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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 9 Mai 2018 - 1:24 | |
| - Anoev a écrit:
- J'aimerais bien savoir d'où vient le préfixe niz*- (vers le bas) :
http://uropi.wikia.com/wiki/Niz_-_dictionnaire_étymologique |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 9 Mai 2018 - 9:24 | |
| - Silvano a écrit:
- http://uropi.wikia.com/wiki/Niz_-_dictionnaire_étymologique
Merci ; confirmation du fait : c'est bien le russe qui sert véritablement d'origine, et l'bulgare itou. L'allemand peut-être, en forçant un peu (D → Z). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 9 Mai 2018 - 15:43 | |
| Fais-tu exprès de ne pas consulter le wikia quand tu cherches de l'info sur l'uropi? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 9 Mai 2018 - 18:46 | |
| J'ai bien consulté le wikia, c'est ce qui m'a amené cette conclusion. Les deux premières lignes du paragraphes me paraissent explicites. J'vois pas c'que j'pourrais avoir oublié de lire : j'ai tout lu*.
*Y compris ta signature ici même. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 10 Aoû 2021 - 8:42, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 9 Mai 2018 - 19:18 | |
| - Anoev a écrit:
- J'ai bien consulté le wikia, c'est ce qui m'a amené cette conclusion. Les deux premières lignes du paragraphes me paraissent explicite. J'vois pas c'que j'pourrais avoir oublié de lire : j'ai tout lu*.
*Y compris ta signature ici même. Tu n'as pas consulté le wikia, tu as simplement cliqué sur le lien que je t'ai donné après que tu eus écrit que tu n'avais pas trouvé la réponse, qui n'était quand même pas cachée! |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 16 Mai 2018 - 0:57 | |
| J'ai traité foj chez Idéolexique. Mot intéressant, puisque j'y ai mis les seize mots dérivés que j'ai trouvé dans le Vordar (j'ai pas mis la Terre de Feu, qui est un nom propre : on a d'jà pas mal à faire avec les noms communs et quelques gentilés traînant par ci par là). J'ai vu notamment "échelle d'incendie" et "lueur d'incendie", alors que "incendie" se dit... brenad, pris de bren pour "brûlure". Un mot bien fourni en dérivés, même si je ne suis pas trop la démarche. J'en déduirais que sia breno, ce serait brûler par le feu exclusivement*. Alors comment dirait-on "brûler par le grand froid, ou par corrosion" ? Chez moi, pour brûler par le feu, j'ai igen ou ignes (ça vient de igin, venant du latin IGNIS, t'as pu t'en douter). Mais pour les autres manières de brûler, j'ai le verbe bùrne, qui ne vient pas de l'argot signifiant "testicule" (même si ça s'prononce à peu près pareil ), mais de l'anglais to burn. Aut'chose, le pompier, j'ai vu fojìst : bon, c'est vrai que c'est devant le feu qu'on les voit le plus à l'œuvre, mais durant les inondations de ce début d'année, nos gars et filles en casques chromés n'ont pas ménagé leur peine ; et y sont là aussi dans les urgences sanitaires. Raison pour laquelle j'ai deux termes très généraux : sàlvordu & emĕrgdu°. Pœṁpordak est un terme de l'histoire des soldats du feu, à l'époque où il fallait pomper pour faire passer l'au dans les lances. Et pour rester dans l'tournant du XX e siècle, j'ai l'adjectif "pompier" (art) qui se traduit staṅdemig, c'est-à dire qui est resté ( stana) dans l' académisme, malgré la poussée des courants novateurs dans les galeries. * Mais j'ai bien apprécié brenivòd (eau de vie, eau de feu, comme dans les albums de Lucky-Luke de ma jeunesse).° Par contre, un médecin urgentiste se dit emĕrgdíkdu._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 16 Mai 2018 - 11:47 | |
| L'art pompier je verrais plus ça comme de l'art populaire, un rien brut, frustre, naïf, que comme un standard académique... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 16 Mai 2018 - 13:14 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- L'art pompier je verrais plus ça comme de l'art populaire, un rien brut, frustre, naïf, que comme un standard académique...
Voici un article de Wikipédia qui en parle : les peintres pompiers peignirent au XIXe siècle comme on peignait encore aux XVII e et XVIII e. Seule différence notable : la technologie (usage de tubes de peinture, nés, justement au XIX e). Comme dit l'article, les pompiers ont j'té l'éponge (ou plutôt la palette) en 1897, année où les impressionistes entrèrent à l'Académie par la Grande porte. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5565 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 16 Mai 2018 - 13:28 | |
| Le Sambahsa a "pompier" pour l'adjectif artistique.
