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 Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)

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Velonzio Noeudefée
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Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) Empty
MessageSujet: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyMer 30 Mai 2018 - 0:28

type de diégèse : réaliste avec un brin de fantastique (juste une donnée: un champignon poison drogue) pour la rendre plausible.

Comme le Suok (ex-Lanko), il y a eu beaucoup de travail, donc tout retour est intéressant et plutôt bienvenu.

Drapeau
Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) Drapea10

Surnom occidental : Diable-en-Paradis
Nom officiel, non encore arrêté : entre indigènes majoritaires Suokophone et habitants de la seule ville capitale occidentale (d'origine française: Saint-Martin?) et ultra-minoritaires.

Géographie :

Comme dit sur le fil du Suok (ex-Lanko), ce pays fictif prend place en lieu et place de îles Saint-Paul et nouvelle Amsterdam (territoire Subantarctique français). Ces îles réels deviennent forcément des sommets dans mon archipel/île.

La superficie n'est pas encore très arrêtée:
- j'avais arrêté 60000 km²
- après recherche il faudrait que ce soit compris entre 60 000 et 240 000 km²
(les exemples les plus proches pris : Sicile, Nouvelle Zélande, Madagascar)
- je pense l'arrêter à celle de l'Islande 103 0000 km² (distorsion 1)

Climat: celui des îles actuelles: océanique/tempéré, venteux.

Carte à venir: je recherche désespérément un fond de carte vu sur ce forum ou bien à partir de ce forum, sans quoi je me débrouillerais.

Géologie :
Comme dans la réalité, origine entièrement volcanique, roche basalte siliceux, assez fertile.
Pas de matière première minérale dans le sous sol.
Volcanisme actif au moins jusque +1800.
Possibilité fin XXème, début XXIème de ressources sous-marines (pétrole, gaz naturel, minerais).

Faune et Flore : particularités

diversité faible, cause endémisme des îles volcaniques apparues
Un champignon très particulier, poison très violent, paralysant, anesthésiant et drogue puissante, vivant en symbiose sur tous les arbres (distorsion 2) et causant des marbrures bordaux-lie de vins sur le corps humains de qui en prend.
une espèce d'arbre originaire des  îles Atlantiques Tristan Da Cunha (réel)
Rat et chat introduits
Le rats est chassé, cuisiné et dégusté
Des vaches ont été introduites, aujourd'hui disparues ou presque (une espèce sauvage ?)
Nombreuses espèces d'oiseaux -> oeufs
Nombreuses espèces de mammifères marins -> chasse
probablement quelques espèces, adaptation locale d'élément apportés vie les oiseaux des iles de l'Atlantique sud, des zones méditerranéennes de l'Afrique du sud, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, de Madagascar et de la Réunion (Flore, champignon, arthropode, insecte, parasite, bactéries).

Population
Une ville de l'ordre de la dizaine de milliers d'habitants : environ 30 000 hab.
Une population autochtone estimée entre 900 000 et 1 200 000 hab.

Economie
Il existe deux économies :
- une interne non économie de marché issue des autochtones et de leurs rapports avec les citadins, qui n'a rien à voir avec l'offre et la demande et est considéré comme nulle au niveau global et mondialisé
- une issue de la ville et capitale, essentiellement basé sur la finance et notamment le jeu des devises étrangères, via le tourisme (les touristes payent avec leurs monnaies, ensuite quelques banquiers et financiers spéculent sur les marchés mondiaux avec leurs réserves de devise)
Les autres activités sont: tourisme, pêche, depuis peu pharmaceutique qui s'intéresse de près aux vertus du champignon (jalousement gardé par le clan des bois, qui ont un rôle de sorcier).

Mon dada, c'est l'histoire, donc allons-y:
Histoire

Partie I: de moins 700 000 ans à 1435.


Surrection volcanique de ces îles et archipel entre -700 000 ans et -100 000 ans.

Peuplement précoce entre -300 000 et -100 000 d'une espèce hominidé qui aurait donné une légendaire espèce de petits hommes des bois, version locale d'homme de Flores, rien d'attesté à ce jour.

Autour de -40 000 ans: entre - 70 000 et - 10 000 ans, période glaciaire plus de terre étaient émergées à ce niveau là, mais aussi au niveau des îles Crozet.
Une civilisation avancé d'afrique australe: chasseurs-cueilleurs+, probables ancêtres des San a donné une petite spécialisation sur les côtes d'Afrique du SE de chasseurs de mammifères marins-pêcheurs sachant un peu naviquer et cabotter qui peu à peu via ce grand archipel Crozet/Iles du Prince Edouard, mais aussi Kerguelen et Heard and Mac Donald ainsi que Madagascar, La réunion et Maurice et ce grand archipel des iles du Diable en Paradis glaciaires se serait diffusé et l'aurait occupé (aménagement 1 de la réalité)
Après -10000 ans, réchauffement climatique, montée du niveau des océans, isolement totale de cette zone du monde.

En 10 000 ans : observation par les humains bloqués d'un fort endémisme et dégénérescence de leur lignée

A partir de l'an 1 de notre ère: arrivée par perte et naufrage d'austronésiens (qui tentaient de coloniser Madagascar) (aménageo-distorsion)
Peut-être arrivée d'expéditions plus tardives à leur recherche.

