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 Isulas-Romanas (Iles-Romanes)

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Vilko
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 0:53

Politique étrangère des Iles-Romanes


Pour connaître les arcanes de la diplomatie romanaise, il faut d'abord se plonger dans l'histoire du pays, notamment à partir de l'an 1000, et connaître les territoires qui sont et ont été sous domination romanaise.

Superbia asseoit sa domination en Sardaigne entre 1080 (début de la lutte d'influence avec Gênes et Pise) et 1170 (prise totale de l'île)
Du coup Superbia s'érige en puissance méditerranéenne et accumule les conquête, voici la liste des possessions :

-Sardaigne (1170- auj)

-île d'Elbe (1256-1805 puis 1815-1875), Palerme (1240-1270), Malte (1236-1284), Tripoli (1109-1551) et comptoirs permanents (jusqu'au 16e siècle) à Marseille, Tunis, Athènes, Alexandrie, Tyr, St Jean d'Acre, Constantinople, Antioche...

-Dans la guerre contre l'Aragon : conquête des Iles Baléares (1305-1486) et de Malte (1301-1530).

Superbia devenant Royaume de Grande Romanie, il se lance dans :

-guerre contre Gênes (16e siècle): Corse (1520-1763), Chios (1520-1921) et Lesbos (1518-1567) Ligurie (1530-1799)

-Expansion italienne : Modène et Pise (1543- 1801) , Toscane (1550-1805 puis 1805-1875).

En 1815, le royaume de Grande Romanie est ramené à la Sardaigne et à Superbia.

Durant le 19e siècle, le pays va se montrer très actif, malgré sa petite taille.

Acquisition de la Sicile (1860-1875) et du Latium (1865-1874), de la Crète (1840-1945) et de Chypre (1854-1945)

Enfin, lors de la colonisation de l'Afrique, les Romanais investissent Tripoli et conquièrent une grande partie de la Tripolitaine (1844-1939), entérinée par la Conférence de Berlin, damant le pion aux Italiens, qui auront le reste de la Libye en 1920.

Ils se mesurent aussi aux Français et réussissent à garder une partie de la Tunisie : le Cap Bon, Gabès et Djerba (1881-1956).


Après la seconde GM, les Iles-Romaines doivent renoncer à la Tripolitaine et à leurs possessions chypriotes et crétoises, cédées aux Britanniques. La France leur rend néanmoins leur territoire tunisien. Les Romanais conservent le protectorat durant une dizaine d'années, avant de la rétrocéder à la Tunisie indépendante de 1956.

Elles ont néanmoins conservé une enclave tunisienne sur le Cap-Bon (Clubea, 60 000 hab), et une enclave à Chypre (Déméria, 30 000 hab), coincée entre Famagouste et la base anglaise.


De ce bref historique, il ressort que les Iles-Romanes ont eu une très grande influence en Méditerranée et continuent d'en avoir.

Les Iles-Romanes depuis 1945

Au Traité de Paris (1947), les Iles-Romanes font partie des Alliés car ils ont largement aidé à la capitulation de l'Italie (et aussi à la libération de la France) et formé une résistance contre l'occupation italienne.
Néanmoins ils cèdent définitivement la Tripolitaine, mais récupèrent la souveraineté de leurs possessions tunisiennes et chypriotes.

Ils reçoivent des réparations de la part de l'Italie, ainsi que l'île d'Elbe qu'ils rendront néanmoins à l'Italie en 1952 après le traité d'amitié Italo-Roman de 1951.

Ils deviennent membres de l'ONU en 1947, de l'OECE en 1948, membres fondateurs de l'OTAN en 1949.

Ainsi, ils renoncent à leur neutralité de la première guerre mondiale, et s'inscrivent dans le bloc occidental, notamment en rejoignant l'Union de l'Europe Occidentale (8 pays).
Enfin, il fera partie des membres fondateurs du Conseil de l'Europe en 1949 également.

N'étant pas empêtré dans les processus de décolonisation, le pays aura les coudées franches pour jouer la carte diplomatique et commence à tisser des relations avec certains pays nouvellement indépendants.

Lors de l'indépendance de la Tunisie, le Cap-Bon et Djerba lui sont rattachées (par référendum), à l'exception de Clubea.

Le pays gardera une influence en Tunisie (avec la France), en Libye et en Mediterranée Orientale.


En termes de construction européenne : le pays ne va pas suivre l'Italie dans la CECA en 1951 et du coup ne signe pas le Traité de Rome en 1957.

Il va changer d'avis en 1961, mais face au refus français de la candidature anglaise à la CEE, le pays la retire en 1963.

Lors de la seconde candidature anglaise, toujours refusée, en 1967 cette fois les Iles-Romanes ne retirent pas leur candidature (changement de 1er ministre, plus francophile) et après référendum, rejoignent la CEE en 1968.
Il s'agit du 1er élargissement.

Ils sont membres de la zone Euro dès 1999 (l'euro remplaçant le ducat)

Enfin réunis aux "frères" Italiens et aux "cousins" Français, les Iles Romanes vont aligner leur politique sur celles de ces 2 pays.

Ils sont un membre actif du processus de Barcelone puis de l'UPM : comme la France, l'Espagne et l'Italie, le partenariat avec les pays riverains de la Mediterranée est primordial.

Des partenariats plus étroits sont noués avec la Tunisie, la Libye, la Turquie et l'Egypte.

Ainsi, le pays n'est pas pro-américain notoire, mais participe ardemment à la construction européenne.
Il axe sa politique étrangère en direction de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Un virage a été amorcé lors de la sortie du commandement intégré de l'OTAN en 2003, rejoignant la France (sortie en 1966). Le pays amorce un virage et une autonomisation vis-à-vis des USA, ce qui choqua en Italie.

C'était la première étape pour un rapprochement (relatif) avec la Russie, la Turquie et la Chine.

Faits marquants :

Guerre en Irak 2003:
Ayant participé à la coalition internationale lors de la guerre du Golfe, elle se range du côté de la France, de l'Allemagne lors du refus de la guerre en Irak et ne fait donc pas partie de la coalition menée par les USA.

Palestine :

En novembre 2012, les Iles-Romanes reconnaissent la Palestine officiellement et y nomment un ambadassadeur.
Ils votent aussi pour la résolution qui reconnait la Palestine comme Etat observateur de l'ONU.

Kosovo

En 2008, le pays reconnaît l'indépendance du Kosovo


Turquie

Un sondage montrait que 60 % des Romanais étaient favorables à l'adhésion de la Turquie en 2014.

Intervention en Libye

Ayant refusé d'intervenir en Irak, la crise libyenne fait figure d'épreuve pour le pays, traditionnellement influent dans ce pays, comme l'Italie.

Il reconnaît finalement le CNT libyen et après avoir hésité, ne fait pas partie de la coalition qui intervient en Libye. (Mais il apportera un soutien logistique et l'utilisation de ses bases aériennes, notamment Petisula et Rivalde)


Crise ukrainienne

Le Parlement des Iles-Romanes a adopté une résolution pour la levée des sanctions économiques contre la Russie, et son ministre des Affaires Etrangères Luca Riviere a milité pour "revoir" la position européenne avec la Russie, timidement soutenu par... l'Italie et la France.

Personne n'est dupe, le groupe italo-roman SIRP (ex- SRP-ENI) est un gros partenaire de Gazprom...


Syrie et Irak :

Le pays participe néanmoins aux combats contre Daesh, en fournissant 5 avions Tornado et une frégate à la coalition.

Cette intervention est la première du pays depuis l'intervention en Afghanistan (dans le cadre de l'OTAN)



(si vous avez d'autres faits où vous voulez savoir l'implication romanaise, faites moi le savoir ^^)

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 4:20

Juste une question idiote, mais comme c'est pas précisé : S'agit-il d'une uchronie ou de la réalité ?

