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| Tibétain classique | |
| | Auteur | Message |
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PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 16:30 | |
| Un très rapide aperçu sur le tibétain classique. Ci-dessous sa déclinaison et sa conjugaison, juste pour donner une idée. La chose est compliquée par des accords phonétiques (voir les particules gi et gis), sans oublier une orthographe pire que celle de l'anglais, avec des pinaillages totalement étrangers à notre alphabet latin (lettres souscrites et suscrites). Souvent les lettres suscrites ne se prononcent pas : rta = ta Par contre, le L souscrit élimine le consonne de la racine : bla-ma = lama Le suffixe -gs allonge la voyelle précédente : lags = laa Parfois les lettres xscrites modifient la consonne de la racine ou le ton du mot. Et j'en passe... On remarquera que le suffixe -s est utilisé pour obtenir l'effet inverse. En réalité, le suffixe -s ne se prononce pas toujours /s/ mais souvent après une voyelle, il joue la même rôle que l'umlaut de l’allemand. Ainsi, 'nas' se prononce 'nä' ou 'nê'. Idem pour 'pos' qui se prononce 'pö' ou 'peu' etc. Déclinaison du Nom 3 fonctions : Détermination, dépendance allant jusqu'à l'intégration, a=b - Ø : attribut, déterminatif, adverbe de manière
Objectivité - Du, lu, ru, su : cod, mot composé
- Na : (faible), vers, datif
- La : (fort), vers, faire subir à, bénéfice, datif
Ex : frapper contre/vers le chien = frapper le chien Ex : caresser pour/vers le chien = caresser le chien
- Nas : (faible), à partir de, en provenance, ablatif
- Las : (fort), du dedans de, comparatif, ablatif
Ex : rta las lhun = tombé du cheval Ex : lhun nas = étant tombé
Relation - Gi, gyi, kyi, 'i, yi : rapprochement, dépendance interne, génitif, matière
Ex : yul gyi rgyal-po = le roi du pays Ex : Gcod-pa'i mi = l'homme qui coupe Ex : bcad-pa'i sin = l'arbre coupé
- Gis, gyis, kyis, 'is, yis : éloignement, dépendance externe, instrumental
Ex : zal gyis gsun-ba = parler par la bouche
Nota : le nominatif n'existe pas tel que nous le connaissons, il est souvent remplacé par l'instrumental. Quant à l'accusatif, tout dépend s'il y a bénéfice pour pas pour celui-ci. S'il n'y a pas de bénéfice (bon ou mauvais), c'est bien un accusatif. Sinon, c'est plutôt un datif. Conjugaison du Verbe Le verbe se met en fin de phrase. Le verbe reste invariable en fonction des personnes. 5 préfixes : - Ba-: Transitif, passé de l'action active de l'agent et état permanent, présent ou futur, de l'objet
Ex : tous mes frères sont tués par les tibétains = les tibétains ont tué tous mes frères
- Ga- et Da- : Transitif, présent actif de l'agent et état pour l'objet
Ex : l'examinateur examine / le vase à remplir
- 'A- : Intransitif état, exclut l'objet et le passé des verbes transitifs
Focalisé sur le présent et/ou futur de l'agent, voix moyenne, ou verbes intransitifs Ex : le commentateur explique / assis = qui est assis sur un coussin
- Ø- : Intransitif, action
Ex : assis = déposé sur un coussin
- Ma- : ne donne aucune indication sur le mode et le temps, généraliste
2 suffixes : - -pa : infinitif
Ex : 'dom-pa = exhorter
- -sa : distingue la cause de son effet
Ex : 'deg byed-pa = lever ; 'degs byed-pa = avoir levé – Nota : 'a+deg+sa = 'degs Ex : 'dom-pa = exhorter ; 'doms-pas = avoir exhorter
Nota : la voyelle -a des préfixes et des suffixes s'élide. Prochainement, j'ajouterai qques particules. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 16:43 | |
| Intégrer un degré faible fort sur les déclinaisons me plait beaucoup, j'avais tenté le coup en thianshi oriental, mais seulement au génitif, jamais pour les autres cas, ça vaudrait le coup lors d'une de mes idéolangues que j'intègre ce phénomène, ou bien que je le cumule avec un augmentatif comparatif de supériorité et un diminutif comparatif d'infériorité.
