Du sport dans vos idéomondes ...

Le fil "les bleus en finale" m'a orienté sur la question suivante : "Existe-il des sports endémiques et spécifiques à vos idéomondes ?"

D'autant que je suis également sur la réflexion depuis que j'ai découvert le quidditch dans Harry potter.

Il faut que je poursuive mon travail de réflexion et que j'utilise les symboles et les éléments de mon idéomonde. Mais je n'ai rien encore trouvé de concret. J'ai trouvé des jeux (que j'ai fait réalisé d'ailleurs) mais pour le sport, rien du tout.

Entre autres jeux de ballon, y a l'oblasp, qu'on pourrait "traduire" en "rugbasket". Sauf que le ballon n'est pas elliptique, mais plutôt oblong (polochon, mais plus court) et muni d'une poignée rembourrée, il est plutôt petit. Les paniers sont comme ceux du basket, mais plus évasés. Bientôt, je mettrai ici le plan du terrain : ça aidera à comprendre les règles. Un essai (cf rugby) ne rapporte les points que s'il est transformé. La transformation est obtenue en marquant un panier depuis les vingt mètres. Le but simple fait deux points, le but de pénalité fait un point, l'essai transformé fait quatre points. Un joueur ne peut pas être plaqué s'il tient le blas (ballon d'oblasp)  par la poignée (pénalité), mais il ne peut pas franchir plus de deux lignes, et certainement pas la dernière ligne adverse en tenant le blas par la poignée (hors-jeu). Contrairement au rugby, on peut faire une passe à un joueur en avant, mais à condition que ce ne soit pas de part et d'autre d'une ligne. Ce genre de précaution n'est pas requis pour les passes arrières. Les mi-temps sont de 40 min. Il peut y avoir deux prolongations, de 20 min chacune.


Le soir, on refait le match autour d'une table bien remplie.


Je ne sais pas s'il existe des équipes d'oblasp hors d'Aneuf. Au Moschtein ? au Mnar ? Peut-être ?

ce sport fictif est bien détaillé Anoev ! y a de la réflexion derrière !

je veux bien plus de détails


Je pourrais bien essayer dans un futur post de détailler quelques sports algardiens.

bedal a écrit:

Je veux bien plus de détails

Voici pour commencer, le terrain :



Bref : tu ajoutes des paniers de basket à un terrain de rugby, et ça te fait un terrain d'oblasp (les portiques de rugby ont de quoi adapter un panneau d'oblasp, té !).


Main'nant, voici un ballon d'oblasp junior :



Les ballons adultes (masculins, surtout) ont un peu plus de place pour mettre des grosses mains, et le rembourrage de la poignée est un peu moins soigné.

Bientôt, je mettrai quelques schémas sur le terrain, notamment les trajets à ne pas faire si on tient le ballon par la poignée. Les ballons de championnat ont vraiment une forme oblongue et la poignée est saillante (aïe !).

ces "ballons" rentrent dans les paniers pour la transformation de l'essai ?

bedal a écrit:

ces "ballons" rentrent dans les paniers pour la transformation de l'essai ?

Oui, et ils arrivent à en sortir également. Les paniers d'oblasp sont un peu plus grands que des paniers de basket. Qui plus est, la trame est assez fine pour que la poignée d'un blas de championnat ne se prenne pas dedans. De par sa forme, un blas a un rebond à peu près aussi imprévisible que celui d'un ballon de rugby. La poignée est absolument inefficace pour un tir au but (elle n'est d'ailleurs pas prévue pour), il faut donc alors se servir du blas comme d'un ballon de basket (mais le blas est un peu moins volumineux). Ballon moins grand, panier plus grand, normalement, ça devrait être plus facile de marquer, sauf que l'panier est un peu plus haut et les rebonds du blas sur le panier peuvent être inattendus. Bref, les marques sont certes un peu plus importantes qu'au foot, mais n'atteignent pas celle du rugby et encore moins celles du basket !

à Algard il y en a pour tous les goûts en termes de sports.