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 15:50

Ziecken a écrit:
Juste une question idiote, mais comme c'est pas précisé : S'agit-il d'une uchronie ou de la réalité ?

ce pays n'existe pas... c'est une uchronie... mais très réaliste : j'ai fait l'histoire telle que je l'imagine en rajoutant une république maritime supplémentaire en Italie au Moyen-âge...

j'avoue ne pas comprendre ta question...

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 17:13

bedal a écrit:
Un virage a été amorcé lors de la sortie du commandement intégré de l'OTAN en 2003, rejoignant la France (sortie en 1966). Le pays amorce un virage et une autonomisation vis-à-vis des USA, ce qui choqua en Italie.

La France est revenue dans le commandement intégré de l'OTAN en 2009. Les Îles Romanes font-elles cavalier seul depuis lors ?
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 18:47

Vilko a écrit:
bedal a écrit:
Un virage a été amorcé lors de la sortie du commandement intégré de l'OTAN en 2003, rejoignant la France (sortie en 1966). Le pays amorce un virage et une autonomisation vis-à-vis des USA, ce qui choqua en Italie.

La France est revenue dans le commandement intégré de l'OTAN en 2009. Les Îles Romanes font-elles cavalier seul depuis lors ?

la question se pose depuis la participation à la coalition de lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak...

Mais le pays se refuse à réaliser une intervention conséquente, ni à emmener des troupes au sol.
Le gouvernement actuel est du même parti que celui qui a fait sortir les pays du commandement intégré en 2003.
D'ailleurs, grâce à cela, le pays ne se sent pas obligé de participer aux interventions de l'OTAN (en Afghanistan, il ne fournira qu'une participation limitée)

Mais les partis de droite conservateurs ainsi que certains à gauche, militent pour y revenir.

Certains disent cyniquement que c'est pour faire bonne figure devant la Russie et la Chine que le pays veut soi-disant rester en dehors du commandement intégré...

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 22 Mai 2016 - 1:09

bedal a écrit:
Ziecken a écrit:
Juste une question idiote, mais comme c'est pas précisé : S'agit-il d'une uchronie ou de la réalité ?

ce pays n'existe pas... c'est une uchronie... mais très réaliste : j'ai fait l'histoire telle que je l'imagine en rajoutant une république maritime supplémentaire en Italie au Moyen-âge...

j'avoue ne pas comprendre ta question...

Very Happy Tu viens pourtant d'y répondre.

Tu présentes les Îles Romanes comme si elles existaient vraiment sans phrase d'introduction du type " je vous présente ma nouvelle diégèse, il s'agit d'une Uchronie..."

Du coup, pour les nuls en géographie et histoire comme moi j'ai longtemps pensé en lisant le post que tout était réel. qu'il n'y avait rien d'inventé dedans, alors je cherchais l'intérêt de ce cours d'histoire géo. Maintenant que je sais que c'est fictif, cela a tout son intérêt.

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 22 Mai 2016 - 1:20

Ziecken a écrit:
bedal a écrit:
Ziecken a écrit:
Juste une question idiote, mais comme c'est pas précisé : S'agit-il d'une uchronie ou de la réalité ?

ce pays n'existe pas... c'est une uchronie... mais très réaliste : j'ai fait l'histoire telle que je l'imagine en rajoutant une république maritime supplémentaire en Italie au Moyen-âge...

j'avoue ne pas comprendre ta question...

Very Happy Tu viens pourtant d'y répondre.

Tu présentes les Îles Romanes comme si elles existaient vraiment sans phrase d'introduction du type " je vous présente ma nouvelle diégèse, il s'agit d'une Uchronie..."

Du coup, pour les nuls en géographie et histoire comme moi j'ai longtemps pensé en lisant le post que tout était réel. qu'il  n'y avait rien d'inventé dedans, alors je cherchais l'intérêt de ce cours d'histoire géo. Maintenant que je sais que c'est fictif, cela a tout son intérêt.

euh mon tout premier post du fil n'était pas assez clair ? Razz

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 22 Mai 2016 - 1:27

J'ai posé la question car ce n'était pas précisé. La page est aujourd'hui éditée donc la question ne se pose plus. Tout est rentré dans l'ordre ! Wink

C'est comme les gens qui traduisent en idéolangue sans préciser le nom de la langue ni sans mettre la traduction, ce n'est pas évident pour tout le monde, je suis sans cesse en train de faire un rappel au règlement, mais cela est mon boulot de modérateur ! Twisted Evil

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyVen 10 Juin 2016 - 16:50

3) Romanica


Romanica est un conglomérat romanais spécialisé dans l'aéronautique, la défense et la mécanique.

Son histoire est intimement liée à 3 entreprises romanaises SMR, Deciave et Estela.


Like a Star @ heaven SMR : Elle naît historiquement sous le nom de Societa Mecanica Romanesa en 1926 qui produit des équipements mécaniques, automobiles et ferroviaires. (elle-même issue de la fusion de petites sociétés du secteur).

La SMR a une division automobile (SMR Motore),qui concurrence le constructeur automobile historique Eras (cf 4) et une division d'équipement ferroviaire et mécanique (SMR Mecalec).

SMR Mecalec
est un leader dans les composants mécaniques et va se lancer dans la fabrication de composants énergétiques, notamment de centrales en s'associant à Erega.

Au début des années 90, SMR est en grave dificulté et doit vendre sa branche automobile à Eras, option locale favorisée malgré l'intérêt de Fiat (1991)
SMR Mecalec se recentre ainsi sur sa composante mécanique et électrotechnique : turbines, équipements et moteurs ferroviaires et de navires, pompes, compresseurs, roulements à bille, générateurs électriques...

En 1995, il change son nom en Mecalec.




Like a Star @ heaven Deciave : Durant l'entre deux guerres, les Iles-Romanes entrent dans une phase nationaliste et sont désireuses de développer une industrie de défense et d'aéronautique.

l'Etat fonde alors une société aéronautique en 1932, unissant le motoriste Deciuta et la compagnie aéronautique AvetoreDeciave

Cette compagnie est dédiée exclusivement à l'aviation militaire, développant des avions de combat pour l'armée romanaise.

Deciave participe aux projets européens Tornado et Eurofighter, et prend une participation dans EADS

Like a Star @ heaven Estella

Cette compagnie est aussi issue du complexe militaro-industriel romanais : elle produisait missiles et systèmes de défense et de sécurité depuis la seconde guerre mondiale, en achetant les activités d'électronique de défense, et la conception d'équipements de radiocommunications à CRT (Télécoms).

Elle récupère les activités navales militaires de Ronava (construction navale, cf 5) en 1998, qui désirait se recentrer sur les navires marchands et de croisière.

Via sa filiale "Estella Space" (surtout satellites météo et d'observation militaire) elle crée une coentreprise avec Alenia (It) et Thalès (Fr) :  la TAE Space en 2007 , leader européen des satellites.

De même Estella et Alenia fusionnent leurs activités missiles en 1996, le consortium Estella Alenia Defensa fusionne à son tour avec Marconi en 1999.

En 2001 MBDA le missilier européen naît de la fusion des activités de missiles de différents constructeurs européens dont EA Defensa.


En 2008, l'Etat romanais, qui possède 60 % d'Estella annonce sa fusion avec l'avionneur militaire Deciave (Etat actionnaire à 30%) et avec GRAT (armement terrestre) dans une compagnie romanaise exclusivement dédiée à la défense (armement naval terrestre et aérien, chars, avions et navires) et la sécurité : GAT-Destella.

En 2012, GAT-Destella annonce l'acqusition de Mecalec au nez et à la barbe de Siemens pour former Romanica, devenu le 1er groupe industriel romanais, devant Erega, Eras et Sirp;




Les activités du groupe Romanica : trois branches (total 16 M€ de CA en 2019)



Romanica Space Defense and Security. (CA : 6 M€)

- 15% de MBDA, le 1er missilier européen
-Thales Alenia Estella Space, détenue à 25 %.

