Comment compter tous les nombres

PatrikGC a écrit:

Plus exotique : 2 2 add 4 equal

c'est pas de la notation polonaise inversée ?

bedal a écrit:

PatrikGC a écrit:

Plus exotique : 2 2 add 4 equal

c'est pas de la notation polonaise inversée ?

Exactement

Pendant un temps, c'était : 2 zł 2 zł + 4 zł =... Mais, camarade, je n'ai que 3 złoty.

Sur certaines calculatrices, c'était : [2] [entrer] [2] [+] [4] [=]

PatrikGC a écrit:

Sur certaines calculatrices, c'était : [2] [entrer] [2] [+] [4] [=]

Les bonnes vieilles Hewlett-Packard!

En effet, les vieilles HP que j'ai longtemps utilisées, d'autant que ma femme d'alors et mes enfants ne me les piquaient pas car ils ne savaient s'en servir

Dès que je trouvais une calculatrice pas trop chère dans une braderie, je me l'achetais. J'ai ainsi une petite collection.

Tout sur les notations mathématiques.

PatrikGC a écrit:

Sur certaines calculatrices, c'était : [2] [entrer] [2] [+] [4] [=]

Y avait mêm'pas besoin de taper "=" : le résultat apparaissait dès lors qu'on appuyait sur le signe d'opération :

Saisie	affichage
2	2_
etr^	2
11	11_
yx	2048
3	3_
/	682,666667

Le [=] est dans mon exemple l'équivalent du [equal] pour rester dans ce qui avait été écrit auparavant...
Soit un résultat booléen en Vrai ou Faux.

En fait, pour faire 2 + 3 sur une HP, on tapait 2 enter 3 +, et le 5 apparaissait alors.

Silvano a écrit:

En fait, pour faire 2 + 3 sur une HP, on tapait 2 enter 3 +, et le 5 apparaissait alors.

En effet, car c'est le sommet de la pile qui s'affiche toujours par défaut.

PatrikGC a écrit:

En effet, car c'est le sommet de la pile qui s'affiche toujours par défaut.

La pile* était un outil fansastique ! grâce à elle j'avais réussi un petit programme résolvant une équation du deuxième degré sur une HP41 sans utiliser une seule fois une mémoire numérique (STO __ & RCL __).


*Opérationnelle, bien sûr : un empilement de données nommées x, y, z, t & l (comme "last" : dernier nombre entré), et traduit stàg en aneuvien, de l'anglais stack. La pile de la HP48 était encore plus fantastique ! le nombre de "briques" à empiler était à peu près (limite mémoire) infini.

...

odd a écrit:

Citation :

Quelqu'un pourrait-il multiplier, sans calculatrice et sans passer par une autre base (binaire ou décimale) 2BA65 * 9CF ?

C'est le probleme des bases serieure a dix on n'a pas en memoire les tables de Pythogore correspondantes... (contrairement au bases plus petites ou on peut prendre de l'avance dans les calculs...)

Quand tu cites quelqu'un, aurais-tu l'obligeance de ne pas effacer son nom?

Ceci dit, certains duodécimalistes y arrivent en base 12.

...

odd a écrit:

Peu importe en fait...Ce n'est pas une question de personne...
Et en fonction du hardware on fait pas toujours ce qu'on veut...

C'est un problème matériel? De l'écran? Des puces-mémoire?

Tu sais, tu peux faire écrire ce que tu veux dans une citation.

Zamenhof a écrit:

Vive le volapük!

odd a écrit:

Vive les dictionnaires!

Doj-pater a écrit:

Vive l'espéranto!

...

Donc, comme je disais, certains duocécimalistes arrivent à faire des additions et de multiplications en base 12. En base 16, je ne sais pas, mais ça ne m'étonnerait pas que certains en soient capables.


Quelques propositions intéressantes pour écrire en base 16:



J'aime bien le Schumacher (le Binary Coded permettant d'étendre ce système jusqu'à 63). J'aime aussi le bibibinaire, qui, malgré son origine, est un système qui se tient très bien.

J'ai fait la version "à points" de la table de multiplication hexadécimale :



Cependant, j'ai mis les trois points sous forme de triangle (ça fait un peu maçonnique, mais c'était pas forcément l'but recherché) pour des questions de lisibilité (je manquais d'place dans mes p'tit'cases) : en effet : On a moins de risque de confondre ∴ avec des points alignées ne faisant pas partie du même chiffre. À ce propos je garde une petite préférence pour mon système des figures, parce qu'on repère plus facilement V · ou · V que ·· · ou · ·· pour les chiffres sans _ . Cependant, je r'connais que l'système des points a dû être plus pratique pour l'élaboration du logiciel de conversion. Je garde les deux tables sous l'coude.

...

...

Les duodécimalistes ont bien entendu développé des méthodes pour dire les nombre (surtout en anglais, mais dans d'autres langues aussi, dont l'espéranto).

odd a écrit:

Silvano a écrit:

Donc, comme je disais, certains duocécimalistes arrivent à faire des additions et de multiplications en base 12. En base 16, je ne sais pas, mais ça ne m'étonnerait pas que certains en soient capables.

Il suffit d'apprendre quelques dizaines de lignes de table en plus... Mais de nos jours qui fait encore des multiplications et des divisions a la main hors milieu scolaire....

Non, il faut oublier une bonne part de ce que l'on a appris. Par exemple, la ligne 7 d'une table en duodécimal:

0 - 7 - 12 - 19 - 24 - 1E - 36 - 41 - 48 - 53 - 5X - 65 - 70

Et il m'arrive de faire des opérations, parfois même de mémoire.

...

odd a écrit:

Je pensais aux tables orales telle qu'on les mémorise où il suffit d'apprendre les opérations par onze et douze... Bien sur, si on décide la réingénierie du nom des nombres, tout est à réapprendre, et les tables ne seraient que la partie émergée de l'iceberg...

C'est quoi, selon toi, alors, utiliser la base douze? Il faut douze chiffres, de zéro à onze, et le nombre 10 signifie douze.

La table de 7 en hexa:
0 - 7 - E - 15 - 1C - 23 - 2A - 31 - 38 - 3F - 46 - 4D - 54...

Ajout

En lojban, il y a des noms pour seize chiffres, de zéro à quinze. Et comme on lit les nombres en les épelant (2015 se dit lirenopamu : nombre deux-zéro-un-cinq), on peut aisément lire des nombres en base 12 ou 16... Il y a aussi un indicateur de base.

...