Les premiers naufragés furent soumis
- à une attaque par sarbacane, les endormant des indigènes locaux et à leurs viols systématiques multiples (homme comme femme)
- pour les rescapés à leur propre précipitation vers l'abattage d'arbre sans trop faire attention et l'attaque d'un gaz mortel aux premiers coups de hâche sur la base des troncs protégés par un lichen-champignon bordeaux-lie de vin

Les rescapés des rescapés au bout de quelques années plus ou moins au service des indigènes, plutôt assimilés sont tout comme les indigènes complètement dépendant à la drogue champignon et hors de question de rechercher un monde connu fort éloigné pour eux.
Le système complexe tribal va leur permettre peu à peu de prendre de l'importance et d'améliorer les techniques de pêche et les bateaux.
Les bateaux de pêche pouvant aller loin (contact avec des pêcheurs de Madagascar ?) ou bien retour relativement indemne de certaines des expéditions de recherche.
Génétiquement les deux peuplades se sont métissés rendant les enfants résistants probablement aux maladies apportées.
Les austronésiens ont apportés le riz, le millet et le cochon, je ne sais encore si ces espèces peuvent se cultiver sous climat tempéré.
Madagascar connait cet archipel dans ses légendes.

Comme à Madagascar, la population va se structurer en deux grand clans: le peuple de la forêt intérieur (plutôt sorcier) et celui des côtes de la pêche et de la chasse aux mammifères marins avec en plus:
- une symbiose le peuple de la forêt fournissant le bois limité selon la règle du 1 pour 10, pour obtenir un 2ème tronc ou grumes quand un 1er a été livré, 10 arbres adultes doivent avoir poussés et celui de la mer se procurant plus de vivres et par là plus de matériaux (sauf l'indispensable bois au bateau).

En raison du risque de dégénérescence connu à un niveau mythique et par les sorciers (10 000 ans d'observation, ça fait réfléchir)
- société matrilinéaire
- développement d'une écriture pour le noter
- le viol multiple systématique de tout arrivant(e) pour obtenir la semence et fertiliser les femmes
- statut très important des femmes.

Les origines africaines de chasseurs-cueilleurs et austronésiennes métissés dans un contexte de survie difficile vont apporter
- une entraide social poussée
- le fait d'utiliser quiconque
- la règle de justice du 1 pour 10 : pour un mort, tu dois faire 10 enfants ou (si tu ne le peux pas) te déméner pour servir 10 fois plus à la communauté.
(un peu à l'aborigène ou l'amérindienne, en tout cas nous sommes loin du chacun pour soi occidental)

Entre le IXème et le début du XVème (avant 1433-1435 fin de la flotte chinoise): quelques faibles contacts avec des marins perses, arabes et chinois (via Madagascar et des pêcheurs) et des naufragés de ces flottes auraient pu avoir lieu.

***Suite du 30/05/2018***

Nom
Un autre nom d'usage français est la Lancanie, je ne suis pas encore fixé sur le nom, mais j'y réfléchi, j'ai plusieurs idées.

Géographie
Via la version satellite de Google maps, j'ai pu obtenir une carte de fonds marins, donc réfléchir à cet archipel, pour l'instant ce sont des cartes brouillons assez dégueulasses, c'est pourquoi je les mets en spoiler (En jaune les hauts fonds), les zones entourées en orange, les îles ou terres émergées, les traits à l'intérieur les lignes de crêtes.
carte brouillon:

Pour l'instant la superficie estimé grossièrement (entre 40 000 et 42 000 km²)  est beaucoup plus faible que ce que j'aurais voulu, mais l'espèce de bras de mer intérieure m'intéresse.

Histoire

Un point de discorde historique réside quant au fait que chassant les mammifères marins et dotés d'excellents bateaux, ce peuple ait pu découvrir les îles Crozet et Kerguelen, mais aussi les forts vents des 40èmes et 50èmes rugissants, les ayant emportés jusqu'au côte australienne et peut être indonésienne (itinéraire découvert par les hollandais en 1610 pour la compagnie des indes).
Jusqu'à présent rien n'a pu être prouvé et les experts se déchirent sur ce point.

XVIème s. : 1ers contacts et légendes
Cet archipel est découvert par les européens, les portugais dès le retour de l'expédition Magellan en 1522.
Elles sont décrites, cartographiées et peintes en 1559 et mentionnée dans un journal de bord en 1599.
On suppose que les navires de la compagnie des Indes devaient les reconnaitre avant d'obliquer vers le N-E.

Dès cet époque on peut supposer des premiers contacts, des naufragés, des marins abandonnés et,
suite aux premiers contacts, le fait que les pêcheurs de ces îles amènent des femmes aux marins européens.
Que petit à petit un bordel à marin soit présent, construit sur un ilôt au large de l'archipel, par exemple le petit à l'ouest.
L'intérêt réside dans un métissage pour lutter contre la dégénérescence et qui immunisera les autochtones aux maladies importés par les européens lors d'une colonisation ou invasion massive.

