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| La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo | |
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+5Velonzio Noeudefée Mardikhouran Ziecken Bedal Yatem 9 participants | |
Auteur | Message |
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Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Ven 15 Sep 2017 - 0:51 | |
| LES MYTHES DE LA CRÉATION DES ÎLES – LES RIALTE
rüalte, (n. com. n.) éthy. de la racine du vieux yatem class. RLT - 1. figure stellaire mythologique autrefois fée à l’origine de la création du monde dans la culture payétane et shimoise. 2. groupe de figures stellaires mythologiques autrefois fée à l’origine de la création du monde dans la culture payétane et shimoise. 3. étoile filante ou particulièrement brillante. 4. sombre passé (> dans les œuvres poétiques et les chansons traditionnelles uniquement). (extrait du Dictionnaire officiel du yatem standard, édition Marsmë)
Les Rialte, ce sont les Étoiles, ces beautés célestes regardant l’œuvre des dieux qu’elles ont créés, ces entités divines observant d’un œil attentif mais toutefois impatient les jeunes âmes des Fées depuis leur firmament bleu sombre. Impatientes de revoir les Îles comme elles les avaient elle-même connus, elles Rialte qui furent autrefois des Hommes et des Nymphes, et dont l’Archipel Mystique, pour une raison que seuls les dieux savent, fut englouti dans les Mers pour ne jamais réapparaître. Mortes dans cet événement sinistre, blessées dans leurs corps, esprits et âmes, les Fées devenues Rialte créèrent les divinités vues plus haut afin de rebâtir le monde qu’elles avaient connu jadis. Sur ces Îles semblables à celles qui ont disparus des milliers d’années plus tôt vivent les Fées d’aujourd’hui, sachant pertinemment que le projet des Rialte que de revoir enfin la copie conforme de leur monde disparu ne sera qu’échec, que les Îles mourront à nouveau sous les lames des vagues… et qu’ainsi le cycle de destruction et de reconstruction continuera à l’infini, sans jamais cesser, avec pour seuls ennemis et témoins de ces fins et renaissances macabres, les océans, ruisseaux, lacs… et peut-être Dvëtatëa, gardien des Mers et des Eaux. | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Ven 15 Sep 2017 - 19:12 | |
| C'est très beau Yatem Et j'aime bien cette présentation encyclopédique _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Seweli
Messages : 1404 Date d'inscription : 19/12/2015
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Ven 15 Sep 2017 - 21:04 | |
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| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Dim 17 Sep 2017 - 17:51 | |
| LES RITUELS MYTHIQUES OU TRADITIONNELS – LE COMBAT drisdenèo, (n. com. n.) éthy. du yatem class. DRS- et DN- combat rituel au rapport fée/animal développé principalement par la communauté nymphoise des Îles de l'Archipel et absent à Himvo. (extrait du dictionnaire de l'Art Guerrier et Charlatan, par un travailleur anonyme de la Baie d'Halàümi, éditions Marsmë). Le rituel nymphois du combat est l’un des rares qui puissent être relatés à l’écrit, ne souffrant pas de la tradition orale contrairement aux autres de par son origine militaire et non religieuse – même si le lien avec le sacré n’est pas totalement absent. Il n’existe pas un seul type de combat appartenant à ce qu’on appelle l’Art Rituel ; mais il en existe quatre courants principaux. Ici vous en sera présenté un. C’est dans les camps de bétail de la Quatrième Île payétane, centres de dressage de bêtes appartenant à l’armée et où travaillent principalement des jeunes nymphes, qu’un certain style de combat – dont beaucoup pensent qu’il fut le précurseur de tous les autres – est né. Véritables élevages de fauves et de canidés, ces camps construits sous terre ne sont guère surveillés par les autorités et nombre de travailleurs n’hésitent pas à tuer ou à mutiler des animaux avant de les revendre. Les bêtes les plus touchées