la magie sur Heimdalir

Est-ce que ce sont les mêmes commerçants qui fournissent les herbes et ingrédients magiques que les herbes médicinales et autres médicaments non magiques? Et est-ce que les apothicaires magiques vendent des ingrédients à n'importe qui ou faut-il prouver qu'on est mage?

Si les mages ne cueillent plus les plantes et si les herboristes ne sont pas mages, est-ce que ça veut dire qu'il n'y plus beaucoup d'innovations pour découvrir de nouvelles propriétés d'une plantes?

Hyeronimus a écrit:

Est-ce que ce sont les mêmes commerçants qui fournissent les herbes et ingrédients magiques que les herbes médicinales et autres médicaments non magiques?

Non, les herboristes profanes ne vendent que des herbes médicinales et autres produits naturels classiques (qui peuvent avoir des propriétés magiques une fois consacrées par un magicien). Seuls les apothicaires magiques sont habilités à traiter, transformer et vendre des ingrédients magiques.

A noter que les apothicaires ne se fournissent pas forcément personnellement, il y a des éleveurs ou aventuriers/mercenaires/chasseurs de créatures magiques qui leur revendent des ingrédients par exemple.

Citation :

Et est-ce que les apothicaires magiques vendent des ingrédients à n'importe qui ou faut-il prouver qu'on est mage?

En effet, il faut être magicien (ou au moins travailler pour un magicien, donc avoir les autorisations adéquates) pour acheter des ingrédients magiques à un apothicaire magique. Ceci pour éviter qu'un Non-Mage s'essaie à la fabrication de potions et se blesse stupidement. Après il y a des apothicaires moins scrupuleux qui revendent des produits peu recommandables, et à n'importe qui...

Citation :

Si les mages ne cueillent plus les plantes et si les herboristes ne sont pas mages, est-ce que ça veut dire qu'il n'y plus beaucoup d'innovations pour découvrir de nouvelles propriétés d'une plantes?

Il faut nuancer ta première phrase, en général les mages ne cueillent plus eux-mm de plantes, mais il en existe encore, ils n'ont pas tous disparu  Et il existe des mages suffisamment riches pour cultiver des plantes dans des serres, au sein de leurs vastes domaines. (Gremory, Emerald etc...)

En ce qui concerne l'étude et la découverte de nouvelles propriétés magiques d'une plante,  il ne faut pas trop s'inquiéter : elle est du ressort de nombreux magiciens érudits (en herbologie, en art des potions etc...) employés par les différentes guildes magiques ou directement par le Département Magique pour mettre à jour et enrichir les connaissances liées aux potions. Sans parler des recherches personnelles réalisées secrètement par les plus puissants magiciens, dans la course à l'innovation permanente entre les principales familles...

Ouais, les meilleurs sont les Gremerald fondé par les familles du fils et de la fille de Juliette Gremory et Romeo Emerald...histoire d'amour tragique très connue en Heimdalir.

Allez Gremerald ! (meilleur équipe de quidditch actuellement, sport importé de Potrolingie).

Je me demande, est-ce que la magie permet la manipulation génétique qui permettrait d'avoir des plantes encore plus magiques?

Hyeronimus a écrit:

Je me demande, est-ce que la magie permet la manipulation génétique qui permettrait d'avoir des plantes encore plus magiques?

Je dirais que c'est possible, le mana concentré a des propriétés mutagènes, et il n'est pas exclu de fabriquer des espèces magiques à partir d'espèces non magiques, voire de renforcer la magie des plantes déjà magiques. Après c'est de la théorie, dans les faits, cela n'est pas encore très connu par les érudits algardiens, encore moins controlé.

En pratique, et je digresse un peu, il y a une application courante mais illégale : des rituels de magie noire pour permettre à des non-mages d'altérer leur organisme pour obtenir des pouvoirs magiques de manière permanente (mais à quel prix ? ce genre d'histoires ne termine généralement pas très bien)

Intéressant, ça et je suppose que ça fait partie de ton roman.

4) Les outils et ustensiles du magicien potionniste

On ne peut pas parler de potions sans parler des outils et ustensiles qui servent à leur préparation, certains existant depuis la nuit des temps. Citons :

Le chaudron : l'ustensile du préparateur de potions par excellence, et ce, depuis les temps immémoriaux. Originellement en bronze, les chaudrons standard sont désormais classiquement en fonte, cuivre, laiton, fer blanc ou noir, sans oublier la récente alumine (particulièrement apprécié par les magiciennes pour sa légereté et son éclat). Le lieu de fabrication des chaudrons par excellence est la ville d'Asten, dans le duché oriental, haut lieu de la métallurgie algardienne.

A noter que les magiciens les plus fortunés peuvent s'offrir des chaudrons de luxe, en métal précieux et inerte magiquement comme l'or ou l'argent, ou encore en fer de lune (alliage de fer, cuivre et d'argent, réputé inoxydable). Dans tous les cas, quelque soit son matériau, le chaudron est le récipient de base pour la préparation d'infusions ou de décoctions diverses directement sur le feu, la hauteur par rapport aux flammes étant réglée par une crémaillère. La contenance standard d'un chaudron est de six gallons (12.6L) mais on en trouve évidemment de toutes formes et contenances.