Je fais quelques traductions. Peut être après replancherais-je sur mon farangeul/farangûl, pour l'instant je bloque un peu. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 16:50 | |
| @Patrik,
Je ne sais pas si j'ai bien compris, il s'agit d'une langue naturelle ou d'une idéolangue de ton invention ?
Si comme je le pense, il s'agit bien d'une langue naturelle (le tibétain classique semble exister sur wikipedia), je me demande s'il ne faudrait pas déplacer ce fil dans "Langues et Cultures" pour éviter la confusion. (Idéogrammaire sous-entend qu'il s'agit d'une idéolangue) _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 16:59 | |
| - Bedal a écrit:
- Je ne sais pas si j'ai bien compris, il s'agit d'une langue naturelle ou d'une idéolangue de ton invention ?
C'est un résumé du vrai tibétain classique, celui du VIIème siècle, lors de la venue des premiers missionnaires bouddhistes qui ont refaçonné la langue afin de traduire des textes issus du sanskrit. S'il faut déménager ce topique, pas de pb ! | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 17:09 | |
| - PatrikGC a écrit:
- C'est un résumé du vrai tibétain classique, celui du VIIème siècle, lors de la venue des premiers missionnaires bouddhistes qui ont refaçonné la langue afin de traduire des textes issus du sanskrit.
S'il faut déménager ce topique, pas de pb ! OK, c'est bien ce qu'il me semblait. Je m'en charge EDIT : c'est fait _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 17:46 | |
| - Bedal a écrit:
- OK, c'est bien ce qu'il me semblait.
Je m'en charge EDIT : c'est fait Merci Voici la suite : Particules diverses proches des casuelles- Nan : intérieur
- Bar : entre
- Ste, te, de : et, etc., relie 2 mots, 2 parties ou 2 phrases
Ex : 'phar te 'gro-ba = aller et sautiller = aller en sautillant
- 'Di : celui-ci (mi 'di = cet homme-ci)
- De : celui-là (mi de = cet homme-là), parfois utilisé comme article défini
- Bzin : verbe + participe présent (aller en sautillant, chanter en entrant)
- Cin, zin, sin : liaison entre 2 idées (grande et belle)
- Dan : et (idem au -que du latin) (gser dan dnul = argent et/avec or)
Particules diverses non casuelles- Ces, zes, ses : ainsi (zes smras-pa dan = il parla ainsi)
- Cig, zig, sig : article indéfini, marque aussi l'impératif
- Kyan, 'an, yan : même, très, bien que, mais aussi, autant que, à plus forte raison
- 'Am, gam, nam… : (avec duplication de la dernière consonne) ou bien
Sert à l'interrogatif en fin de phrase (comme en chinois ou en japonais) Ex : 'jig-rten ni rtag gam mi rtag = 'jig-rten ni rtag gam = le monde est-il durable ou non durable Ex : bzan nam mi bzan = bzan nam = est-ce bon ?
