Une idée qui m'est venue tantôt, à partir de l'existence de la 3ᵉ classe de déclinaison féminine en ancien français qui fait nonne, ante, pute (cas sujet) nonnain, antain, putain (cas régime) nonnains, antains, putains (pluriel des deux cas). C'était, avec les noms en -té (cas sujet -tez) les seuls féminins à différencier les cas, et je me suis dit : et si cette terminaison avait été réanalysée comme terminaison du cas régime et s'était répandue sur les noms de la première déclinaison du type porte ?
Les masculins de 1ᵉ classe du type li murs/le mur (singulier sujet/régime) li mur/les murs (pluriel sujet/régime) pourront garder l'alternance du -s comme marque de cas (si les s finaux se prononcent encore) ou sur le modèle du féminin s'inspirer du type de 3ᵉ classe masculine compain/compagnon, ber/baron, garz/garçon.
Il y aurait ainsi moyen de "sauver" le système casuel de l'AF de la ruine qui a été la sienne dans la vie réelle.
Une autre inspiration a été l'existance du valaisan de l'est,dialecte franco-provençal qui a conservé la distinction sujet/régime sur l'article défini, non seulement au masculin (ce qui continue l'état ancien des choses) mais aussi au féminin (ce qui est une innovation). Source.
D'autres idées pour cette langue, phonétiques cette fois : conservation des consonnes affriquées, simplification des voyelles.
Je pose le début ici et je reviendrai peut-être dans quelques mois.