Comprend les activités des anciennes sociétés :

-Estelec : électronique de défense, sécurité
-Estella Defensa Navala (EDN) : artillerie navale, torpilles
-GRAT : armement terrestre : chars, et artillerie terrestre, fusils etc...
-Deciave : avions militaires : Participe à Eurofighter, Tornado et Panavia


Romanica Transport (5 M€)


Activités ferroviaires de Mecalec Transport : trains (électriques, diesel), signalisation, métros, tramways. Bus.

Achat de Fiat Ferroviaria (2001), Solaris (2012), Stadler (2019)

Romanica Power (5 M€)


Ex Mecalec Power : Construit les équipements mécaniques des centrales électriques : pompes, turbines, compresseurs, mais aussi alternateurs, turbines éoliennes, chaudières de centrales.

Achat de Pratt and Whitney Power Systems (2013),
Rolls-Royce Energy (2014), GE Hydro (2017), Ansaldo Energia (2018)

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Dernière édition par Bedal le Mar 1 Jan 2019 - 4:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Tiens cela ressemble à ma Tyrrhénie ( Tirenia)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 12 Juin 2016 - 0:15

bedal a écrit:
Mardikhouran a écrit:
C'est une histoire cohérente !
Petite précision : "ville orgueilleuse" est, ou OPPIDVM SVPERBVM, ou VRBS SVPERBA ; si ta ville n'a pas débuté comme camp fortifié, je te conseille la deuxième traduction.

heureusement que c'est cohérent Razz

pas envie de remodeler l'Italie, ou de refaire le Monde ^^

par contre faut que j'explique l'évolution du romanais...

j'ai de la chance car comme le sarde (qui est d'ailleurs encore parlé en Sardaigne certes, mais s'efface en très grande partie face au Romanais en provenance de l'île voisine), c'est une île donc il y a eu un conservatisme vis à vis du latin et l'adoption d'un cas régime... (par contre la ligne Rimini-la Spezia ... hum hum)...


pour le nom de la ville, OK je préfère Urbs superba... j'édite (je connais très mal le latin ^^ dur quand on veut faire une langue romane !)

J'avais imaginé dans une version "imaginologique" du monde , une vaste île étendue sur la méditerranée occidentale , que j'aurais appelée la Tyrrhénie , qui aurait constitué une "fusion" Sardaigne+ Sicile , respectant la Corse (ou la réduisant à une de ses péninsules septentrionales ) . La Tyrrhénie, Tvrenia en méhien,  serait la "Tyrrhénide "des paléogéographes "préwegenériens" ( ceux qui ne comprenaient pas la tectonique des plaques) , effondrée, selon eux,  durant l'ère secondaire (ou tertiaire) pour laisser place au bassin occidental de la Méditerranée, laissant ses traces granitiques jusqu'aux littoral provençal (Massif des Maures)  mais que, dans mon monde fictif,  je laissais émergée quasi entière.
Son nom serait venue des Tyrrhènes les "Proto-Etrusques" , qui ont eux dans la vraie histoire nommé en fait une mer.
Une histoire mouvementée à l'interface du continent sud méditerranéen, Felida ou Lybique ( <=> L' Afrique), et de la péninsule occidentale de la Boréide  qu'on appelle  Animia ' <=> L' Europe , et marqué par le voisinage avec la Dalnatie , qui tient la place de la péninsule italienne , état qui se partage politiquement l'île avec une république indépendante ( à moins que ce soit un royaume, j'hésite encore car il y a longtemps que j'ai lâché l'" imaginologie "
géographique et historique...Le tout baigné de soleil, formé de montagnes sauvages aux villages de fiers et faméliques
insulaires, opposés à un "réseau" de plaines "latifundiques" : 2 Siciles+ 1 Sardaigne +/- 1 Corse. Sa capitale : Gonçalva ( ce nom me revient sans cesse, sans je puisse me dire d'où je le sors, si ce n'est des récit des guerres, historiquement réelles, franco-espagnoles sur le théatre italien au XVI-ème siècle de notre ère), un village "typique" Gastibellezzu ( d'où je sors cela ... ? ) dont je n'ai pas encore établi l'histoire romanesque "à la Mérimée" ou la "T. di Lampedusa".
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 12 Juin 2016 - 0:34

SATIGNAC a écrit:
un village "typique" Gastibellezzu ( d'où je sors cela ... ? )

Sans doute le village où est née Gastibelza...

https://www.google.com.br/?gws_rd=ssl#q=brassens+gastibelza
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 12 Juin 2016 - 23:59

Patrick Chevin a écrit:
SATIGNAC a écrit:
un village "typique" Gastibellezzu ( d'où je sors cela ... ? )

Sans doute le village où est née Gastibelza...

https://www.google.com.br/?gws_rd=ssl#q=brassens+gastibelza

Peut-être bien , mais je ne sais rien de ce personnage que ce que j'ai entendu dans la fameuse chanson de Brassens, et qui m'en resté dans la tête.
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyLun 13 Juin 2016 - 0:07

Cette idée de Tyrhénnie est intéressante Smile

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyLun 4 Déc 2017 - 21:22

Quelques cartes et graphiques pour mieux situer les Iles-Romanes



La population :

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La fécondité :

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La croyance en Dieu

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyLun 4 Déc 2017 - 21:27

Tes cartes sont magnifiques ! Avec quelle logiciel les réalise tu ?
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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMar 5 Déc 2017 - 14:33

Ρέμί a écrit:
Tes cartes sont magnifiques ! Avec quelle logiciel les réalise tu ?

La dernière carte, je l'ai juste piquée de wikipedia, et j'y ai rajouté les Iles Romanes via Paint. (Il s'agit d'une image de petite taille de fond blanc que j'ai créée et que je peux colorer à ma guise pour l'incruster dans n'importe quel carte thématique de ce genre)


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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyDim 10 Déc 2017 - 15:07

Voici une carte de l'Europe en 1789, en espérant que ça permette à certains de mieux se situer ^^

(Carte réalisée par plusieurs d'entre nous, en tenant compte de certaines diégèses présentées sur le forum et compatibles entre elles, Iles-Romanes évidemment, mais aussi Ipras, Juno, Corn, Nespate et Léra)


 - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 1789_d11

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMar 9 Jan 2018 - 22:18

Histoire des Iles-Romanes de 1789 à 1914

En 1789, le royaume de Grande-Romanie est une grande puissance méditerranéenne, occupant une large part de
la péninsule italienne (Toscane, Ligurie ...) en plus de ses îles historiques et son prestige est très élevé, supérieur à celui de Venise, en déclin depuis un siècle. Elle possède également des territoires stratégiques dans toute la Mediterranée : Tabarca (Tunisie), Lampedusa (Mer Ionienne), Corfou (Iles Ioniennes) et Chios (mer Egée) mais doit commencer à faire face à la puissance maritime britannique.


1) 1789-1815 : l'intermède napoléonien : un royaume de Grande-Romanie progressivement écartelé.

La première campagne d'Italie (1795 - 1797)

De 1789 à 1792, le pays est neutre vis-à-vis de la France, notamment depuis un traité d'amitié signé en 1766 lors de la cession de la Corse. Mais en février 1793, dans le cadre de leur conflit avec le Piémont, les Français révolutionnaires tentent d'envahir la Ligurie et la Sardaigne, île stratégique. Mais ils échouent rapidement devant la préparation de l'armée romanaise. Perçu comme un coup de poignard, ce premier coup de semonce va faire entrer le royaume de Grande-Romanie dans la Première Coalition dès 1794. Le pays est alors en première ligne de la Première Campagne d'Italie en 1796. En effet, l'objectif de la France sous la houlette de Bonaparte est de défaire le roi du Piémont et de conquérir la Lombardie avant de marcher sur Vienne, son ennemi juré. Dès lors, Superbia sait que ses territoires continentaux (Ligurie, Parme, Modène voire Toscane) seront dans la ligne de mire du général français. Depuis ces territoires, le royaume romanais compte apporter un soutien militaire à l'Autriche et au Piémont, tout en débordant l'armée française par le Sud.

