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Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Genre et sexe Jeu 30 Oct - 9:23 | |
| Comme je l'ai dit dans ma page de présentation, il n'y a pas de genre grammatical en aneuvien, tout au plus des signes distinctifs sous formes de lettres ou d'affixes collés aux noms et (accessoirement, uniquement pour lever une ambigüité) au pronom personnel singulier (3me personne). D pour le masculin, K pour le féminin, aucun rajout pour le neutre. Un exemple avec des lions: Ar leor ande in at savanev: les lions marchent dans la savane Il s'agit évidemment de lions et de lionnes, donc on ne met pas de distinctif At leok ere skapa ùt kazels: La lionne avait saisi une gazelle (j'me suis pas trop foulé pour les noms de la faune, il faut dire qu'ils sont assez voisins dans plusieurs langues). Pour la lionne, c'eest assez facile (comme pour d'autres animaux): les femelles on un nom à elles. Æt leod ere hab ut roog kapkrons: ce lion avait une crinière rousse S'il avait une crinière, c'était vraisemblablement un mâle. Les êtres humains ont un traitement de faveur, puisqu'au lieu que ce soit une lettre qui les différencie, c'est un nom qui leur sert de suffixe: Dak pour le masculin Kad pour le féminin Chacun étant le retourné de l'autre. Comme dans tout homme il y a une petite part de féminin et dans tout femme une petite part de masculin, il y a du K dans dak et du D dans Kad. Des exemples: Neràpdak: fils (neràp est le retourné exact de pàren) Loejakad: petite-fille (Loeja est le retourné de ajoel, le [œː] n'est pas sécable) Prins: prince (on met l'accent sur le titre) Prinsdak: prince (on met l'accent sur la personne: on évoque plutôt le prince charmant) Deux exceptions cependant (c'aurait été trop beau!) afin de ne pas (trop) se différencier d'autres langues... Père ne se dit pas pàrendak, mais padh Mère ne se dit pas pàrenkad, mais madh Itou pour leurs (peu nombreux, ouf) dérivés Nuppádh: beau-père (père du conjoint), nupmádh: belle-mère Sykpádh: beau-père (2me (ou plus) époux de la mère), sykmádh: belle-mère. Seuls les personnes et les animaux dont on évoque le sexe (par -d, -k, -dak, -kad, -padh, -madh) seront masculins ou féminins. Le pronom de la troisième personne au singulier sera (uniquement pour lever une ambigüité): da ou ka Ka ere qudd kas: Elle la désirait. Les autres mots (prins, doktor, præsident...) sont neutres. le pronom personnel (3me personne singulier) est a. At præsident dær, a waad ese: le président est là: il nous attend. (on dirait plutôt: Eddak at præsident dær, da... ou Ekkad at præsident dær, ka...; dans ce cas, vu qu'il y a eddak (monsieur) ou ekkad (madame), on met le pronom en conséquence) Les toilettes se disent Daklàtryn & kadlàtryn. kad et dak sont en préfixe, le radical est làtryn, le mot est donc neutre. Je reviendrai sur d'autres aspectsde vocabulaire (géographie, calendrier, monde ferroviaire, formation de mots composés après la fin de la grammaire, sauf si des questions sont posées auparavant; dans ce cas, j'ouvrirai une parenthèse).
Dernière édition par Anoev le Ven 7 Nov - 17:27, édité 3 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: 3)Les pronoms personnels directs Ven 31 Oct - 14:14 | |
| | n | a-d | g | c | 1s | e(g) | es | en | ev | 2s | o(r) | o(r)s | o(r)n | o(r)v | 3s | •a | •as | •an | •av | 1p | er | ese | ene | eve | 2p | or | o(r)se | o(r)ne | o(r)ve | 3p | ar | ase | ane | ave |
•Cf article précédent: (a, da, ka...) (r): Vouvoiement. Eg çhar nep ni os: je ne te mens pas eg çhar nep ni ors: je ne vous mens pas (vvt à une seule personne) eg çhar nep ni ose: je ne vous mens pas (à plusieurs personnes) eg çhar nep ni orse: je ne vous mens pas (vvt à plusieurs personnes, (un peu) l'équivalent d' ustedes (esp cast)). Quand or traduit un vouvoiement singulier, le verbe est au singulier Ep or audja es? M'avez-vous entendu? (à une personne) Ep or audjar es? M'avez-vous entendu? (à plusieurs, vvt ou non) Il existe aussi un nous singulier, beaucoup moins courant: Er, Henri IV, rex Fransen ea Navarren dik tep Paris val ep ut mastes. Nous, Henri IV, roi de France et de Navarre, disons que Paris vaut bien une messe. Et pour ce qui est des déclinaisions: Or kredite ni es, ankhtet or krede nep ev: Croyez-moi, même si vous ne croyez pas en moi. Mais là, j'anticipe et commence à écorner l'énoncé des verbes. Ce sera pour bientôt: promis!
Dernière édition par Anoev le Mer 31 Déc - 10:09, édité 4 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Petites modifs nécessaires Ven 31 Oct - 14:47 | |
| Quelques modifs de prononciations (mineures, rassurez-vous: l'essentiel n'est pas touché!).
1)Concernant les e non accentués et les e muets (comme vous pouvez vous en rendre compte, ça va pas vraiment bousculer la diction!), je prépare une modif qui devrait n'aboutir à aucun paradoxe*.
2)J Le J situé entre deux consonnes (même si elles ne font pas partie du même mot) se prononce [ɪ]:
Eg audj nep: je n'entends pas. Essayez un peu de prononcer [ɛgɐwdjnɛp], vous m'en direz des nouvelles!
3)Une autre modif à l'étude devrait concerner l'orthographe des voyelles nasales, heureusement assez rares en aneuvien. Le résultat de cette étude devrait entraîner
-soit leur disparition pure et simple (pas évident: j'ai maintenant l'habitude de prononcer certains mots comme ça: Bean (chemin de fer; pompé à l'allemand Bahn, au norvégien bane ou au suédois bana) = [bɑ~ː]; c'est pas facile de se défaire d'une habitude!)
-soit l'apparition d'un nouveau diacritique pour l'aneuvien, emprunté entre autres au polonais: l'ogonek, qui serait accroché à la voyelle à nasaliser (pas évident non plus: ça va faire un diacritique de plus, et j'ai pas trop envie d'en abuser! par ailleurs, les voyelles longues n'ont pas de diacritique, je ne vais pas bousiller une règle pour une poignée de mots). Bean se réorthographirait comme ça: Beą ou bąą... heup...
-soit l'apparition d'un diacritique au dessus de la consonne responsable de la nasalisation. Là, le problème va être d'ordre typographique: les diacritique sur le N, ça va pas me poser de problème, mais sur le M, ça va être une autre paire de manches! Pourtant, cette possibilité serait la plus séduisante, surtout pour les voyelles longues nasalisées, puisqu'elle me permettrait d'éliminer (ou de dénasaliser) le YYN (ou YYM) (à peine une poignée de mots) et de le remplacer par EEÑ ou EEŃ (EEḾ*). Bean se réorthographirait comme ça: Beań. Affaire à suivre.