L'athamé. Couteau d'argent prisé en magie invocatoire, on le retrouve également chez les potionnistes (surtout chez les Gremory, qui pratiquent le plus souvent les deux arts) pour découper et hacher finement les ingrédients. Symboliquement, il représente le principe masculin, en complémentarité avec le chaudron qui représente le principe féminin (également évoqué par le foyer, le creuset en alchimie). A noter que, traditionnellement, l'athamé est consacré avant utilisation.

Le mortier et le pilon : En art des potions, le mortier et le pilon sont un couple d'instruments fondamentaux. Ils sont utilisés pour écrabouiller des herbes ou réduire des matières premières en poudre afin de pouvoir les mêler aux diverses préparations ou réaliser pates et onguents. Les mortiers (et pilons) sont généralement en métal lourd (fonte, bronze), en bois ou en terre cuite/céramique, et il y a une certaine demande pour des ustensiles artisanaux de qualité.

La balance : La balance est primordiale pour peser et doser les ingrédients avec précision. En général, elle se présente sous la forme d'une petite boîte d'un pied de long, contenant une balance à fléaux ou à trébuchet  démontable, ainsi que ses poids (multiples de carats, deniers, onces, plus rarement livres)

La mesure et la fiole : il s'agit de deux ustensiles de mesure de volume standardisés pour les ingrédients solides et liquides respectivement. Le premier est une sorte de grosse cuillère en bois cylindrique qui contient exactement une mesure (ou once liquide, soit 43.76mL) de poudre bien tassée. La louche a une contenance double (87.52 mL) et la cuillère (ou petite mesure) équivaut à un pouce-cube (14.5mL).
La seconde est un récipient de verre à col étroit, gradué (en douzièmes) ou non, et est disponible en plusieurs formats standards : la fiole unciale (de volume égal à 43.76mL), la fiole standard (de volume égal à 1 erlen soit 58.34 mL), la double-fiole (2 erlen), la tierce (3 erlen, environ 175 mL), la quarte (4 erlen), la sixte (env. 350mL) et enfin la fiole chopine (demi-pinte, soit environ 525mL). A noter que les fioles servent également pour stocker les potions sous leur forme finale.

La cornue et l'alambic: Ustensile connu des alchimistes depuis de très nombreux siècles, la cornue est un récipient à bec (en verre ou en cristal) servant à distiller, purifier ou raffiner les matières premières afin d’obtenir les substances dont les magiciens ont besoin pour leurs préparations. L'alambic, quant à lui, en est une version plus élaborée et plus récente, inventée par les alchimistes Harvessans, et dont l'usage est venu compléter l'arsenal des potionnistes modernes. L'alambic est désormais l'instrument de distillation par excellence, permettant d'extraire les essences magiques des substances par calcination, entrainement des principes volatils à la vapeur puis condensation dans un récipient collecteur.

Le sceptre ou la baguette magique : Eh oui, le magicien potionniste est avant tout un mage et il se sert de sa baguette magique à plusieurs niveaux lors de la préparation : pour allumer ou éteindre le feu, pour faire léviter des objets ou des ingrédients instables ou dangereux etc... Les sortilèges sont très pratiques pour se faciliter le travail, pourquoi s'en priver ?

Mais le sceptre, qu'il soit en bois ou en métal, fait également office d'outil mélangeur (par l'intermédiaire du Charme de Mélange). Mélanger ou touiller une potion est une action importante, car elle permet, au-delà d'améliorer l'interaction et la dissolution des substances, de stabiliser la préparation. Cette action est aussi catalysante, si le magicien utilise l'artefact pour canaliser son mana à l'intérieur du mélange, ou bien rectifier la quantité de magie si elle est trop importante.

Toute cette théorie doit vous ennuyer, je suppose... Passons à la pratique !

Pour votre première potion, je vais être gentil, nous allons commencer par du classique... un bon vieux somnifère, mieux connue sous le nom de Potion de Sommeil.
Ouvrez votre grimoire de potions à la page 24, nous allons commenter ensemble la recette de cette potion.

Grimoire a écrit:

Potion de sommeil

Difficulté :  

Genre : décoction

Registre : potion coercitive (philtre)

Notre potion est donc une décoction, c-à-d que nous allons progressivement porter à ébullition le contenu du chaudron tandis que nous ajouterons les ingrédients, puis laisser mijoter à feu doux.

Le registre de la potion de Sommeil est coercitif, c-à-d qu'elle agit sur le mental de l'individu. Pourquoi, me direz-vous ? Et bien, il faut savoir qu'un somnifère agit sur l'esprit d'une personne et plonge sa conscience dans une torpeur progressive. En clair, la potion oblige qqun à dormir contre sa volonté, c'est clairement du domaine de la coercition mentale. A noter que les sortilèges de sommeil sont également classés sous le registre de la coercition (magie rouge).  