Il y a d'abord les "sports" dérivés de la guerre :

-tir à l'arc et tir de lance (sorte de lancer de javelot sur cible)
-équitation
-escrime
-arts martiaux elfiques et vampires, lutte.
-tir au mousquet

il y a aussi l'athlétisme :
-course,
-lancer de pierre
-lancer de hache (pratique importée des nains)
-saut en hauteur et en longueur évidemment.

Toutes ces disciplines sont pratiquées dans des arènes, de préférence les duels à l'épée, le tir à l'arc ou à tout art martial, mais également des journées sont consacrées à l'athlétisme.

Les "Deiades" (fêtes religieuses) sont souvent le prétexte pour organiser des compétitions sportives.


Outre ces sports pratiqués dans des arènes, il y a les "sports de village"

jeu de balle

2 équipes de douze s'affrontent.
Le but du jeu est de se passer une balle (vessie d'animale en général) et de l'emmener au camp adverse.

Contrairement au rugby, on peut faire des passes en avant.

On peut faire tomber son adversaire, lui prendre la balle etc...(on appelle ça la défense) mais interdiction de toucher son adversaire au-dessus du buste.

Il s'agit du jeu classique dit Laméen.

Il y a des variantes, la plus connue est celle de Harvtsa.

Elle introduit un "chasseur" neutre. Cette personne "capture" tout joueur en lui ôtant le foulard de couleur ceint autour de sa taille (ce foulard indique d'ailleurs l'équipe du joueur).

le porteur de balle n'a pas le droit de faire une passe à un joueur capturé de son équipe, et un joueur capturé de l'équipe adverse ne peut plus défendre sur le porteur de balle. Généralement il se place en bordure de terrain.

On ne peut pas libérer un joueur capturé sauf si on marque un point. Dans ce cas, l'équipe qui marque a le choix de tenter une "libération".
Le joueur qui a marqué le point doit essayer de prendre le foulard noir du chasseur sans se faire capturer. S'il réussit il peut libérer un prisonnier de son équipe. Sinon, il devient "capturé" à son tour.

Le jeu se termine au bout d'une heure, (5 rounds de douze minutes) le vainqueur est celui qui a le plus de points. En cas d'égalité, l'équipe qui a le moins de prisonniers gagne.

A Harvtsa, les femmes participent aussi au sport, les équipes sont mixtes.
mais pour tenir compte des différences physiques, il doit y avoir le même nombre de femmes de chaque côté.
De plus, les femmes ne peuvent pas défendre sur les hommes et vice-versa.
Cependant, un point inscrit par une femme compte double


Dans la variante de Masen, il n'y a pas de chasseur ni d'équipe mixte mais il y a un joueur dans chaque équipe qui a un rôle particulier.
Il peut faire des passes mais n'a pas le droit d'être le "buteur".
Par contre à chaque but, c'est lui qui va effectuer une transformation :
Il prend la balle et essaie de la lancer dans une corbeille ou un tonneau, située à une certaine distance.
La transformation donne un point de plus.

Belle description. Quand j'ai lu le jeu de Balle (il a pas un nom algardien ?), je m'suis dit que j'avais oublié de dire combien y avait de joueurs dans une équipe d'oblast. 13 + 3 remplaçants, ce qui fait 16 en tout.

Les dispositions sont diverses, selon les sélectionneurs : tout en attaque, tout en défense, ou bien quelques nuances par-ci par là.

Samedi dernier, les Piskade (Sirènes*) de Befsel (banlieue de Sfaaraies : Sarimat, Malyr) pourtant grandes favorites, après avoir battu les équipes de Sfaaraies et d'Alvarne, ont dû s'incliner à domicile contre les Pythir (Pythies) de Trolaṅs (Santes) qui n'étaient pas venues là pour jouer à la baballe : à la dernière minute du temps réglementaire, Simòn Lavera transforma l'essai effectué par Katryn Purny et inversa la marque. 9-7 pour les Pythir.

La semaine prochaine, ce seront deux équipes masculines qui vont s'affronter : les Glajatore (Malbœrg, Kanolthe) à domicile, contre les Delta de Sorne.




