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 Alsciansmie, un début de roman où pour faire de la magie, il fallait créer son idéolangue

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AuteurMessage
Velonzio Noeudefée
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Velonzio Noeudefée


Messages : 8428
Date d'inscription : 14/02/2015
Localisation : Rhône-Alpes

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MessageSujet: Alsciansmie, un début de roman où pour faire de la magie, il fallait créer son idéolangue   Alsciansmie, un début de roman où pour faire de la magie, il fallait créer son idéolangue EmptyVen 21 Fév 2020 - 22:05

Bon, plutôt que de travailler (je suis débordé en ce moment et pourrais bosser tout mon week end), ou de lire la dernière nespataise (l'avant dernière est fameuse, dans la lignée des autres).
J'ai recherché ce vieux texte, vieux début de roman pour adolescent, d'histoires d'amours adolescentes sur fond de magie...m'a-t-on dit que c'était trop proche d'Harry Potter.
(Mon style laisse probablement quelque peu à désirer)
Je n'ai pas la plume de notre Kuru forumale (toute ressemblance à phénoménale serait fortuite et pure coïncidence).
J'ai du écrire ça y'a 10 ans environ.

Mais et c'est là ce qui est intéressant on y parle des langues et au départ la magie (appelée alsciansmie) était basée sur des lettres phonèmes lettrun(es) et leur organisation en structure.
(le début de mon retour à l'idéocréation, après 15-20 ans que furent mes premiers essais post lecture seigneurs des annneaux à 16-17 ans comme le frenkvëss).
J'avais monté mon calendrier alternatif (alsciansmique, té !) pour ce-roman-là.
Si je mets ce texte ici, ce n'est pas si innocent, car l'une des idées de départ était que chaque magicien invente sa langue.
Imaginez donc...ce qu'il pourrait en être fait avec le matériau disponible sur le forum Wink Very Happy

Et ne me demandez pas la suite car j'ai quasi tout oublié, c'est très vague.
Le texte :

***
Le Journal, édition du
De mystérieuses disparitions

Suite à la recrudescence de mystérieuses disparitions touchant principalement de faibles victimes innocentes sdf, jeunes, vieillard, jeunes mamans avec leur bébés, enfants, un début de panique générale qui a débuté dans le pays du beauvaisis et s’est étendue à la grande région parisienne.
Ces disparitions se signalent toujours au lieu supposé de la disparition par l’apparition d’un sigle sanglant. Après étude, il s’est révélée qu’il s’agissait de vrai sang humain, indépendant de celui des victimes.
La police suspecte avoir à faire à un groupe de kidnappeurs, car c’est très rarement le même sang qui dessine le sigle énigmatique au lieu de la disparition.
Le sigle est très rarement le même aussi.
En mal de réponse, la police a fait appel à un jeune surdoué de 16ans pour les aider à enquêter.
En effet ce jeune avait déjà aidé la police à percer un code énigmatique.
Pour des raisons de discrétion nous ne pouvons divulguer son nom.

Le journal du
Découverte macabre

Suite sanglante de l’affaire des disparitions énigmatiques.
A la suite d’un affaissement du sol dans l’agglomération parisienne.
Il a été excavé une découverte macabre.
En effet l’affaissement du sol provenait de l’effondrement d’une caverne du sous sol très profonde.
Après excavation, les cadavres des disparus ont été découverts entassées en pile au sein d’une caverne dans le sous sol parisien.
Cette découverte ne suffisait pas à l’horreur.
Démembrés, éventrés, les traits tordus de douleur, ils étaient difficilement reconnaissable.
Il semblerait que leurs membres, leurs organes et leurs sang est servi à inscrire des symboles effacés.
Quant à l’énigme, la police se refuse à tout commentaire, mais il semble qu’elle n’est pas progressé.
De plus le jeune surdoué, M. BOIBLEU qui travaillait avec la police sur cette énigme a disparu comme dernière victime des disparition. Il reste cependant porté disparu, son corps n’ayant pas été retrouvé.

Début Eté 2007
Maxime DUPONT, 15 ans était en vacances dans sa famille à la campagne. Cet après-midi, il prenait le bon air avec un livre, au sommet d’une élévation, un ruisseau non loin. Gentil adolescent, heureux et de bonne famille, il menait une vie calme.
Allongé dans la verdure, profitant de la quiétude de la nature, un brin d’herbe au coin des lèvres, ils se laissait chauffer au soleil.
Pendant que Monsieur lézardait au soleil,en état de somnolence, une salamandre avançait de sa démarche un peu pataude, elle aussi était sous le soleil, non loin du ruisseau. Il se trouvait que le livre ouvert de Maxime était sur la trajectoire de cette salamandre. Pas après pas,malgré les trébuchements, elle mit la patte dessus.

Soudain Maxime sortit de sa rêverie et après ce temps de réflexion, voulut reprendre son livre. Au moment de le prendre, il vit mademoiselle, la bien nommée, salamandre. Après le 1er mouvement habituel de léger recul qui marque la surprise, Maxime eut un sourire de ravissement. Il devient en effet rare de voir des salamandres, du fait de leur disparition.

Le sursaut fut aussi énorme que subit. Un deuxième phénomène accompagnait l’apparition de la salamandre. Il dut se frotter les yeux à plusieurs reprises pour vérifier qu’il ne rêvait pas, ni qu’il n’hallucinait d’ailleurs. Le phénomène n’avait d’abord lieu qu’à l’entour de chaque patte de la salamandre, mais il mit très peu de temps à s’étendre à toute la page, comme si elle avait été touchée par une goutte d’eau. Les lettres se changeaient d’elles même, comme lors des changements dans les tableaux d’affichage des gares et des aéroports.
Sous cette même emprise le livre se mit soudainement à s’animer, faisant voleter pages et salamandre. Il retomba dans un claquement sec, refermé, comme si son bec lui avait été cloué.

Intrigué, Maxime hésita, puis soudainement prit le livre bizarre, comme s’il le brûlait, juste pour voir le titre.

«Petit précis d’Alsciansmie», lut-il.
Curieux, subjugué et complètement fasciné, il se demandait ce que cela pouvait bien être. La fascination faisait son œuvre, 2 forces en lui s’affrontaient: la peur et l’envie.

C’eut été de ne pas le connaître que prétendre à une quelconque lâcheté de sa part en face d’un livre.
Alors il l’ouvrit, et, grand plaisir pour lui, commença à le lire. Petit à petit, il reprit sa position initiale s’arrêtant par instant , contemplant le ciel plongé dans ses réflexions. Le début paraissait intéressant, quoique compliqué. Mais il ne comprenait toujours pas ce qu’était l’alsciansmie.