sont sans aucun doute les gàdmentu (minuscule chat particulièrement féroce si non dressé correctement) et les pumas de la Quatrième Île, les premiers pour leur fourrure à la valeur inestimable, et les seconds pour leur pelage épineux serti d’ivoire. Mais pour s’emparer des richesses de ces animaux, ou pour les tuer et se délecter de leur viande, le combat entre l’homme et la bête est obligatoire. Sans autres armes que des couteaux servant originellement à découper les viandes pour les repas des bestioles, les hommes n’ont comme solutions que le combat à mains nues face aux fauves. Le face à face n’a d’autre échappatoire que la mort de l’animal ou de la fée, et si le premier ne cherche qu’à se défendre et à tuer pour survivre, la seconde suit – malgré sa volonté évidente d’en réchapper et de gagner – un protocole rituel forgé au fur et à mesure des combats. Une fois le fauve affaiblit par les coups de lame, l’homme ou la nymphe grimpe sur son dos et dépèce l’animal vivant, buvant parfois un peu de son sang, avant de l’achever en l’égorgeant. Lorsque la bête est morte, on lui arrache les yeux et les donne à manger aux autres animaux, unique signe de respect envers la vie prise au fauve. La peau dépecée sera vendue ensuite aux enchères entre les travailleurs du camps afin de savoir qui pourra en faire profit, tandis que la carcasse verra sa viande partagée entre les dresseurs et son sang bu. Le squelette de l’animal sera ensuite conservé. Lorsque les militaires ou du moins des personnes travaillant de près ou de loin dans l’armée souhaitent faire pression sur le gouvernement (notamment pour de meilleures conditions d’entrainement) ou sur les civils (lors des recrutements), on ressort les squelettes et on les promène dans les villes avant de les déposer devant les Sièges (sorte d’équivalent des mairies) et de brûler la porte du bâtiment. Il s’agit bel et bien d’un rituel, qui au-delà des camps de bétail, est aujourd’hui appliqué dans de simples élevages pour tester la valeur de la bête. Si cette dernière gagne le combat (en tuant son adversaire, le plus souvent l’assistant de l’éleveur), alors elle sera gardée pour la reproduction et/ou pour les Grands Combats dans les arènes de Himvo. Si elle perd le combat (et finit donc tuée et dépecée) alors sa viande sera vendue dans les marchés pour nourrir la population. Les bêtes ou les fées qui réchappent de ces combats sont souvent portés au haut rang, les premières devenant souvent sacrées et profondément respectées, les secondes s’élevant au statut de guerriers, voire de Divins (ceux qui détiennent le savoir de la guerre dans la religion payétane et shimoise). --- - Bedal a écrit:
- C'est très beau Yatem Very Happy
Et j'aime bien cette présentation encyclopédique Wink Merci beaucoup ^^ Ravie que cette manière de présenter te plaise, je pense continuer à l'utiliser. - Seweli a écrit:
- Oui !!!
^^ | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Ven 3 Nov 2017 - 23:29 | |
| Bonjour ou bonsoir! Je préfère prévenir, le conte qui va suivre n'est pas joyeux ou drôle. C'est assez sombre et quelques passages pourraient heurter. Peut-être qu'en lisant vous trouverez que ce n'est pas si terrible que ça, mais encore une fois je préfère prévenir.
Vous remarquerez aussi que ce conte est écrit à la deuxième personne. C'est une façon de raconter les histoires très propre aux Îles Himvo, et cette version provient d'ailleurs d'un des royaumes de ces Îles.
TU – LE PREMIER DES SACRIFICES HUMAINS
Tu étais la prisonnière d’une geôle imaginaire. Tu avais observé ta cité marchande et tous ses pêcheurs, tu avais regardé chaque sourire sur chaque visage, tu avais miré les éclatements de joie bruyants et les larmes de bonheur discrètes. Mais toi, tes éclats de rire s’étaient fracassés sur le sol pour ne jamais se recoller. Tu n’avais jamais apprécié ce monde-là. Ce monde trop humain, trop nymphe, trop fée. Tu l’avais hais. Car elle t’avait choisi. Le grand miroir bleu. Le repaire du Dieu Ennemi des Fées.