*La spécialité historique de ce club féminin était le water-polo.

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Pomme de Terre a écrit:

mais il n'y a aucune raison pour que les grandes villes n'ait pas au moins un club d'oblasp.

Par le biais d'une association culturosportive aneuvienne à Koliro ou à Pitburg, par exemple ? Peut-être à Moschburg ?

j'en ai d'autres, mais j'y ai pas encore réfléchi.

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Pomme de Terre a écrit:

...on pourrait bien voir quelques clubs par-ci par-là même sans affiliation aneuvienne.

Tout-à-fait, du moins si l'oblast est déjà pratiqué depuis un certain temps au Moschtein. Il peut aussi porter un nom différent, un peu comme le foot international qui s'appelle soccer aux États-unis et au Canada anglophone (au Québec, j'sais pas, faudrait d'mander à Silvano). Je croyais que Moliro était une ville relativement importante (du style : >100 kHab). En tout cas, Token doit être importante, pour former à elle toute seule (ou presque : y a la banlieue) une entité administrative, j'la verrais bien flirter avec la barre des 700 kHab, ou bien alors, 450 kHab mais avec une banlieue de plus de 500 kHab, va savoir... Plus peuplée que Moschburg, y a p't'êt'des chances ; Moschburg que j'verrais bien tourner autour de 700 kHab.

Ziecken a écrit:

J'ai trouvé des jeux (que j'ai fait réalisé d'ailleurs) mais pour le sport, rien du tout.

Quels jeux y a t il lié à l'elko et au Losda ?

bedal a écrit:

Quels jeux y a t il lié à l'elko et au Losda ?

Le hagal.

Anoev a écrit:

bedal a écrit:

Quels jeux y a t il lié à l'elko et au Losda ?

Le hagal.

Je suis fan même si j'ai pas tout compris...

bedal a écrit:

Anoev a écrit:

bedal a écrit:

Quels jeux y a t il lié à l'elko et au Losda ?

Le hagal.

Je suis fan  même si j'ai pas tout compris...

Merci beaucoup Bedal. Le principe est simple. Il s'agit d'échecs à deux ou 3 joueurs. Contrairement aux échecs où les pions se déplacent selon des déplacements à connaître selon la pièce, dans le jeu d'Hagal, les runes se déplacent selon leur forme runiques.

Le but étant de remplir le plateau avec toutes ses runes avant le voisin. Sachant que dès que la rune a dessiné son tracé elle reste sur le plateau et ne peut plus servir comme point d'arrivée pour les autres joueurs. J'ai mis à jour le document qu'Anoev t'a mis en lien car j'ai perfectionné les règles avec le temps.

Le joueur qui comment est celui qui a la rune Hagal.

Le score se mesure grâce à la grille de référence.

Les autres jeux.

Je travaille sur d'autres jeux, jeux de cartes et sur un procédé de divination. Et, également sur un sport, mais je pense que l'idée me viendra avec l'écriture des chroniques du Losda.

Au Mnar et au Niémélaga, le sport le plus populaire, c'est le football. Le Niémélaga est un pays dont la langue, largement artificielle, ne véhiculait, lors de sa création, aucune culture spécifique. Une culture niémélagane s'est donc créée à partir de rien, en copiant des éléments d'autres cultures. Le football en fait partie.

Le Mnar, sauf la ville d'Hyltendale (située bien loin de la capitale, Sarnath), est un pays du Tiers-Monde. Le football a l'intérêt d'être aussi un sport spectacle international. Les jeunes Mnarésiens rêvent d'être comme les footballeurs professionnels qu'ils voient à la télévision, nés dans les bidonvilles et devenus ensuite à vingt ans des stars riches et célèbres dans le monde entier. Cela ne reste qu'un rêve, évidemment. Au mieux, les footballeurs mnarésiens peuvent espérer jouer dans l'équipe nationale, qui se fait régulièrement battre à plate couture dans les matchs internationaux.