Mais cela ne se passe guère comme prévu. L'armée austro-romanaise est défaite à Montenotte (12 avril 1796) tandis que les Piémontais sont battus à Millesimo et Mondovi (21 avril 1796). Les Piémontais capitulent les premiers (armistice de Cherasco), et le roi Victor-Amédée doit se réfugier à Milan. L'armée romanaise, séparée de celle autrichienne, est défaite en Ligurie à Scrivia, (24 avril  1796).  Les Iles-Romanes ont deux choix : ou bien négocier avec la France comme le Piémont et quitter la coalition, ou bien se retirer et rejoindre les forces autrichiennes en Lombardie en abandonnant temporairement la Ligurie.

Le roi Frederico II opte pour le second choix, pensant bien qu'une capitulation risquait de sonner le glas de la présence romanaise, vieille de plus de 200 ans, dans la plaine du Pô et en Ligurie.
Mais l'armée romano-autrichienne est défaite à Lodi (10 mai 1796) tandis que Plaisance est prise la semaine suivante. La prise de Milan et le siège de Gênes (été 1796) précipitent le retrait des romanais : ayant peur de voir l'armée française marcher sur Parme, ils demandent l'armistice à Crémone en septembre 1796 et se retirent de la coalition. Ils signeront le traité de Gênes (11 mars 1797) qui crée officiellement la République Ligurienne et la République cisalpine. Superbia y perd ainsi la Ligurie et Modène. Elle conserve néanmoins les provinces de Parme, Plaisance et Lucques, ainsi que l'île de Corfou (la France s'empare des autres Iles Ioniennes) mais doit officiellement reconnaître la République Française, ainsi qu'observer une neutralité dans les années à venir, notamment vis-à-vis de l'Autriche, qui signera de son côté le traité de Campo Formio.

voir carte:


La Grande-Romanie pendant la seconde Campagne d'Italie (1799-1801)


Contrairement aux autres coalisés, le Royaume-Uni n'avait pas fait la paix avec la France après 1797 et la flotte britannique opérait un blocus commercial de la France et de ses alliés, qui fragilisait l'économie romanaise. Superbia, défait par Napoléon, est devenu un royaume satellite à l'instar du Piémont : Elle est liée à la France par un traité d'alliance et de commerce et doit entretenir une armée française sur son sol (armée de Parme et de Florence).  Elle craint alors la perte de ses possessions méditerranéennes et décide de négocier un accord de non agression secret avec les Britanniques.

C'est alors que l'Expédition d'Egypte met en place la Deuxième Coalition. En décembre 1798, l'Empire ottoman puis la Russie déclarent la guerre à la France et une flotte russe s'empare des îles Ioniennes, dont l'ile de Corfou, romanaise. Le 29 décembre, les Britanniques, Naples et la Russie s'allient  pour libérer l'Italie. La Grande-Romanie est circonspecte, car si est tentée de briser son alliance forcée avec Napoléon, et aimerait bien récupérer ses territoires perdus au traité de Gênes, elle craint la politique expansionniste russe et anglaise. Frederico II décide finalement d'aider la France en envoyant le général Rovera stationné en Toscane accompagner Championnet pour libérer Rome et s'emparer de Naples le 23 janvier 1799. Le Piémont est alors définitivement annexé à la France le 16 février.  

La Seconde Coalition entend chasser les Français d'Italie par une offensive austro-russe : les Russes de Souvarov et les Autrichiens de l'archiduc Charles occupent la République cisalpine et libèrent Milan le 28 avril et Turin le 29 mai. L'armée française se réfugie à Gênes. La Grande-Romanie ne souhaite pas affronter l'armée austro-russe et décide de rester neutre, bien que laissant les troupes françaises de MacDonald et Joubert passer par la Toscane et Parme. Mais ces dernières sont battues à la Trébie (juin 1799) et à Novi le 15 août. Parme, Gênes sont occupées, la France est chassée d'Italie pour la première fois depuis 1797 et les souverains légitimes en profitent pour refaire leur apparition en Italie (les royaume du Piémont et de Naples sont restaurés, l'Autriche récupère la Lombardie).

A ce moment, la situation est intenable pour la Grande-Romanie, à qui on a reproché son soutien à la politique expansionniste française (notamment à Naples). Après la déroute française, elle croyait récupérer la Ligurie et Modène mais les grandes puissances ne lui font pas de cadeau. La première sera annexée par le Piémont tandis que la seconde sera rattachée à l'Empire autrichien. Les Romanais perdent même leur précieuse province de Parme, transformée en duché autonome satellite de l'Autriche.

Toutefois, chez les coalisés, les divergences ne tardent pas à naître : les Autrichiens ne voient pas d'un bon œil les progrès russes en Italie et en Méditerranée tandis que suite à la défaite de Zurich (sept. 1799), ces derniers imputent la défaite à l'Autriche et quittent la coalition. Dans le même temps, Napoléon Bonaparte fait son grand retour d'Égypte et prend la tête de la France après son coup d'État du 18 brumaire. Il prend donc la direction des opérations militaires.

Bonaparte réoccupe le Piémont et la Ligurie par l'intermédiaire de Masséna (mars-avril 1800) mais les Autrichiens se portent à la rencontre de ce dernier, qui est obligé de se réfugier dans Gênes. Dans le même temps, Bonaparte entre dans Milan le 2 juin, à la tête de l'armée de réserve des Alpes. Frederico II, le roi romanais, ne réagit pas, pensant que les Autrichiens vont l'emporter et échaudé par les événements de l'année précédente. Effectivement, Masséna capitule le 4 juin mais la France gagne victorieusement à Marengo (14 juin). Les Autrichiens, pourtant deux fois plus nombreux, sont contraints d'évacuer le Piémont, la Ligurie, Parme, Modène et la Lombardie.

La défaite autrichienne engendre une réouverture des négociations de paix et le 9 février 1801 est signé le traité de Lunéville. En Italie, il instaure un équilibre entre la France et l’Autriche, la Grande-Romanie faisant office de puissance neutre. l'Autriche se voit confirmer les possessions de la Vénétie mais doit reconnaître la République cisalpine, la République piémontaise et la République ligurienne, restaurées et placées sous la protection de la France. Superbia récupère le duché de Parme et retourne à ses frontières de 1797 (sauf Corfou, intégrée dans la République des Iles Ioniennes).
Le traité de Paris (oct 1801) avec la Russie puis d'Amiens (mars 1802) avec la GB clôt les guerres de la Seconde Coalition.

L'accord de Calares

En 1802, Napoléon demande à Frederico II de lui céder la province de Parme et Plaisance, stratégiquement située au coeur de la plaine du Pô. Le roi romanais accepte et Bonaparte annonce l'annexion du Piémont et de Parme à la France le 11 septembre 1802. En échange, la France lui cède les Iles Ioniennes et surtout lui livre la République Ligurienne, que Superbia annexe le 19 sept.  Un échange de bons procédés qui confirme l'entente entre les deux pays, ce qui inquiète la Grande-Bretagne, soucieuse de sa maîtrise des mers. En effet, en 1802, Superbia est sans conteste la première puissance maritime en Méditerranée et les Anglais craignent qu'elle mette ses navires à disposition de la France.

L'Italie en 1802:

La Troisième Coalition : le revirement romanais (1803 - 1805)

La France et le Royaume-Uni ont conclu le traité d'Amiens en 1802 mais la France poursuit sa politique de blocus économique vis-à-vis des Britanniques, et les événements de sept. 1802 (annexions de Parme et du Piémont) en pleine période de paix achèvent d'exaspérer la Perfide Albion.

Finalement, après une année de dégradation entre les deux pays, le 23 mai 1803, le Royaume-Uni déclare officiellement la guerre à la France, essentiellement navale. A cause de la présence de la flotte romanaise, les Anglais ne s'aventurent pas en Méditerranée et se contentent d'occuper les colonies françaises. La France recherche alors l'alliance romanaise et espagnole afin de pouvoir disposer de leurs flottes. Mais les deux royaumes affirment leur neutralité, peu désireux de combattre la Royal Navy. Finalement le roi d'Espagne déclare la guerre au Royaume-Uni en janvier 1805 tandis que Superbia tergiverse du fait de la formation de la troisième coalition contre la France.

