Je n'ai lu que le début et la fin par manque de temps, mais si j'ai bien compris, l'auteur préconise la création d'auxilangues régionales ou communautaires (afrihili, lingua franca nova, etc.) plutôt que celles qui sont à l'échelle mondiale. Je comprends parfaitement, car l'(a ré)introduction d'une langue a marché dans des communautés religieuses (ex: l'hébreu et le sanskrit) ou locales (ex: langues en danger ravivées, comme le cornique). Personnellement, j'ai fait ma spécialité de créer ce type de langue (romançal, samaya, aldýtsk, néoladin...) et j'ai d'autres idées toujours non-développées (oilitan, langue belge, arabe dialectal standard...).
Cela dit, je pense qu'il y a plusieurs choses qui entrent en jeu:
1) le côté communautaire
2) le côté plus facile qu'une langue naturelle
3) la découverte de l'autre/de soi-même (ex: la graphie unifiée wallonne a du succès sur la Toile car elle permet à un locuteur de wallon de réapprendre son parler par l'étymologie tout en comprenant mieux les autres dialectes) (ex²: apprendre l'hébreu moderne permet sans doute à des Juifs de mieux comprendre leur culture et ses mots/textes sacrés)
4) le ressenti positif vis-à-vis de la langue (ex: si l'ennemi parle une langue proche, on aura tendance à trouver la langue laide), de ses sonorités (ex: un francophone n'a pas le même ressenti vis-à-vis de l'arabe qu'un tchétchène, qui sait déjà prononcer tous ses sons)
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Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal
Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée
Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino
J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater
Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon
Oupses ! - Anoev