*Là, j'ai fait un copier-coller sur la page des diacritiques de wikipédia, mais le caractère n'existe pas dans les caractères spéciaux de word 2007. Bref, va falloir que j'fasse un choix douloureux!
4) ă = [ɔ].
5) Projet de simplification du C: Le c se prononcerait toujours [ts], même devant æ, e, i, y. -Première conséquence, les mots comme cem, cys etc... s'écriraient çem, çys etc... bref, le Ç subsiste, véritable tenant du son [s] (sauf devant H), puisque la lettre S est partagée entre les sons [s], [z] (devant un e muet, si celui-ci ne disparaît pas (cf plus haut)) et [ɬ] (devant une consonne, y compris H). -Deuxième conséquence, les mots se terminant par un t (au nominatif) se termineraient par un c (accusatif) puisque le pluriel (-ce) se prononcerait [tse] -Ep o vedja at gac? As-tu vu le chat? -ar gace [gatse]? ep o vel dik... Les chats? veux-tu dire...
Pardonnez-moi ces modifs (que je fais les plus mineures possibles); on pense pas toujours forcément à ces petits détails quand on pond une nouvelle règle. *Ce que je veux surtout éviter, ce sont des homographes du style "nous portions des portions", "les fils coupent les fils" et autres trouvailles du même tonneau...
Dernière édition par Anoev le Dim 16 Nov - 20:51, édité 4 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Les adjectifs (suite) Mar 4 Nov - 22:49 | |
| II Les adjectifs déterminatifs (et les pronoms qui leur correspondent) (ar stemberde alzhèktynde (ea ed purnáme)) Les adjectifs possesifs (ar larkene alzhèktynde)Issus de langues latines, ces adjectifs ne sont employés que si la possession est réelle (effective) à l'exclusion de tous les autres cas (cf plus bas): Ma table: med mes | Notre maison: nod hoos | Ton chien: ted hœnd | Vos livres: vod knege | Ses cahiers: Sed tetjèrde | Leurs vélos: loed bajge |
Comme on peut lire, ils ne s'accordent pas avec l'objet possédé. Les pronoms sont les mêmes, simplement précédés par at (sing) ou ar (plur) Ted hræne biyne lungere qua'r* med s: tes haricots verts sont plus longs que les miens * Contraction possible (mais non obligatoire) de qua et ar Possible aussi avec ea at (ea't), ea ar (ea'r) et qua at (qua't). À l'étude pour ea a et qua a (devant deux consonnes): il ne resterait danc ce cas de l'article défini que l'apostrophe!Si l'adjectif ne se décline pas, le pronon, lui, si. Ils ont la même forme, qu'ils soient réfléchis ou non. L'adjectif (et pronom) personnel indirect At elidirekt kursen alzhèktynd (ea purnám)Traduction aneuvienne des adjectifs possessifs quand la notion de possession est absente du sens de la phrase. Réfléchi, il se traduit à toutes les personnes par ed, sans complément. Eg mussa ed strægens: j'ai raté mon train Le train ne m'appartient pas, c'est celui que je devais prendre. S’il n'est pas refléchi on utilisera la construction suivante: Ed+nom+ pronom personnel (direct) au génitif. —Eg vedja ed asjúdak on, da ere hab ùr pœngringse: j’ai vu ton associé, il avait des menottes. —Tev a mir ere zhoolev, eg mir gónleg kœm ed nupkáds an: Quand il sera en prison, je coucherai avec sa femme. Da pùza livun kœm ed nupdáx en: Il est parti vivre avec mon mari. Les termes mari, femme, fille, fils, père, mère, employé... ne sauraient appartenir à qui que ce soit. On ne dira jamais - Citation :
- K Martín ea sed neràpdur (encore moins nexàvdur), mais K Martín ea ed neràpdur.
pour dire "Mme Martin et ses enfants". Dans un seul cas, on peut mettre med (ou nod) associé à une personne: avec les adjectifs kœr (cher) et kœrjet (chéri(e)). Ed kœr Léa = Ma chère Léa (estime ou... ironie) Med kœr Léa = Ma chère Léa (affection) Ça ne marche pas avec les autres personnes, même pour ces deux mots: Eg vedja Jak-s kœm ed kœrjets = J'ai vu Jacques avec sa chérie. Dans cet exemple, Jak est le nom le plus proche de l'adjectif personnel ed, il lui est réfléchi. Par contre: Eg vedja ed neràpkads an = J'ai vu sa fille. Le substantif le plus proche de ed est eg, qui ne désignent pas la même personne: on doit rajouter anEg vedja ed neràpkads = j'ai vu ma fille. Ragots: O kógste Marcellyn-s? Eg vedja Jak-s ere smàkun ed nerapdax an. Tu connais Marcelline? J'ai vu Jacques embrasser son fils (le fils de Marcelline: non réfléchi). Tout comme les pronoms possessifs, les pronoms personnels indirects se construisent en précédant l'adjectif de at ou ar et se déclinent: Ed kœnzhene lungere qua’r eds an: mes vacances sont plus longues que les siennes. Eg kógste ed neràpdax an, ka kógste eds en. Je connais son fils, elle connaît le mien.
Dernière édition par Anoev le Dim 23 Nov - 15:26, édité 9 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: II (suite) Les déterminatifs Mer 5 Nov - 11:32 | |
| L' adjectif (et pronom) démonstratif At inshowon alzhèktynd (ea purnám)Il n'existe qu'un seul adjectif démonstratif (affublé ou non de postpositions (cf plus haut pour l'adjectif personnel indirect) pour désigner l'éloignement plus ou moins important). Il s'accorde en nombre au nom auquel il se rapporte, mais n'est pas déclinable: æt, ær. Les postpositions en questions sont en, on ou an derrière le nom. En, on et an, correspondent en fait à de moi, de toi et de lui , mais derrière un démonstratif la traduction littérale devient d’ici, de là et de là-bas. Le pronom démonstratif est le même. Æt harléa en rylnert do æt on minus spændirner. Cette chemise-ci est très belle, mais celle-là est moins chère. Er retrokòmite dyn ær òvese en: Revenons à nos moutons. Ær qua live santrev staden: ceux qui vivent en centre ville Si l’adjectif démonstratif ne se décline pas, le pronom, si. Eg gunes æ se at kanden: je prends celles du fond. Les numéraux. Ar numeradeneles numéraux cardinaux sont des adjectifs lorsqu’ils précèdent un nom. Le nom se décline normalement. Eg hab quàt apaalse: J’ai quatre pommes. Ùt | 1 | Dèkut | 11 | Tinek-ùt | 21 | Dvo, tiyn | 2 | Dektyn | 12 | Ternek | 30 | Tern | 3 | Dektern | 13 | Cèrent | 100 | Quàt | 4 | Dèquat | 14 | Cèrent-ùt | 101 | Pent | 5 | Dekpent | 15 | Tinèrent | 200 | Seg | 6 | Dexeg | 16 | Tœsaṅd | 1000 | Hep(t) | 7 | Dek-hep(t) | 17 | Tinœsaṅd ternèrent-tinek-tern | 2323 | Ok(t) | 8 | Dek-ok(t) | 18 | Dekœsaṅd | 10000 | Nov | 9 | Dek-nov | 19 | Cèrent tœsaṅd | 100000 | Dek | 10 | Tinek | 20 | Ùt tinsaṅd | Un million |