Citation :

Effet : Plonge le buveur dans un sommeil profond mais temporaire

Durée :  12h pour une dose* standard (pour un adulte d'environ un cental**).

* une dose ou denier liquide correspond à 3.65 mL.
** un cental correspond à environ 75.7 kg.

Cette potion, comme son nom l'indique, permet donc de plonger une personne (ou un animal) dans un profond sommeil d'environ 12h pour une dose complète. Le somnifère est plutôt puissant, ne surtout pas boire une fiole entière, vous dormiriez plusieurs jours!!

A noter que la durée indiquée dépend du poids du buveur. Il faut donc ajuster la dose en fonction.

Grimoire a écrit:

Influence astrale :

- Exaltation : Selya, Frelya
- Inhibition : Hodim, Haruz

Je n'en ai pas encore parlé pour ne pas trop vous perturber, mais les astres ont une certaine influence sur la préparation de potions (je vous renvoie à vos cours de divination). En ce qui concerne notre potion, vous remarquerez que la Lune (Selya) a un impact positif et catalysant (qu'on appelle exaltation) tandis que le Soleil (Hodim) la rend moins efficace (inhibition). Par conséquent, il sera très fortement conseillé de réaliser cette potion de nuit (du moins à partir du crépuscule), et de préférence en début et fin de mois (à l'approche de la pleine lune) pour une puissance accrue. Cette influence des astres ne doit pas etre sous-estimée ! Un somnifère réalisé le jour peut-etre dix fois moins puissant qu'un somnifère préparé de nuit, si ce n'est plus... A ce compte là, autant boire une tisane de Non-mage !

Vous remarquerez aussi une influence positive de Frelya, classique pour un philtre coercitif et négative de Haruz, planète martiale et masculine, peu indiquée pour un effet calmant et somnifère. Donc consultez vos éphémérides astraux pour sélectionner votre horaire optimal.

Grimoire a écrit:

Ingrédients :

- une pinte d'eau (1.05 L)
- une cuillérée de mucus d'escargot géant des Terres Noires. [EFF]
- une aile de chauve-souris. [EFF]
- une mesure de graines de pavot [EFF]
- une mesure de racine de valériane [EFF]
- deux mesure de feuilles et fleurs de passiflore. [EFF]
- une mesure d'écorce de saule [EFF et STAB]
- 4 brins de lavande [STAB]
- une cuillère zeste de citre doux de Lizar [STAB]
- une cuillère de sel de Lune (mélange de cristaux de pierre de Lune broyés et de sel gemme urhien) [CAT]

(à suivre)

Bedal a écrit:

Effet : Plonge le buveur dans un sommeil profond mais temporaire

Vaut mieux, quand même ! Combien de temps, environ ? six heures ? une semaine ? un an ? davantage ?

Pourquoi pas à lune décroissante ? (La pleine lune empêche de bien dormir, j'en sais quelque chose).

Sinon à lire ce post, je t'ai imaginé comme un hybride de Severus Rogue et d'Hermione Granger, lol.

Anoev a écrit:

Bedal a écrit:

Effet : Plonge le buveur dans un sommeil profond mais temporaire

Vaut mieux, quand même !  Combien de temps, environ ? six heures ? une semaine ? un an ? davantage ?

Cela dépend de plusieurs facteurs :  la dose ingérée, l'influence astrale, la qualité des ingrédients... Je vais quand même indiquer la durée nominale prévue, à savoir six à vingt-quatre heures suivant la quantité bue.

Si ça dépasse 24 heures c'est qu'on a eu la main trop lourde... sauf si on a volontairement augmenté la concentration pour provoquer un endormissement prolongé de plusieurs jours.

Velonzio a écrit:

Pourquoi pas à lune décroissante ? (La pleine lune empêche de bien dormir, j'en sais quelque chose).

Peut-être mais cela ne se traduit pas forcément par une inhibition des effets somnifères à cause de la pleine lune.
Mais tu as raison, la lune décroissante (du moins jusqu'au premier quartier) convient bien aussi puisque qu'elle est très favorable aux potions apaisantes. La période idéale est donc, de fait, la première semaine de chaque mois (de la pleine lune au quartier).

Bedal a écrit:

Mais tu as raison, la lune décroissante (du moins jusqu'au premier quartier)...

Jusqu'au dernier, plutôt, non ?

Anoev a écrit:

Bedal a écrit:

Mais tu as raison, la lune décroissante (du moins jusqu'au premier quartier)...

Jusqu'au dernier, plutôt, non ?

En Algard le mois commence par la pleine lune, donc on nomme "premier quartier" le premier quartier de lune chronologiquement rencontré (le dernier quartier pour nous...) et qui équivaut d'ailleurs au premier quart du mois.

Au temps pour moi ! Je pensais que le premier quartier était le quartier qu'on voyait en premier, à savoir la semaine après la nouvelle lune (quand on voit rien), et le dernier, eh ben c'est le dernier à voir avant que la lune disparaisse à notre vue.

Ce qui serait marrant à connaître, c'est le calendrier de planètes qui ont plus d'une lune, et même plus d'un soleil (étoile double, comme à Tatooine).