La légende voudrait on ne sait guère exactement pourquoi, qu'au XVI un bateau mouillant dans cet archipel ait été incendié, la cause exacte éruption volcanique ou pleine interruption du rite funéraire très particulier de cet archipel. Certains restes humains servent à un concours de modèles réduits de bateau pour les jeunes et doivent aller le plus loin possible sans couler une fois la course réalisée, les archers les incendies et d'autres restes sont catapultés (et oui, ils ont mis au point quelques catapultes en hauteur) dans des balles végétales et de branchages  (faible consommation de bois) dans les airs (souvent avec des déchets en décomposition: le feu prend mieux: bio gaz),  là encore incendié par les archers. Je dis reste, car les corps peuvent êtres momifiés ou bien les chairs en tout ou partie enlevé pour servir d'engrais, voire dans certain cas hyper-exceptionnels, (personne d'exception+disette ou famine) uniquement décrétés par les sorciers, mangées. Certaines familles peuvent avoir le droit de récupérer certaines partie et les utiliser pour produire ou comme matériel.
Le rite mélange les trois milieux : terre, air, mer.
C'est aussi probablement selon certains scientifiques ces faits (suivis d'autres plus tardifs) qui nourrit la légende des naufrageurs des îles du Diable-en-Paradis.
Plus le fait que les sauvages se transforment si un navire accoste, vous êtes capturés, drogués, violés et réduits en esclavage, si jamais vous ne mourrez pas, sans aucune possibilité de revenir. On peut raisonnablement supposer, qu'après l'arrivée de femme indigène sur les bateaux, certains marins choisissent de les suivre vers ce pays de cocagne et découvrent l'autre tranchant de cet archipel.

Le fait que:
- les marins naufragés ou abandonnés ne reviennent jamais
- s'ils reviennent meurent (par manque) dans d'étranges et horribles souffrances: délires, fièvres, convulsions, bleuissement par étouffement du visage, les faisant passer pour possédés
- par suite, cet archipel devienne un lieu de peine maritime (plutôt qu'un abandon ailleurs, la planche et autres joyeuseté de la marine de cette époque comme la cale sèche)
- qu'un navire accostant disparaisse corps et biens
- ces histoires de navire incendiés
- et de naufrageurs
fasse et laisse passer les navires au loin et à distance raisonnable.

Début du XVIIème cet archipel est régulièrement observé et croisé. On peut raisonnablement penser à des contacts.
Suite au point de divergence énoncé ci-avant, certains pensent que des marins de ces archipels auraient suivi à distance les bateaux et découverts d'autres terres.

En 1610 découverte du nouvel itinéraire par les rugissants.
Peu à peu le trafique va se calmer.

1629: fin avril-mai, épisode du Batavia et flibusterie (ce qui va pas aider l'approche des occidentaux).
Une mutinerie est fomentée et le navire s'écarte de la route habituelle, il va se rapprocher de cet archipel. Une passagère est agressée par quelques marins, les mesures coercitives attendues auraient entrainés une mutinerie...sauf que les mesures coercitives furent extrêmement faibles (pour l'époque) et quelques marins furent abandonnée à proximité de cet archipel (très faible distorsion: en fait il n'y eut aucune mesures coercitives)
la bateau reprend sa route et l'histoire se déroule normalement.

Sauf que ces quelques marins, survivent, s'implantent, deviennent assez important et nourrissent un désir de vengeance exacerbé envers la compagnie des indes.
Ils vont donc monter une expédition de piraterie et capturer un ou plusieurs navires de la compagnie des indes.
L'épisode flibustiers va relativement s'arrêter là, ces marins ne seront pas seuls et les indigènes vont leur reprocher au retour d'avoir massacré les êtres humains (ils veulent des bras et le moyen d'avoir des enfants métis) et les re-condamner à l'enfantement et aux travaux, car la justice indigène est très claire une mort = faire suffisamment d'enfants pour obtenir 10 adultes de manière sûre et certaine, dons les hommes, on oublie et/ou fournir 10 fois le travail qu'un seul individu aurait fourni à la communauté.
Toutefois la Compagnie des Indes chercha à débarquer pour récupérer des coffres de pièces disparues. Il est probable que les indigènes peut être après quelques rudes échauffourées y compris pour les Néerlandais, comprennent que ce sont les coffres de pièces ou d'or qui sont recherchés, les indigènes n'en ayant rien à faire ou contre un peu de poudre, de métal et d'arme à feu, les rendront volontairement.
Ce type d'échauffourée indiqua aux indigènes de limiter la piraterie.

Que retenir de tout cela:
- les indigènes sont astucieux et recherchent toujours à utiliser le moins de bois possible pour leur bateaux
- ils vont à chaque fois qu'ils montent ou capturent un vaisseau européen, l'étudier en détail et utiliser tout ce qu'ils peuvent
- tout vaisseaux naufragés, capturés va fournir du bois récupéré et leur permettre de développer une flotille conséquente.
- ils sont métis et hybridés donc résistants aux maladies européennes.
- ils vont aussi se rendre compte qu'ils leur manquent le métal, la poudre et les armes et feu, ce qui va nourrir chez eux une peur, notamment du manque et un besoin, ainsi qu'un complexe d'infériorité.
- du coup à chaque fois et grâce aux différents contacts européens qu'il y aura prostitution, elles se feront payé en métal, poudre et arme à feu.
- tout cela va accélérer un isolement de cet archipel.
- que par moments, les indigènes peuvent être naufragés ou flibustier très malin, ayant une maitrise de la mer incomparable, leur sarbacane à drogue et pouvant naviquer silencieusement de nuit.