En effet le Royaume-Uni, menacé d'invasion directe, cherche à faire diversion en s'alliant avec les autres capitales :

Le 11 avril, il s'allie à la Russie, puis à l'Autriche. L'objectif est l'indépendance de la Hollande et de la Suisse, le rétablissement du royaume du Piémont et l'entière évacuation de la péninsule italienne par les troupes françaises, moyennant d'importants subsides britanniques.  Pendant ce temps, le Royaume-Uni cherchait également à obtenir l'adhésion de la Grande-Romanie, afin de disposer de son soutien terrestre en Italie et maritime en Mediterranée (notamment la réouverture de ses ports à la Navy) et l'aide au blocus maritime qu'elle imposait à la flotte française.

Superbia est réticente dans un premier temps car elle est alliée à l'Empire Français depuis 1797. La GB se fait pressante, et menace la Grande-Romanie d'envahir la Sardaigne. Cela suffit à maintenir le royaume romanais dans une neutralité favorable aux Anglais dans un premier temps. Mais ce qui provoque son revirement définitif est la création du royaume d'Italie, dont Napoléon se proclame le roi en mars 1805. Il annonce clairement vouloir unifier le nord de l'Italie sous la coupe française, ce qui était une menace claire sur la Ligurie et surtout la Toscane. Les territoires perdus par Superbia seraient compensés par le don de la Sicile. Frederico II refuse de céder, arguant que "la Grande-Romanie n'était pas la vache à lait de la France et que Florence et Gênes resteront romanaises".

Devant l'argent et l'insistance britannique qui passe du bâton à la carotte en lui promettant une grosse part dans le partage du royaume d'Italie à venir, le souverain romanais rejoint enfin la Coalition, le 16 juin. La France réagit immédiatement en annexant la Ligurie en juillet 1805, à l'exception de Gênes qui résiste (second siège de Gênes 1805-1806). L'implication de Superbia entraine également l'entrée en guerre de Naples conscient de l'opportunité d'envahir l'Italie par le Sud.

En août, les troupes autrichiennes et russes se rejoignent en Bavière, tandis que les troupes napolitaines et romanaises s'unissent en Toscane. Une armée de 50 000 hommes sous les ordres de Masséna et d'Eugène de Beauharnais peut agir à partir du royaume d'Italie, encerclé par l'Autriche au Nord et l'armée romano-napolitaine au Sud.

Tout sera chamboulé par la cuisante défaite française de Trafalgar...

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMar 9 Jan 2018 - 22:29

El kset mi parasheret lunge.

/ɛl kset mi pareçeret lunge/

traduction:

La seconde section est particulièrement bien écrite.
Force est de constater qu'on y croirait.
Les origines corses de Napoleon Bonaparte devraient de toute manière ne pas lui faire voir d'un trop mauvais oeil les Iles Romanes, à moins qu'il n'y ait une rivalité corse.
Peut-être Bonaparte aurait failli être romanais (autre diégèse, peut être Very Happy )

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMer 10 Jan 2018 - 13:59

Velonzio Noeudefée a écrit:
El kset mi parasheret lunge.

/ɛl kset mi pareçeret lunge/

traduction:

La seconde section est particulièrement bien écrite.
Force est de constater qu'on y croirait.
Les origines corses de Napoleon Bonaparte devraient de toute manière ne pas lui faire voir d'un trop mauvais oeil les Iles Romanes, à moins qu'il n'y ait une rivalité corse.
Peut-être Bonaparte aurait failli être romanais (autre diégèse, peut être)


Merci ^^ Oui, Superbia n'a pas trop mal traité la Corse et à quelques années près, il aurait été de nationalité romanaise oui Mister Green

A vrai dire, l'alliance romano-française va éclater en 1805, je te laisse lire, j'ai rajouté la fin de la section Smile Perfide Albion !




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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMer 10 Jan 2018 - 14:47

Suite de Histoire des Iles-Romanes de 1789 à 1914


La Bataille de Trafalgar : une victoire romano-britannique


Dans sa guerre navale contre le RU, la France doit rassembler ses deux flottes principales, celle de l'Atlantique commandée par Ganteaume, basée à Brest et celle du Levant, commandée par Villeneuve et basée à Toulon. Cependant, la première est sous la surveillance de l'Angleterre qui bloque la façade atlantique sous l'égide de l'amiral Cornwallis, tandis que la flotte de l’amiral Nelson barre l'escadre de Toulon. Ce dernier veut inciter Villeneuve à sortir de la rade lui livrer bataille. L'amiral français reçoit l'ordre de passer en Atlantique, de s'unir à une escadre espagnole, et de  virer droit sur la Manche, après une diversion en direction des Antilles.

Villeneuve s'échappe alors de Toulon le 29 mars 1805 puis passe le détroit de Gibraltar le 8 avril et arrive aux Antilles le 12 mai, et est rejoint par la fameuse flotte espagnole.  Le 7 juin, il apprend que la flotte de Nelson est arrivée dans les Caraïbes et il donne l'ordre de retourner en Europe, pourchassé par Nelson, qui faisait voile vers Gibraltar où il espère intercepter la flotte franco-espagnole. Il met en alerte les flottes britanniques de l'Atlantique et de la Manche et, début juillet, le nouvel allié romanais envoie quinze navires de sa flotte occidentale (Sardaigne, Tabarque) en direction de Gibraltar pour faire jonction avec Nelson, sous la direction de l'amiral Stefanedi.

Le 9 juillet, Villeneuve arrive au large de Brest et fait mettre les voiles pour Cadix où sa flotte arrive le 21, après des péripéties dans le golfe de Gascogne où il n'arrive pas à rejoindre les autres flottes françaises. Mais les priorités de la France ont changé et Napoléon a abandonné l'invasion des Iles Britanniques, pour marcher en direction de l'Europe centrale où les russes et autrichiens se sont rassemblés. Nelson, de son côté, est chargé de surveiller la flotte franco-espagnole enfermée dans Cadix et de faire la jonction avec la flotte romanaise stationnée à Gibraltar, ce qui est fait à la fin du mois de septembre 1805. Le gros de la flotte coalisée se porte à 50 milles de Cadix, hors de vue, attendant patiemment...

Mais l'amiral Villeneuve craint largement la flotte anglaise et refuse de quitter le port espagnol (il n'est cependant pas au courant de la présence de navires romanais) alors qu'il est censé débarquer en Ligurie pour y débarquer des troupes. Il faudra attendre le 20 octobre pour qu'il se décide à quitter le port et se diriger vers le détroit de Gibraltar. Le 21 octobre, au large du cap Trafalgar, la flotte française est éperonnée et anéantie par les deux colonnes de navires anglais et romanais.


La fin de la Troisième Coalition : Austerlitz et Pistoria

Avec la défaite de Trafalgar et l'entrée imminente de la Prusse aux côtés des coalisés, Napoléon veut éliminer l'Autriche puis l'armée terrestre de Grande-Romanie, qui rend la position des troupes françaises en Italie inconfortable. Le 2 décembre 1805, malgré son infériorité numérique, Napoléon Ier inflige une défaite humiliante aux coalisés russo-autrichiens à Austerlitz. Les Russes se retirent et l'Autriche demande l'armistice, qui est signé le 6 décembre. Napoléon peut alors se concentrer sur l'Italie. L'armée romanaise va alors accuser deux défaites cruciales :

- Gênes, 3 février 1806 : appuyé par des troupes qui débarquent depuis la Sardaigne, les forces du vieux général Rovera tentent de briser le siège de la cité ligure et se portent à la rencontre de l'armée française, dirigée par l'expérimenté maréchal Masséna, vieux briscard de l'armée d'Italie. Mais l'armée romanaise est vaincue et Rovera est mortellement atteint. Gênes tombe dans la foulée. Masséna marche alors sur la Toscane où les attendent la seconde armée romanaise dirigée par le général De la Stella.  