Une petite voix, qui chantait comme un ruisseau coula vers lui :
« Alors qu’est ce que l’alsciansmie? »
Il fut pour le moins intrigué, qui cela pouvait il bien être. Il eut beau se retourner, il ne vit personne…sinon l’ombre incongrue de la salamandre dressée sur ses 2 pattes arrières avec un chapeau pointu, des petites lunettes et une règle à la main
Il se redressa, subitement le livre à la main, s’écarquillant et se frottant les yeux :
« Rêvé-je », s’entendit il penser tout fort. La salamandre s’était approchée de lui pendant ce temps et lui tapota gentiment la jambe de sa baguette.
_«Absolument pas, comme tu peux le sentir. Alors qu’as-tu appris sur l’alsciansmie?
_pour être honnête, en d’autres conditions, je n’y aurais pas cru, et aurais trouvé cela ésotérique et mystique, du commerce de charlatan, quoi. Maintenant, j’ai l’impression, que ce livre explique la forme de magie moderne. Le canevas de cette magie aurait été créé de toute pièce par les derniers survivants de la magie sur le sol français,trop stérile à la magie, suite à l’Histoire.
_Bravo mon garçon, chapeau », dit la salamandre en lui tirant la révérence.
Maxime,le rouge au joue et le regard baissé, poursuivit:
« _Mais au-delà je n’ai pas compris tous les tenants et les aboutissants.
_d’aucuns pourraient le dire, même parmi nos plus érudits. Mais je vais t’aider. Elle se remua du bout du museau au bout de la queue comme un chien pour se débarrasser de l’eau après s’être baigné.
Alors le ruisseau bondit et rebondit à travers la prairie, comme un animal d’eau liquide gambadant sur le pré. Tel un serpent, il se dressa vertigineusement, et passa au travers de lui.
Il se sentit emporté par le flot, entraîné par la salamandre qui le traînait en nageant dans le flot, sa course ponctuée de petits cris aigus. Puis, à l’abord d’une forme de retenue plus calme et limpide du flot, verticale toutefois, elle le distança. Bizarrement, il se sentait respirer dans cette eau, n’ayant pas le choix, poussé par le flot, il franchit cette 1ère porte, il arriva sur de l’herbe avec une 2ème porte. Contrairement à la1ère, seuls ses montants et son arcade étaient liquides. Il franchit la voûte et se retrouva sur le pré à la même position, enfin le monde normal…encore que…pas vraiment.
En effet le ruisseau était toujours animé et très joueur, il bondissait et gambadait sur la prairie aussi bien verticalement qu’horizontalement. Ainsi s’échappaient des ensembles d’eau liquide, qui restaient en suspens au dessus de la prairie. Ces ensembles d’eau aériens se déformaient afin d’écrire les mots du livre, sous les injonctions multiples de notre amie, la salamandre.
Ces nouveaux mot à leur tour s’animaient et gambadaient eux aussi à travers la prairie.
Maxime émerveillé s’avança vers les mots, mais eux aussi approchaient de lui. Ils l’entourèrent farandolèrent avec lui, se bagarrèrent avec lui comme de jeunes lionceaux, lui passèrent à travers,ou bien entrèrent d’une oreille pour ressortir par l’autre. Au fur et à mesure du jeu, et du jour avançant,les mots liquides se firent plus rare, la salamandre plus calme car fatiguée.
Ce procédé était en fait un procédé d’apprentissage de cette magie moderne qu’était l’alsciansmie.
Les apprentis êtres humains doués de pouvoirs alsciansmiques étaient aidés et accompagnés par un animal un peu particulier, qui leur servait de totem, appelé animtotem.
Il sut que le sien s’appelait Salamandragore.
Chaque apprenti après cette 1ère phase initiatique d’apprentissage comme il venait de la vivre devait disposer d’un talisman.
Ainsi il dut vider sa bouteille d’eau pour y mettre un peu d’eau magique du ruisseau.
Enfin le principe de cette magie moderne est de créer un nouveau mode de vie, avec ses propres règles. Ainsi il disposait de sa propre langue dérivée du français, soit le français alsciansmique, appelé franssal. Par exemple, ces méthodes d’apprentissage particulières s’appelaient ultrapprendir. Maxime faisait donc partie du groupe des majalscian (magiciens alsciansmiques), comme ils se dénommaient eux-mêmes et était un être doué de pouvoirs alsciansmiques, soit un être alsmian.
Quand tout redevint normal ou presque, Maxime portait une salamandre sur l’épaule, qui dans le monde normal se transformait en simple dessin et une bouteille en plastique avec un peu d’eau qu’il porterait toujours sur lui. Rien n’expliquait pourquoi lui, et pas un autre, fut doué de pouvoirs alsciansmiques. En effet jamais la salamandre et le livre n’aurait réagi s’il n’avait eu ces pouvoirs, le flux alsciansmique (ou du nom de la magie relative aux autres pays) de l’univers n’était que très peu élucidé.

Beauvais 2007
Jean - Lou Boibleu était dans l’appartement qui lui avait été prêté le temps d’aider à cette terrible affaire, cette nuit du 20 au 21 mars. Bien qu’assez jeune, il ronflait déjà légèrement, peu avant minuit. Mais il se réveilla brutalement. Comme hier se dit-il. C’était étrange, il dormait plutôt bien d’habitude.
Il savait que comme hier, il ne pourrait se rendormir tout de suite, il décida d’aller aux toilettes et de passer boire un verre dans sa cuisine.
Jean - Lou en caleçon se baladant dans son appart un peu avant minuit.
Lors de sa pérégrination nocturne il regarda par la fenêtre. De son appartement, il avait une vue sur la cathédrale. Il jeta donc un œil vers la cathédrale.
Il eut un brusque sursaut, un hoquet bruyant et chuta.
Il re-regarda des êtres arrivaient de toutes les directions dans des accoutrements bizarre, qui un chapeau pointu, des cheveux en fleurs, littéralement des fleurs à la place des cheveux, ou des serpents, qui un buste de tigre, chien ou chat et bien d’autre. Certaines ombres semblaient se déplacer à des vitesses trop rapides pour êtres naturelles. Le principal, ils arrivaient de n’importe quel point de l’espace sans aucun respect de la pesanteur ou bien une quelconque loi physique, nombreux étaient ceux en plein ciel.
Son instinct le sauva et lui commanda d’éteindre toutes ses lumières, car…il s’en rappelait maintenant. Ce spectacle il l’avait vu aussi…rien moins qu’hier, que lui avait il été fait pour l’oublier.
Ni il ne rêvait, ni il était fou il resta un instant à sa fenêtre, et il se pinçait, d’ailleurs dans sa chute il s’était fait mal, il saignait un peu de quelques estafilades et le vase cassé, la tablette brisée n’étaient pas des rêves.
Il devait réfléchir et vite.