- Gan : quelque, tout, (d')où (gan-du, gan-na(s), gan-la(s))
- Ni : renforce l'affirmation, quant à
- 'O, go, no… : (avec duplication de la dernière consonne) fin de phrase, changement de sujet
- Pa, po, ma, mo : possesseur, métier, agent (p=masc, m=fém, a=animé, o=inanimé
Ex : rta = cheval, rta-pa = cavalier, rta-ma = cavalière Ex : bzang-po = qui est bon = bon (adj), bzang-po-pa = l'homme bon
- Ma, mo : particules féminines servant parfois aussi à la négation
- Mi : négation (mi rtag = non durable, impermanent)
Ex : mthon ma/mi son = il n'a pas été vu, ma/mi mthon son = il a été non vu - Dben : privé de - Bral : séparé de - Ston : vide de - Log : contraire de - Med, ma/mi yin : qui n'est pas
Fin de ce petit résumé | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 21:06 | |
| J'avais oublié ce serpent de mer :
Da-drag : ancien suffixe du passé en -d, non écrit et non prononcé, mais qui fait jouer les accords phonétiques. Ex : bsgyur-ba = traduit (objectif), bsgyur(d)-pa = a traduit (passé), accord phonétique -pa/-ba | |
| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Tibétain classique Lun 11 Mai 2020 - 21:22 | |
| Pour compléter ce fil, voici quelques données, basées sur le Clair Miroir (rab gsal me long), l’ouvrage de référence du grammairien Kelzang Gyurmé et qui concerne la grammaire classique tibétaine. Je me réfère à l’ordre utilisé dans l’ouvrage et reprend, pour la plupart, les exemples qui s’y trouvent. Les exemples sont donnés en Wylie, transcription du tibétain qui rend l’orthographe exacte mais pas la prononciation ; pour simplifier la lecture, je mets ensuite entre crochet une prononciation très approximative (le tibétain étant une langue tonale) avec la particule en majuscule.
Les particules casuelles :
— GI : génitif-relatif (‘brel sgra, litt. particule qui relie) relie un nom à une information le concernant. Il prend différentes formes selon la finale de la syllabe précédente : gyi, kyi, gi, ‘i, yi. L’information donnée peut être :
> un nom → khab kyi rste mo [kʰab KI tsémo] (aiguille [gén.] pointe) : la pointe de l’aiguille > un adjectif → zlum pa’i zla ba [dumpèI dawa] (rond [gén.] lune) : une lune ronde > une proposition → ngu ba’i mi [nguwèI mi] (homme [gén.] homme) : l’homme qui pleure > une postposition locative → shing sdong steng gi bya [shigndong tèng GI tcʰa] (arbre sur [gén.] oiseau) : l’oiseau sur l’arbre
En tibétain classique, GI peut aussi avoir un rôle adversatif entre deux propositions.
— GIS : ergatif-instrumental (byed sgra, litt. particule qui fait) ; prend les formes gyis, kyis, gis, -s, yis. > ergatif (marque l’agent qui accomplit l’action d’un verbe transitif) → shing mkhan gyis shing gcod [shingkʰèn GYI shing tchö] (bûcheron [erg.] arbre coupe) : le bûcheron coupe du bois ; lug gis rtsa za [luk GI tsa sa] (mouton [erg.] herbe mange) : le mouton mange l’herbe. À noter que la plupart des phrases peuvent être traduites en français par un passif qui n’existe pas de façon formelle en tibétain.
> instrumental → sta res shing gcod [taré(S) shong tchö] (hache [instr.] arbre couper) : couper un arbre à la hache ou le bois est coupé avec la hache.
> manière → dal gyis ‘gro [dèl GYI dro] (lenteur [moy.] marcher) : marcher lentement.
> fonction causale (prend aussi les formes pas ou bas) : - stabs kyis [tap KYI] (moyen [caus.]) : au moyen de ; rkyen gyis [kyèn GYI] (cause [caus.]) : à cause de ; mkhas pas bden brdzun brtags nas byed [kʰépè(S) dèndzün tak NÈ tchʰé] (érudit [erg.] vérité examiner [caus.] faire) : l’érudit agit après avoir examiné la vérité.
En tibétain classique, la particule GIS a aussi fonction de connecteur adjonctif ou adversatif.
— LA : particule oblique ; prend les formes su, -r, ru, du, na, la, tu (à noter qu’en tibétain parlé ne subsiste que la forme la et -r).
> marque l’objet cible, l’objet indirect (la, ra) → byis pa dag la sgrung bshad [tchʰipa-da LA drung shé] (enfant les [la] histoire raconter) : raconter une histoire aux enfants.
> objet des verbes d’affect → spyang ki la skrag [tchangki LA trak] (loup [la] avoir peur) : avoir peur du loup.