Point technologique
le waka, vaka, devient va'a, d'un nouveau genre, étudié:
- pour être construit avec le moins de bois possible
- au plus léger
- au plus aéro et hydrodynamique
- comportant des socles pour mats à fixer (bloquer par une cheville)
- les bras portent de manière équilibrée des mats aux voiles enroulées à fixer
- ils sont mues en course par des rameurs sur-entrainés (ce sont des navires de course et de compétition)
- auquel peuvent s'ajouter de nombreux mâts et voiles si les vents sont favorables
- quels membres de l'équipage s'occupe de mâter et de la voilure: les plus légers des enfants
Ils disposent aussi (je ne retrouve pas le terme exact) mais d'une pirogue à voile d'origine océanienne, amphidrome (symétrique aussi bien à marche avant qu'arrière) à navigation spéciale. plutôt que de tourner la voile en cas de changement de vent, on tourne la pirogue elle fonctionne dans les deux sens.

De plus ce sont d'excellent plongeur et si sarbacanes, roseau donc possibilité d'approche furtive sous-marine, à distances.

Comprenez-vous l'origine du surnom : Diable-en-Paradis ?

_________________
En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit
En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc
Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI)
langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish

Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.


Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Sam 9 Juin 2018 - 14:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyMer 30 Mai 2018 - 22:51

AU début du XVIIème, il est attesté que les Diables-en-Paradis aient suivi via les rugissants à distance les navires de la compagnie des Indes et aient (découvert l') marchés en Australie et les aborigènes (avant les européens 1688, 1699 et 1770) et qu'il y ait eu des échanges et des mariages. Petit point sur la drogue:
Si habitué depuis le bas âge, la dépendance est moins violente et forte, d'une part, ensuite un Diable-en-Paradis pour un long voyage et en Australie qui disposerait d'une réserve suffisante, pourrait espacer ses prises et peu à peu se passer de cette drogue, mais c'est dur, très dur.

1633: une île est nommée nouvelle-amsterdam: la grande du N-E, sur laquelle, il y a le territoire de la vraie île Nouvelle-Amsterdam, nom invalide comme les précédent, car non autochtone.

1696: un navire à la recherche d'un navire perdu, débarque et fait exceptionnel, repart indemne, on suppose que les Diables, n'ont pas eu le temps de s'y attaquer, occupés qu'ils étaient des suites de séismes, éruption et de coulées de lave.

En 1793: un autre navire débarque, sur l'une des îles (la grande du sud, probablement) et un ancien marin brestois qui veut quitter les îles et les Diables qu'il fuit. Ce marin avait été abandonné là, les fait repartir avec lui, leur évitant les Diables-en-paradis.
Comme quoi la pratique d'y abandonner des marins est avéré.
Le cas de mort par manque du marin est observé et décrit dans le journal de bord (ajout)

Au cours du XVIIIème les occidentaux intensifie la chasse aux mammifères marins et même si fin XVII, début XVIIème des marins Diables, pisteurs géniaux de mammifères marins, la pratique se tarit très vite comme la flibusterie, de par le massacre systématique et la surexploitation, complètement incompatible avec la vision écologique de par la règle du 1 pour 10 avec la vision des Diables-en-Paradis (Et oui, ces excellents marins chasseurs sont attentifs à ne pas surexploiter et à la reconstitution des espèces) contrairement aux occidentaux.
Ce phénomène conduisant quasiment à l'extinction des espèces (en à peine moins pire que les bisons pour les nord-amérindiens) va:
- d'abord être une chasse à l'occidental par les Diables-en-Paradis
- mais minoritaires, peu armés, ils ne pourront faire face et les échauffourés et représailles s'avèrent trop importantes, pour continuer
- un  repli sur eux mêmes avec un tabou sur la chasse aux mammifères marins,
- voire la préservation de ces espèces marines (lieu de réincarnation des esprits des ancêtres, quand même, ça ne se chasse pas comme ça) autant que faire ce peu dans leur bras de mer (pour les plus petites espèces).

Néanmoins, de nombreux naufragés et marins et bâtiments sont souvent récupérés par les Diables, encore.
Ils font se naufrager, pour le plaisir certains navires baleiniers et de chasseurs de mammifère marins.
A noter des pêcheurs de la réunion et donc un faible métissage avec eux aussi.

D'ailleurs ces bateaux évitent de trop s'approcher de cet archipel, sanctuaire marin des mammifères marins.

Via le métissage; des données et information sont collectées et récupérées sur le monde et l'homme blanc et sont adjoint adjoints aux mythes, contes et légendes. La connaissance du monde, des êtres humains, de la technologie occidentale des Diables-en-Paradis ne cesse de croitre entre les XVIèmes et XVIIIèmes siècles.
Certaines thèses suppose une stratégie et un plan de repli en catastrophe sur les îles Crozet et Kerguelen en cas de grosse catastrophe de la terre (volcans et séismes) ou d'invaso-colonisation par les blancs.

Le XVIIIème voit l'arrivée d'un autre fléau pour la faune endémique locale: le rat.
La politique des Diables sera de missionné les enfants à la chasse aux rats lorsque les Diables découvriront les effets dévastateurs du rats sur les oeufs et les oiseaux marins, qu'ils consomment.
Le rat sera donc au même titre consommé. Un enfant est considéré adulte quand il a chassé et attrapé un nombre très conséquent de rats.
Les enfants très intelligents utilisèrent leur lichen-champignon drogue pour chasser les rats, qui est autant une drogue pour eux que pour les humains, il devient plus facile à chasser.
Des marins leurs donnèrent aussi des chats.
Cette politique ne permit pas dératiser complètement l'archipel, mais seule une faible population se maintient et un équilibre a été retrouvé.

