Voilà j’ai créé deux langues sur la base grammaticale et lexicale de l’Esséntheam (j’ai dérivé le lexique en suivant des règles auxquelles je me suis permis de déroger dans certains cas sous prétexte que cette langue est en fait une fusion de l’ancêtre de l’Esséntheam et d’une autre langue que j’aurais du créer avant… Tout en sachant que cette langue est potentiellement liée à l’Esséntheam… Un peu comme si le Gallois et le Russe avaient fusionné)…
Le problème, c’est qu’il n’y a qu’un seul pays à langue unique pour deux langues, donc je ne sais pas laquelle choisir, si vous pouviez me donner votre avis ça m’aiderait.
Donc j’ai bâti deux langues, le Saahijnäänyyl Seen « Langue des Cités d’Argent » et l’Auryillathata Easna « Langue des Cités d’Argent » aussi, en me basant sur un même objectif : avoir la langue la plus précise et naturelle possible. J’ai mis pas mal de choses en spoiler car elles sont superflues dans l’absolu.
Tout à la fin il y a un court exemple avec phonétique interprétation (pour l’enregistrement audio, la qualité est trop affreuse pour pouvoir comprendre… il faut que je me trouve un micro digne de ce nom, et text2speech ne connait pas les voyelles que j’utilise…)
La première est largement inspirée du finnois, avec plus de voyelles. Sa principale caractéristique est d’avoir une harmonie vocalique et une harmonie consonantique (les consonnes ont le même point d’articulation dans un même mot, sont exclues les liquides), ce qui fait que les mots ont une grande unité…
Pour la prononciation :
Voyelles d’avant :
e [e], ä [æ], ö [œ], y [y]
Voyelles d’arrière :
o [o], å [ɒ], ë [ʌ], w [ɯ]
Voyelles neutres :
i [i], a [a], u [u]
Consonnes basses (palatales dans mot contenant des voyelles d’avant ; vélaires dans un mot contenant des voyelles d’arrière) :
k [k/c], g [g/ɟ], c [x/ç], j [ɣ/ʝ], ñ* [ŋ/ɲ] (* uniquement lorsque nécessaire)
Consonnes hautes :
t [t], d [d], s [s/θ], z [z/ð], n [n]
Consonnes fines :
p [p], b [b], f [f], v [v], m [m]
Consonnes neutres :
r [r], l [l], h [h], (ï [j], ü [w]) (les trémas indiquent une différence importante à la prosodie).
Le redoublement d’une lettre indique qu’elle est longue.
Pour la grammaire, j’ai essayé de séparer toutes les possibilités d’interprétations qu’il y a avait pour toutes les fonctions grammaticales. Donc j’ai séparé différents cas sujets en fonction du verbe auquel il se rattache. J’ai fait de même avec le COD et le COS. J’ai donc la liste suivante de suffixes (en spoiler, les exemples) :
première : après voy courte, deuxième après cons, troisième après voy long (toute dernier suffixe d’un mot) :
Sujets :
Relatif (sujet des verbes transitifs): -Ø
Origitif (sujet des verbes intransitifs): -n / -ne / -nse
Nominatif (sujet des verbes bitransitifs) : -s / -sö / -tsö
Subjectif (sujet des « verbes » de mouvement (verbes de mouvement qui n’existent pas)): -l /-la / -lza
Abessif (sujet des verbes d’état (qui n’existent pas non plus)) : -zzä / -zä / -zää
- Spoiler:
Ex : « l’épouse voit l’arbre » = faim Ilvääby atrooë → ilvääby est au relatif
Ex : « l’épouse parle » = seen Ilvääbyn →ilvääbym est à l’origitif (parle est dans ce cas intransitif)
Ex : « l’épouse parle de l’arbre au roi » = seen ilvääbyf atrooë bääil →ilvâäbyf est au nominatif
Ex : « l’épouse va à la maison » = ilvääbyl zëëhu → ilvääbyl est au subjectif
Ex : « l’épouse est belle » = ilvääbyzä nassetnua → ilvääbyva est à l’abessif
Compléments premiers :
Patient (subissant réellement l’action et ayant changé après l’action : je mange une pomme) : -ee / -e / -e
Patient Final (produit de l’action : je peint un tableau) : -t / -ty/ -t
Patient participatif (participant sans en retirer quelque chose : je vois la pomme) : -ö / -öö / -hö
