins d'avoir l'énergie d'une étoile à disposition, ça ne doit pas porter très très loin.

Malheureusement, j'ai bien peur que près de nous (jusqu'à la ceinture de Kuiper, disons), on ne puisse pas trouver grand chose... du moins... de résident. Main'nant, attendre que des extraterrestres curieux fassent passer leur engin spatial depuis les confins d'l'univers jusqu'à nos banlieues solaires, c'est bien sûr possible, ce n'est pas complètement improbable... mais d'ici à c'que ça arrive... là...

Je pense que jusqu'aux étoiles proches (disons au pif quelques dizaines d'années lumières, j'admets qu'il me manque des connaissances techniques) la communication est encore faisable mais il faudrait beaucoup de chance pour qu'on y trouve une autre espèce technologique (gagner deux fois de suite au loto doit être plus probable). Quant à voyager d'une étoile à l'autre j'y crois encore moins.

... et c'est justement là l'problème : plus c'est loin, plus c'est probable, moins c'est vérifiable.