À Dibadi, la grande ville du Niémélaga, le sport de riches, c'est l'équitation, pratiquée à la périphérie de la ville.

À Hyltendale, les fembotniks aiment le bowling, qui correspond assez à leur état d'esprit. Les résidents des villas de la Côte d'Ethel préfèrent le golf. L'inscription à un club de golf de la Côte d'Ethel est l'équivalent d'un an de salaire pour un Mnarésien moyen. Équipement non compris, bien sûr.

Spoiler:

Le golf aneuvien est plus populaire, comme au Japon, en somme. Les plus pauvres jouent sans inscription, sur un terrain vague avec des crosses qu'ils confectionnent eux-mêmes, ou bien récupèrent des clubs que les riches ont jeté (malgré la culture de la récupération, y a encore des Aneuviens qui croient que les ressources sont inépuisables, notamment dans la haute-bourgeoisie santoise). À l'intermédiaire, il y a des clubs de golf qui comptent des adhérents des classes populaires, pas riches, certes, mais pas miséreux. Certains sont même très doués et ramassent des coupes, avec des gains qui leur permettent de s'équiper en haut de gamme, qui leur permet de disputer des championnats internationaux. On n'achète pas le talent.

Sinon, à propos du Mnar, un pays du Tiers-monde qui dispose d'une technologie de pointe lui permettant de développer une robotique à ce point (que l'Europe, l'Amérique du nord, et l'Aneuf envieraient ; la Chine et le Japon même n'en sont pas loin, même s'ils s'en approchent à grand pas), c'est quand même un cas assez rare : on n'en trouve que... dans la diégèse !

Anoev a écrit:

Sinon, à propos du Mnar, un pays du Tiers-monde qui dispose d'une technologie de pointe lui permettant de développer une robotique à ce point (que l'Europe, l'Amérique du nord, et l'Aneuf envieraient ; la Chine et le Japon même n'en sont pas loin, même s'ils s'en approchent à grand pas), c'est quand même un cas assez rare : on n'en trouve que... dans la diégèse !

En fait, la technologie des cybersophontes, comme les cybersophontes eux-mêmes, vient du royaume marin (et même largement sous-marin) d'Orring. Il se trouve que l'on parle mnarruc dans le royaume d'Orring, de même qu'on parle français dans divers pays. Le royaume d'Orring, uniquement peuplé de cybersophontes (êtres pensants cybernétiques, dont l'origine est controversée) n'a rien d'un pays sous-développé.

Au Mnar même, les campagnes sont très arriérées, sauf dans l'Ethel Dylan, où se trouve Hyltendale.

Un sport assez particulier pratiqué à Hyltendale est le "Jabberwocky", inspiré du fameux poème de Lewis Carroll. En mnarruc, il s'appelle dzhabrwoki. Prononciation standard : /dzabǝrwoki/.

À Hyltendale, un "jabberwock" (dzhabrwok en mnarruc) est un robot, traditionnellement de couleur grise, ressemblant vaguement à un kangourou, mais avec des bras plus longs. Ses senseurs optiques sont au niveau de sa poitrine. Sa tête, en carton peint, ressemble à celle d'un démon des Temps Légendaires. Elle est reliée au torse par un cylindre de verre, assez court et large.

Il existe de nombreuses variétés de jabberwocks, différenciées par la taille, l'aspect et la puissance.

Même les enfants et les vieillards peuvent jouer à jabberwocky. Pour eux, le jabberwock sera de petite taille (environ 1,20m), muni de gants de boxe, et relativement lent. Le jabberwockeur (dzhabrwoked, l'être humain qui joue à jabberwocky) est muni d'une épée longue, à double tranchant, appelée vorpal.

Le vorpal est normalement en métal, mais pour les enfants il est en bois. Il en existe différents modèles. Le jabberwockeur porte un casque de hockey, léger mais muni d'une grille pour protéger le visage, et une cuirasse pour protéger sa poitrine, son dos et ses flancs. Par convention, le jabberwock ne frappe que le haut du corps de son adversaire.