Sang d’émeraude. Chant des noyés. Elle t’attend. Elle te guette. Tu as faim d’elle. Tu sombreras pour elle, par elle, sans aide. Sereine dans cette mer. Noire. Froide. Seule. Pour que la mer se nourrisse de toi. C’est cela, qu’elle t’avait chanté dans l’oreille, qu’elle t’avait murmuré avec avidité.
Tu avais passé des heures à observer sa dentelle d’écume se déchirer comme une étoffe contre les rochers de ta prison îlienne, tu t’étais écorchée les doigts à serrer ses galets rougis par ton sang. Tu avais embrassé tel des divinités les créatures vivant en son sein, tu avais refusé de t’abreuver aux rivières, aux lacs, à ces Eaux Sans Sel. Tu avais laissé la soif devenir insupportable pour ne pas troubler ses rivages, tu avais cesser de fréquenter les bains pour ne pas lui transmettre ta saleté. Tu avais frappé les enfants qui osaient pêcher en son sein, tu avais battu le petit garçon qui avait un jour attrapé un de ses crustacés. Tu avais brûlé sans pitié des embarcations de pêche qui longeaient le port, tu avais attaqué une vieille femme qui fabriquait un collier de perles nacrées. Tu avais rallumé les encens du Dieu des Richesses Marines éteints car il avait coulé des navires, tu avais massacré des animaux terrestres pour glorifier ceux de la mer. Et tu avais arraché ses algues pour les tenir auprès de toi, comme cadeaux de cette mer que tu adulais.
Mais tu avais compris que retirer ces plantes détruisait ce que tu aimais follement. Tu avais pleuré, tu avais hurlé, de culpabilité, de honte, de souffrance pour cet océan que tu avais dépourvu d’un de ses trésors. Cela t’avait rongé, t’avais hanté dans tes nuits les plus sombres. Tu t’étais mordu, tu t’avais battu, pleurant à la gloire de l’océan, lui offrant tes ecchymoses et ton sang qui avait éclaboussé le sable. Tu lui avais retiré une partie d’elle. Tu lui avais tué un bout de soi. Tu l’avais laissé mourir volontairement. Tu l’avais prié de pardonner. Tu l’avais supplié de toute ta foi malsaine. Tu avais lacéré ta peau pour qu’il s’apaise en voyant tes blessures. Tu avais arraché tes dents pour lui créer ce que tu avais appelé des coquillages, tu avais craché le sang qui avait dégouliné de ta bouche dans ses eaux pour que le Dieu voit ton sacrifice. Mais la mer n’avait plus répondu. Alors tu avais eu peur, tu avais paniqué, tu avais saisi ton coutelas, avais coupé ras tes boucles brunes épaisses, tu avais regardé tes mèches que tu tenais dans tes mains, le sourire aux lèvres : « Je répare ma faute envers elle. Ses nouvelles algues seront ces cheveux. Je n’y toucherai plus. Je le promets. » Et l’océan de sourire.
Mais un matin, le peuple de ta cité s’était rassemblé autour de toi. Avait constaté tes yeux vitreux. Ton absence de cheveux. Tes autels à la gloire de ces eaux. Tes encens pour le Dieu Ennemi des Fées. Tes blessures et ta sauvagerie. Tes carcasses de bêtes terrestres égorgées. Ta puanteur car les bains tu les avais refusé. Avait vu que tu te tenais en riant au bord de la falaise. Là, près de faire enfin ce grand pas, tu l’avais senti ce jour, alors qu’ils étaient réunis, qu’ils avaient ignoré ta folie tant de temps, qu’ils n’avaient pas compris ce qui te dévorait depuis tes premières langes, qu’ils n’avaient pas partagé ton amour pour ces mers et cet océan. Tu étais prête. Tu voulais être auprès d’elle, de la mer. À jamais.