- Pistoria, 12-13 février 1806 :

Masséna suit la Ligurie et arrive en Toscane, et occupe Massa et Carrare et met le siège devant Pise le 8 février. Pendant ce temps, le général Reynier arrive depuis Modène et, le 12 février, engage les troupes de La Stella à Pistoria près de Florence. Ce dernier croit tenir la victoire, mais ne sait pas que l'armée de Masséna s'est divisée à Pise, et que le Niçois est en passe de rejoindre Reynier avec une avant-garde de 10 000 hommes, par le sud-ouest. Le lendemain, à l'aube, les Romanais sont pris à revers et sont mis en déroute. Ils demandent un armistice, signé le 15 février 1806. Ils doivent quitter Florence, et se résoudre à la livrer aux Français. Pise est cédée le mois suivant. Les Romanais doivent quitter la Coalition et se rallier à la France pour permettre l'invasion de Naples. Sa flotte doit évidemment cesser toute hostilité envers la flotte française. En échange, Napoléon s'engage à ne pas envahir l'île de Superbia et à maintenir la monarchie romanaise (contrairement à Naples, qui sera remplacé par Joseph Bonaparte).  

De la Stella se joint alors à Masséna et envahit Naples tandis que Reynier assiège Gaète et poursuit jusqu'en Calabre.  Le roi napolitain Ferdinand de Bourbon doit s'exiler en Sicile, protégée par la flotte britannique.

le 1er avril 1806 est signé le traité de Florence : la Grande-Romanie reconnaît la perte de tous ses territoires italiens : la Ligurie est définitivement annexée à l'Empire Français et la Toscane est transformée en Grand-Duché satellite de la France et donné à la soeur de Napoléon, Elisa Bonaparte. Elle doit également rétrocéder les Iles Ioniennes à la France. Superbia est à nouveau soumise à un traité d'alliance avec la France et doit héberger des navires français en Sardaigne. (Mais les navires romanais peuvent continuer à mouiller à Livourne et Gênes). Napoléon espère cette fois que la flotte romanaise sera de son côté, car il a besoin d'elle pour contrer les Anglais en Sicile et dans l'Adriatique...

Quatrième Coalition

En 1806, après l'éviction de l'Autriche, l'intronisation de Joseph Bonaparte à Naples, et de Louis Bonaparte en Hollande, Napoléon est chaque jour un peu plus maître du continent. Le 12 juillet 1806, il crée la Confédération du Rhin, association de 16 États allemands, alliée de la France et qui marque officiellement la fin du Saint-Empire. Elle doit fournir des forces militaires à la France tandis que celle-ci assure la « protection » de la Confédération. La menace russe est ainsi éloignée. De son côté, en septembre 1806, Frederico II décide de s'en inspirer pour créer une Confédération Italienne regroupant la Grande-Romanie, le Royaume d'Italie, la Toscane et le Royaume de Naples. L'objectif est de stabiliser la péninsule italienne et d'en faire une région solidement arrimée à la France, dans laquelle Superbia tirerait son épingle du jeu. Avec la présence de l'Espagne alliée, il caresse le rêve de chasser Londres de la Mediterranée et pourquoi pas d'annexer la Sicile...

Cette hégémonie française sur le continent et cette vassalisation des États voisins est logiquement insupportable pour les autres capitales européennes. Le 26 septembre, le roi de Prusse déclare la guerre à la France. En octobre, c'est la débandade avec les deux défaites prussiennes à Iéna et à Auerstadt et la Prusse est envahie. Le 27 octobre, Napoléon entre à Berlin puis se tourne contre la Russie, le dernier ennemi continental.  Il l'emporte à Eylau (8 février 1807) et Friedland (14 juin), et les coalisés russo-prussiens sont obligés de signer le traité de Tilsit.

Suite à ce traité, la Russie d'Alexandre Ier s'allie à la France et participe au blocus contre l'Empire Britannique, qui vise à éliminer la menace britannique par des moyens économiques, en interdisant tout commerce avec eux dans tous les pays sous influence française. L’armée anglaise était trop réduite pour menacer la France et la population et la production françaises étaient bien supérieures aux britanniques. Cependant, leur domination maritime leur donne une puissance économique considérable, suffisante pour lever à tout moment une coalition contre elle et la financer. C'est pourquoi Napoléon voulut isoler le Royaume-Uni du continent. Néanmoins, il sait que son blocus ne peut réussir que si l'ensemble du continent le respecte. Or, en 1807, le décret n'est exécuté qu'en France et dans les royaumes alliés et pays occupés, à savoir l'Espagne, la Confédération Italienne, la Hollande et la Confédération Germanique, puis la Prusse et la Russie après Tilsit.

Ce blocus bénéficie largement à l'Empire Français mais les pays alliés subiront de plein fouet la récession économique liée au blocus : leur économie va largement péricliter, en particulier les grands ports tels Anvers, Rotterdam, Amsterdam, Hambourg, Gênes et Superbia vont connaître une baisse d'activité sans précédent.

Le traité de Fontainebleau et le fiasco Portugais

Le Portugal, traditionnel allié de l'Angleterre, refuse de respecter le blocus et Napoléon le somme d'obtempérer sinon, il envahit son pays. Le souverain portugais n'est pas en mesure de faire face à une attaque frontale française mais ne peut pas non plus risquer la rupture avec le Royaume-Uni, et la perte de son Empire colonial. Finalement, après plusieurs ultimatums, Napoléon décide de l'attaquer. Pour cela, il faut pouvoir atteindre le royaume lusitanien, par terre et par mer. C'est ainsi que le 27 octobre 1807, Manuel Godoy chancelier d'Espagne, Frederico II roi de Grande-Romanie et Napoléon Ier signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol et par mer, via la flotte romanaise afin d'envahir le Portugal. Une fois envahi, le pays serait divisé en trois zones : la zone nord serait remise à Superbia en compensation de ses territoires italiens annexés par Napoléon, la zone centre serait réservée à la France et la zone sud reviendrait à l'Espagne. Effectivement, en novembre 1807, l'armée française entra au Portugal et occupe la totalité du pays. La flotte romanaise quant à elle, débarque à Porto, occupe la région et bloque le port aux Anglais ainsi que celui de Lisbonne.

C'est d'Espagne que vient le signal de la révolte. Alors que Napoléon a fait entrer cent mille hommes en Espagne sous le commandement de Murat,
En mars 1808, Ferdinand VII parvient à détrôner son père Charles IV et le 2 mai 1808, la population madrilène se soulève, violemment réprimée par Murat. Cela s'empire lorsque Napoléon installe Joseph Bonaparte sur le trône. Toute l'Espagne se soulève (guerre d'indépendance espagnole).  

L'insurrection espagnole se propage vite au Portugal et le 6 juin, à Porto, les forces espagnoles emprisonnent le général romanais Alesandro Quercia, qui gouvernait la région depuis décembre 1807, ainsi que tous les Français et Romanais qui s'y trouvent. Le 18 juin, la population se soulève et met en place un gouvernement provisoire présidé par l'évêque de Porto. Cependant la flotte romanaise se met à bombarder la ville depuis la côte. Mais c'est trop tard et le mouvement va gagner tout le Portugal et les garnisons françaises se retirent les unes après les autres.

Le gouvernement de Porto finit par être accepté par les autres comme représentant le pouvoir politique au Portugal il sollicite une délégation au Royaume-Uni obtenant la garantie d'une collaboration des troupes britanniques pour libérer le royaume. Le maréchal Junot donne alors l'ordre de marcher sur Porto et d'écraser la rébellion mais ne parviendra pas à atteindre la cité. Le 21 juin, les Français battent en retraite et Junot décide de concentrer ses unités dans la région de Lisbonne. Ce sont les Romanais qui vont réussir à faire tomber Porto le 25 juin en faisant venir les troupes terrestres du général sarde Albasante (10 000 hommes) depuis la Galice où elles étaient stationnées depuis l'offensive napoléonienne. Puis ce dernier laisse un millier d'hommes sous le commandement de Quercia et part renforcer les troupes de Junot.