Ok ràdige (8 radis) mais Tinek-okt ineste (28 éléments) Ùt, dvo, tœsaṅd, tinsaṅd etc... sont des cas particulier Derrière ùt (mais pas dèkut) le nom est au toujours au singulier 1001 (tœsaṅd ut) nox. 1001 nuitsDvo (2) n’est pas un cardinal. Le cardinal correspondant est tiyn. Eg waad vader hoψev tinek-dvo: J’attends depuis vingt-deux heures. (d’horloge) Eg waad vader tiyn hoψeve: J’attends depuis deux heures. (durée) Stàtynged, dvo: 2 rue de la gare. Tœsaṅd... sont des noms (donc, variables), conséquemment, le noms auquel ils se rapportent est au génitif pluriel s’il est immédiatement placé derrière. Tiyn tœsaṅde taψ ene selpàrken. 2000 places de parking. Quàt tinsaṅde noverent-dekùt tœsaṅde segèrent mikrobe. 4911600 microbes. Les grands nombres s'écrivent par tranche de trois unités, avec une espace entre chaque groupe (cf exemple précédent) Les chiffres considérés comme figures sont des noms. 22336: Tin dvo r, tin tern e ea ùt seg. Les ordinaux sont des adjectifs à part entière, ils se forment (en général) en mettant -en derrière le cardinal: Penten=5 me. Font exception 21 me... 91 me etc se disent tinek pirm, novek pirm mais 11 me se dit dèkuten même remarque pour 22me (tinek dvon)... Ar Dektin pirme: les 12 premiers. Ar dvone iquæle at Frans ea’t Rosjet: Les seconds ex æquo sont la France et la Russie. D'autres numéraux: Multiplicatifs 1)-ex: Dvox=bis, ternex=ter, Dèkex=10 fois... 2)-(er)syn: Tersyn=trio, Dèkersyn=dizaine, Dektynersyn=douzaine, Dekpentersyn=Quinzaine, Ternekersyn=trentaine... mais Paar=paire Fractionnaires 3)-ax: Ùt ternax=1/3, Tern pentaxe=3/5, Tinek-hep dekaxe=27/10, ùt tœsandax=1/1000... mais ùt halv=un demi On ne confondra pas Ùt ternax heptav = Un tiers de semaine (?) Ùt heptav ternax = une semaine sur trois. Ùt heptav ea ternax = une semaine (+) un tiers
Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Avr - 16:30, édité 6 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Sujet: II (fin) Les déterminatifs Ven 7 Nov - 12:59 | |
| L'adjectif exclamatif et les déterminatifs indéfinis At iklàmennten alzhètynd ea'r elietrunar dytermeryndeOn arrive à la fin (approximative) du sujet des déterminatifs. Les pronoms et adjectifs interrogatifs et négatifs seront abordés avec la construction du verbe à la tournure appropriée, quant aux pronoms relatifs, ils seront abordés quand on abordera la phrase. Grammaticalement, iln'y a pas trop à en dire, sinon que comme les autres, les adjectifs s'accordent en nombre (pour ceux n'évoquant pas une quantité) aux noms auquels ils se rapportent, quant aux pronoms, ils se déclinent. (at) idem* | le même | numbar | plusieurs | ùdat | au moins un | -(n)iψ | -même | alj | autre | la***:: | on | æq | chaque (-cun) | tan | tel | dam | certain | omen, omne** | tout, tous | cys:: | en | epdu, okèndu | quelqu'un | melnuse | divers | oken | quelque | epùt, okenùt | quelque chose | Osquat | quelconque | veryde | différents | quat(!) | quel(!) | Pronoms et adjectifs uniquement *On ne confondra pas At idem nox = la même nuit avec Æt nox(ev) iψ = cette nuit-même Egiψ, oniψ, oriψ, (d)(k)aniψ, eriψe, oriψe, ariψe: moi, toi... eux-mêmes Loodav oriψ: Bonjour vous-même (Alphonse allais) et Ank æt nox(ev) = même cette nuit (mais là, "même" est un adverbe) **Même remarque pour "tout" At gans ep dem rekordun cys = Le tout (nom) est de s'en souvenir At liyl làl blœ = le ciel est tout (adverbe) bleu Omne dùr natyve fræjene ea iquæle nòblentev ea legeve. = Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. ***"La" devant un verbe au singulier est un pronom indéfini La lokùt anoevens = on parle aneuvien devant un verbe au pluriel, il est mis pour "nous" La loot cena r = on a bien diné. ::Autre risque de confusion: Eg çys gunesa tiyn: j'en (pronom) ai pris deux Eg kœnzhenda we: je suis en (préposition) vacances Eg pateze çyv: j'en (adverbe) viens Da vaala las klatakun: il est tombé en (gérondif) courant La dev nep ràçh las: On ne doit pas nuire à autruiEp or çyn terád? En êtes-vous certain (qualificatif) Or dikta dame antese qua placar nep es: Vous avez dit certaines (indéfini) choses qui ne m'ont pas plu.
Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Avr - 16:34, édité 7 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: 5)L’adverbe, at alvaaremb Ven 7 Nov - 16:20 | |
| Tout comme dans les autres langues, l’adverbe donne des précisions ou des nuances à l’adjectif, au verbe ou à l’adverbe auquel il se rapporte. Il est toujours invariable en nombre. Bon nombre d’adverbes s’obtiennent en ajoutant –as à l’adjectif d’origine, avec (ou non) quelques contractions.
Sol = seul, solas = seulement Lung = long, lungas = longuement Veland = volontaire, velandas = volontairement Drœgen = amical, drœgnas = amicalement Teren = troisième, ternas = troisièmement A xhyp glœp pansas: le navire coule lentement
Certains autres se construisent sur des noms correspondants
Temp = temps, tempas = longtemps Velynt* = désir, velyntas = volontiers Deav = jour, Sàrkdav = hier, vydav = aujourd’hui, kràsdav = demain
*Pas confondre avec qud (/Qupidon) = désir, mais pas le même (cf plus haut)
Certains autres se construisent sur des prépositions ou conjonctions correspondantes
En= sur, iten = dessus Ùs = hors de, itùs = dehors Antek = devant, Itántek = en avant Antep = avant, Itántep = auparavant
D’autres, enfin, ne sont pas dérivés d’autres noms…
A lal blœ: Il (elle) est tout(e) bleu(e) Æt hippok klotok syv: cette jument galope vite Æt reç pœr vydáw = c’est assez pour aujourd’hui
… ou n’ont que peu de différence avec les adjectifs correspondants : Æt loot, laredit : c’est bien, continue. Alors que... lal loodas = tout bonnement
Le comparatif et le superlatif de l’adverbe se construit comme celui de l’adjectif. Mins syver, k.p.o.: Moins vite, s.v.p.