Alors, souriant de ta bouche ensanglantée, aux dents manquantes que tu avais offertes à la mer pour qu’elle se pare de coquillages, toi, âme tiraillée dès l’enfance, tu avais regardé le peuple incapable de te saisir, de te comprendre et lui avais dit : « Suivez-moi. Suivez-moi dans cette eau. Elle me sauve. Elle m'offre cette chance de renaître. La mort n’est qu’un voyage sur une étendue d’eau calme, dont la bise pousse tranquillement l’embarcation dans ses tendres ténèbres. La mort, c'est ma libération. Je dormirai en son sein, en paix avec elle. Rien de plus, rien de moins qu’un sommeil long dont je ne reviendrai pas. Mais n’est-ce pas lorsque l’on dort, que l’on est véritablement apaisé, vidé, déconnecté, serein ? Je l’ai compris. Depuis petite je l’avais su. Plongez. Rejoignez-là. Suivez-moi. Si je n'ai pas encore sauter, ce n'est pas la peur, non... Je savoure ma joie. Car la mort et la mer m'embrassent enfin, et chassent la vie et la terre qui s’accrochent encore. »
Et tu avais sauté, sans un regard en arrière. Heureuse. Folle. Inconsciente. En proie. Et l’océan de sourire. Tu avais été son premier sacrifice humain. Mais la dernière, oh, ça… Jamais. L'océan a toujours faim.
--- Avant les Lois Sacrificielles, on jetait un enfant nymphois ou humain à la mer par an, lorsqu'une tempête ou un tsunami avait agité les eaux, pour nourrir et apaiser Dvëtatëa, le Dieu des Richesses Marines. Depuis, il est demandé à un enfant par année de tuer un lièvre (symbole de la jeunesse) et de lancer sa dépouille à la mer. | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 19:03 | |
| Parce que nous sommes aujourd'hui le 14 novembre, voici le dragon protecteur de tous ceux nés de cette date au 28 novembre. - Trùsdva ~ (14 novembre, 28 novembre) → Dragon aux yeux cyans, orangé à tête de fauve ayant une crinière noire aux extrêmités rouge sang, avec de longues dents semblables à celles de nos tigres à dents de sabre. Ses crocs sont gorgés d’un poison mauve qui leur donne une légère teinte violette là où ils s’affinent. On raconte qu'il s'agit du même liquide toxique que la langue du gàdcróme, petit chat sauvage venimeux, possède en abondance. Il s’agit de l'un des quatorze gardiens des îles, chargés de maintenir la paix entre les créatures terrestres et celles marines. On raconte que c’est l’un des rares dragons à avoir été jadis monté par une fée lors d’une des grandes batailles des temps immémoriaux ; aujourd’hui cependant, nul ne sait si la légende dit vrai. → Il peut transmettre la Foi sous ses deux formes : celle qui donne l’espoir au mendiant dans les cités marchandes, offre une chance de s’accrocher à la vie au combattant dans les déserts shimois, aide à se soumettre aux règles implacables des Dieux… mais aussi celle qui conduit à une dévotion totale et maladive, à une absence de sens moral et de capacité à raisonner par soi-même sans s’en remettre aux divinités. | |
| | | Deuma-Alpesko
Messages : 89 Date d'inscription : 10/11/2017 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 20:13 | |
| Je n'ai pour l'instant lu que les deux premiers posts, mais je te félicite déjà, Yatem, c'est très bien raconté, tu me donnes envie d'en lire plus. | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 21:59 | |
| Merci beaucoup pour ton retour!! Ça me fait vraiment plaisir de savoir ton avis, comme je ne peux prendre connaissance de l'avis des gens que via ce forum. | |
| | | Deuma-Alpesko
Messages : 89 Date d'inscription : 10/11/2017 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 23:34 | |
| - Yatem a écrit:
- Merci beaucoup pour ton retour!! [...] comme je ne peux prendre connaissance de l'avis des gens que via ce forum.