> certains verbes régissent l’absolutif (cas ø) et la, le verbe change de sens selon l’usage ou non de la partitcule → deb lta [dèp ta] (livre lire) : lire un livre ; par la lta [par LA ta] (photo [la] regarder) : il regarde une photo.
> la peut marquer la focalisation l’objet → dpe cha la lta [pétcha LA ta] (livre [la] lire) : il lit un livre (pas un journal).
> la marque la possession → nga la zhi mi yod [nga LA shimi yö] (moi [la] chat avoir) : j’ai un chat.
> localisation spatio-temporelle (toutes les formes) → grong gseb tu ‘gro [drongsèp TU dro] (village [la] aller) : aller au village ; cog rtse’i gang la bzhag [tchoktséI gang LA shak] (table [gén.] sur [la] table) : poser sur la table ; dpyid kar son ‘debs [tshikaR sön dèp] (printemps [la] graine semer) : semer des graines au printemps.
> but → grong gseb tu ngal rtsol byed la ‘gro [drongsèp TU ngèltsöltché LA dro] (village [la] soigner [la] aller) : aller à la campagne pour travailler.
> le « de nyid » (litt. le cela même) ; l’objet et l’action sont distincts mais considérés comme unis → thag khra sbrul du thong [tʰaktra brül DU tʰong] (corde serpent [la] voir) : voir la corde comme un serpent ; che ru gtong [tchʰé RU tong] (grand LA faire) : agrandir (litt. faire en grand)
> exclamatif → dga ba la [gawa LA] (joie LA) : quelle joie !
En tibétain classique, LA a aussi une fonction adjonctive, temporelle ou d’opposition entre deux propositions.
— NAS [nè] ou LAS [lè] : particule ablative.
> origine ou source → ba las ‘o ma ‘jo [pʰa LÈ oma djo] (vache [abl.] lait provenir) : le lait provient de la vache.
> indicateur de citations : nom de l’autre ou titre + LAS.
> superlatif (NAS) → bya’i nang nas rma bye gzugs mdzes [tchʰèI nang NÈ maptcha zuk dzé] (oiseau [gén.] dans [abl.] forme beau) : le paon est le plus beau des oiseaux.
> comparatif (LAS) → khrung khrung las rma bya gzugs mdzes [tʰrungtrung LÈ maptcha zuk dzé] (grue [abl.] paon forme beau) : le paon a une plus belle apparence que la grue. A noter qu'en tibétain classique, la forme superlative ou comparative de l'adj. n'est pas toujours présente, ce qui n'est jamais le cas en tibétain oral (-ba [wa] pour le comparatif, -shos [shö] pour le superlatif).
> délimitation (associé à la particule LA) : gcig nas bcu’i bar du [tchik NÈ tchüI pʰardu] (un [abl.] dix [gén.] intervalle [la]) : de un à dix.
> manière → sems skyo ba’i ngang nas phyir log [sèmkyowèI ngang NÈ tchʰirlok] (triste [gén.] état [abl.] rentrer) : elle rentra chez elle tristement.
> rapport d’antériorité (entre deux propositions) → thos nas pho nya btang [tʰö NÈ pʰonya tang] (entendre [abl.] massager envoyer) : ayant entendu (cela), il envoya un messager.
En tibétain classique, NAS peut aussi indiquer l’agent à la place de GYIS. Il sert parfois aussi de connecteur adversatif ou temporel entre deux propositions.
Après ces quelques particules casuelles (dont je vous ai présenté un résumé très très très concis), le Clair Miroir continue avec les particules dites variables… (à venir si cela intéresse quelqu’un). | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Tibétain classique Mar 12 Mai 2020 - 23:18 | |
| Si tu te sens le courage d'en écrire plus, vas-y franchement ! Mais la grammaire du tibétain n'est pas tjrs facile à expliquer pour ceux qui sont trop habitués aux langues IE. Bon courage (bis) | |
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| Sujet: Re: Tibétain classique | |
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| | | | Tibétain classique | |
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