Da inzh recert: Il mange trop Æt panoç bev reç olygert : cette serpillère boit trop peu Pour mémoire: Æt panoç bev nep reç: cette serpillère ne boit pas assez
Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Avr - 16:38, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: B Le verbe At vaaremb Mar 11 Nov - 13:57 | |
| Introduction Dans la quasi totalité des langues, le verbe est le noyau de la phrase, il donne des renseignements sur l’évolution du sujet dans le temps et dans l’espace. Cette évolution peut être une action, un état, un changement d’état, un déplacement etc... La langue aneuvienne ne fait pas exception à la règle; et comme dans certaines autres langues (le russe, entre autres), le verbe peut ne pas apparaître, c’est le cas du verbe être ( ere) au présent de l’indicatif à la voix active et à la tournure affirmative. C'est d'ailleurs le seul verbe VRAIMENT irrégulier. Les irrégularité apparaissant dans d'autres verbes sont assez minimes et le plus souvent dues à des corrections orthographiques dues aux voisinage de lettres à des fins de prononciation, ou bien des racines étymologiques. Eg in àt hoosev: je suis dans la maison Ka ryln: elle est belle mais les particules interrogatives et négatives peuvent révéler son élision: Ep or graṅg? Êtes-vous malade? Eg nep vedjendar = Je ne suis pas visible Le verbe être apparaît toujours aux autres temps et aux autres modes: Eg ere ad ev = J'étais chez moi eg mir ere à stàtynev kràsdaw: je serai à la gare demain Contrairement au français, le verbe être ne sert pas d’auxiliaire pour la voix passive (ce rôle est dévolu à la particule ÇEM), ni pour un quelconque passé composé (qui n’existe pas en aneuvien, son équivalent est un temps simple), mais pour l’imparfait (et le plus-que-parfait), tant à l’indicatif qu’au subjonctif. Dans ce cas, ere est invariable, c’est le verbe qui se conjugue. Er ere elàmyvne pirm klasev: nous voyagions en première classe. Eg ere vaad tep a ere fakt ed ekipàzhese: j’attendais qu’il fît ses bagages Er ere ster tep a ere pùzar: nous savions qu’ils étaient partis La particule EP peut servir à éviter la répétition d’un verbe: Ka ere ryln ea eg ep plut: er cem ere fakte dor ber intèllun dem: Elle était belle et moi riche: nous étions faits pour nous entendre (comprendre). Or klim àr strægense, eg ep: vous aimez les trains, moi aussi (j’aime les trains) Or puze nep at zerregs æt hinvernev, eg ep (kùpo-kùpo) : vous ne partez pas à la montagne cet hiver, moi si (nananèèère!). Les formes référencées Même si la conjugaison des verbe est quasiment la même pour tous les verbes (attendre la suite), quelques différence minimes peuvent apparaître ça et là. Dans le dictionnaire, les trois formes principales mentionnées sont -L'infinitif présent lequel sert pour les trois premières personnes de l'indicatif présent (et du futur, de la première forme du conditionnel et de l'imparfait) -l'infinitif passé lequel sert non seulement pour le passé, mais pour les personnes du pluriel au présent de l'indicatif (pas de panique: les difficultés sont mineures, lire plus haut), le prétérit (clin d'œil aux anglais) le plus-que-parfait, le futur antérieur, le participe (présent, gérondif et passé), une variante du conditionnel présent (regret & opposition (même si...)) ainsi que le subjonctif présent (mais avec des sons-voyelles raccourcis si nécessaire). -le subjonctif passé Là c'est un (petit) peu moins simple, dans la mesure où quatre terminaisons sont possibles: -a, -éa, é_a, ía et où l'accent tonique se trouve non plus sur le radical, mais sur l'avant dernière voyelle du verbe, ce qui a pour effec de raccourcir les voyelles de certains verbes. G œnes = prendre, ... tep eg gun ésa = ... que j'aie pris Ce subjonctif passé sert tout de même à fabriquer (avec une simple préposition) le conditionnel passé et (avec retour de l'accent tonique sur le radical) l'impératif. Les différents groupes de verbes pàteze | liven | hàlten | hab | vedj | kom | skrip | pàteza | livna | hàltena | Haba | vedja | koma | skripta | patezéa | livéna | halténa | habéa | vedía | komía | skripa |
Comme on peut voir, les flexions ne sont pas bien méchantes. À suivre.
Dernière édition par Anoev le Jeu 7 Mai - 2:59, édité 10 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: B (suite) Mer 12 Nov - 14:56 | |
| Tout d'abord, on reconnaît, en aneuvien, un verbe lorsqu'il est conjugué à un temps perfectif (action terminée ou supposée être terminée) ou un temps imperfectif.
Tous les temps perfectifs se reconnaissent par leur terminaison en (-a-) ou (-ǎ-)
Eg fak ùr çhiψe = je fais des frites (de temps en temps, quelquefois, quand ça m'prends) Eg faktun ùr çhiψe = je fais des frites (je suis entrain de les faire: pompé à l'anglais = I am making) Eg ere fakt ùr çhiψe tev ka komǎ med liw in = je faisais des frites quand elle vint dans ma vie (ç'aurait pu encore continuer longtemps) Eg ere faktun ùr çhiψe tev ar patezǎr = je faisais des frites quand ils arrivèrent (j'étais entrain de les faire) Eg fakta ùr çhiψe = J'ai fait des frites (à taaable!!) eg faktǎ ùr chiψe = je fis des frites (une fois; elles ont été mangées depuis longtemps) Post faktuna àr çhiψe, da inzhǎ ase = après avoir fait les frites, il les mangea Ær çhiψe, da kan lort fakta ase! = ces frites, il peut très bien les avoir faites! Er ere waad tep ar ere kunadéa àr çhiψe = nous attendions qu'ils eussent fini les frites.
etc...
Dernière édition par Anoev le Mer 24 Juin - 12:35, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: L'indicatif Ven 14 Nov - 1:12 | |
| Comme son nom l'indique (!), un verbe conjugé à ce mode décrit une action, un état, un déplacement etc... considéré comme réel et non sujet à doute ou condition. comme indiqué précédemment, l'action l'état etc... décrit par le verbe peut être instantané, limité précisément dans le temps ou bien avoir des limites beaucoup plus floues. Il est secondé par le participe, lorque l'action... est ou était en cours de réalisation (cf anglais) Présent et passé.Le présent, si son utilisation est calquée sur celle de l'anglais (encore!), sa conjugaison en aneuvien est quelque peu différente. La forme du verbe ne change pas à la troisième personne du singulier, mais aux trois personnes du pluriel. pour des verbes totalements réguliers, ça ne pose aucun problème: eg, o(r), a | pateze | hab | hàlten | audj | er, or, ar | patezer | habe | hàltene | audje |
On ajoute un -r aux verbes se terminant par -e et un -e aux autres verbes. Avant de parler des autres verbes (liven, skrip), on va aborder le passé. Si le passé aneuvien est utilisé en lieu et place du passé composé français, c'est une conjugaison simple (entendons par là: en un seul mot, comme en latin: amavi = j'ai aimé): pas d'auxiliaire et de verbe au participe passé (ce type de conjugaison n'existe pas en aneuvien). Pour les verbes cités plus haut, voici leur conjugaison au passé: eg, o(r), a | pàteza | haba | hàltena | audja | er, or, ar | pàtezar | habar | hàltenar | audjar |
Au singulier, on remplace le -e (du présent) par un -a ou bien on rajoute un -a Au pluriel, on rajoute un -r au singulier du passé LIVEN Commepour d'autres verbes construits comme lui (gevàren, rovœres...) la terminaison -e- de ce verbe n'est précédée que d'un seul son consonne (-v-, -r-). En conséquence de quoi, le -e- disparaît, et ça donne | présent | passé | eg, o(r), a | liven | livna | er, or, ar | livne | livnar |
SKRIP Là, c'est un peu plus profond, et si on ne connait pas par cœur la forme du passé, on peut être aidé (des fois) par l'étymologie (latine, le plus souvent) du verbe. Quand un verbe est mentionné dans le dico, il l'est toujours avec ses trois formes (voir l'introduction des verbes). Sur le modeèle de skrip, on a ak, dik, epís, fak, illak, op... Ça donne | présent | passé | eg, o(r), a | skrip | skripta | er, or, ar | skripte | skriptar |
Parallèlement au passé, il y a le prétérit, chipé à l'anglais, mais dont la conjugaison en aneuvien est strictemennt calquée sur le passé: on remplace seulement le -a(r) par un ǎ(r). Er pùzǎr penterent, do per ut pett infoartev, er dem védjǎr tern tœsande las pàtezun havres. = Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port (P Corneille) Da epístǎ ni ed drœgduse = il écrivit à ses amis
Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Avr - 17:01, édité 3 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Les temps composés de l'indicatif-+-+ Ven 14 Nov - 11:52 | |
| Les futurs
Apparemment construit comme en anglais, mais pas tout-à-fait:
-une seule particule: mir (au lieu du "couple" shall/will) -le verbe est au présent de l'indicatif (au lieu de l'infinitif), ça ne change rien au singulier, mais au pluriel, on retrouve les formes avec -e & -er.