De rien. Tu ne partages tes textes qu'ici? | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 23:46 | |
| À vrai dire, je ne suis inscrit à aucun forum si ce n'est celui-là; et dans la vie physique j'ai la réputation d'être "la cinglée du lycée qui invente des mondes et des langues", donc je n'ai pas vraiment envie d'en savoir davantage sur ce qu'on pense de mes écrits. ^^ En tous cas, si tu as des questions à propos de ma diégèse, n'hésite pas . | |
| | | Deuma-Alpesko
Messages : 89 Date d'inscription : 10/11/2017 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mar 14 Nov 2017 - 23:50 | |
| - Yatem a écrit:
- À vrai dire, je ne suis inscrit à aucun forum si ce n'est celui-là; et dans la vie physique j'ai la réputation d'être "la cinglée du lycée qui invente des mondes et des langues", donc je n'ai pas vraiment envie d'en savoir davantage sur ce qu'on pense de mes écrits. ^^
En tous cas, si tu as des questions à propos de ma diégèse, n'hésite pas . Les ados ne sont pas tendres entre eux... Avec un petit travail de relecture et de traque aux fautes, ça pourrait être partagé plus massivement, Personnellement je partage mes poèmes sur Wattpad, ça fait un moment que je n'y suis pas actif, mais si l'inspiration poétique revient j'y reposterai quelque chose. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mer 15 Nov 2017 - 10:44 | |
| - Deuma-Alpesko a écrit:
- Yatem a écrit:
- À vrai dire, je ne suis inscrit à aucun forum si ce n'est celui-là; et dans la vie physique j'ai la réputation d'être "la cinglée du lycée qui invente des mondes et des langues", donc je n'ai pas vraiment envie d'en savoir davantage sur ce qu'on pense de mes écrits. ^^
En tous cas, si tu as des questions à propos de ma diégèse, n'hésite pas . Les ados ne sont pas tendres entre eux...
Avec un petit travail de relecture et de traque aux fautes, ça pourrait être partagé plus massivement, Personnellement je partage mes poèmes sur Wattpad, ça fait un moment que je n'y suis pas actif, mais si l'inspiration poétique revient j'y reposterai quelque chose. Ah ? Toi aussi, tu es sur Wattpad ? Quel est ton pseudo ? ^^ - Yatem a écrit:
- Parce que nous sommes aujourd'hui le 14 novembre, voici le dragon protecteur de tous ceux nés de cette date au 28 novembre.
- Trùsdva ~ (14 novembre, 28 novembre)
→ Dragon aux yeux cyans, orangé à tête de fauve ayant une crinière noire aux extrêmités rouge sang, avec de longues dents semblables à celles de nos tigres à dents de sabre. Ses crocs sont gorgés d’un poison mauve qui leur donne une légère teinte violette là où ils s’affinent. On raconte qu'il s'agit du même liquide toxique que la langue du gàdcróme, petit chat sauvage venimeux, possède en abondance. Il s’agit de l'un des quatorze gardiens des îles, chargés de maintenir la paix entre les créatures terrestres et celles marines. On raconte que c’est l’un des rares dragons à avoir été jadis monté par une fée lors d’une des grandes batailles des temps immémoriaux ; aujourd’hui cependant, nul ne sait si la légende dit vrai.
→ Il peut transmettre la Foi sous ses deux formes : celle qui donne l’espoir au mendiant dans les cités marchandes, offre une chance de s’accrocher à la vie au combattant dans les déserts shimois, aide à se soumettre aux règles implacables des Dieux… mais aussi celle qui conduit à une dévotion totale et maladive, à une absence de sens moral et de capacité à raisonner par soi-même sans s’en remettre aux divinités. Mon dragon protecteur |
| | | Deuma-Alpesko
Messages : 89 Date d'inscription : 10/11/2017 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Mer 15 Nov 2017 - 12:00 | |
| - FairyDemon a écrit:
- Toi aussi, tu es sur Wattpad ? Quel est ton pseudo ? ^^
Daraen-Brannan, hâte d'avolir ton avis sur mes textes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Lun 27 Nov 2017 - 21:36 | |
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Dernière édition par . le Mar 29 Déc 2020 - 1:54, édité 1 fois |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Jeu 14 Déc 2017 - 19:36 | |
| ÜLÀGIÜA - LA DÉESSE DE LA LUNE PÂLE
Ülàgiüa est la déesse de la Lune Pâle, la créatrice des saisons qui ponctuent les années, la gardienne du temps qui passe et du temps qui fut, la protectrice des dragons veillant sans relâche sur les îles, la déesse aux crimes sans fin et l’amour d’une vie de la déesse des Richesses Terrestres. Si chacun s’accorde sur sa naissance, née à même la roche du dernier îlot le plus au nord de Himvo au même moment que son frère Solëa et sa soeur Grànħülüa, l’avant sa grandeur en tant que divinité possède de nombreuses versions.