Début juillet 2007
Sarah Van Der Kabaleuwe était chez son oncle et sa tante à New York.
Elle rentrait d’une bonne journée en ville et accompagnait sa cousine Deborah et l’une des amies de cette dernière.
Cette 3ème jeune fille était polonaise. Deborah parlait le polonais, mais elle, Sarah, non.
Sarah, pourtant, parlaient de nombreuses langues: néerlandais, la langue de la famille, allemand, anglais, italien, espagnol et français puisqu’elle était française. Elle savait même dire quelque mot d’arabe, de russe, de chinois et de japonais.
Sa cousine américaine était géniale, elle passait de merveilleuses vacances avec elle. Sarah avait 16 ans et était allée en ville avec sa cousine plus âgée et son amie, ça la changeait des courses avec sa maman.
Deborah montrait naturellement sans effort qu’elle avait du plaisir à tout lui traduire, aussi bien du polonais à l’anglais qu’au français, néerlandais langue ou encore dans n’importe quelle autre langue qu’elles maîtrisaient toutes 2. Elle faisait de même avec son amie polonaise, qui était très drôle. Celle-ci commençait à parler anglais et allait très vite progresser, d’ailleurs Sarah et elle pouvaient aussi communiquer un peu en allemand.
Sur le chemin du retour, d’un coup elle comprit toute la conversation, pourtant en polonais. Qui plus est, elle put leur répondre parfaitement avec une facilité déconcertante. Elle aurait eu envie de courir au ciel, mais elle se rendit compte subitement de ce que cela signifiait. Elles allaient s’en rendre compte. Elle prit peur et souhaita qu’elles oublient cet instant.
Elle ne savait comment, mais l’instant d’après elles avaient oubliées.
Elle était persuadée qu’elle leur avait fait oublier ce qui venait de se passer, d’un seul coup comme ça. C’était vraiment terrible.
Bien que fascinée, elle était terrorisée intérieurement. Ses pensées fusaient mais dans tous les sens sans explications, elle, d’habitude si ordonnée et rigoureuse. Que se passait-il?.
Heureusement elles finirent assez rapidement de raccompagner leur amie polonaise. Deborah voulut rester un peu avec son amie. Comme l’oncle et la tante de Sarah habitait une maison tout à coté, Sarah ne risquait rien à rentrer seule. Elle s’empressa d’accepter, elle voulait être seule un instant, tant il lui était insupportable de ne pouvoir leur communiquer, ni même lui semblait-elle à quiconque, ce qu’elle venait de vivre, elle se devait de le garder pour elle seule, ce lourd secret lui pesait déjà terriblement. C’était bien là le plus effroyable de tout ce qui lui arrivait pour elle, ne pouvoir en parler.
Voilà où en était ses pensées sur le chemin du retour, elle leva les yeux vers le ciel pour se perdre dans le spectacle de la contemplation de la nature, elle vit un corbeau arriver à tire d’aile et virer dans l’impasse qui se trouvait quelques pas devant elle.
Elle jeta un coup d’œil dans l’impasse new-yorkaise quant elle passa devant.
Ce genre d’impasse close par un mur au fond entre 2 immeubles de briques rouges avec des escaliers de service rouillés qui courent le long des parois des immeubles bordant l’impasse. On y verrait presque les cordes à linges avec le linge pendu dessus.
Mais au fond de l’impasse se trouvait une petite roulotte, le corbeau au premier plan devant posé à l’angle de la poubelle.
Peu surprenant, pas pour Sarah, car une immense enseigne lumineuse se trouvait au dessus de la roulotte, beaucoup plus grosse que la roulotte. Cela faisait cirque ou fête foraine, mais elle indiquait clairement :
« VOUS AVEZ PARLE UNE LANGUE QUE VOUS NE SAVIEZ PAS PARLER », qui plus est en français.
Elle s’exclama en anglais:
« _mais qu’est ce que ça veut dire ?1
Il lui fut répondu haut et clair dans sa tête comme venant de l’impasse en allemand cette fois ci
_Vient et je t’expliquerais, tu n’es pas folle et c’est explicable !
Alors le corbeau vola de sa poubelle à quelques mètres devant ses pieds et tout devint clair pour elle au fur et à mesure que le corbeau lui inculquait les pensées dans sa tête.
Elle avançait dans l’impasse et lui reculait en sautillant en arrière, se rétablissant d’un coup d’aile à chaque fois.
Il exprimait ses pensées tout comme il les transmettaient de manière télépathique, d’ailleurs à la fin il ne faisait plus que discourir comme un orateur prenant des poses et mimant tel un acteur ou un clown, un vrai personnage de théâtre, un vrai guignol.
Mais son discours courait autant sur les pensées les idées, les sentiments et les opinions de Sarah que sur toutes les langues possibles parlées sur terre, que Sarah pouvaient toutes comprendre et parler.
Ainsi apprit elle de cette façon alsciansmique, comme Maxime :
-elle faisait partie de l’alsciansmie et
-était une alsmian,soit
- exactement une alssiorsmière (sorcière alsciansmique)
et eut les premiers rudiment de ce qu’était l’alsciansmie.
Son animtotem était le MainOtEsprit, un mainate un peu particulier.
C’est une espèce proche du corbeau qui peut parler comme les perroquets.
A la fin de cette rencontre, il alla lui cueillir dans son bec l’une des ampoules de l’enseigne qui dès qu’elle fut pris dans le bec de MainOte jusqu’à la main de Sarah rapetissa.
Dans sa main l’ampoule n’était pas plus grosse qu’une bille à jouer, comme les ampoules des petites lampes électriques. Elle la portera plus tard comme pendentif autour du cou près de sa peau, tel un médaillon de baptême.
Comme Salamandragore, il se percha sur son épaule, et se transforma en un dessin, un grand dessin de corbeau ailes écartées dans son dos sur son nouveau blouson en cuir Harley Davidson, qu’elle venait d’acheter.

Quand elle sonna, c’est son oncle qui lui ouvrit.
Il lui demanda comment s’était passée sa journée et elle lui raconta sa journée normale, mais sitôt qu’elle disposa de lui pour aller déposer son blouson tout neuf, elle lui tourna le dos. Il ne s’y trompa pas.
« _Alors toi aussi tu fais partie du monde magique! Bravo!
Sarah interloquée
_Comment le sais tu ?
_Il y a peu de corbeau sur les blousons Harley Davidson, ce sera à changer ici, si tu veux passer inaperçue.
_Toi aussi tu fais partie du monde magique.
_Ma nièce tu fais partie d’une grande famille de magiciens et sorcières bien que cela ne se transmet pas génétiquement, ta cousine et ta tante ne le sont pas, ta grande cousine qui n’est plus à la maison et moi en faisons partie.
_Alors je peux te raconter ce qui m’est arrivée ?
_Attends un peu avant.
_Pourquoi ?
-Voilà. Tu dois savoir que la magie selon les pays et les gens n’est pas forcément la même, certains secrets sont même jalousement gardés. De plus je suis désolé pour toi,mais la magie des Français et Françaises est très peu considérée actuellement car elle date de l’an2000 seulement. Elle est très récente, et je sais très peu de chose à son sujet.
-Pourquoi?
Entre la fin du 16ème siècle et le début du 18ème, s’est passé un élément terrible entres d’autres, comme le furent la religion, le cartésianisme et la raison des philosophes des Lumières pour la magie. Peu après le sol français fut complètement stérile à la magie pendant presque 300ans, et seulement en l’an 2000 y eut il un essai fort intéressant de remise de magie en France.

Sarah écoutait toujours attentivement son oncle, qui expliquait toujours les choses un peu longuement, mais plus précisément et qui ne la considérait jamais comme une enfant.
Certains adultes ont tendance à prendre les enfants, les jeunes et les adolescents pour des simples d’esprit, ce n’était pas son cas.
Comme je ne connais que très peu de chose sur cette magie, si tu veux nous pouvons nous renseigner sur le Web magique?
_il existe un Internet magique?
_Oui l’utilisation en est différente selon les régions du monde et les informations que tu y trouves sont contrôlées par la seule magie elle-même.
_Attends voilà je sors mon écran.»,
et il sortit comme ça magiquement de son pull, une boule magique.

Il demanda à Sarah de se retourner car il ne pouvait lui montrer le moyen de se connecter, une force la fit se tourner doucement mais fermement. Dès qu’il eut fini, elle put venir voir et passa un excellent moment avec son oncle à chercher des explications comprendre et dialoguer avec lui, de ce qui lui était arrivé.

Son oncle continua ses explications:
«_Les conséquences de ce que je t’ai dit, c’est que la France ne put aider magiquement les Etats-Unis à être indépendant de l’Angleterre et de fait l’Angleterre est la 1ère puissance magique. Il y eut bien un petit dictateur nain,venant des alpes autrichiennes et qui voulut utiliser la puissance de l’Allemagne pour se libérer de l’Angleterre, mais entre l’Angleterre et son allié la Russie, il n’eut aucune chance.
_voilà que veux tu savoir alors?»
Sarah était plutôt curieuse par nature et n’aimait pas beaucoup que tout ne lui soit pas expliqué.
_ben d’abord t’as pas voulu m’expliquer ce qui s’est passé exactement en France entre la fin du 16ème et le début du 17ème siècle.
_parce que c’est horrible, toutes les familles magiques européennes en ont terriblement souffert et beaucoup émigrèrent aux Etats-Unis d’ailleurs.
Voilà tiens, regarde Léon Ligraud, c’est le nom de ton lycée où tu iras l’année prochaine.
Sarah de par ses vacances, avait oublié qu’elle entrait en seconde.

