Présentation et projet de langage des vagabonds

Sylvain Rougemoine a écrit:

Le système de comptage est quintésimal et similaire à celui de la langue non-fictive nommée chinois (douze = cinq cinq deux => wog wog gash). Il est à noter que les nombres portent les mêmes noms que leurs cinq points cardinaux.

En chinois ce serait plutôt "deux cinq deux", avec le chiffre de l'unité placé avant la "quintaine" pour la multiplier. Il n'y a pas de grades en une seule racine pour 25, 125, 725, plus ?

Sylvain Rougemoine a écrit:

Sinon, je travaille sur le vocabulaire et je suis actuellement à environ deux cents mots. Je vais essayer d'en faire entre cinq cents et mille...

C'est l'objectif pour ton roman ? Ou le vocabulaire total de la langue ?

Je n'ai pas encore réfléchi aux mathématiques, mais je dois bien t'avouer que je ne connais pas le système chinois.
Oui, entre cinq cents et mille est l'objectif total de ma langue. Le langage sera relativement peu utilisé dans le roman, mais comme je le disais, il y sera aussi question d'une autre langue.

Je dirais que le risque le plus courant serait les blessures et fractures. Les désinfectants seraient prioritaires. Des plantes pour aider à cicatriser et des fébrifuges seraient sans doute utiles. Pour les morsures de serpent je ne sais pas si on trouve des antidotes naturels. Il pourrait y avoir aussi des affections plus locales, transmises par les moustiques ou une morsure d'animal par exemple.
Et puis comme passer ses soirées tout seul ce n'est pas toujours drôle, le vagabond pourrait user modérément de plantes euphorisantes 
Sinon une bonne source d'inspiration serait ce que suggèrent les guides de randonnée.

Je fais une (première ?) liste :

- brûlure ? (avec les feux de forêt)
- fièvre
- fractures
- infection
- piqûre
- plaie
- rhume (plus bénin, mais fréquent en milieu boisé, et un bon odorat peut s'avérer utile)
- euphorisant

Côté fracture, je n'ai rien trouvé.

J'ai trouvé aussi "Feuilles à fumer : armoise, tussillage, sarriette, sauge, ményanthe, hélianthe, ortie blanche" dans "La phyto-arométhérapie pratique", de Marcel Bernadet : je mets ça dans les euphorisants ?

Sylvain Rougemoine a écrit:

J'ai trouvé aussi "Feuilles à fumer : armoise, tussillage, sarriette, sauge, ményanthe, hélianthe, ortie blanche" dans "La phyto-arométhérapie pratique", de Marcel Bernadet : je mets ça dans les euphorisants ?

Le fait de fumer pourrait n'être qu'une indication de la posologie, pas de l'effet. Il faudrait vérifier au cas par cas.

Il est indiqué que ces plantes aident à stopper le tabagisme, ça pourrait signifier qu'elles procurent des sensations similaires.

Apparemment dans la superstition populaire, l'armoise était un remède magique contre la fatigue. Or si les Vagabonds en fument, ça vient contredire cette bonne suggestion :

Citation :

Tu peux y lier une forme d'ascèse et de quête de vision et d'illumination à travers l'épuisement, donc une relation particulière au corps.

Donc :
- ou les vagabonds fuient la fatigue et donc fument de l'armoise (ce qui est réaliste, car survivre en milieu sauvage requiert une attention à tout instant) ;
- ou les vagabonds vénèrent la fatigue et ne la fument pas (ce qui est réaliste également, en raison des conséquences ethniques expliquées) ;
- ou, la solution qui me parle le plus, la fatigue est vénérée et la consommation d'armoise est considérée comme un plaisir de la chair => les ha'rama, les saints hommes, ou la partie d'entre eux la plus estimée, seule à faire vœu d'ascèse, n'en fume pas.
Le tussilage est également mentionné dans "Les plantes bienfaisantes" d'A. Fleury de la Roche.
Concernant la ményanthe, l'hélianthe et l'ortie blanche, je n'ai rien trouvé de particulier.
J'ai vu sur quelques sites que la sarriette était aphrodisiaque. À voir...
À noter que la sauge arrête la lectation.
Je trouve aussi des recettes de phytothérapie, d'aromathérapie... À voir aussi.

Et les choses se compliquent car il faut aussi prendre en compte l'époque de l'année où elles poussent...

Étant donné le fait que les plantes médicinales n'ont de toute manière quasiment (pour ne pas dire absolument) aucune chance d'être évoquées dans l'histoire que je compte écrire sur les Vagabonds, je me demande si je n'approfondirais pas cette partie après l'écriture au moins du premier jet... Car comme je le disais dans le premier message, il y a une autre langue à côté, celle des sédentaires.

Mais l'histoire ne se situait pas sur un autre monde? Mais sinon tu as toujours le moyen d'appeler telle plante "herbe pour la toux" ou "racine baisse-fièvre". Si tu dis que ça n'est pas important pour l'histoire, ça ne devrait pas gêner la vraisemblance.

C'est un monde très semblable au notre. Mais je crois que je vais faire comme tu m'as dit pour l'instant.

Il fallait que je vous l'annonce : ça y est, j'ai terminé d'écrire "Le Dernier Vagabond" ! Il y a encore plein de trucs qui pourraient être améliorés, je ne sais pas trop comment, mais toujours est-il que je l'ai fini, beaucoup plus court que ce que j'avais pensé (64 pages A4), mais tout à fait publiable. N'hésitez pas à me donner des conseils avant l'édition !

Tout relire et corriger, avec la participation de lecteurs bêtas. Et s'armer de patience : ça peut être long !
(tu peux déjà convertir ces pages de papier en fichier informatique, facilitant grandement le partage, et tu pourras te relire en même temps)

J'ai déjà tapé à l'ordinateur et je me suis relu. Mais bon, je me rends compte qu'il y a encore deux-trois trucs à corriger...