Tout va basculer lors du débarquement britannique. Les Anglais cherchaient une occasion pour se maintenir une porte d'accès sur le reste de l'Europe et l'insurrection espagnole leur fournit cette occasion. Le duc de Wellington débarque à la Corogne le 20 juillet et libère la Galice puis prend la route de l'estuaire du Douro. Il y défait la flotte romanaise stationnée là (Bataille Navale de Porto, 31 juillet 1807) et débarque enfin à Porto. Au total, les Anglais disposent de 15 000 hommes. Quercia prend la fuite, sachant pertinemment qu'il ne peut pas vaincre les Anglais et rejoint Albasante à Almeida, là où le duc de Wellington comptait se diriger justement.  

Ce dernier apprend la présence de cette force romanaise, dont l'objectif est de stopper son avancée pour permettre à Junot de concentrer son armée avant d'affronter les Britanniques. Les deux armées s'affrontent à la Bataille de Roliça le 17 août. Esseulé, sans aucune nouvelle des renforts français, Albasante se retire au sud, où Junot l'attend, ayant quitté Lisbonne. Le 21 août a lieu la bataille de Vimeiro qui donne la victoire aux forces britanniques et portugaises. Junot et Albasante décident alors de signer la Convention de Sintra : Romanais et Français quittent le Portugal en septembre 1808. Par la suite, la Grande-Romanie mettra une pause à ses opérations extérieures et se concentrera au maintien du blocus en Italie. Elle est donc complètement absente de la suite des opérations en Espagne, que nous ne traiterons pas ici.

La Cinquième Coalition

Elle est formée en 1809 par le Royaume-Uni et l’Autriche, alors que le premier luttait déjà contre la France dans la péninsule ibérique.

L’Autriche, désire retrouver son ancien Empire sur l’Allemagne mais ne peut compter ni sur la Russie, en guerre contre les Britanniques, ni sur la Prusse. Elle décidera alors de se ranger du côté anglais et attaque la frontière orientale de la France. Menacé, Napoléon quitte l'Espagne et dirige la contre-attaque en Autriche. Il perd à Essling mais l'emporte à Wagram (5-6 juillet 1809). La guerre s’achève par le traité de Schönbrunn le 14 octobre 1809.

Pendant ce temps la Grande-Romanie n'intervient nulle part, affaiblie politiquement et militairement. La population commence à gronder et souhaite mettre fin au blocus continental. Une révolte éclate même à Olbia (Sardaigne) en décembre 1809. En janvier 1810, Frederico II meurt, gravement malade depuis le printemps, et lui succède son petit-fils Carles V, âgé de seulement vingt-et-un ans.

L'Europe en 1810

A son avènement, l’Empire français atteint son extension maximale et tous les Etats européens sont alliés à Bonaparte, à l'exception du Royaume-Uni et des rebelles de la péninsule Ibérique. Cependant après la défection de la Suède de Bernadotte en 1811 et de la Russie d'Alexandre Ier en 1812, Carles V réfléchit sérieusement à en faire de même et à rouvrir ses ports aux navires anglais.

C'est fait en été 1812 et la Grande-Romanie se place officiellement sous la protection de la couronne britannique et rejoint la Sixième Coalition. Un pacte secret est passé avec la Russie, le roi de Naples et la GB : Superbia recevrait la Sicile si elle ne parvenait pas à récupérer ses territoires italiens, à condition bien sûr que le roi de Naples retrouve son trône.

L'Europe en 1810:

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyMer 10 Jan 2018 - 17:54

1805 à 1812 posté !

De Trafalgar à l'aube de la Campagne de Russie, qu'ont fait les Iles-Romanes ? C'est ce que je décris dans le gros pavé ci-dessus Cool

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyJeu 11 Jan 2018 - 14:41

La Sixième Coalition : les Iles-Romanes se retournent (une nouvelle fois) contre Napoléon

A la fin de 1812, après le naufrage de la Campagne de Russie qui a anéanti la Grande Armée : la situation est critique pour l'Empire. Les Russes marchent sur l'Europe centrale. En Espagne c'est le fiasco : Wellington multiplie les succès contre les généraux français et se rapproche des frontières françaises. Enfin, le 23 mars 1813, Jean-Baptiste Bernadotte, ancien maréchal de Napoléon devenu prince héritier de Suède, se joint à la Russie et déclare la guerre à la France. Les Suédois rejoignent les Russes en Europe Centrale. Pour parer la menace, Napoléon réunit une armée de 400 000 soldats inexpérimentés, rejoignant en Saxe ce qui restait de la Grande Armée. Ce sera la Campagne d'Allemagne où Napoléon va connaître quelques succès (Lutzen, Dresde) mais surtout échouer à Leipzig, en oct 1813 perdant toute l'Allemagne et devant se replier de l'autre côté du Rhin. Les coalisés russo-prusso-autrichiens sont en marche vers la France.

De leur côté, les Iles-Romanes de Carles V avaient brisé le blocus continental dès l'été 1812, rompu leur alliance avec la France et repris le commerce avec les Britanniques. Avec leur Marina Regale et la protection de la Royal Navy anglaise, ils ne pouvaient plus craindre une invasion française. Ils décident alors de déclarer la guerre à la France le 4 avril 1813, pendant que Napoléon est en Allemagne. Sa flotte méditerranéenne annexe l'île d'Elbe, occupe les Iles-Ioniennes, françaises depuis 1806, puis remonte l'Adriatique en direction des Provinces Illyriennes, en compagnie de la flotte britannique qui occupent déjà plusieurs îles sur la côte dalmate. L'Autriche envahit alors de son côté les Provinces Illyriennes d'août 1813 à juin 1814.

Le 8 janvier, coup de théâtre, le Royaume de Naples de Murat trahit Napoléon et se range aux côtés de l'Autriche dans la Coalition. Il est confirmé roi de Naples, malgré les protestations de Ferdinand de Sicile. C'est ce que la Grande-Romanie attendait pour débuter ses opérations terrestres. Pendant que les Napolitains remontent l'Italie et marchent sur Rome, elle débarque en Toscane et ses généraux Dedace, De la Stella et Albasante chassent Elisa Bonaparte qui quitte Florence pour Lucques (1er février 1814). Giuseppe Lechi (lieutenant de Murat) est nommé gouverneur de Toscane mais doit laisser Livourne, Pise et Lucques à Superbia. Les généraux romanais rejoignent alors l'armée de Murat à Bologne et entrent dans le royaume d'Italie. Les Iles-Romanes et Naples s'entendent avec l'Autriche et arrêtent leur avancée à Bologne. L'Autriche se charge donc de combattre l'armée d'Eugène de Beauharnais mais ce dernier l'emporte à Mincio (8 fév 1814) et repousse les Autrichiens de la Lombardie.

Cela fait les affaires de Naples et de Superbia qui ne sont pas contre le maintien du royaume d'Italie, comme zone tampon face à un empire autrichien aux ambitions gigantesques, et le meilleur moyen de maintenir Murat sur le trône.

En mars 1814, la flotte romanaise entre dans Toulon, et occupe Bastia et Calvi. Le 6 avril après l'invasion de la France par les coalisés et l'entrée des forces russo-prussiennes dans Paris, Napoléon signe son abdication sans condition.

Le 11 avril, est signé le traité de Fontainebleau confirmant l'abdication de Napoléon et lui donne la souveraineté de l'île d'Elbe. Son épouse Marie-Louise recevrait le duché de Parme (au grand dam de Superbia, qui espérait le récupérer) et le 20 avril, Napoléon quitte Fontainebleau, pour partir sur l'île d'Elbe.

Reste la question italienne : l'Autriche veut annexer le Royaume d'Italie, le royaume des Iles-Romanes (nouveau nom du royaume depuis l'intronisation de Carles V) et Naples s'y opposent et veulent le maintien d'Eugène de Beauharnais à sa tête (la Russie et même la GB n'y sont pas défavorables)
Mais l'insurrection de Milan pro-Autrichienne le 21 avril 1814 permet l'occupation autrichienne (armistice de Mantoue).