Beauvais, nuit du 20 au 21 mars 2007

Jean- Lou n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il ne cessait de revoir cette scène. Pourtant il se doutait bien que si cela existait, plus il serait inerte mieux ça se passerait.
Trop tard il entendait des voix, chuchotis méprisant et glacial de diverses voix. Il se trouvait dans l’œil de la tornade qu’elle formait.
Petit à petit dans le corps de la tornade s’allumèrent des lueurs blanches diaphanes phosphorescentes,qui semblaient grossir jusqu’à former des débuts de têtes et peut être même de corps.
Soudain tout s’arrêta la lumière s’était allumé dans son appartement,une force le lévita jusqu’à son séjour ou un groupe logiquement trop nombreux pour tenir dans la pièce était là. Le pire était que l’un des plus imposant tenait une charrette à bras débordante de corps flasques. On aurait dit des scènes de grande peste du moyen age, d’ailleurs ces gens tout de noir vêtu avec une grande capuche pointue qui se dressait au dessus de leur tête ne déparaient pas au tableau. Pourtant aucunement ce costume ne servait à les masquer, leur tête était bien découverte et il ressemblait à n’importe qui. C’était saisissant. Les gens entassés semblaient être des SDF, mais pourquoi leur corps semblaient aussi flasques, aussi dénué de vie, alors que rien n’indiquât qu’ils soient morts ; même l’on entendait certains ronflement … tonitruant à faire vibrer les murs. Plusieurs membres du groupe portaient aussi de jeunes femmes évanouie ou bien des bébés tous silencieux et semble-t-il sans connaissance.
En regardant de plus près, il remarqua que ces êtres ignobles détenaient ainsi des sdf, de jeunes mères et leurs bébés, des enfants et des adolescents. Ceux-ci portaient sur leurs tenues un énorme symbole énigmatique peint en rouge.
Il était un jeune surdoué, aidant la police à Beauvais. Trop de secret, mystères et disparitions subites avaient marqués sa vie. Des gens, des sdf, d’autres gens avec peu de relation disparaissaient. A l’endroit où ils disparaissaient était peint en rouge un symbole énigmatique et bizarre.
Voilà les kidnappeurs qu’il recherchait, qui plus est adeptes de la présentation, sous des formes sataniques et barbares.
Le plus étrange dans tous ça, consistait en la présence d’une adolescente toute de blanc vêtue, à l’air angélique à laquelle on aurait donné le bon dieu sans confession, qui semblaient les suivre docilement.

Ils m’ont capturé, ils m’ont capturé, ils m’ont…, répétait inlassablement une petite voix dans sa tête. Elle entrecoupait régulièrement ce leitmotiv d’un autre :
« que me veulent-ils, que nous veulent-ils, que me veulent-ils, qu’est ce qui peuvent bien nous vouloir, ils nous ont capturés et ainsi de suite sans fin.
Sa conscience lui indiquait de garder son flegme pour l’instant. Que pouvait-il faire actuellement, rien…mais c’était bien ça qui était le plus inquiétant.
Le groupe reprit son chemin initial, les détenus lévitant toujours. La même force fit suivre le même chemin à Jean- Lou. De la même manière, ils en arrivèrent à se déplacer dans les égouts. Le temps semblait s’éterniser pour Jean- Lou. Mais il savait ce répit de courte durée et de mauvais augure, mais que pouvait-il bien faire.

Juillet 2007 en France après l’épisode aux USA.

La balle au pied, Nicolas se dirigeait vers le but adverse. Il reste un défenseur, il est seul. Il le dribble. Réussi, il a passé le défenseur… le gardien, il shoote…arrêté par le gardien son tir ne marque pas.
La balle au pied, Nicolas se dirige vers le but adverse à nouveau. Il reste un défenseur, il est seul. Il le dribble. Réussi, il a passé le défenseur… le gardien, il shoote…Goaaallllllll. Tous ses copains de l’équipe lui sautent dessus, c’est le délire total…sauf pour Nicolas, qui sait très bien ce qui s’est passé, il a vécu 2 fois la scène et en a modifié l’issue. Comment il ne sait pas, mais il a pu remonter le cours du temps.

Après le match, Nicolas était sur le chemin du retour seul. Il sortait des vestiaires où il avait été virilement congratulé par ses coéquipiers une énième fois et n’avait pu prendre le temps d’y réfléchir seul. Il avait ardemment souhaité cet instant de solitude pour re-vivre ce moment et y repenser, il avait vécu 2 fois le même événement et il en avait changé le cours.
Perdu dans ses pensées, il trébucha et se retrouva étalé de tout son long.
Pourtant, il ne se souvenait avoir vu, ni racine, ni pierre. Il voulut se redresser et retourner pour voir si tout allait bien, ce qui lui semblait le cas, puis pour trouver l’objet de sa chute.
Il ne le put.
Il ne pouvait plus faire le moindre geste.
Au lieu de s’affoler, il écouta l’une des informations que son cerveau recevait, le contact ferme qu’il sentait sur le bout de son nez.
Il vit alors un minuscule éléphant de pierre, comme s’il avait été grossièrement taillé. Celui-ci avait sa patte avant sur son nez à lui, Nicolas, comme s’il avait été la proie de cet éléphant et qu’il aurait réussi sa chasse.
L’éléphant s’approcha de lui et posa son front contre celui de Nicolas, la patte toujours sur son nez.
Au même moment, l’éléphant augmentait progressivement la pression sur le nez de Nicolas, mais au lieu que cette pression agisse seule sur le nez ou la tête de Nicolas, elle agissait sur tout le corps de Nicolas. Cette force s’exerçait comme si le sol n’avait plus de consistance.
Alors Nicolas toujours guidé par la pression sur son front qu'exerçait l’éléphant s’enfonça dans le sol.
Au cours de cet enfoncement, lui fut apportée la connaissance du fonctionnement du sol et de la Terre aussi bien par les informations qui transitaient par le contact avec l’éléphant que par tous ces flux de pseudo-nutriments que la terre semblait lui prêter, qu’il puisait, comme autant d’informations et de savoir qu’il intégrait.
Il sut alors.

Quand il fut revenu de son 1er périple initiatique, son éléφτ (élé-phi-tau), lui montra la pierre qui était son talisman, une simple pierre grise d’apparence toute banale, sauf lorsqu’il la retourna.
Une cavité creuse brillait de l’éclat des cristaux qui s’y trouvait. Eleφτ tel le génie de cet antre y entra. Il prit la pierre, la mit dans sa poche et se souvint qu’il devrait aller dans l’atelier de son Père pour la monter en pendentif.