Le XIXème: renversement de vapeur, la machine broie le diable en paradis, jusque là très résistant (comme le reste du monde)

la suite demain, car il est tard.

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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyVen 1 Juin 2018 - 23:37

Géographie:

La capitale et seule ville vraiment importante s'appelle: Lebagne (Lébang côté Diable)


Le XIXème siècle: renversement de vapeur

Au début:
Présence de pécheurs réunionnais
Poursuite de la pêche et chasse au cétacé.
Passage de navire au large.
Naufragés.
Poursuite du métissage et du repli.
La seule nuance au repli et la connaissance de l'homme blanc qu'ont les diables les pousse à opérer régulièrement des trajets vers l'Australie où ils récupère nombre d'aborigènes fuyant l'Australie.

Intensification de la pêche au cétacé.

1843: Un capitaine de la marine française, Mieroslawski sous couvert du Gouverneur de l'Ile Bourbon et accompagné d'un navire militaire revendique ces îles au nom de la France
Dans le dos des Diables, probablement durement touché par des éruptions ou séismes.
Cet acte est faiblement contesté par le Royaume-uni.

1845-1852: Mieroslawski persiste et signe et fonde une SA et une société de pêcherie sur les îles du Diable-en-Paradis (Il y existe une langouste réputée).
il semblerait que les Diables en Paradis prenne conscience de la précarité de leur condition avec l'arrivée de la vapeur et devienne encore plus friands de métal et d'arme à feu. Il est probable qu'il ait acheté les terrains en échange de métal et d'arme à feu, terrain relativement libre, puisque les Diables s'en seraient retirés depuis plusieurs années.
1850-1852: la pêcherie est dans un état de quasi-abandon, le R-U est peu regardant et discrètement la France convertit cette pêcherie et les quelques pêcheurs restants en bagne.
Quelques indigères curieux purent être employés par la pêcherie par moment.
Sur la fin de la pêcherie, il semble que plusieurs groupe de Diable ait investi et visité les lieux.
1852: début des transferts au bagne en même temps que Nouméa-Cayenne
1869: ouverture du canal de Suez, l'archipel cesse d'être à proximité d'une quelconque route maritime importante, il ne reste que la pêche.

Les rapports Diables-en-paradis-aborigènes australien augmentent un peu, au nez et à la barbe des occidentaux.

Certaines zones de l'archipel, les bordures extérieures deviennent clairement abandonnées par les Diables.
1871: une tentative d'élevage bovin a donc lieu et se solde par un échec.

Dans un premier temps, les diables chassent les bovins, pour leurs besoins, ce qui amène un équilibre.Oor sur l'île principale où ils sont, les bovins ne craignent pas le champignon et vont commencé leur effet dévastateur sur l'arbre de cet île (mais pas sur les autres)

1874-75: passage d'une mission scientifique française
- astronomique pour l'observation du passage de Vénus
- géologique avec Charles Velain
- mais aussi anthropologique, linguistique, etc...
En effet après tractation, une fois les intentions claires, les scientifiques furent considérés comme des sorciers et n'eurent pas le droit à l'habituel lot des Diables (drogue+viol avec une chance réduite de s'en sortir).
En effet la caste cléricale des sorciers avait bien compris qu'ils avaient besoin du contact pour s'informer, mettre à jour leur connaissance pour mieux comprendre et se protéger du monde, mais aussi pour comprendre les changements subit sur leur île.
Les sorciers prétendaient que le bagne était voulu pour avoir une permanence d'homme blanc.
La légende voudrait que le missionnaire les accompagant fut abandonné sur un ilot au large et récupéré lors du départ de la mission.

Le bagne: un bagnard même après avoir purgé sa peine, restait sur place car:
- d'abord sa peine était doublé (mais la 2ème fois le statut éait meilleur)
- ensuite car il n'avait pas les moyens de rentrer
Ce fait permis de développer l'administration et une ville autour du bagne.

Les navires de passage pouvait y mouiller pour refaire des réserves.

Malgré des échauffourées et altercation assez violentes au début (probablement pour des terres et le bois)*, les baganrds n'étant pas connus pour leur délicatesse, il y avait des échanges avec les Diables:
- très rapidement, les occidentaux comprirent que la lutte serait trop dure et veine s'ils s'attaquaient au bois tabou, donc qu'il devait l'acheter aux indigènes, ce qui n'était pas toujours difficile: services sexuels, palabre, montrer et expliquer des choses, métal, armes à feu.
(la drogue aussi, ils s'y habituèrent et durent l'acheter)
- des Diables venaient en ville pour la visiter, mais aussi pour se faire embaucher, travailler (ce pouvait être une punition ou un moyen de récolter des informations)
- des couples se firent et du coup des échanges eurent lieu famille retournant vers les Diables ou vers la ville: Lebagne.
[l'île est très isolée]
Des règles furent édictées : comme limiter les bovins sur une seule île, que quelques bovins était livrés aux Diables.