Le jeu consiste à décapiter le jabberwock avec le vorpal. Le jabberwock ne se laisse pas faire et donne des coups de poing, il fait des bonds, il court en zigzag pour éviter les coups d'épée, et il pousse des hurlements effrayants. Un round dure trois minutes. Si au bout de trois minutes le jabberwockeur n'a pas décapité son adversaire, il est réputé avoir perdu.

Le jabberwockeur a également perdu si le jabberwock l'a projeté au sol.

Les petits jabberwocks ne sont ni très rapides ni très forts. Plus un jabberwock est grand (jusqu'à 2 mètres de haut), plus il est rapide et puissant. Les grands jabberwocks font des bonds monstrueux, leur voix a la puissance d'une sirène d'usine, ils sont très rapides et leurs coups de poing peuvent jeter un homme au sol.

Parmi les grands jabberwocks, certains "saignent" lorsqu'ils sont blessés ou décapités : de petites poches de matière plastique, contenant un liquide rouge, sont placées dans leur cou et sous l'enveloppe souple et poreuse qui recouvre leur corps. Lorsque la lame du vorpal heurte brutalement le jabberwock, les poches de liquide rouge éclatent.

Pour pouvoir décapiter un grand jabberwock, il est presque toujours nécessaire de briser d'abord ses bras à l'aide du vorpal. Les spectateurs voient alors le monstre en train de "saigner". C'est toujours impressionnant, même lorsqu'on sait qu'il s'agit d'un trucage, d'autant plus que le jabberwock hurle et gémit de façon épouvantable lorsqu'il est blessé.

Lorsque le jabberwock a été décapité, le jabberwockeur prend sa tête coupée et la montre au public, sous les applaudissements des spectateurs.

Le jabberwocky est une invention des cybersophontes. À Hyltendale, il est retransmis par les chaînes de télévision. Les Hyltendaliens en général pensent que ce sport donne du courage et du sang-froid. Certains disent qu'il encourage aussi la cruauté. Il requiert de la force, pour manipuler le vorpal, qui est assez lourd. Il faut aussi avoir de la résistance, de la rapidité et de la concentration, car le jabberwock ne se fatigue jamais. Il fait des bonds, court, donne des coups de poing, crie et hurle sans arrêt, jusqu'à ce que son adversaire soit épuisé. Il va alors essayer de le faire tomber en lui donnant de grands coups de poing dans le dos, à la grande joie des spectateurs.

Le jabberwocky n'est pas un sport vraiment dangereux, mais il faut s'attendre à avoir des bleus, des contusions et à être violemment projeté au sol lorsqu'on prend un coup en pleine poitrine ou dans le dos (protégés par la cuirasse), ou en plein visage (heureusement protégé par la grille du casque). Le jabberwocky est évidemment interdit aux cardiaques. Certaines femmes le pratiquent, mais c'est plutôt un sport masculin.

Il arrive qu'un jabberwockeur panique pendant un combat et ait envie d'arrêter. Dans ce cas, il lui suffit de jeter son vorpal au sol, et le jabberwock s'immobilise immédiatement. Les spectateurs se mettent alors à huer le jabberwockeur en le traitant de lâche (et d'autres termes plus expressifs, et même vulgaires, que la décence m'interdit de reproduire ici).

Le jabberwockeur vaincu doit sortir de l'arène (un cercle de 13 mètres de diamètre, comme dans un cirque) la tête haute et le visage impassible. S'il pleure, de honte, de fatigue ou de douleur, les huées redoublent d'intensité. C'est l'un des enseignements du jabberwocky : il faut savoir être fort même dans la défaite.

Perita Dicendi, qui est le nom collectif pris par un groupe de femmes philosophes mnarésiennes, a longuement disserté sur le jabberwocky dans son livre bien connu, L'Hypostase de la Corrélation Ternaire. Elle pense que, en dépit de son apparition récente et de son coût, c'est un reflet de la culture mnarésienne moderne, y compris dans ses aspects anti-humanistes. Elle regrette que ce ne soit pas un sport d'équipe.