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 Figures de style

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4 participants
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Leo

Leo


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MessageSujet: Figures de style   Figures de style EmptyJeu 19 Oct 2017 - 1:16

Vos langues et cultures, de par leurs caractéristiques, se prêtent-elles à des figures de style inhabituelles, voire complètement inconnues? A l'inverse, certaines figures y sont-elles impensables?
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Ziecken
Modérateur
Ziecken


Messages : 13140
Date d'inscription : 23/03/2008
Localisation : Nointot, Normandie

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MessageSujet: Re: Figures de style   Figures de style EmptyJeu 19 Oct 2017 - 1:57

L'elko est une langue symbolique et imagée. Dès lors, les figures de styles se prêtent bien aux caractéristiques de l'elko.

Les figures par analogies (images, métaphore et comparaison) ne posent aucun problème et sont donc très fréquentes.

Les figures par substitution (personnification, allégorie, symbole, la métaphore filée, l'hypallage, cliché, la métonymie, la synecdoque, l'autonomase, l'euphémisme, la litote, la périphrase et l'antiphrase) sont des figures de styles plus complexes que je n'ai jamais expérimenté en elko, même si je devine qu'elles sont possibles avec quelques aménagements.

Les figures par insistance (l'épanalepse, l'anaphore, l'épiphore, l'accumulation, le parallélisme et l'hyperbole) sont possibles en elko, mais avec certains aménagements syntaxique. En revanche l'épanadiplose est syntaxiquement impossible.

Les figures par opposition (le chiasme, l'antithèse, l'oxymore et le zeugme) sont quant à eux très présents en elko.

Les figures par reprises de sons (l'allitération, l'assonance, l'homéotéleute et la paronomase) Sont très prisés de la poésie elkanne.

Les figures par rupture de construction (l'ellipse, l'asyndète et l'anacoluthe) sont impossibles en elko, inadaptable à la syntaxe elkanne.



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Hyeronimus
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Hyeronimus


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MessageSujet: Re: Figures de style   Figures de style EmptyJeu 19 Oct 2017 - 13:44

J'avais pas vraiment réfléchi à ça, mais c'est une bonne question à explorer.
J'ai bien quelque chose avec le Diaosxat, comme ça autorise pas mal d'omissions, on peut avoir une confusion voulue (un peu comme un janotisme ou certains jeux de mots). Ce serait probablement intraduisible en Français.
Les localisations spatiales et temporelles sont traitées de la même façon (sauf si on ajoute un adverbe pour préciser) donc il y a peut être quelque chose à creuser (mais ce serait assez restreint)

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Aquila Ex Machina

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MessageSujet: Re: Figures de style   Figures de style EmptyJeu 19 Oct 2017 - 21:00

Wow, difficile de répondre à ça pour le deyryck...

Si on ne fait pas omission de la tolérance, les possibilités sont trop nombreuses pour en parler et il est impossible qu'une figure de style soit impensable. Donc je vais déjà mettre ça de côté.

En se focalisant sur l'oiseau d'or, les figures de style habituelles seront assez rares, le deyryck est plutôt direct. L'exception sera sûrement la métaphore.

Pour ce qui est de figure de style qu'on ne retrouve pas ailleurs, il y a de quoi faire aussi. Dans le cas de l'hypercontextualisation (point de grammaire en deyryck permettant de définir une situation entièrement théorique comme contexte admis), par exemple, on va retrouver l'HC certaine et l'HC improbable, voire impossible.
Avant d'entrer dans le détail, il convient de rappeler un point fondamental du deyryck, il est impossible de prédire son comportement. Aussi, ce que je vais énoncer là, ne sera possible que si le contexte d'utilisation ne permet pas, par exemple, d'obtenir un sens plus direct. C'est le cas de presque toutes les figures de style communes en deyryck.

L'utilisation de l'HC certaine est la plus évidente. L'hypercontextualisation a généralement pour but de se placer dans une suite logique des événements. Par ailleurs, cela semble évident, mais presque toujours le contexte créé sera uniquement potentiel. Utilisé un contexte qui est à 100% certain, c'est clairement étrange. En générale, on s'en servira pour faire transparaître que la situation courante est impensable, incroyable.

Exemple :

°d rakopa misj sa ôyd zaaj sprah za = Hey elle est venu ! (Impensable !) Pour une fois, elle leur parlera. (Bien sûr que non !)

Là, le deyryck peut commencer à devenir tordu (à parce que jusque là ça l'était pas ?). On peut utiliser l'opposition sur l'HC (rien d'étonnant là) en utilisant la marque correspondante sur l'objectif marié (en gras). Dans ce cas là, cela servira à produire l'effet inverse. Donc :

°d rakopa sôzmisj sa ôyd zaaj sprah za = Hey elle est venu ! (On en attendait pas moin d'elle !) Pour une fois, elle leur parlera. (C'est sûr, cette fois elle va le faire !)

Si la façon d'exprimer ces faits permet clairement de faire comprendre ce qui est sous entendu, le sôz pourra sauter. Comme d'habitude en deyryck, les termes sous-entendus seront accentué d'un "*" pour indiquer, à l'écrit, la façon d'exprimer le fait.

L'utilisation de l'HC improbable/impossible utilise donc le fonctionnement inverse. C'est une figure de style utilisée pour décrire à quel point une chose nous parait impossible. Tous ce que l'on mettra dans ce contexte aura la même probabilité, à nos yeux, que le contexte lui-même.

Exemple :

t*ôr'*nadzis misj po fûli rokah safs sa sa sa rakahnû dôvs = Il est aussi probable qu'il admette qu'il a tort (sache le bien) ou qu'elle ne l'accepte pas (et ça m'énerve) (qu'il refuse d'admettre qu'il a tort) que toi devenant nazi.

Une question simple qu'on a envie ou peur de se poser, c'est que se passe-t-il dans le cas de l'opposition cette fois ? Aussi simplement qu'on pourrait le penser, cela permet de définir une probabilité inversement proportionnelle à celle que de notre contexte.

Il y a PLEIN d'autre truc dans le genre avec lesquels jouer. Mais là, le courage me manque. ^^
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