Utilisé aussi bien pour traduire le futur proche que le futur simple. Si on veut vraiment forcer sur la proximité, on peut remplacer mir par lomir.
Ed wark mir gevàren ùr reeneme sadísfenxynse = son travail lui donnera de grandes satisfactions Ar mir pùzer = Ils vont partir Eg lomir cen = je m'apprête à diner Or lomir slyv = vous dormirez déjà
Le futur antérieur (perfectif) se construit comme le futur imperfectif, sauf que le verbe se conjuge au passé. il exprime une action (ou un état) accomplie dans le futur.
Tev er mir endame spysun, or mir kœnadnar = quand nous commencerons de déjeuner, vous aurez fini.
Ces temps servent également pour exprimer un futur relatif, exprimé en français à l'aide du conditionnel.
Eg ere ste tep o mir kom: je savais que tu viendrais.
L'imparfait et le plus-que-parfait
À l'indicatif, l'imparfait exprime une action répétée ou un état ayant une durée indéterminée. La particule est en fait prise sur le verbe être à l'infinitif: ere. Ere n'est variable que seul (conjugaison du verbe être er erer = nous étions), sinon, comme mir (ci dessus) il se combine avec le verbe conjugué au présent
Da ere wark pent dawe heptaven = il travaillait cinq jours par semaine Er ere livne omne tœlo = nous vivions tous ensemble
Le plus-que-parfait n'est utilisé que lorsqu'on veut situer une action (ou un état) antérieure à celle d'un verbe exprimé à l'imparfait
Kortev hoψ dek-ok ere driyn, er lóm ere kœnadnar warkun = lorsque six heures sonnaient, nous avions déjà fini de travailler.
Le verbe être se conjuge au plus-que parfait exactement comme au passé. Rarement utilisé.
Eg era = j'ai été ou bien j'avais été.
Dernière édition par Anoev le Mer 24 Juin - 12:38, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Le participe Sam 15 Nov - 0:32 | |
| Plus encore qu’ en anglais, le participe est un mode à part entière, puisqu’il possède même un imparfait, qui est l’équivalent aneuvien du progressive preterit. Il est invariable à toutes les personnes. Il se forme en remplaçant le –e- du présent des verbes en –en par un –u-, ou bien le –a du passé de l’indicatif des autres verbes par –un. Infinitif présent | Infinitif passé | Participe présent | Pàteze Liven Hàlten Audj Skrip | Pàteza Livna Hàltena Audja skripta | Pàtezun Livun Hàltun Audjun skriptun |
Les temps progressifs Les temps progressifs se forment comme en anglais, mais étant donné qu’en aneuvien, le verbe être (ere) n’apparaît pas à l’indicatif présent, on a : Ar skriptun : ils écrivent (ils sont entrain d’écrire) À l’imparfait, on a Eg ere lisun at musiken kortev o driyna : j’écoutais de la musique lorsque tu as sonné. Les temps impersonnels Le participe présent ressemble fort au présent présent progressif au point qu’on les confond. Ce qui n’est pas bien grave puisque ça n’altère pas le sens de la phrase. En aneuvien, le participe remplace l’infinitif dans les propositions subordonnées impersonnelles. Eg waad middaw ber spisun = J’attends midi pour manger Spisun, slyvun, golajdenfàktun : kyt, ut liv nyoldun = manger, dormir, faire l’amour : bref, une vie d’oisif. On peut aussi utiliser le participe en tant que tel : A çhœlnă ed nupkàds lægakun ab at strægnev: Il appela sa femme descendant du train. (sa femme descend du train et il l’appelle) Nota : si on utilise une proposition relative, on doit mettre le verbe à l’imparfait progressif, puisque le verbe principal est au passé : A çhœlnă ed nupkàds qua ere lægakun ab at strægnev. Avec le participe simple, on économise deux mots. Le passé est moins utilisé que le présent, on l’obtient en ajoutant –a derrière le présent. Contrairement au présent, il ne peut pas être utilisé comme adjectif : Pàtezuna = étant arrivé Skriptuna= ayant écrit Etc… L’adjectif verbal imperfectif se forme exactement comme le participe présent, seule différence : il s’accorde en nombre. Utilisé comme substantif, il est même déclinable. Attention toutefois : tout verbe a un participe, mais à tout participe ne correspond pas forcément un adjectif verbal et encore moins un substantif. Ar kàgelune ea legàkune dermaare: Les marées montantes et descendantes. Le gérondif s’obtient simplement en précédant le participe présent de las. Da çhœlnă ed nupkáds las lægakun ab at strægnev: Il appela sa femme en descendant du train. (c’est lui qui descend du train et qui appelle). Là ce n’est pas une proposition relative qui peut remplacer le gérondif, mais une conjonctive : Da çhœlnă ed nupkáds kortev da ere lægakun ab at strægnev. On économise (aussi) deux mots et on évite la répétition de da. L'adjectif verbal perfectif (l'équivalent de notre participe passé-adjectif) se forme en remplaçant le U du participe par un A: Ar matùrane frukte at sœnev = les fruits mûris au soleil. Ar famile ar mordane viktymene ere jarlene lignec = les familles des victimes assassinées réclamaient justice.
Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Avr - 17:09, édité 4 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 15 Nov - 22:46 | |
| - Nemszev a écrit:
- Ce serait bien si tu faisais des fichiers sonores...