Manoir De La Rage, France, fin février 2007

Moi, Psychée De La Rage, issue de l’une des plus illustre et riche famille de sorcier garderait ce jour lumineux gravé en mémoire. Mes très chers Parents m’ont depuis longtemps enseigné toutes les arcanes de la Puissance, j’eus même droit à tous les précepteurs de mon choix dans la mesure où ils acceptent bien de m’enseigner. Mes parents me passent tous mes caprices. La plupart des Alsmans, contrairement à mon illustre famille se sont détournés du vrai savoir et de la Puissance. De trop basse extraction, ils ne pouvaient concevoir la Puissance comme seuls un vrai alsman de famille illustre se le doit et perdirent leur héritage traditionnel, l’enseignement de la Puissance.
Ainsi je connais de nombreux sorts, leurs structures, comment les jeter, la structure des runes, anciennes et nouvelles.
Mais jusqu’à mon jour de l’accès à la Puissance, ce n’était qu’un savoir théorique.
Quand une fois de plus, mon horrible servante ne me donna pas raison sur le fait que la Puissance était tout et le seul but à avoir dans la vie. Pour lui clouer le bec, j’essayai pour la première fois le célèbre sorune2 de « Lamiamarionetta ».
Soudain, je le sentis ! Ce fut assez éprouvant ; comme si j’héritai d’un sous cerveau inférieur Elle était ma marionnette et j’étais la marionnettiste. Ma conscience était surchargée d’information. C’était comme prévu très difficile à gérer que devoir gérer presque complètement un autre être humain en permanence, indépendamment de soi même. Néanmoins pour me venger d’elle, j’allai lui faire rencontrer notre jardinier qu’elle trouvait abominable. Il était dans sa cabane de jardinier.
Je voulais le punir aussi, il cachait un peu trop bien ses pouvoirs.
Je la fis coucher avec. Je savais qu’elle serait grosse de lui. Le résultat de ce qu’elle mettrait bas serait intéressant.
Non seulement, j’étais certaine qu’elle serait grosse de lui, mais en plus mes parents chasseraient cette insupportable face de Troll, que je ne pouvais, plus souffrir, moi, Psychée De LaRage. Voilà ce qui se produit lorsque l’on m’insulte, me manque de respect ou me trahit.
Je serai la plus puissante, car je serai la Puissance.
Mon très puissant Papa me l’a toujours dit.
Après ce petit succès, j’avais la tête lourde. J’étais en train de sortir du parc, quand une espèce de gros corbeau blanc assez disgracieux se pencha à coté de moi. Je le savais mon 1er acte de puissance, couronné de mon atnimotem personnel :
qui es-tu atnimotem ?
Coucsouk
Es- tu le plus puissant ?
à ma manière, oui
Pourquoi alors n’ai-je pas entendu parler de toi ?
Car je suis rare, très chère, nous ne pouvions t’envoyer n’importe lequel d’entre nous, Mademoiselle De Larage…
Quel pouvoir as-tu ? l’interrompit-elle
Te voilà bien informé, je n’en attendais pas moins de toi, nous allons bien servir la Toute puissance, maîtresse. Je te permets de voyager dans le temps, où tu ne peux presque rien faire, il est vrai, sinon observer, vérifier tes hypothèses, apprendre, sache que je connais toutes les histoires, que je t’apporte la maitrise du Thoughtlistening. En effet j’ai le privilège de pouvoir te l’apprendre avant la Rentrée en septembre, d’ailleurs je m’octroie la plupart des privilège, comme tu l’apprendras, tant que c’est pour t’apprendre et te servir dans la trame, bien sur de la Toute Puissance. Mon pouvoir est subtile, tu pourras lire les pensées, les rêves en tout temps. Si tu te révèles assez douée, tu pourras même les modifier.
Merveilleusement subtile et insidieux, comme tout vrai pouvoir, j’aime beaucoup.
Mon plaisir est ta puissance.
Comme elle rentrait au Manoir, elle croisa son père.
Chez les De Larage, seul comptait la puissance, il était hors de question de dissimuler la magie. « Papounet chérie », dit Psychée de son ton le plus suave et mielleux qu’elle connaissait, celui auquel personne ne résistait, pas même son père ou sa mère.
Manipuler pour satisfaire tous ces caprices auprès de ses parents, puissants, égoïstes et individualistes était la meilleure éducation, que considérait Psychée, car quel meilleur apprentissage que la manipulation. Ses parents faisaient partie des personnes, certainement les plus dures à manipuler.
Du haut de ses 16ans, de sa grande intelligence et de son machiavélisme, Psychée se considérait comme la meilleure manipulatrice au monde. La manipulation était pour elle, un acquis nécessaire mais non suffisant à toute puissance.
Oui, chair de ma chair, trésor le plus précieux, répondit son père
Regarde…..(le temps que son père se retourne), j’ai mon atnimotem
Quelle merveille, ma chérie
Et le Coucsouk, qui plus est ! Cet oiseau rare, l’atnimotem le plus puissant. (il se retint surtout de lui préciser qu’il n’était que l’un des plus puissants). Heureusement j’ai eu peur un instant que tu n’ai comme atnimotem, l’un de ces atnimotem renégat, que j’ai presque réussi à exclure de l’Assemblée. La bande à Weimar ou Drachschlange, dit-il haineux.
Coucsouk lui répondit :
Ils ont aussi été exclus de notre confrérie des atnimotems, il eut été impossible que votre merveilleuse fille puisse avoir l’un d’entre eux, Monsieur De Larage.
Monsieur De Larage, rassuré s’exclama :
Viens nous allons organiser une fête en ton honneur.
Néanmoins, tu n’as pas oublié le rite secret que nous devons organiser dans la corporation pour ta toute puissance, il a été dur de retrouver ce savoir.
Oui, mon papa adoré, remontre moi la robe de l’apprenti toute puissance et la rune secrète de toute puissance.
Bien sur trésor, avec ta mère, ma chérie, elle sera si fière de toi, tu es notre perle.





Beauvais ( ?), nuit du 20 au 21 mars 2007

Jean- Lou reprenait peu à peu ses esprits, les événements s’étaient succédés rapidement, il se demandait comment il allait sortir de là, ça ne lui disait rien qui vaille, en même temps ça résolvait pas mal de ses problèmes pour un début d’enquête particulièrement difficile aux multiples disparitions énigmatiques et inexplicables

Les prisonniers furent les premiers à détecter le phénomène.
En effet, Jean- Lou entendit peu à peu et de plus en plus distinctement vrombissement, bourdonnement, et rythme sourd qui enflait peu à peu…jusque vers le tintamarre et la cacophonie du final fantastique, quasi wagnerien. Mais il n’y était pas encore. De même vit-il de plus en plus de mousse et de minuscules insectes ou araignées et leur toile, voire même des scolopendres. La pierre des murs semblait se déliter et s’effriter pour donner l’aperçu d’un autre monde, la pierre se transmuait petit à petit en une succession de fûts de bois.
De même l’atmosphère changeait, elle devenait humide, chaude et lourde, enfin putride telle celle des marais.
C’est à ce moment qu’ils furent tous frôlés par un vent terriblement violent, créé par les battements d’ailes frénétiques d’ombres gigantesques…une dizaine de mètres chacune au moins, comme si c’était possible dans un égout, sauf qu’il n’était plus dans un égout mais dans une foret étrange sur marécage.
Jean- Lou qui avait déjà réussi à garder son flegme, mais se doutait bien d’une issue peu à son avantage, commençait à paniquer sérieusement.
Tout ce qui dégageait de tout ceci semblait signifier que leur groupe n’étaient pas les bienvenus. Une meilleure chose fut que leurs ravisseurs paniquaient aussi : que je te hurle l’un après l’autre. Ils semblaient surtout ne pas comprendre ce qui avait bien pu se passer avec leur porte…quelque chose mique, crut entendre Jean- Lou.
Sur une réponse de ce qui semblait leur chef, que leur porte avait du être ensorcelée, ils se reprirent en main, se regroupèrent et était tous dans de drôle de positions ou bien en train de s’affairer à faire d’étranges dessins sur les troncs.
Ce qui les avait dépassé s’était arrêté et avait fait demi tour, toujours au milieu d’un semblant d’orage, créé par un essaim de frelons géants de 7 à 8 m environ chacun. Quelques cris retentirent de leurs ravisseurs à capuche à l’arrivée d’une troupe tintamarrante de monstres, semblables à d’énormes crapauds de 3m de haut, coassant en chœur faisant trembler tout ce qui se trouvait alentour. Le plus bizarre encore était que leurs ventres coassaient indépendamment d’eux même et qu’il pouvait continuer à se parler, rigoler et jouer d’un instrument de musique.
Derrière les frelons, se tendit dans la bouche d’égout, qui s’était éloigné d’eux pour laisser place à la foret, d’immense toiles géantes d’araignées gardées par leurs propriétaires. Tandis que de l’autre coté des marécages entre les fûts géants se dressaient des rocailles d’où apparaissaient des familles de scorpion géant, rien moins que très peu disposés semblait-il.