- Spoiler:
Ex : « l’épouse touche l’arbre (sans rien y changer) » = ilvääby zål atrooë (l’arbre participe sans interférer)
Ex : « l’épouse touche l’arbre (et creuse un trou dans son écorce à la force de ses ongles) » = ilvääby zål atroo (en réalité atrooo mais la voyelle triple est réduite). (là l’arbre subit l’action)
Ex : « l’épouse creuse un trou » = Sool ilvääby vaammip (il y a création, donc le COD est patient final)
Compléments seconds :
Bénéfactif (sens large : donner à manger pour le chat) : -il / -il / -illi
Attributif (donner qqch à qqun) : -su / -su / -suu
Sociatif (jouer à qqch avec qqun) : -nty / -ny / -ntyy
Oppositif (opposer qqch à qqch) : -r / -rö / -rrö
Génitif second (personne, objet, lieu, groupe duquel on tire, retire, enlève) : -ssa / -sa / -ssa
Instrumental : -d / -di / -ddi
Origoessif (état départ) : -lta / -alta / -lta
Adessif (état vers lequel on se dirige) : -lli / -elli / -lli
Causal : -tee / -te / -te
Locatif processuel (dissoudre qqch dans qqch, mettre qqch dans qqch) : -äz / -äz / -äz
Locatif : -ssa / -essa / -ssa
Compléments circonstanciels :
Locatif (lieu où se déroule le procès) : -tile / -tile / -tle
Directif (lieu direction) : -hu / -ahu / -hu
Ablatif (lieu origine) : -nyl / -anyl / -nyyl
Prolatif (lieu de passage) : -ssea / -sea / -ssea
Comparatif (autant que) : -nlee / -anlee / -nle
Essif (en tant que) : -i / -i / -i
Duratif (durée du procès) : -ur / -ur / -rru
Temporel (localisation spatiale du procès) : -tö / -tö / -ttö
Instrumental : -zzä / -zä / -zzä
Instructif : -dö / -öd / -ddö
Possessif passif : -sou / -sou / -ssou
Etatique (caractéristique) : -tnua / -nua / -tnuu
Thématique (à propos de) : -styy / -satyy / -styy
Et j’ai en plus une liste de prépositions…
J’ai aussi gardé les flexions en nombre, personne, genre et temps de tous les mots (comme en Esséntheam).
Pour les verbes, j’ai un système plus IE, avec plusieurs temps et des auxiliaires modaux qui peuvent prendre les marques personnelles. Par contre il n’y a ni verbes de mouvement ni verbes d’état, pour tout cela on utilise des noms mis au bon cas (d’où les flexions temporelles nominales et les cas sujets spécifiques)
Temps (peuvent être attribuées à des noms):
Aoriste (présent isolé) : -Ø
Présent (prst habituel) : -s / -si / -ss(i)
Parfait (pass terminé) : -t / -t / -t
Imparfait (pass influençant le présent) : -l / -ly / -l
Plus que parfait (pass durant dans le passé) : -r / -ii / -r
Futur (futur simple, sans cause) : -n / -ni / -n
Futur lié (ayant une cause dans le prst ou le pass) : -d / -d(u) / -d
Infinitif (devant voy courte/ consonne / voyelle longue / forme unique longue pouvant recevoir des marques personnelles) :
Premier (action) : -ssä / -sä / -ssä / -sänu
Deuxième (actant) : -dy / -y / -hy / -ylla
Troisième (patient) : -nu / -u / -nnu / -unnu
Participes : -i / -i / -i
Actif : -t / -te / -t
Passif : -z / -zi / -z
Déclinaison des auxiliaires modaux (neutre / interr / neg / interrneg) :
**Indicatif :
Principal : Ø / in / an / än
Relatif : si / siin / saan / sään
COD : tu / ty / tö (exception : tå) / tee
CC: ne / nei / nä / neen
**Subjonctif :
Principal : hi / hiil / hee / hae
Relatif : hite / hitea / haata / hääs
COD : ahi / aahe / aatsa / ahö
CC : heen / heine / henna / heä
**Impératif :
Principal : i / y / ä / e
Relatif : lii / lyy / läe / el
COD : ir / yyr / eer / ae
CC : assi / asty / äs / es
**Optatif :
Principal : na / naai / näi / ne
Relatif : ny / nenni / nennu / nään
COD : ran / raina / rään / re
CC : una / unne / uni / unnä
L’auxiliaire peut prendre les marques personnelles comme le verbe ou seul, sans que le verbe les prenne. Il se place toujours en première position de la proposition.