Dans les cités marchandes, on raconte que Ülàgiüa revêtait le visage d’une jeune nymphe vendeuse de sang souillé, escroc promettant vie éternelle à qui goutte au liquide carmin empoisonné. Le peuple nymphois s’entend sur le fait qu’elle vécut comme dirigeante d’une organisation malfaisante, tuant sans répit pour se gorger du sang humain. Enfin, on clame dans le Second Royaume de Himvo qu’elle accélèrait la venue de la mort chez certains afin de profiter des derniers instants de ses victimes, déjà jeune magicienne.
Humaine, ou nymphe selon les versions, avant de devenir la déesse agressive et maîtresse temporelle louée dans l’Archipel, elle est celle qui fut choisie par les Constellations pour s’ajouter aux autres divinités. Élue en même temps que ses frères et sœurs, alors qu’elle cherchait à se faire pardonner de tous ses crimes qui devenaient trop lourds pour elle, elle fait partie avec Solëa et Grànħülüa des trois seuls dieux autrefois humains.
Altruiste, Solëa décida d’offrir au peuple fée ses deux yeux pour former soleil et lune, et voyant Ülàgiüa dépérir à cause de la mémoire de ses trop nombreux meurtres, accepta d’en porter le poids à sa place. Rendu fou par la douleur que lui inflige cette mémoire criminelle, Solëa en oubliera jusqu’à ses origines fées et fit le choix d’étudier et d’aider plus que jamais nymphes et humains, sans savoir qu’il en fut un, des années plus tôt.
Soulagée de sa peine, la déesse malfaisante a pourtant ainsi scellé le destin de son frère : à cause de la culpabilité transmise à Solëa, les yeux de ce dernier ne cesseront de se vider de leur sang, et causeront la perte du Dieu des Changements Célestes. Insensible désormais, Ülàgiüa n’aura plus aucune pitié envers qui que ce soit, si ce n’est son amante, Dvëtatüa.
C’est à elle que revient la tâche de créer les saisons et de permettre au temps de faire son œuvre : c’est elle qui sculpte sur la peau des adultes les premières rides, qui peint les premiers cheveux blancs, qui fait chez l’enfant advenir sa puberté, qui teint les feuilles de jaune et d’orange à l’automne, qui parsème de flocons le sol lorsqu’arrive l’hiver. C’est elle qui fait mourir, c’est elle qui fait naître, en parallèle à sa mission de faire briller l’oeil de son frère dans le ciel noir.