Tout s’accéléra. De multitudes de minuscules araignées, scolopendres et scorpions, flux rapide et incessant dévalaient le long des troncs.
Des grenouilles à peau toxiques, vu la réaction de leur ravisseurs surgissaient, projetées de la peau des crapauds géants. A ce moment passa un lézard aux jambes véloces, qui couraient sur l’eau une trompette de héraut à la main. Des gueules gigantesques surgissaient du marécage à leur pied. Elles étaient suivis des cous infinis, des corps immenses qui les portaient. Des dinosaures, accompagnées dans l’eau de crocodiles géants et requins attaquaient les immondes ravisseurs qui les détenaient.
En effet Jean- Lou et les autres kidnappés ne semblait pas touchés par cette attaque exclusivement dirigée vers leurs ravisseurs.

De l’infinité des cieux une gueule en chute libre happa Jean Lou pour s’enfuir avec. A l’instant même où la gueule l’arracha, il était libéré de ses horribles et ignobles kidnappeurs. Il eut alors à nouveau droit à son autonomie et pu hurler et se débattre à loisir. Rien n’y faisait dans l’étau puissant de cette mâchoire qui malgré ses dents ne le blessaient pas, c’était juste une prise ferme.

Malheureusement un petit groupe de kidnappeurs les suivit. En effet quand les kidnappeurs virent la bête récupérer Jean- Lou, indemne parmi leurs prisonniers indemne. Les quelques ravisseurs encore survivants prirent les autres détenus en otage, ces ignobles. Parmi les ravisseurs se libéra un petit groupe pour tenter de reprendre Jean- Lou à la bête.

La bête traquée déposa délicatement Jean Lou sur la margelle de l’égout à ses coté et lui dit :
_Calme… bonne nuit, Jean Lou.
_ Pour être calme c’est un peu difficile, bonne nuit…Merci de m’avoir récupéré
La bête lui coupa la parole :
_Il serait trop long de t’expliquer comment je connais ton nom, peut être mon collègue tout à l’heure. Nous sommes là pour te seconder dans ton enquête très peu orthodoxe.
Je suis une sorte de super animal magique intelligent.
Je m’appelle Weimar der Drachschlange, ce qui signifie serpent dragon en allemand.
Bref, j’incarne de manière magique toute une famille d’espèces animales comme chacun mes collègues.
Je peux en incarner les différentes formes de cette famille animale. Tu l’auras compris pour ma part ce sont les reptiles.

A ce moment là un peu plus loin débouchèrent à l’issue du virage le groupe qui étaient parti à leur recherche. Plus le temps des explications.
Le Drachschlange s’enroula dans l’égout bouchant tout le passage sauf un mince filet d’eau et lui dit très rapidement :
_Tes ravisseurs, des gens très peu sympathiques, sont en train de commettre une horreur sans nom et nous ne sommes guère amis. Je vais tenter de les retenir, mais pour ta sécurité, je dois te communiquer le nom de mon collègue Lambruplou, tu devrais le rencontrer un peu plus loin, tu le reconnaîtras, il est très timide, il te conduira sain et sauf à l’extérieur.
Comme ils approchaient, Jean Lou put sentir, aux tremblement de l’égout, que WEIMAR projetait à travers ses anneaux le flux liquide de l’égout démultiplié avec une force démentielle. WEIMAR lui hurla :
_ Fuis ! Vite, ils ne te feront pas de cadeau, crois-moi !
Cela se voyait qu’il commençait à souffrir.

Jean Lou prit ses jambes à son cou. Il se demandait bien ce qu’était cette folie, bien trop folle, aventureuse et structurée pour être un simple rêve.
Il lui sembla courir un long moment. Il s’arrêta enfin pour reprendre son souffle.
Comment allait-il faire pour retrouver ce Lambrulou dans ce labyrinthe souterrain, se demanda-t-il.

Il entendit un bruit infime peut être un lointain chuintement de vent et un geignement.
De l’ombre, située tout à coté de lui apparut la forme à peine distincte d’un chien loup.
Il était famélique, craintif, mité, portant de multiples cicatrices, la queue entre les jambes.
Jean Lou plongea son regard dans les yeux du meilleur ami de l’homme.
JAMAIS voulut hurler Jean- Lou.
Il avait envie de hurler la honte qui l’étreignait en tant que membre de son espèce, qui avait commis tant d’ignominie aussi bien envers le chien que le loup. Une longue suite de mauvais traitement, trahisons et torture, il était à 2 doigts de se tuer devant la folie misérable qu’il voyait.
Jamais il n’oublierait les yeux jaunes de ce chien dans la nuit qui brillait d’amour, d’affection, de douceur et de fidélité. Néanmoins dans la tristesse de ce regard brillait aussi toutes les peines causées par ces multiples mauvais traitements, trahisons et haines subies et endurées.
Comment pouvaient-elles toutes s’entasser aussi intenses et profondes, chacune d’entre elle, dans un seul regard ?
Combien de fois honni, battu, exterminé, abandonné, dressé à la violence, lui, le plus doux, le représentant des chiens et des loups, qui n’était plus que l’ombre …de l’amour.
Jean Lou en pleurait.
Devant la confiance qu’il avait témoigné en plongeant son regard et la sincérité de sa tristesse, Lambrulou reprit un peu plus forme, l’ombre était plus nette, le pelage et la fourrure plus dru et brillant, les cicatrices plus effacées, le corps, un fantasme d’espoir plus replet.
Jean Lou, sentit la langue chaude et humide embrasser d’amour son visage. Une pensée claire dans sa tête, autant que l’ombre et la lumière, lui demanda de se redresser et de suivre Lambrulou. Lui, Jean- Lou ne pouvait être tenu responsable du passé et des actes commis par ses ancêtres.
Alors Jean- Lou le suivit, emporté par l’allant du chien, transporté par l’ombre, que ce chien semblait maîtriser.
Un instant, il demanda à Lambrulou de s’arrêter, il le sentait encore profondément brisé intérieurement. Il lui prit la gueule entre ses mains et replongea son regard, ce qu’il y vit n’était pas clair, sinon peur, gêne et traumatisme. Ce qu’il lisait dans ce regard n’était guère mieux et ne lui plaisait que trop peu, il dit alors à Lambrulou.
-Mon ami, je ne sais ce qui te traumatise ainsi, mais pour une fois, laisse un humain t’aider allons voir et levons le voile sur cette chose que tu sembles trouver ignoble. Il se mit à battre de la queue, sauta dans tous les sens pour fêter Jean- Lou, et le conduisit, où Jean- Lou avait demandé. Ils traversèrent des grottes, d’anciennes carrières de plâtre souterraine, des catacombes romaines, des vieux cimetières oubliés, des bunkers et autres refuges résistants de la deuxième guerre mondiale.