En conclusion, cette langue est donc plus proche de l’Esséntheam… Peut-être trop…
La deuxième langue est plus humaine, elle n’a pas d’harmonie d’aucune sorte et non plus de flexions tordues. Là l’inspiration est plutôt Quenyanne, avec une spirante nasalisée et une voyelle que j’aime bien (ɯ).
Phonologie :
Voy :
A [a] / Á [aː]
E [ɛ] / É [ɛː]
I [i] / Í [iː]
O [ɔ] / Ó [ɔː]
U [u] / Ú [uː]
IU [y] / ÍU [yː]
UI [ɯ] / ÚI [ɯː]
Diphtongues : les diphtongues sont toujours constitués d’une voyelle complète (a, e, o) et d’une semi-voyelle (u, i) dans l’ordre que l’on veut ; les deux voyelles iu et ui ne peuvent jamais former de diphtongues (car c’en sont de fausses). Les autres groupes de voyelles sont acceptés mais ne forment pas de diphtongues (on peut ajouter un tréma).
Cons :
P [p]
T [t]
D [d]
C [k] (cy = [c])
G [g] (gy = [ɟ])
S [s]
Sh [ʃ]
Th [θ]
V [v]
Ch [ç]
H [h]
N [n]
M [m]
Mh [ṽ]
Ng [ŋ] (seul, se prononce toujours [ŋg], donc indifférencié du groupe consonnantique, écrit n seulement devant g, c, ch, sh (+ se prononce [ɲ] devant ch et sh))
L [l]
R [r]
Y [j]
W [w]
Hw [ʍ]
Pour la phonotactique :
Les consonnes y et w peuvent se trouver après toutes les consonnes, et ne comptent que pour une consonne. Les syllabes sont de la forme (C)V(ː/V)(C). Les groupes consonantiques autorisés sont (avec en plus la possibilité d’ajouter les semi-consonnes) :
Nt, nd, mp, ng, nc, lt, ld, lp, lg, lc, rt, rd, rp, rc, rg, ns, nth, mv, mmh, nsh, nch, ls, lv, rs, rn, ln, ht, hd, hc, hg, cs, ps, ts, st, ns, sm, (+ toutes les consonnes longues)
En finales, seules sont acceptées : les voyelles a, u, i, e et o (longues ou courtes), les diphtongues fermantes (V+SV), les consonnes l, r, n, m, s et th.
Clairement, pour avoir une langue légère…
On sépare bien quatre formes de radicaux : les radicaux à voyelles faibles (voyelle d’appui, qui disparait dès qu’elle le peut, généralement a), les radicaux à voyelle forte (vrais radicaux vocaliques, la dernière voyelle est susceptible de fusionner), les radicaux à consonne cachée (consonne qui apparait dès qu’elle le peut) et les radicaux à consonne (vrais radicaux à consonne, cette dernière est susceptible de changer elle aussi)
Il y a trois genres, marqués intrinsèquement ou par des préfixes : animé (tout ce qui bouge), inanimé (ce qui ne bouge pas) et abstrait (ce qu’on ne peut pas toucher). Bien sûr, le tout est libre, on peut traiter Dieu comme abstrait, comme actif, voire comme inanimé si vous êtes un disciple de Spinoza (quoique…).