Elle a le pouvoir sur le temps en choisissant la vie ou la mort et sur le combat de par sa position de maître à l’égard des dragons. Elle est la déesse qui scelle le destin, elle qui déjà était maîtresse du crime lorsqu’elle fut fée. Jusqu’à la fin, on mourra de sa main. | |
| | | Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
| Sujet: Re: La Culture de l'Archipel Pàetàm et des Îles Himvo Dim 25 Mar 2018 - 15:32 | |
| Je me suis dis qu'il était temps d'expliquer posément les bases de ma mythologie avant d'aller plus loin. Voici donc une sorte de récapitulatif. --- DES ORIGINES DU MONDE Le principe de commencement de l’univers tel qu’on peut le retrouver dans énormément de mythologies – autant diégétiques que terriennes – n’existe tout bonnement pas dans celle payétane. En effet, les peuples fées ont pour base commune l’idée que leurs territoires étaient autrefois ceux d’anciens humains et nymphes, semblables à eux, qui ont vu leurs îles submergées par des raz-de-marées gigantesques et autres catastrophes naturelles, dont l’origine serait ignorée par les dieux eux-mêmes. Il est néanmoins commun d’entendre de la bouche de la plupart des Prieurs* que l’unique dieu témoin de ce spectacle – et dans certaines versions, le déclencheur – est celui dit des Richesses Marines. Les mers en furie engloutirent les territoires et tuèrent les peuples fées qui y résidaient, peuples qui devinrent alors des constellations. Rageurs de s’être vus perdre la vie et leurs archipels recouverts par les eaux, disparus à jamais, les constellations créèrent les dieux afin que ces derniers donnent vie à leur souhait le plus cher : rebâtir les îles submergées et forger des peuples à leurs images. Cependant, les fées créées par les dieux ne sont pas dupes. Elles sont conscientes qu’un jour les archipels seront ensevelis de nouveau, et qu’il sera alors leur tour d’insuffler la vie en tant que constellations à de nouveaux dieux. Si ce cycle est considéré comme infini et donc comme ayant toujours existé, on remarque cependant qu’on rencontre dans les mythes Trois Créations des Îles, trois de l’infinité qui aient été gardées en mémoire. La première est celle où les constellations créèrent un dieu unique, la seconde est celle où les constellations forgèrent quatre dieux primaires, et enfin la dernière, celle où les constellations donnèrent vie à douze dieux (la Création que nous avons suivi jusque là). DES DIEUX, DES ESPRITS, DES FÉES Parlons des dieux de cette mythologie. Il faut avoir en tête que le nombre de dieux diffèrent d’une Création à l’autre, et que tout dépendra des désirs des constellations. Comme nous l’avons vu plus haut, la religion payétane peut ainsi être potentiellement soit polythéiste soit monothéiste. Les dieux peuvent être femmes ou hommes dans les versions des Hommes, ou également hermaphrodites dans les versions des Nymphes. Les relations entre eux, si ce n’est celles amicales, peuvent êtres fraternelles (Ülàgiüa, Solëa et Grànħülüa / Dvëtatëa et Dvëtatüa) ou amoureuses (Dvëtatüa et Ülàgiüa / Busdyëe et Solëa / Sysüo et Flihdëu), et à savoir que les dieux ne sont pas capables de concevoir des enfants entre eux, ils sont considérés stériles. Les dieux ont un physique à mi-chemin entre l’Homme et la Nymphes : ils possèdent la chevelure abondante de ces dernières mais la haute taille de ces derniers, ont des yeux en amandes typiquement nymphois mais des iris aux couleurs humaines. Leur représentation diffère cependant de l’endroit où l’on se trouve – comme par exemple la Déesse des Cinq Sens peut être décrite rousse ou brune, avec des cheveux courts dans certaines régions ou avec des tresses jusqu’aux reins dans d’autres. Les esprits sont toutes créatures mythologiques qui ne soient des constellations ou des nymphes. Ainsi on y retrouve les dragons à fourrure ou écailles protégeant un groupe de personne, les lions des sables servant de montures aux guerriers d’autrefois ou encore les Pilliers du Ciel. Les fées sont les peuples créés par les dieux à l’image des constellations. Il existe deux groupes principaux : les Nymphes, qui vivent dans ce qu’on appelle des Cités Éphèmères en nomades, sans territoires propres, et les Hommes, qui vivent sédentairement et ont créé des pays ou des empires. Il existe des différences physiques très net entre ces deux ethnies : les Nymphes se reconnaissent par leurs cheveux prenant racine jusqu’au creux des reins, leurs yeux en amandes et aux couleurs particulières (violets, dorés, blancs), et au fait qu’elles sont, si ce n’est une sous-espèce, hermaphrodites. Les Hommes ressemblent en tous points aux humains hors diégèse, mais possèdent une plus haute taille que la normale terrienne et ont des canines très acérés. | |
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