Ils arrivèrent dans une cavité qui donnait sur une salle gigantesque comme dans une grotte. La cavité en surplomb où ils se trouvaient, n’était de la salle qu’une anfractuosité. En effet le bord de la cavité se redressait et faisait comme un muret. Il ne restait qu’une fente pour regarder dans la salle.
Ce fut plus fort que lui, malgré pourtant tous les avertissements que Lambrulou avait pu lui donner, Jean- Lou ne put se contenir de regarder par l’ouverture. Il ne put non plus s’empêcher de se détourner pour vomir, dégoût et malaise que la scène lui inspiraient.
Des détenus, comme lui auparavant arrivaient dans la salle principale. Les ravisseurs gesticulaient dans les airs. Les murs et les parois se couvraient de ces symboles énigmatiques. Les ravisseurs devinrent aux yeux de Jean- Lou des bourreaux monstrueux. Les détenus encore conscient voyaient leur membre se faire arracher sans pouvoir hurler, leurs organes être éjectés de leur propre corps. Leurs regards trahissaient une souffrance indicible, qu’ils ne pouvaient toujours, ni exprimer, ni hurler, sous le coup de ce sortilège qui les rendait impuissants.
Les groupes de bourreaux barbares, monstres ignobles récupéraient membres et organes et dessinaient sur les murs des symboles ésotériques incompréhensibles ou bien ces symboles se dessinaient tout seuls semblaient-ils, avec le sang des victimes impuissantes.
Des faibles, capturés comme Jean- Lou l’avait été, par traitrise dans leur sommeil.
Ils utilisaient le sang qui dégoulinait des membres et organes de leurs victimes pressés contre les parois minérales abrasives. Ces parois étaient animées de magnifiques peintures rupestres inconnues qu’ils écorchaient aussi bien que l’âme même humaine.
Il était tout particulièrement un grand mur, à l’aplomb du sol qui saillaient d’une terrasse légèrement surélevée recouverte des cadavres des victimes. Ils couvraient joyeusement ce mur, en rigolant tel le sang de leurs mains, de ces symboles. Bien en avant de ce mur, il y avait une cible dessinée au sol dans laquelle se tenait la jeune adolescente toute de blanc vêtue, debout, le regard obscurci de la même manière que les victimes.
Les victimes encore vivantes se faisaient rares et les piles de cadavre atteignaient presque la voûte de cette cavité colossale. Il y eut une déflagration gigantesque, un groupe de bourreaux malmené et mal à l’aise reculaient précipitamment devant une furie nébuleuse.
Jean Lou qui aurait voulu intervenir s’était bien rendu compte à son grand dam’ ne pas être de taille à faire face. Mais son désespoir intense devant la scène vécu venait d’être balayé par cette lumière et déflagration d’espoir et de joie.
Ils étaient là tous qui prenaient pied sur la terrasse; Drachschlange et les reptiles, Les arachnides, les batraciens, les insectes, et même des requins dans des bulles d’eau. Ils eurent à peine le temps de prendre dimension de la scène. Leur arrivée avait masqué le mur couvert de symbole qui pulsaient et rougeoyaient.
Il y eut une seconde déflagration bien plus terrible, il aurait semblé qu’elle ébranlait l’univers même. Mais avant la déflagration, Jean- Lou avait vu les symboles et une obscure compréhension s’était faite à son esprit. Il avait bondit et hurlait tout le monde au sol, bondissant vers l’ultime jeune fille pour la projeter hors du cercle.

Oh, il réussit.
Il se retrouvait évanoui dans le cercle, la jeune fille évanouie aussi, en dehors. Les animaux l’avaient vu, mais n’eurent pas le temps de réagir. Sauf Lambruplou qui avait pu, lui aussi anticiper la scène de la cachette, où ils étaient, tous les 2, lui et Jean- Lou.
L’ensemble des intervenants animaux furent excessivement surpris.
Lambruplou bondit, mais il n’atterrit pas, ce fut l’une de ses autres formes, qui ne s’était pas manifestée depuis une éternité, Un tigre de fumée, appelé Tigrofumi.
Il reprit sa forme de Lambruplou. Il avait fermement saisi le bras de Jean- Lou dans sa gueule, afin de l’extirper de cette cible qui ne lui disait rien qui vaille. Mais il n’était pas suffisamment puissant sous cette forme. Il n’avait pas le temps d’essayer. Il prit encore une autre forme, Teddy Bärliner Mauer grün rot, celle d’un ours blanc fait de béton d’une force colossale et peint en vert et rouge, comme un mur peint de couleur voyante, comme une ville tel Berlin entre parc, foret, nature, et passé, comme la bière de Berlin. Il put tirer Jean. Lou en dehors du cercle…une seconde trop tard, il restait sa main et son poignet.
Des symboles, qui pulsaient lumineux au mur, jaillit un flux puissant d’énergie pure quasiment au même moment que la seconde énorme déflagration. L’énorme flux de lumière- énergie se concentrait en un faisceau dirigé vers la cible. Ce faisceau prit main, poignet et avant bras de Jean- Lou en écharpe qui hurla.
Les bourreaux était furieux, les animaux désespérés de l’insuccès de leurs efforts.

Déflagration, flux d’énergie et hurlement de Jean- Lou eurent un retentissement dans tous le monde alsciansmique, mais aussi plus largement magique, dans le monde entier. A l’aide de ce flux d’énergie et de puissance, Jean- Lou put accomplir son plus cher désir et peut être dernière volonté. Transmettre, hurler sur tous les toits, à tout un chacun, l’horreur ineffable qui venait de se produire sous ses yeux. Ainsi il transmit chacun de ses souvenirs de cette scène, principalement le regard horrifié et supplicié des victimes, et le visage amusé de chacun des bourreaux qu’il avait pu apercevoir, ainsi que la jeune fille à la beauté angélique.