*Probablement à cause du fameux lichen que seule une démarrche connue des sorciers de l'île permet d'abattre un arbre de manière indemne. Aller couper du bois au bagne aux débuts, c'était une peine capitale: 95% de chance de mourir immédiatement à la coupe, si la drogue faisait effet, sur le total suels 3% résistait, et dans ce cas, il fallait encore survivre aux Diables...

Les conditions de vie restaient très dures pour les colons et la cherté et la rareté du bois les limitaient beaucoup, mais bagnard ou non, ils furent tolérés par les Diables et c'est un principe très cher au Diable, chaque fois qu'il y avait une grosse ou grande difficulté: les Diables venaient à la rescousse leurs fournissaient aide et produits qu'ils pouvaient leur fournir.
Aux iles du Diable-en-Paradis: on se couvre, on se réchauffe dans les sources chaudes et on brûle feuilles, branchages, branches, les déchets, les carapaces de crustacées, les os, etc.

Peu à peu d'ailleurs outre l'échange pour le bois, il y avait des liens familiaux donc les règles des diables pouvaient s'appliquer (mais là où résidait toute l'intelligence de la chose, c'est que c'était une semi-application).

Certaines thèses tendent à dire que ces échanges furent très ponctuels et exceptionnels et que deux sociétés vivaient côte à côte avec très peu d'échange.

1892-93: prise de possession française du bagne et de sa ville et de l'archipel tout autour les Diables ne comptant pas pour l'administration française.

1911: La bagne de Nasy-lava (Madagascar) est rattaché à celui des iles du Diable-en-Paradis, même si l'administration française aime assez taire son nom.

1924 : L'archipel est rattaché à Madagascar.

1928 : sur l'ilot Saint-Paul, à l'ouest (celui du missionnaire), La société de pêche bretonne La Langouste française ouvre un atelier de mise en conserve sur cet ilôt. De peur des baganrds et de sindigènes, elle l'implante sur cet ilôt inoccuppé. Après la campagne de pêche elle y laisse 7 gardiens (dont 1 femme enceinte) auquel elle promet un ravitaillement, qui ne viendra jamais, elle les y a sciemment abandonnés. ("Les oubliés de Saint-Paul"), 3 périrent du scorbut, un autre pris la mer démonté pour rejoindre une autre île de l'archipel et disparut, enfin la petite Paule mourut au bout de 2 mois.
Les diables (bien que peu informé de la situation, mais sachant la présence de ces 7 personnes) firent tout ce qu'il pouvait pour tenter de les rejoindre au cas où ils aient besoin d'aide, amis le temps particulièrement mauvais ne le leur permit pas.

Une 2ème tentative eut lieu avec un débarquement de 130 personnes, dont une trentaine mourut du béri-béri.

Une légende de malédiction vint se greffer et avorter toutes nouvelles tentatives.

1938: fin de la déportation au bagne, plus de nouveau bagnard, ralentissement des passages de bateaux.

1949: après négociation, les Lebagnais (Lébangko) et les Diables acceptent l'installation de mission scientifique (cela maintiendra un passage de bateaux, donc une possibilité d'approvisionnement, de troc, et d'échange, le métal reste cruellement rare).

1953: fermeture des bagnes. Aucun bagnard de Lebagne ne souhaite rentrer ni être rapatrié.

De 1946 à 1960: plusieurs pourpalers et discussions ont lieu avec l'administration et l'état français.
Après référendum, les lebagnais obtiennent leur indépendance et de facto celle de l'archipel et des Diables-en-paradis.

1960-66 : Pourparlers avec les Diables-en-Paradis pour la mise au point de la constitution.
Les Diables-en-paradis ne comprennent pas, mais cela leur permet de mieux expliquer qui ils sont, comment ils fonctionnent aux Lebagnais. Dès cette période, certains esprits découvre avec stupeur la culture des Diables, leur ingéniosité pour la survie, leur technologie et leur goût pour la nature, certains Diable font véritablement découvrir au Lebagnais leur archipel et le trésor naturel biologique qu'il est pour les cétacés, certaines espèces de pinnipèdes (phoques, otaries, etc.) et de petits cétacés on pu trouver refuge dans le bras intérieur (renfermant une fosse océanique). des espèces crues disparues ont pu être redécouvertes et ré-étudiées.

Toutefois une vraie réflexion est menée par les Lebagnais qui souhaite s'offrir le maximum de chance et apprécie autant leur archipel que les Diables, qui intègre nombre de trait Diable-en-Paradis à leur constitution, votée en 1968.

Quelques extraits :
Tout diable est reconnue comme égal à un lebagnais.
Tout diable a le droit de s'exprimer sur n'importe quel sujet.
La justice lebagnaise* est également ouverte aux lebagnais et aux Diable. Elle a un devoir premier de neutralité pour que les Diables-en-Paradis puissent reconnaitre sa justesse et son équité, et ainsi y faire appel et la respecter.
Si un diable veut voter à une élection le bagnaise, il en a le droit premier.

Quelques détails encore actuels

L'ilot Saint-Paul a été rebaptisé Paule en hommage à l'enfant mort-né.

Lebagne s'est entouré de places à palabre. Qu'un Diable ou un lebagnais y soit présent, un membre de l'autre parti vient et une discussion débute.

La nationalité Diable est simple à tester: parle-t-il Suok ?