En plus c'est facile. Il suffit d'avoir un micro. Ensuite il faut utiliser dans le menu Démarrer : Accessoires/Divertissements/Magnétophone. Ça grave des fichiers audio, généralement .wav qu'il suffit de placer sur un serveur où les mettre en ligne. Il y a aussi un site où l'on peut charger des extraits sonores du genre YouTube. Sinon il y a toujours le vidéos à poser sur YouTube. Avec le téléphones portables actuels on peut également s'enregistrer ou se filmer puis mettre tout ça en ligne en deux tmps trois mouvements. Pardon pour la parenthèse. Pardon à nouveau car je n'étais même pas intervenu sur ce fil... |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Diffusion de fichiers sonores Lun 17 Nov - 2:10 | |
| - Nikura a écrit:
- En plus c'est facile.
Il suffit d'avoir un micro. Ensuite il faut utiliser dans le menu Démarrer : Accessoires/Divertissements/Magnétophone. Ça grave des fichiers audio, généralement .wav... Cette partie là, ça va;j'ai p'us qu'à m'ach'ter un micro et commençer l'illustration sonore de mes exemples. - Nikura a écrit:
- ...qu'il suffit de placer sur un serveur où les mettre en ligne. Il y a aussi un site où l'on peut charger des extraits sonores du genre YouTube.
Sinon il y a toujours le vidéos à poser sur YouTube. Avec le téléphones portables actuels on peut également s'enregistrer ou se filmer puis mettre tout ça en ligne en deux temps trois mouvements. Là, ça se complique! trouver un serveur qui le fasse (j'en connais pas), ouvrir un compte (là, ça d'vrait pas être trop compliqué, je suppose: une formalité du genre mettez votre adresse îmèle, un mot de passe et répondez à une question simple pour qu'on soit sûr que vous êtes un humain et pas une machine à spames. Et enfin, le dernier truc (vu que je ne connais pas ces serveurs (mis à part you tube (un peu))*, diffuser mon enregistrement sur le serveur. - Nikura a écrit:
- Pardon pour la parenthèse.
Pardon à nouveau car je n'étais même pas intervenu sur ce fil... Au contraire, votre intervention (comme toute autre) est bienvenue sur la rubrique aneuvienne! Je m'y sens moins seul, du coup! Du coup, vous pourriez me dire (comme me l'a dit Opera sur une autre rubrique) ce que vous pensez de mes projets de modifications phonétiques (sont-elles nécessaires? inutiles? abusives?). J'essaie de les rendre les plus "légères" et "logiques" possibles mais bon; si je vois que ça rebute trop (changement radical d'orthographe) je fais machine arrière et ne valide pas la transformation. Pour l'instant, mis à part l'avis d'Opéra sur les nasales, je n'ai qu'un avis très subjectif: le mien. À suivre. PS: J'aurais une préférence pour les fichiers PUREMENT sonores: je n'ai pas de camescope.
Dernière édition par Anoev le Lun 17 Nov - 14:08, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 17 Nov - 12:14 | |
| Tu peux toujours chercher un hébergement gratuit. Il me semble que ça existe, bien que l'espace de stockage soit logiquement limité. Il y a ça : http://www.ovh.com/fr/particulier/produits/start1g.xml sur OVH, à 0.99€ par mois (évidemment, il faut payer une année d'un seul coup). Sinon, il y a Wordpress, par exemple, qui est un système de blog qui donne 3 Go d'espace libre à chaque utilisateur, gratuitement. Ou alors, je peux héberger tes fichiers |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Le subjonctif Lun 17 Nov - 12:58 | |
| J'ai abondament parlé de l'utilisation, en aneuvien, du subjonctif. Son utilisation est sensiblement la même qu'en français*, avec toutefois, quelques verbes en plus: croire & penser (à toutes les tournures), espérer. En français, le subjonctif est généralement utilisé dans une proposition relative après un superlatif ou le pronom ou adjectif " seul". C'est également le cas en aneuvien. Æt at sol quan ar pot nep dem diskulen = c'est le seul dont ils ne puissent pas se séparer. Le subjonctif (présent et passé) sont invariables. PrésentLe présent se forme en ne prenant que le radical et en y raccourcissant la voyelle longue si elle existe: Les différences sont donc minimes et se décèlent plutôt à l'écrit: Infinitif présent | Infinitif passé | Subjonctif présent | pàteze liven hàlten gæn audj skrip stĕ
| pàteza livna hàltena gæna audja skripta sta
| pàtez liv hàlt gen ădj skrip set |
Certains verbes ont une véritable ressemblance entre l'indicatif et le subjonctif (du moins, au singulier, comme KÀN) c'est aussi ce qui se passe pour les verbes français du premier groupe, exception faite des deux premières personnes du pluriel). ImparfaitL'imparfait se forme tout simplement en plaçant ERE devant le subjonctif présent. Ar ere ruvnar ese bertep er ere kom = ils nous avaient appelés pour que nous vinssions. On est assez loin des formes étranges du français! PasséLa formation du passé est peut-être celle qui pose le plus de problèmes (toutes proportions gardées). En effet, d'une part, l'accent tonique se déplace vers l'avant-dernière voyelle (un é ou un í, le plus souvent) du verbe conjugué, ce qui a pour conséquence de raccourcir une éventuelle voyelle longue dans le radical. Pour ce qui est de la terminaison, si la plupart d'entre elles sont prévisibles : pùze liven audj | puzéa livéna ădía |
d'autres nécessitent la connaissance de la terminaison (ou sa consultation dans le dictionnaire): Infinitif présent | subjonctif passé | traduction | klim kolmàt kretl kom dysordyl
| klima kolmatéa kretléa komía dysordylnía
| aimer boucher coudre venir déranger (qqch)
|
Les irrégularités sont quand même assez rares: même si elles sont bien plus nombreuse que dans les langues auxiliaires, elles sont loin d'égaler celles qu'on peut trouver dans les langues naturelles (toutes conjugaisons (temps & modes) confondues: on ne trouvera jamais en aneuvien un exemple du style: aller, je vais ou bien: to go, I went). Plus que parfaitLe plus-que-parfait se forme simplement en mettant la particule ere devant le verbe conjugué au passé : c'est comme pour l'indicatif. Eg ere ospe tep o ere puzéa ante ev: je souhaitais que tu fusses parti avant moi.
Dernière édition par Anoev le Mar 2 Juin - 21:58, édité 12 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Hébergement Lun 17 Nov - 14:02 | |
| - Opera a écrit:
- Il y a ça : http://www.ovh.com/fr/particulier/produits/start1g.xml sur OVH, à 0.99€ par mois (évidemment, il faut payer une année d'un seul coup).