Paris

Mme la Proviseure Maexlinch du Lycée Léon LIGRAUD est en état de choc, elle doit s’asseoir pour reprendre ses esprits.
Toute son équipe pédagogique arrive…oh pas exactement tous en même temps. M. MILLER toujours impeccable dans sa tenue, comme dans son maintien, certainement l’éducation anglaise, se dit-elle. Il manquait Annie, pas encore rentrée forcément, ainsi que bien évidemment Jean et Emmanuelle perdus dans leurs occupations respectives. Cela dit, ils avaient quelques circonstances.
Tous la même question au bout des lèvres.
Présent N’GAUDOU devança tout le monde, meme Sophie, SUBTIPLET de son nom, surnommée Subtile ou bien La Subtile, ce qui lui allait si bien.
_Qu’est ce que c’était Madame Irma ?
Madame Maexlinch s’appelait Irma.
_Eh bien, nous aurons, je crois plus de précision plus tard, mais l’un de nos futurs lycéens a réussi à modifier rien moins que le cours du temps comme 1er acte alsciansmique. Mon Chras des limbes me l’a fait éprouvé.
Ils étaient tous interloqués,même Sir William, car la plupart des alsmans expérimentés en était incapables. Il semblait à Irma que c’était la 1ère fois que William perdait un peu de son flegme britannique, elle se rappela ce qu’elle aurait préférée oublier. C’était malheureusement…la seconde, fois. Alors elle demanda à Iago GLYPHE surveillant professeur chercheur:
_ Au fait Iago en tant que responsable de l’équipe spéciale, avez-vous quelques résultats probants ?
Sa mine défaite était à elle seule une réponse, mais elle révélait derrière le masque, les marques et l’état de fatigue révélateur du tourment qu’il se donnait à ce propos.
_Rien, Madame à mon plus grand dam’, pourtant nous planchons avec Sophie et Cléo, même Présent et M. Miller, dont ce n’est pas les projets nous aident, aucune piste ne s’est révélée source d’explication. Je revis cette horreur chaque nuit, je n’en dors plus et pense sans cesse à ce sort à croire que je n’ai pas fait de thèse sur les runes et les sorts. J’attendais ce moment Madame, à vrai dire, je comprendrai que vous me licenciez, il remettait déjà son béret basque.
_NON, Iago ! s’exclama-t-elle fermement, si vous avec votre équipe n’avez pas trouvé, je sais alors que personne n’a trouvé.
_C’est bien ce qui m’ennuie, Madame, L’horreur qui s’est produite et ses éventuelles conséquences se poursuivent et nous ne pouvons rien faire. Néanmoins…Je ne suis pas le meilleur, si Jean daignait nous aider.
_Iago, vous savez bien que même s’il le voulait, il ne le pourrait,je crois bien que son plus cher désir aurait été de vous aider. Il connaît La Marque Sanglante, il fait partie de ses plus vieux ennemis et s’est sacrifié plus que ce que nombre d’entre nous aurait été capable, je sais que j’en aurai été incapable. Néanmoins le passé est du passé et je regrette tout autant que vous cette situation.
_Madame…vous l’avez vu, vous aussi ce sort, vous n’auriez aucune idée.
_Je n’ai, moi non plus aucune idée et vous l’aurait déjà communiquée, si ça avait été le cas. Mais tout ça, vous l’avez déjà découvert, bien avant tout le monde. William des nouvelles à ce sujet du Mageaume Uni.
_Irma, sauf votre respect, vous auriez été la 1ère au courant, ils planchent, mais ils ne maitrisent aucunement les arcanes de l’alsciansmie, bien qu’ils l’aient autorisé. J’ai bien peur qu’avec cet acte, sa maîtrise vous échappe à vous aussi…vos lettruns magiques n’étaient pas des cendres inertes et dénuées de sens. Malheureusement la magie sait leur en donner. Théoriquement cet enseignement est intéressant, et il défend à lui seul l’expérience alsciansmique, mais les conséquences pratiques me terrorisent.
_Je comprends votre terreur, j’aurais cru qu’un point de vue autre et nourri de magie ancestrale aurait pu élucider ce sort.
Sir William MILLER, diplomate, haut mage et membre représentant de la Baguettrone Britannique répondit :
« Je reste persuadé que ce sort est entièrement alsciansmique et moderne, certes ses bases peuvent se référer à quelque chose d’ancien, néanmoins il est entièrement moderne. Je suis parfaitement d’accord avec les conclusions de M. GLYPHE. Néanmoins, la Baguettrone voit tout cela d’un très mauvais œil, mes collègues et moi avons de plus en plus de mal à défendre l’Alsciansmie, sans parler du cafouillage chez les humains. Comment ce jeune homme Jean- Lou qui nous en a communiqué l’horreur est impliqué dedans…enfin nous avons pu régler le problème,maintenant c’est un inspecteur alsman qui s’en occupe. Mais il est tellement terrorisé qu’il a fait classer l’affaire.
Mme MAEXLINCH espérait que ce serait le dernier acte alsciansmique d’une telle puissance.
Avant peu, déchanterait-elle.

15 juillet – 1er Aout 2007
Camille DE GOUFFREDENFER était en vacances avec ses parents dans leur maison de famille.
Elle voulait lire tranquille et/ou trouver un nouvel endroit, où jouer avec ses frères et sœur, cousins et cousines. Elle alla au grenier- bibliothèque, salle aux vieux objets inusités. Sa famille ancestrale, et versée dans le monde de la magie avait rapporté nombre d’objets étranges de ses voyages. Les parents avaient préféré interdire cette pièce, car cette famille était connue pour pratiquer la magie noire, et rapporter de tels objets, potentiellement dangereux.
Seule ce jour, Camille explorait, dans l’un des recoins en forme d’arrière salle du grenier. Elle s’était installée, sagement adossée à un coffre, pour lire son livre. Le lieu était empilement d’objet hétéroclite.
Captivée par sa lecture, ce n’est qu’éblouie par un rayon lumineux, qu’elle sortit de son livre. Une fois les idées remises en place, elle observa et se rendit compte que le rayon perturbateur, était réverbéré par un drôle d’objet. Elle escalada la pile d’objets pour arriver à celui qu’elle recherchait. Une fois au sommet tout à coté, ce qu’elle avait prit pour une sorte de globe dans un beau meuble ancien d’art ouvragé, était un œuf. Elle ne reconnut l’œuf qu’au niveau de la partie lumineuse, qui semblait douce, chaude, vivante, espoir et promesse, la partie a l’ombre avait plus l’aspect de la pierre. L’heure ou même les 2 d’après, s’escrima-t-elle à déplacer l’œuf et sa structure devant la fenêtre. Elle viendrait régulièrement le voir.
Aux douze coups de minuit la nuit du 31 au 1er aout 2007, elle se réveilla devant l’œuf et la fenêtre du grenier, il faisait jour, ce qui l’interloqua, puis rapidement la lumière déclina, elle alla regarder par la fenêtre, elle vit le soleil qui brillait se faire éclipser par la lune. Elle se retourna pour regarder l’horloge, les aiguilles comptaient les heures a une allure phénoménales et s’arrêtèrent sur 10h25. Quand le soleil de minuit fut totalement obscurci a l’exception d’un léger cercle solaire, elle entendit un craquement. Elle regarda l’œuf duquel sortit d’abord timidement un museau adorable, qu’elle vint caresser et encourager, alors brutalement s’échappa un lézard ailé couvert de plumes, lumineux tel l’or, et plus encore tel le jour. Il vint la chercher, les aiguilles de l’horloge tournèrent alors contre la montre, et pendant ce non temps d’un an, car elle avait vu l’éclipse solaire du 1er aout 2008 à 10h25, le Fouetzelgoel expliqua a Camille qu’il était son anitmotem de l’ombre et la lumière, ce qu’était l’alsciansmie. Mais surtout Le Fouetzelgoel par l’intermédiaire de Salamandragore, qu’il ne connaissait pas contacta Maxime dans ses rêves, qui affranchit depuis peu du crime de La Marque Sanglante, dont les traces macabres avaient été découvertes dans le sous sol parisien, avait presque percé l’énigme du sorune sanglant, connu de par tout le monde alscianmique et non encore résolu par les plus grands experts. Alors Maxime rêvant et galvanisé par ce contact et sous la férule combinée de Salamandragore, Fouezelgoel et Camille apporta la touche finale à la résolution. A cet instant Fouetzelgoel fut une explosion de lumière qui telle une vague couvrit et parcourut le globe, contactant tous les alsmans afin de leur donner la solution et montrer que Maxime l’avait résolue.

Mme MAEXLINCH était une fois de plus réveillée par un acte alsciansmique superpuissant, contrairement à ses espérances.

_________________
En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit
En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc
Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI)
langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish

Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Alsciansmie, un début de roman où pour faire de la magie, il fallait créer son idéolangue
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