Une théorie politique récente issue de l'archipel (les non-reconnues, comme le non alignement, mais pour les indigènes ou autochtones, souvent dépossédés ou spoliés de leur territoire et de leur culture) permet l'ouverture de la nationalité Diable-en-paradis
- aux aborigènes, San, maoris, papous, amérindiens, inuits, malgaches.
- avec certaines restrictions aux autres africains, aux indonésiens, réunionnais, mauriciens.
habituel de la payer, en bois ou métal

La nationalité Lebagnaise est différemment ouverte aux autres nationalités francophones, occidentaux.

*(qui s'inspire de celle Diable)

A venir: histoire moderne et contemporaine non encore définie, quelques idées en vrac

- tourisme
implantation d'ermite, de quelques illuminés, retraite en dehors du monde moderne
- économie
- secteur primaire
pêche, bois en local
- secteur secondaire
pharmaceutique, très cadré, développement de l'hydroélectricité et de la géothermie
- secteur tertiaire
spéculation via les devises étrangères issues du tourisme pour Lebagne, chaquefois que l'économie est bonne, les lebagnais financent surtout des études poussées à l'étranger à leurs enfants.
Une autre économie complètement indépendante du marché existe sur le reste de l'île majoritaire (population estimée entre 1 200 000 et 900 000 habitants contre 30 000).
- sport
champion régulier d'aviron aux courses polynésienne et d'apnée
- éducation
indépendance complète de la partie Diable, pour l'instant
Système éducatif jusque 16-18ans à Lebagne, contrat éducatif avec la mission scientifique St Martin-Viviès qui a pour mission de former les jeunes semblant doué à des niveaux ne pouvant exister ailleurs sur Lebagne. (Le CNED est largement utilisé).
Concept de "La boite" le viol systématique des diables ne pouvant être toléré
Une grande fête de plusieurs jours la boite, musicale, sur laquelles se sont greffées les musiques électroniques (et pas mal de drogues) permet aux jeunes, dès 15 ans (majorité à 16 ans)  et célibataires de faciliter leurs rapports sexuels, les femmes qui sont enceinte à l'issue de cette fête peuvent vivre à Lebagne et devenir mère ou accoucher sous X (Je ne suis pas certains que les conditions et la culture de cet archipel puisse voir d'un très bon oeil l'avortement, je m'en excuse), ou bien devenir diable et mère ou même abandonner ses enfants chez les diables ( la communauté élève tous les enfants), mais une mère qui ferait ça seraient très déconsidérée. Les hommes voulant reconnaitre leur progéniture et s'investir comme père en ont parfaitement le droit.

Le drapeau reprend les trois couleurs françaises, le rouge étant devenu bordeaux-lie de vin eu égard aux marbrures de Diables-en-Paradis.
La devise comprendra solidarité, mais je ne suis pas plus avancé pour le reste.

piste de développement: hydrocarbures sous marin ? hydrolienne, système écolo de récupération du métal marin dissous, vaste opération de nettoyage des océans et récupération de bois et de métal ?

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Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Sam 9 Juin 2018 - 14:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyDim 3 Juin 2018 - 9:58

Ces histoires de "culture du viol" déclenchée par un environnement hostile m'a beaucoup rappelé certaines civilisations de Green Antarctica (avertissement : toute cette diégèse est conçue pour choquer). Mais ledit environnement est plus plausible dans ton cas Very Happy
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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyDim 3 Juin 2018 - 13:38

Merci ! Very Happy (Je le prends pour un compliment)

De toute manière de manière moderne, le concept a un peu évolué et, il était par le passé réservé aux étrangers (survivants au champignon, qui plus est) et il faudrait peut être du coup que j'explique un peu mieux la société des Diables-en-Paradis et la sexualité, la structure sociale, la famille et les liens familiaux, l'éducation, etc...

Pour faire simple, et rapidement: c'est un système tribal-clanique-familial, où tout le groupe élève et éduque leurs enfants: fils et fille de leur mère. Une femme n'étant pas réservée, ni propriété d'un homme, mais ayant toujours le devoir d'enfanter (par rapport à notre culture traditionnelle, voire religieuse, de l'Antiquité à la Renaissance voire au-delà). Le fait d'enfanter augmente le statut: mère est un statut supérieur aux autres: homme, femme, enfants.
En gros à partir de 15 ans , avant c'est tabou, les jeunes gens sont libres, copulent comme ils le souhaitent, si certaines femmes sont enceintes tant mieux. Une femme qui ne serait pas enceinte peut faire partie de celles envoyées violer un étranger survivant, via les sorciers-sorcières.
Les femmes qui à 25 ans n'auraient jamais été enceinte seraient considérées comme bras comme les autres. Elles peuvent faire appel au sorcier dès cet âge ou avant pour les aider à pouvoir enfanter. (Là, je ne suis pas encore au clair sur tout ce qui pourrait être exactement fait ou non, pour moi, l'une de ces femmes pourrait aussi demander à devenir ou être fait sorcière-chamane, mais une mère ou un homme pourrait aussi le demander).
L'affection ne se marque pas par une exclusivité forcément sexuelle, même si une femme peut avoir une préférence pour un partenaire, mais plutôt par des marques, gestes d'affection.