j'ai suivi tes conseils et ai ouvert quelque-chose chez Ovéhaches. Je pourrai y entrer mes premiers fichiers dans quelques heures. Merci de l'information. Je tâcherai -de m'acheter un micro -de ne pas trop faire de c...ries en chargeant mes fichiers dans le site (dans ce domaine, je suis complètement débutant). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 17 Nov - 14:58 | |
| OK Si tu as le moindre problème... il y a pas mal de tutos sur le net. Autre chose : je lis de temps en temps ton sujet... et s'il y a bien quelque chose que j'ai à dire, c'est que tu ce serait sympa de faire un "gloss" de tes phrases en Aneuvien. Voici un lien qui pourra t'éclairer : http://www.eva.mpg.de/lingua/resources/glossing-rules.php. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Gloss Lun 17 Nov - 15:24 | |
| - Opera a écrit:
- c'est que tu ce serait sympa de faire un "gloss" de tes phrases en Aneuvien. Voici un lien qui pourra t'éclairer : http://www.eva.mpg.de/lingua/resources/glossing-rules.php
J'ai suivi le lien mais ça ne m'a pas vraiment éclairé beaucoup. Mon niveau d'anglais n'étant pas aussi pointu (my english is schoolish!). Alors je suis allé à la pêche chez goûgueules et ouiki et là, je n'ai rien obtenu de très brillant. Navré de vous paraître à ce point ignare et incompétent dans mes recherches. Pourtant je suis certain que ce mot (gloss) a un rapport avec ce qui nous intéresse, puisqu'on le trouve dans glossolalie, glossogenia etc... et là, je me trouve déjà à la frontière entre mes connaissances et mon ignorance. Or kjas adùvet es = Aidez-moi, s'il vous plait. Post scriptum: Ne serait-ce pas, par hasard, une explication en mot à mot comme j'avais fait pour cet exemple: Il fait -12,4°C dehors: a nek dektyn dèkys quat Celsius itùs. Littéralement: il est moins douze virgule quatre Celsius dehors. (tiré de la rubrique sur les nombres négatifs)? Si c'est le cas, je penserai le faire dans les tournures un peu éloignées du français. Si c'est autre chose, merci de m'en informer. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 17 Nov - 15:50 | |
| OK, alors... C'est un système standard utilisé pour décomposer les éléments d'une phrase dans une langue. Je vais utiliser les exemples du PDF de Leipzig. Une des premières règles, c'est qu'il faut aligner chaque mot. Le problème, c'est que ce n'est pas évident à faire sur un forum. - Code:
-
Mereka di Jakarta sekarang Ils à Jakarta maintenant "Ils sont à Jakarta en ce moment." L'intérêt principal, c'est la division morphème par morphème : - Code:
-
Gila abur-u-n ferma hamisalug gügüna amuq'-da-c maintenant ils-OBL-GEN ferme pour_toujours derrière rester-FUT-NEG (bon, ça m'a franchement soûlé d'essayer d'aligner tout ça...) Donc, on peut voir à quoi correspond quel mot, en théorie. Là, ils utilisent quelques abréviations et séparent les morphèmes par des tirets. "Pour_toujours" utilise un underscore car il est l'équivalent d'un seul mot. C'est la grosse partie du concept de gloss. Après, il faut connaître les différentes façon de joindre les morphèmes et également les différentes abréviations : Les abréviations dépendent largement de la langue et de l'auteur. Cependant, certaines sont plus "standardes" que d'autres, comme PRS pour "présent", GEN pour "génitif", ACC pour "accusatif", NOM pour "nominatif". J'utilise PAS pour "passé" mais les anglophones utilisent PST ("past"). Les "éclateurs" de morphèmes sont : - Le point : utilisé pour indiquer que les deux morphèmes en question co-existent. Par exemple : insul-arum en latin se diviserait comme suit île-GEN.PL, PL étant "pluriel", car le génitif et le pluriel sont indiqués par une seule forme dans laquelle ils ne sont pas spécifiquement séparés.
- Le signe égal : Utilisé pour relier les clitiques à leur mot. Cela dépend largement de ce qu'est un clitique.
- Le slash / : utilisé pour signaler que les deux morphèmes sont liés par une modification morphophonologique comme un changement de ton, une mutation consonantique, etc.
- Les deux-points : utilisés pour dire que les morphèmes sont effectivement bien distincts mais que l'auteur n'a pas voulu les séparer dans la phrase car il ne s'intéresse pas à ces morphèmes-là.
Ensuite, il existe le cas des morphèmes qui ne sont pas apparents, les morphèmes "par défaut". En général, soit ils sont encadrés entre crochets dans le gloss, soit "-Ø" est ajouté à la phrase pour signifier "morphème non apparent". Je suis consciente que c'est un peu le fouillis. Dans mon dernier sujet sur les propositions relatives, tu pourras trouver quelques exemples de gloss. En fait, tiens : - Citation :
- (api, approximatif) xɛzuzi rɪ=ʃu gɛ=ba-tɔu-dɛ-hɔi-na gɛ=ʎɛgɛ-tɔu-rɪ-na
(X-SAMPA) xEzuzi rI=Su gE=ba-t_dOu_^-dE-hOi_^-n_da gE=LEgE-tOu_^-rI-n_da (gloss) collier.ACC 1P=DAT PAS=donner-VERBE-REL-2P.NOM-3P.ACC.PRX PAS=perdre-VERBE-1P.NOM-3P.ACC.PRX (traduction) J'ai perdu le collier que tu m'avais donné. - Citation :
- (api) kɔi̯=pu xɛzuzi rɪ=ʒɒ=ʃu gɛ=ba-t̪ɔu̯-d̪a-n̪a
(X-SAMPA) kOi_^=pu xEzuzi rI=ZQ=Su gE=ba-t_dOu_^-d_da-n_da (gloss) individu=NOM collier.ACC 1P=PL=DAT PAS=donner-VERBE-3P.OBV-3P.PRX (traduction) L'individu nous a donné un collier. - Citation :
- (api) ɣɛt̪ɔkɔi̯=pu-n [kɔi̯=pu dɛ-ɣɛ-t̪ɔu̯-d̪a-n̪a] xɛzuzi=bɛ [lau̯=pu n̪a=ʃu-n gɛ=dɛ-ba-t̪ɔu̯-d̪a-d̪a] li̯ulin̪u-t̪ɔu̯-n̪a-d̪a
(x-sampa) GEt_dOkOi_^=pu-n [kOi_^=pu dE-GE-t_dOu_^-d_da-n_da] xEzuzi=bE [lau_^=pu n_da=Su-n gE=dE-ba-t_dOu_^d_da-d_da] li_^ulin_du-t_dOu_^-n_da-d_da (gloss) prêtre=NOM-PRX [individu=NOM PRS.REL-écouter-VERBE-3P.OBV-3P.PRX] collier=ACC [ami=NOM 3P.PRX=DAT-PRX PAS=REL-donner-VERBE-3P.OBV-3P.OBV] PRS.se_souvenir-VERBE-3P.PRX-3P.OBV (traduction) Le prêtre [que l'individu écoute] se souvient du collier [qu'un ami lui a donné]. (à savoir : les crochets de la dernière signale des propositions relatives imbriquées.) Bon, voilà. Si tu as des questions, besoin d'exemples, etc., demande |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Gloss Mar 18 Nov - 0:41 | |
| Si j'ai à peu près compris le principe (à quel mot correspond quel mot, à quelque chose près) je n'ai à peu près rien compris aux applications et les normes établies pour faire un tel travail m'ont parues sinon dissuasives, du moins compliquées. - Citation :
- Le signe égal : Utilisé pour relier les clitiques à leur mot. Cela dépend largement de ce qu'est un clitique.
Ben justement! j'ai aucune idée de ce que c'est! - Citation :
- Les deux-points : utilisés pour dire que les morphèmes sont effectivement bien distincts mais que l'auteur n'a pas voulu les séparer dans la phrase car il ne s'intéresse pas à ces morphèmes-là.