Les Romanais ne réagissent pas vraiment car leur attention sera focalisée par l'événement que toute l'Europe attend : le congrès de Vienne le 1er novembre 1814. (le sort de la France a été réglé par le traité de Paris de mai 1814, la ramenant à ses frontières de 1792).


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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptyJeu 11 Jan 2018 - 16:22

Le congrès de Vienne (1814-1815)

Toute l'Europe monarchique afflue à Vienne regroupée autour des quatre puissances coalisées (Autriche, Prusse, Royaume-Uni et Russie). La France, vaincue et isolée est représentée par l'habile Talleyrand, qui fédère autour de lui les petits États inquiets des convoitises des grandes puissances. C'est ainsi la France qui fait entrer au Congrès, l'Espagne, le Portugal, la Suède et les Iles-Romanes. Ces dernières sont représentées par Carles V en personne, ainsi que par le comte, ministre et diplomate Antonio de La Stella, frère de Patrice de La Stella, le célèbre général.

Chacune des puissances essaient de satisfaire leurs ambitions et des conflits apparaissent : celui entre la Russie et le Royaume-Uni et celui de l'Autriche et de la Prusse. En effet la Russie et la Prusse veulent s'étendre, alors que le Royaume-Uni et l'Autriche veulent restaurer l'équilibre pré-napoléonien.

La Russie veut annexer la Pologne, écarteler l'Empire ottoman pour s'approprier les détroits turcs et s'ouvrir une voie vers la Mediterranée. Une menace claire pour la marine britannique et dans une moindre mesure la flotte romanaise. Les deux puissances maritimes, soucieuses de maintenir leur influence mondiale pour l'une, méditerranéenne pour l'autre, veulent donc à tout prix affaiblir les prétentions russes, ce qui passe par un renforcement de la Prusse.  

La Prusse justement est en rivalité avec l'Autriche en Allemagne. Cette dernière ne veut pas d'un agrandissement de la Prusse, qui encerclerait la Bohême et se rapprocherait de Vienne. Le morcellement de l'Allemagne lui est donc nécessaire. La Prusse est elle prête à partager la Pologne avec la Russie pourvu que la Saxe lui soit accordée (accord russo-prussien de Kalisz). L'Autriche elle est hostile à la politique russe dans les Balkans, son pré carré et se range donc logiquement du côté britannique. On a ainsi deux blocs, expansionniste russo-prussien vs équilibriste anglo-autrichien.

Comme indiqué, les Iles-Romanes, malgré la relative rivalité avec le RU en mer et l'Autriche en Italie, soutiennent le deuxième groupe, car elle y trouve son intérêt. Elle peut y négocier de récupérer des possessions sur la péninsule italienne (Parme, Toscane...) et également des iles en Mediterranée, et elle a donc besoin de l'accord tacite de ces deux puissances.

Quant à la France, elle essaie de limiter les dégâts et de réintégrer le cercle des grandes puissances. Talleyrand est favorable au rétablissement des Bourbons à Naples, aujourd'hui exilés en Sicile et protégés par les Britanniques. Option également défendue par Superbia, qui espére mettre la main sur la Sicile conformément à l'accord de Palerme de 1812. La France s'allie également à la position autrichienne pour le maintien d'un royaume de Saxe.

L'Acte final du congrès de Vienne signé le 9 juin 1815 redéfinit les contours de l'Europe.

Like a Star @ heaven La France est ramenée à ses frontières de 1791 : elle doit renoncer à la Savoie, la Belgique le comté de Nice, la Sarre mais conserve l'Alsace, la Lorraine et la Flandre.

De plus, la France est surveillée de près par une ceinture d’États tampons destinés à interdire toute reprise d'une politique révolutionnaire et expansionniste (royaume des Pays-Bas, royaume de Sardaigne, et possessions rhénanes du royaume de Prusse installé aux frontières mêmes de la France).

Like a Star @ heaven La Belgique  est intégrée aux Provinces-Unies dans le Royaume-Uni des Pays-Bas. Le royaume des Pays-Bas perdent leurs colonies du Cap et de la Guyane au profit des Anglais, mais conservent les Indes néerlandaises.

Like a Star @ heaven Création de la Confédération germanique divisée en 39 États : la partie germanique de l’empire d’Autriche, les royaumes de Prusse, Saxe, Wurtemberg, Hanovre, Bavière, douze principautés, sept grands-duchés et quatre villes libres (Lübeck, Brême, Hambourg et Francfort).

Like a Star @ heaven La Prusse obtient Dantzig, le grand-duché de Posen, la moitié nord de la Saxe et la Rhénanie-Westphalie (afin de surveiller la France) afin de
Hanovre est restituée au roi d’Angleterre.

Like a Star @ heaven L’Autriche recouvre  tous les territoires qu’elle avait perdus, à l'exception de la Belgique actuelle et récupère la Lombardie-Vénétie et la Dalmatie.

Like a Star @ heaven La Confédération suisse est créée et est un pays neutre.  

Like a Star @ heaven La maison de Savoie est restaurée et récupère le Piémont, Nice et la Savoie et définitivement la Ligurie, qui ne sera plus jamais romanaise.
Le pape retrouve les États pontificaux et Ferdinand III de Bourbon retrouve son royaume de Naples.

Like a Star @ heaven Les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla sont attribués à l'épouse de Napoléon, Marie-Louise d'Autriche, de la maison des Habsbourg-Lorraine.

Like a Star @ heaven Lucques, Modène et la Toscane sont définitivement restitués aux Iles-Romanes, qui reçoivent également la Sicile, conformément aux accords de 1812. Au départ, le roi de Naples était tenté de conserver sa précieuse Sicile. Mais les Britanniques, qui y avaient établi une forme de protectorat étaient favorables à une séparation entre Naples et Palerme et Ferdinand est obligé de céder. Le RU lui-même avait des prétentions sur l'île, mais les autres grandes puissances européennes, notamment l'Autriche, l'auraient vu d'un mauvais œil.
Les Iles-Romanes et les Britanniques s'entendent également sur la souveraineté sur les îles en Mediterranée : Superbia récupèrerait l'île d'Elbe et les Iles Ioniennes. Elle garde également la souveraineté de Malte, Tabarca, Chios et Lampedusa.


Like a Star @ heaven La Suède de Bernadotte reçoit la Norvège mais perd la Poméranie, rattachée à la Prusse. La Finlande est annexée à la Russie.

Like a Star @ heaven La Pologne disparait, partagée par la Prusse et la Russie.

Like a Star @ heaven Enfin, le Royaume-Uni ne réclame rien sur le continent, mais récupère le royaume de Hanovre, assure son objectif de maîtrise des mers et agrandit son empire colonial (Le Cap, Ceylan, Guyane hollandaise, Tobago, Trinité), conserve Gibraltar et Minorque, acquiert l'île danoise de Heligoland et l'ile de Pentelleria.

Like a Star @ heaven  Le royaume de Juno est partagé entre la Prusse et la Russie, elle est ainsi punie d'être restée fidèle à Napoléon lors de la Sixième Coalition,


En ce qui concerne les Iles-Romanes, elle peuvent largement s'estimer satisfaites du congrès:  par rapport à 1789, si elles ont perdu Gênes et la province de Parme, elles ont récupéré la Sicile et de nombreuses possessions insulaires en Mediterannée et retrouvé leur rôle de puissance maritime dans la région, malgré un certain paternalisme britannique qui va poser problème par la suite. Venise a disparu, Superbia peut s'estimer fière d'être la seule cité maritime du XIIe siècle à s'être maintenue indépendante en 1815.


Carte de 1815 à venir.

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MessageSujet: Re: Isulas-Romanas (Iles-Romanes)    - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 EmptySam 13 Jan 2018 - 17:05

Comme promis, voici la carte de l'Europe après le Congrès de Vienne.

 - Isulas-Romanas (Iles-Romanes) - Page 2 Vienne10

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