Le seul tabou serait qu'une préférence marquée entre deux enfants d'une même lignée maternelle est assez mal vue, à moins qu'il ne soit clairement certain de savoir (par une ressemblance physique) que le père soit bien différent (mais c'est difficile!). L'écriture servait au départ à marquer la lignée maternelle (à éventuellement ajouter l'homme ou les hommes qui aurait eu la préférence de la mère à ce moment là) et si par une ressemblance physique frappante: le père (biologique).
Pour limiter au maximum les relations interdites et autoriser un maximum de relation.

Une femme est donc libre d'avoir un ou plusieurs partenaires. Il existe donc une certaine compétition chez les hommes pour rivaliser physiquement et d'adresse afin d'offrir des présents à celle(s) qui leur plaisent.
Seuls par exemple des hommes étrangers survivants et leurs enfants pourrait avoir un statut important, pour favoriser le métissage (notion floue mais présentes dans les mythes et légendes).
On peut supposer que des femmes n'ayant pas été enceintes assez agées de 20-25 ans pourraient représenter un groupe spéciaux (peut-être vivant ensemble, afin de se rendre service et se protéger) ouvertes aux besoins de toutes et tous, de tout-en-chacun, s'entend pour les laisser pour compte et les humains qui auraient d'autres goûts (comme les lesbiennes).
Les rapports sexuels entre hommes pourraient être possibles, sans être interdits, mais pas spécialement non plus bien vus, ni souhaités.
Mais prime avant tout le besoin de bras et d'entraide, peu importe l'homosexualité d'un homme.

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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyDim 3 Juin 2018 - 18:54

Velonzio Noeudefée a écrit:

Le seul tabou serait qu'une préférence marquée entre deux enfants d'une même lignée maternelle est assez mal vue, à moins qu'il ne soit clairement certain de savoir (par une ressemblance physique) que le père soit bien différent (mais c'est difficile!). L'écriture servait au départ à marquer la lignée maternelle (à éventuellement ajouter l'homme ou les hommes qui aurait eu la préférence de la mère à ce moment là) et si par une ressemblance physique frappante: le père (biologique).
Pour limiter au maximum les relations interdites et autoriser un maximum de relation.
Si demi-frères et demi-sœurs sont autorisés, le tabou de l'inceste est le même que chez les indiens Pirahãs. Pourtant, j'aurais imaginé un système bien plus complexe pour minimiser au maximum les "chances" d'endogamie, comme par exemple des interdictions sur les cousins/petit-cousins, ou des moitiés (en allemand).
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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyDim 3 Juin 2018 - 21:59

Merci pour le lien des moitiés, ce'st très intéressant et me fait réfléchir.

Au départ je pensais comme toi, quelque chose qui interdisait tous les liens au sein d'une même lignée maternelle, mais j'ai craint que ce ne soit, par trop contraignant pour un peuple plus ou moins en survie dans un milieu pas facile (des fois c'est bien, mais d'autre c'est plus difficile).

Autre remarque : demi-frères et demi-soeurs pas toujours évident puisque la paternité n'est pas toujours évidente. Mais pour les cas spécieux, nous pouvons songer aux sorciers, sorcières, chaman, etc...
Ce sont les sages, savants qui connaissent rites et mythologies et rendent justice avec le conseil des mères (en public).

Je n'étais pas allé jusqu'aux moitiés, (ce qui me pose un problème pour le métissage de tous le groupe avec un étranger/une étrangère) mais il est vrai que j'avais envisagé que les sorciers fassent perdurer un petit groupe (plus pur?) à part et que de temps en temps ils en extraient des éléments pour re-brasser génétiquement. toutefois ma problématique était comment maintenir ce groupe sans tomber dans la dégénérescence...et j'avais abandonné l'idée.
Mais la géographie de l'archipel se prêterait à diviser le peuple en plusieurs groupes et les rapports ne seraient autorisés qu'entre membre de groupes différents.

Je peux aussi exploiter différentes pistes en supposant différentes périodes...(très intéressant, merci Very Happy)

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MessageSujet: Re: Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom)   Suok - Diégèse des îles/archipel du Diable-en-Paradis (surnom) EmptyMar 5 Juin 2018 - 21:02

Je réfléchis encore à la piste que m'a donnée Mardikhouran...

Aujourd'hui court focus linguistique:
- Les Diables-en-Paradis parlent le Suok, rebaptisé (ex Lanko).

Mais effectivement entre Lebagnais et Diables-en-Paradis, même si quelques Diables parlent des versions rapportées de nos langues archaïques, il est probable que la communication ne fut pas des plus évidentes au début.

J'ai donc pensé à un espèce de créole français-suok = fransuok ?

Sur la base du lexique français la langue est structurée comme en Suok, j'ai fait un essai sur un bout de traduction que j'ai faite et vous la présente ci-dessous: l'intérêt, c'est que cela vous permet de voir le fonctionnement du Suok.

Pop mangi de tat las color.
Momentou jeunait, POP 'le dinosaure', boi-boiri uné lo(t), ben lo(t).
...tet bla(c)
Miam ! Miam !
Jouré, POP premier-voiri das bonon hauté an bonon-orbr.
Oh! Là là ! Je devenrail-devenrail-é tat jauna !
Pé plé(s) témp, Pop trouvi das tironert (petit rond vert)
Mm...Ca semblaille ban !


Rappel du texte original:

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