"pompier" (artistiquement parlant) ne signifie pas "venant du peuple" mais désigne un certain art académique de la fin du XIX° siècle où les sujets portaient souvent sur l'Antiquité. Si, techniquement, ces peintres étaient talentueux, un manque d'originalité leur était reproché. Un jour, un critique qualifia de "pompiers" les personnages antiques casqués sur l'une de ces toiles, et le terme est resté.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 16 Mai 2018 - 13:49 | |
| C'est bien ça. Le terme "pompier" vient bien des casques en question. En ce qui me concerne, j'avais du mal à adapter mes mots aneuviens des services d'assistance d'urgence pour ce type de tableaux, et d'autre part, les protagonistes ne portant pas systématiquement des casques, j'me suis rabattu sur aut'chose (qui reste (staṅ) dans l'académisme, sous entendu : alors que l'avant-garde (impressionnistes) innove). Mais bon, ça, j'l'ai d'jà dit autrement : là, c'est juste pour expliquer pourquoi j'pouvais pas utiliser pœṁpor-. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 18 Mai 2018 - 1:22 | |
| Une racine que nous avons en commun (et qui est d'actualité), c'est l'anglais strike.
Chacun de nous l'a arrangé à sa sauce.
Le mot uropi strajk reprend la prononciation du mot anglais, mais l'adapte à l'orthographe uropi, plus instinctive, du moins pour un non anglophone, à savoir pour la totalité des habitants du continent européen.
Le mot aneuvien (que je croyais avoir dans la liste des mots en G mais qui ne figure que là, une mise à jour s'impose donc !) est une adaptation un peu plus personnelle (normal : on a affaire à une... persolangue) : on prend le mot anglais strike et on le prononce comme un français qui ne connaîtrait pas l'anglais : [stχik], là d'ssus, on tire bien sur le I pour bien l'allonger, ce qui donne l'orthographe IY, et on voise la dernière consonne. Et v'là l'travail : striyg. Certains mots anglais ont, en aneuvien, des transformations moins radicales, ainsi, stick devient styg, un mot pas trop éloigné de l'uropi stik. Par contre, pour le vélo (bike), j'ai pris la prononciation et adapté à l'orthographe aneuvienne, toujours en transformant le [k] en [g] : bàjg. Là, on s'est éloignés : l'uropi prend sikel, un paronyme (alvéolaire au lieu de postalvéolaire) de cikel (cycle, dans le sens de "période"). Chez moi, "cycle", eh ben... la lacune ! comme "libertin" chez toi. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 20 Mai 2018 - 0:09 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Par ex. le latin malum (pomme) apparenté au grec μήλο, n'a donné que mela en italien et măr en roumain, alors que la racine indo-eruropéenne *h2ebōl- se retrouve dans 30 langues, de l'anglais apple au russe iabloko, en passant par le breton aval, d'où Uropi apel
Ben ça, c'est marrant que tu parles de ça, car en aneuvien, pour la pomme (le fruit du pommier), manzán prend de plus en plus le pas sur apaal au point que, pour le pommier, manzátend a remplacé appaaltend. Reste pour apaal, la pomme de pin, le pommeau et le dérivé paaldu. Quant à la pomme d'arrosoir ou de douche (que j'ai pas vu dans l'Vordar), j'ai pedisk (de pek = trou (percé°) et disk ou disq = disque. * Le trou creusé se dit lul, mot très figuratif : les deux L représentent les parois et le U, le trou._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 6 Juin 2018 - 13:31 | |
| - Dopa a écrit:
- La règle Uropi est pourtant simple: on met un accent quand il peut y avoir ambigüité.