Franchement, j'ai lu cette phrase-là quatre fois sans la comprendre. Quant aux trois dernières citations - Citation :
- api, approximatif) xɛzuzi rɪ=ʃu gɛ=ba-tɔu-dɛ-hɔi-na gɛ=ʎɛgɛ-tɔu-rɪ-na
(...) (gloss) prêtre=NOM-PRX [individu=NOM PRS.REL-écouter-VERBE-3P.OBV-3P.PRX] collier=ACC [ami=NOM 3P.PRX=DAT-PRX PAS=REL-donner-VERBE-3P.OBV-3P.OBV] PRS.se_souvenir-VERBE-3P.PRX-3P.OBV
(...) Là, force m'a été d'admettre que je n'y compreds STRICTEMENT rien. Bref, j'aurai un mal fou à utiliser un outil que je ne connais qu'à peine (et encore! quand je dis "à peine", je suis horriblement prétentieux!). Ne serait-ce que pour cette phrase: Omne dùr natyve fræjene ea iquæle nòblentev ea lékeve. Analysée, elle donne Omne dùr (sujet) [adjectif indéfini + nom au pluriel] natyve (verbe) [indicatif présent] fræjene (1er adjectif attribut) ea (conjonction de coordination entre les deux attributs iquæle (2me adjectif attribut) nòblentev ea lékeve. (compléments du 2me adjectif) [mis au circonstanciel = dans leur dignité et leurs droits, ces deux compléments joints par une conjonction de coordination] Ben pour fair un gloss normalisé, eh ben... j'avoue mon incapacité.
Dernière édition par Anoev le Jeu 17 Jan - 13:29, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Le conditionnel et l'idée de condition Mer 19 Nov - 2:32 | |
| Une Proposition subordonnée conditionnelle commence avec la conjonction de coordination TET (si).
Contrairement au français, où l'imparfait de l'indicatif (temps imperfectif) est souvent utilisé, en aneuvien on utilisera le présent de l'indicatif (également imperfectif) pour exprimer une éventualité
La proposition principale sera alors exprimée
-soit au futur Tet o kom, eg mir fàk ùr paastane* = Si tu viens, je ferai des pâtes. *Partitif = génitif
-soit au présent 1re forme du conditionnel (Dans ce cas, formé avec KJAS + l'indicatif présent):
Tet æt klem kust minus spændirner, er kjas pùzer av sajper = Si ce restaurant coûtait moins cher, nous (y) irions plus souvent.
Si la proposition suborrdonnée évoque un souhait, son verbe est au subjonctif présent, celui de la proposition principale est formé avec KJAS + le subjonctif présent (conditionnel présent 2me forme)
Tet or pùz itemp, æt kjas er looter pœr omnese = si vous partiez maintenant, ce serait mieux pour nous tous.
Si la proposition subordonnée évoque un regret, son verbe se met au subjonctif imparfait. Le verbe de la proposition principale est toujours au présent 2me forme du conditionnel:
Tet or er quàlifid, er kjas kàn* rekrùd ors = Si vous étiez qualifié, nous pourrions vous embaucher. *Après poten, kàn & dev, les verbes qui s'y rapportent se mettent à l'infinitif (comme en anglais, respectivement avec can, may & must).
Cette construction est aussi utilisée pour évoquer une opposition (avec ANKTET = même si):
Ankhtet er dem ere redd*, ar kjas mat ese sin palhỳntynev! = Même si nous nous rendions*, ils nous tueraient sans hésitation!
Le conditionnel passé utilise toujours le subjonctif: avec ERE dans la subordonnée (p-q-p), avec KJAS dans la principale:
Tet o ere nep sluténa ar kuńdomse, er kjas golajfaktéa = Si tu n'avais pas perdu les préservatifs, nous aurions fait l'amour.
*Forme pronominale: Dem+verbe.
Dernière édition par Anoev le Jeu 16 Juin - 11:15, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 19 Nov - 13:52 | |
| - Anoev a écrit:
- Omne dùr natyve fræjene ea iquæle nòblentev ea legeve.
Omne dùr natyvehomme.PL INDEF naître.PRS.IND Admettons que le singulier soit Omn, la marque du pluriel (PL) serait -e, on noterait donc : Omn-ehomme-PL Le - sépare les morphèmes, les "unités de sens". Pour le verbe, peut-être que le -e englobe à la fois l'indicatif (IND) et le présent (PRS) : natyv-enaître-IND.PRS Le . que j'ai mis pour séparé IND et PRS indique que ceux-ci se trouvent mêlés en un seul morphème : -e. Est-ce que c'est un peu plus clair pour l'instant ? PS : J'ai certainement fait des erreurs mais c'était surtout à titre d'exemple, à toi de rétablir le bon gloss. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: La même (à peu près) au singulier Mer 19 Nov - 14:29 | |
| Omen dù natyv fræjen ea iqæl (ni ed vicýndus) nòblentev... Tout homme nait libre et égal (à son voisin) en dignité... J'ai (malheureusement) toujours pas saisi!
Dernière édition par Anoev le Ven 25 Déc - 20:57, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 19 Nov - 15:12 | |
| L'objectif du gloss, c'est de fournir une explication morphème par morphème de la construction d'une phrase en une langue donnée.
C'est à dire que, si je prends la phrase : La femme mangea des pommes, donc en français, et que je veux expliquer comment sont arrangés les morphèmes, je vais la décomposer de façon à ce qu'on puisse les visualiser (si possible).
La femme mange-a des pomme-s (ici, j'utilise la phrase étudiée et j'utilise les tirets pour couper les morphèmes quand ils sont séparables) DEF.FEM.SG femme[SG] manger-IND.PAS INDEF.FEM.PL pomme-PL (ici, j'ai fait une correspondance mot-à-mot en notant divers marques grammaticales...)
Pour mieux visualiser, voici la même chose mais avec chaque mot mis entre crochets et suivi d'un nombre.
[La]1 [femme]2 [mange-a]3 [des]4 [pomme-s]5 [DEF.FEM.SG]1 [femme[SG]]2 [manger-IND.PAS]3 [INDEF.FEM.PL]4 [pomme-PL]5
Le plus important ensuite, c'est de comprendre comment fonctionnent les symboles qui lient les morphèmes, c'est à dire les points, les tirets, etc.
Les tirets marquent que les deux morphèmes qu'ils séparent sont séparables. On peut nettement diviser le mot en question en Morphème1-Morphème2. Cela se voit notamment avec [pomme-s], cas où le pluriel s est nettement séparable du morphème pomme.
Les points marquent que les deux morphèmes sont confondus, qu'ils ne sont pas nettement séparables. C'est le cas de la désinence du verbe [mange-a] : si le a se distingue nettement de la racine mange, il n'en reste pas moins la combinaison de deux morphèmes, IND.PAS, qui ne sont pas divisibles car ils sont compris dans une unité elle-même indivisible : le phonème /a/.
Dans [femme[SG]], si le singulier est indiqué entre crochets, c'est simplement parce qu'il n'a pas de marque propre. C'est l'absence de marque sur femme qui fait que ce mot est au singulier.
À noter que la visualisation est grandement facilitée lorsqu'il est possible d'aligner les mots. |
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