Le débutant peut avoir rencontré normal ou central ou general avant d'avoir rencontré solifàl ou podibàl et en conclure qu'il faut les accentuer sur l'avant dernière syllabe. En aneuvien, on met un accent (diacritique) si l'accent (tonique) n'est pas à la place normalement attribuée (première syllabe, comme pour pas mal de langues d'Europe centrale). On aurait un mot uropi : vintirol qui, si on ne connait pas sa structure, on va l'accentuer comme suit : /vin'tirɔl/. Pourquoi ? Parce que, instinctiv'ment, si on lit un mot pour la première fois et qu'on suit l'accentuation uropie, on va mettre l'accent sur l'avant-dernière syllabe. Et en plus, ça tombe bien : - ol n'est pas un suffixe. Heureusement, le vrai nom (lu dans le Vordar-version) est ventiròl ; c'est pareil dans le Vordar-thème. Ouphes ! Et là, on comprend tout de suite mieux la place de l'accent tonique ! Il est... en dernière syllabe, et non en avant-dernière comme il est dans des mots sans diacritique. Du reste, c'est comme ça que je l'ai vu ailleurs, dans l'forum ! ouf ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Ven 15 Juin 2018 - 1:03, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 6 Juin 2018 - 15:33 | |
| - Anoev a écrit:
- En aneuvien, on met un accent (diacritique) si l'accent (tonique) n'est pas à la place normalement attribuée (première syllabe, comme pour pas mal de langues d'Europe central).
À part le hongrois, je ne vois pas... - Anoev a écrit:
- Heureusement, le vrai nom (lu dans le Vordar-version) est ventiròl ; c'est pareil dans le Vordar-thème. Ouphes !
Ça, c'est l'ancienne orthographe. Avec la réforme d'il y a un an ou deux, c'est devenu ventirol. As-tu le texte du message que j'ai mis en lien hier? |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 6 Juin 2018 - 15:59 | |
| - Silvano a écrit:
- Anoev a écrit:
- En aneuvien, on met un accent (diacritique) si l'accent (tonique) n'est pas à la place normalement attribuée (première syllabe, comme pour pas mal de langues d'Europe central).
À part le hongrois, je ne vois pas... Les langues germaniques (hors anglais), sauf pour certains emprunts et certains préfixes ; et le tchèque. Et en Europe périphérique, le finnois. J'aurais bien aimé une accentuation Mitteleuropa simple comme ça pour l'uropi... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 6 Juin 2018 - 17:24 | |
| Dopa, fais-tu une nuance sémantique entre strag et teròr comme je suppose tu en fais une entre strago et terorizo. Je suis intervenu dans le Wiktio (page de discussion) pour exprimer ma vision de la différence entre ces deux verbes. Comme je n'avais qu'un seul radical (latin), j'm'en suis sorti avec seulement une désinence pour "terrifier" : troaren, et un deuxième radical, ajouté à troar : dor (faire à ce que...). D'où vient strag ? Dans le Wiktio, j'ai vu que deux termes approchants (bien capillotractés, quand même !) : skräck (sv) & schrik (nl). Ce qui aurait pu donner (théoriquement) skrag. Éclaire ma lanterne, STP.
- Dopa a écrit:
- Cerni ʒina = femme de tête
T'en a oublié une : vezi ʒina = femme de poids. Va ben falloir que je crée une page. Mais le problème, c'est "qui mettre sur l'image ?". J'crois que j'vais m'en sortir avec un tableau de peinture, comme ça j'aurai pas à d'mander d'autorisation. Et puis, quel mot aneuvien vais-je avoir à traiter ? kad ? ou vaxènkad ? Tout dépendra de l'image que je trouverai. Chez moi, kad rassemble ʒina et ʒika (et même kida, qu'on incluse ou non kida à ʒika*). * Dans ma diégèse (l'Aneuf), on inclut toujours nexàv à jœng, sauf au Pelliant, qui traite un peu les enfants comme le font les services sociaux par chez nous : une tranche d'âge "à part" des jeunes en général : service de l'enfance, service de la jeunesse._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 13 Juin 2018 - 17:56 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Silvano a écrit:
- En vieil anglais, mann signifiait être humain.
https://en.wiktionary.org/wiki/man#Etymology_1 Il s'agit de la racine indo-européenne *manu- homme, ancêtre des hommes, que l'on retrouve dans le sanskrit manuṣa = être humain (qui donne le romani "manouche"); dans les L. germaniques et slaves ("man(n) (d)" et muž, mąż, manžel) est devenu l'homme (mâle) Seul le latin (vir) et les L.baltes (vīrs, vyras) ont conservé la racine *wihₓrós
Je n'ai rien contre les jumeaux naturels… j'ai tout contre les apprentis-sorciers qui vont faire du monde un cauchemar.
(...)
En parlant d'hermaphrodite, Anoev et moi, nous pensions aux escargots: kolime. Vous voulez féminiser les escargots ?
En tout cas, pas moi, le mot kagœj (pris du saintongeais) est un nom tout ce qu'il y a de plus neutre, non variable en genre (pas plus de kagœd que de kagœk), comme l'énorme majorité des noms aneuviens, le reste étant réparti de manière (presque*) équitable entre noms masculins en dak et noms féminins en kad. L'aneuvien rejoint en ça le volapük nulik (hi-, ji-), le mundezo ( ba-, ma-), l'elko (E-, A-), le kotava (- ye, -ya)... y en a d'autres, j'espère ! le nabzan, tiens, par exemple... * Presque, puisque l'Aneuf n'existe pas dans un monde complètement différent du nôtre, mais à peu près comme le nôtre, avec ses anciens régimes, ses papes, ses imams, ses gens encore persuadés que leur sexe (qu'ils n'ont eu que par hasard°) leur confère un quelconque privilège. Il y en a aussi en Aneuf, mais ils ne tiennent pas le haut du pavé, y compris dans la langue.° Le fameux hasard chromosomique : XY ou XX : une chance sur deux, et là, c'est pas "ça passe ou ça casse" ! Dans les deux cas, ça DOIT passer._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Jeu 13 Oct 2022 - 15:41, édité 1 fois | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 13 Juin 2018 - 20:58 | |
| Je confirme le nabzan est à l'image de l'aneuvien. Il n'a que 5 exceptions, féminines au départ (accoucher, enfanter, allaiter, sage-femme, gynécologue) , donc leur famille lexicale (qui peuvent être mise au masculin par ajout) cf le fil du nazban. Les 3 verbes ne pouvant concerner que des femmes, les deux métiers ayant trait à l'avantage biologique des femmes. Tout le reste est neutre au départ avec la possibilité de préciser masculin (-ak), féminin (-at) au besoin, a priori également (camionneuse, ouvrière, opératrice, pompière, conductrice d'engin, PDG, patron, chef d'entreprise / instituteur, maitre, infirmier, assistant maternel, Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles, esthéticien, styliste ongulaire). Je ne me suis pas renseigné pour savoir si l'aneuvien allait aussi loin que parent-femme, parent-homme en lieu et place de père et mère... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 13 Juin 2018 - 23:09 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Je ne me suis pas renseigné pour savoir si l'aneuvien allait aussi loin que parent-femme, parent-homme en lieu et place de père et mère...
On a bien pardu pour "parent", dans le sens de "oncle, tante, cousin(e), neveu, nièce, parrain, beau-père" etc. Lequel donc peut devenir pardak ou parkad selon le sexe, ainsi, on aurait nupárkad ou sykpárkad pour "belle-mère"*. Parèndur concerne le père et la mère. Pardur concerne toute la parentèle ( pardutul). Ep or hab ùt pardus in àt keptyw? = Avez-vous un parent dans la région ? Ep or hab ùt pardax in àt keptyw? = Avez-vous un parent mâle dans la région ? Ep or hab ùt parkaż in àt keptyw? = Avez-vous une parente dans la région ? * Selon le type de belle-mère, à savoir "mère du conjoint" ou bien alors "deuxième épouse du père". De même, on a (par exemple), nupfrànkad pour le terme général de "belle-sœur" ou bien si c'est c'est la sœur du conjoint ; si c'est l'épouse du frère (ou de la sœur, té ! pourquoi pas !), ce sera nùpfrankad. Par ailleurs les termes "demi-frère" et "demi-sœur" ne sont pas traduits de manière rigoureusement exacte. Jette un œil là pour comprendre pourquoi._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 15 Juin 2018 - 0:56 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Oui, *men- penser > Ur. meno = penser et man
'fectiv'ment, Le mot men ne manque pas de candidats chez les idéolinguistes. On a deux mots proches en aneuvien, pour "esprit" : men* en aneuvien et ment en uropi. Par contre au nom uropi men (pensée) correspond un mot aneuvien complètement différent : dœmet, pompé au russe думать (penser), par l'intermédiaire du verbe aneuvien dœm (-a, -éa). * Parasynonyme de l'à-priori nyv, celui-ci ayant donné nyvjà (culture)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 26 Juin 2018 - 18:22 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Figure-toi qu'au départ l'ancien mot pour roi était kroj… un savoureux mélange de kong, roi, korol, kral… etc.
Ensuite, j'ai préféré respecter l'étymologie et l'indo-européen. Moi, pour le roi, j'ai deux mots : un mot à-postériori, venant directement du latin, et qui a une règle de genre déséquilibrée, c'est rex. L'autre nom, eh ben c'est regdak*. La reine, aussi bien celle qui règne que l'épouse du roi, eh ben c'est regkad ; raja en uropi. Ce qui permet d'avoir : Àt regdak dæna, àt rex livent. qu'on peut disserter d'la manière suivante : le roi (homme) est mort, il n'est donc plus apte à régner, vive le roi qui règne maintenant*. * Dans l'histoire (diégétique) aneuvienne, il n'y a pas eu deux reines régnantes qui se sont succédées, donc, on n'a jamais eu àt regkad dæna, àt regkad livent. C'est tant mieux ! Mais y a eu : Àt regdak dæna, àt regkad livent Àt regkad dæna, àt rex livent._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 2 Juil 2018 - 18:16 | |
| - Doj-pater a écrit:
- roʒ, u roʒin, un peu comme en français: roux, un rouquin
Tiens, à propos d'couleurs (et d'mots durs à traduire), comment dirait-on, en uropi : le petit chaperon rouge ? Moi, je n'essaierais pas de traduire "chaperon" dans ce sens-là, puisque, sauf info contraire, un chaperon, c'est une personne gardienne de la vertu d'une autre*, et c'est pas le cas dans le conte de Ch. Perrault. Donc, chez moi, ça donne : àt nexàvkad kœm rub lardeus ou àt nexàvkad kœm rub envæctes, voire mieux : rub-mihan nexàvkad. * Et j'l'ai pas, par d'ssus l'marché !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 2 Juil 2018 - 21:26 | |
| Mais dans ce sens-là pour moi chaperon, c'est une petite cape-capuche comme souvent d'ailleurs le petit chaperon rouge est représenté.
D'ailleurs comme cela se met sur la tête, au-dessus de la tête c'est de là que le sens figuré du chaperon qui chaperonne et du chaperonnage dérive (quelqu'un qui est sur ta tête, au-dessus de ta tête à la tête de ton lit et si je puis me permettre bien qu'anachronique, mais très juste, quelqu'un qui te prend la tête).
D'ailleurs, je me demande si cela n'a pas à voir avec chape du coup et si cape et chape n'aurait pas la même racine, chape étant plus épaisse, fourrée tirant de la pelisse, donc du poids important qu'elle représente.
Il y a alors la notion de poids ... qui pèse, qui est dans ton dos et sur tes épaules et là encore, cela me parait faire sens avec le chaperonnage. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 2 Juil 2018 - 22:07 | |
| C'est vrai ! ma foi ! j'avoue ne pas y avoir pensé. D'ailleurs, ne dit-on pas "lourd comme une chape" (de plomb) ! Chez moi, y a mivel (on retrouve mih) pour "cape", mais j'ai pas "chape" et encore moins "chaperon" (quel qu'en soit le sens, propre : cap/uche ou figuré : protecteur de la vertu).
J'vais réfléchir un peu à ça et te r'mercie d'm'avoir éclairé.
Hé ben ! Pas moins de dix-sept déf's dans le Wiktio ! J'pen,se qu'y va y avoir un tri à faire si j'traite le mot dans Idéolexique ! C'est sûr, les idéolangues (dont déjà les miennes) ne suiv'ront pas un tel régime. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 4 Juil 2018 - 21:49 | |
| - Doj-pater a écrit:
- -in est une terminaison courante (comme le montre la liste de Silvano); ce n'est pas un suffixe avec un sens précis, sauf dans le cas des adjectifs en -i, et des habitants (voir la réforme du -in, ci dessus).
Alors qu'en aneuvien, c'est un suffixe à part entière, puisqu'il sert de diminutif : kùvin = cuvette grœpin = gropupuscule brœṅdin = petit pain Eg vedja das sàrnebav kœm ed neràpkadins = Je l'ai vu hier matin avec sa petite fille*. Je ne suis pas sûr que - in aneuvien corresponde bien à - it (uropi). Kunin uropi correspond à petit chien : qit hœndchiot : nexœnd. Hœndin correspondrait un peu à "p'tit chienchien, toutou" ; peut-être traduisible en kunin, mais j'en suis pas assez sûr. * Qu'on ne confondra bien sûr pas avec kœm ed loejakadins = avec sa petite-fille. De toute manièe neràpkadins est plutôt familier ; on préférera neràpkaż, même s'il s'agit d'une enfant.
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