Déclinaisons nominales :
Voici les marques théoriques :
Ergatif (sujet d’un verbe transitif) : -s (cf : -es (relatif))
Absolutif (COD d’un verbe transitif, sujet d’un verbe intransitif) : -n (cf : on (subjectif))
Directif (direction réelle) : -asso (cf : assoe (directif))
Allatif (direction abstraite) : -anye (cf : anol (final))
Locatif (lieu où l’on est) : -lli (cf : lyen (locatif))
Essif (état actuel, situation, thème) : -l (cf : elie (essif))
Prolatif (lieu par où l’on passe) : -(w)o (cf : -wo (datif))
Instrumental (moyen, manière, accompagnement) : -tui (cf : itea (instrumental))
Ablatif (lieu d’où l’on vient) : -ssa (cf : -és (génitif de lieu))
Génitif (origine temporelle, génétique, non locative) : -i (cf : és (gén))
Possessif (possession) : -a
Sing (Ø)
Plur (i)
Duel (e)
Totalitatif (a)
Partitif (u)
(les formes sont donnés dans cet ordre)
En spoiler, les exemples
- Spoiler:
Rad à voyelle faible (voyelle d’appui) : Eya « chose »
*Rad nu :
Eya (chose)
Eyi
Eye
Eyá
Eyu
*Erg (s) :
Eyas
Eyis
Eyes
Eyás
Eyus
*Abs (n) :
Eyan
Eyin
Eyen
Eyán
Eyun
*Dir (asso) :
Eyasso
Eyesso
Eyisso
Eyésso
Eyuisso
*Allatif (anye) :
Eyanye
Eyenye
Eyinye
Eyénye
Eyuinye
*Loc (lli) :
Eyalli
Eyilli
Eyelli
Eyálli
Eyulli
*Essif (l) :
Eyal
Eyil
Eyel
Eyál
Eyul
*Prolatif (wo) :
Eyo
Eyiwo
Eyewo
Eyawo
Eyuwo
*Instru (tui) :
Eyatui
Eyitui
Eyetui
Eyátui
Eyutui
*Abl (ssa) :
Eyassa
Eyissa
Eyessa
Eyássa
Eyussa
*Gen(i) :
Eyi
Eyí
Eyé
Eye
Eyui
*Poss (a) :
Eya
Eye
Eyea
Eyá
Eyo
Rad à voyelle forte : Illa « Lune »
*Rad nu :
Illa
Illai
Illae
Illá
Illau
*Erg (s)
Illas
Illasi
Illase
Illasa
Illasu
*Abs (n)
Illan
Illani
Illane
Illana
Illanu
*Dir (asso)
Illásso
Illaisso
Illaesso
Illásso
Illausso
*Allatif (anye)
Illánye
Illainye
Illaenye
Illánye
Illaunye
*Loc (lli)
Illalli
Illallyi
Illallye
Illallya
Illallyu
*Essif (l)
Illal
Illali
Illale
Illá (<Illala)
Illalu
*Prolatif (wo)
Illawo
Illaiwo
Illaewo
Illáwo
Illauwo
*Instru (tui)
Illatui
Illaitui
Illaetui
Illátui
Illautui
*Abl (ssa)
Illassa
Illassai
Illassae
Illassá
Illassau
*Gen(i)
Illai
Illayi
Illaye
Illaya
Illayu
*Poss (a)
Illá
Illái
Illáe
Illá
Illáu
Rad à consonne (cachée ou non) : Tha(t) (cité)
*Rad nu
Tha
Thati
Thate
Thata
Thatu
*Erg (s)
Thatsa²
Thatis
Thates
Thatas
Thatus
*Abs (n)
Thanta²
Thatin
Thaten
Thtatan
Thatun
*Dir (asso)
Thatasso
Thataisso
Thataesso
Thatásso
Thatausso
*Allatif (anye)
Thatanye
Thatainye
Thataenye
Thatánye
Thataunye
*Loc (lli)
Thatalli
Thatilli
Thatelli
Thatallya
Thatulli
*Essif (l)
Thalta²
Thatil
Thatel
Thatal
Thatul
*Prolatif (wo)
Thato
Thatiwo
Thatiwo
Thatawo
Thatuwo
*Instru (tui)
Thattui²
Thatitui
Thatetui
Thatatui
Thatutui
*Abl (ssa)
Thatassa
Thatissa
Thatessa
Thatassa
Thatussa
*Gen(i)
Thati
Thatí
Thatei
Thatai
Thatui
*Poss (a)
Thata
Thatia
Thatea
Thatá
Thatua
² = Cas soumis à une assimilation en cas d’impossibilité d’accoler les consonnes
Pour les verbes, il y a une flexion suffixale en temps et préfixale en modes. Pour avoir les deux on mélange les deux formes. Il n’y a pas de voix, on utilise des marques personnelles impersonnelles pour remplacer les formes passives et autres.
Je distingue présent, passé (parfait), futur er aoriste pour les temps et indicatif, subjonctif optatif et impératif pour les modes. L’Aoriste a une valeur de vérité générale, d’atemporalité ou de n’importe quel temps (surtout dans les récits).
Vean (voir) (cons forte)
Ind Prst : Veanna
Ind Pass : Veatha*
Ind Ao : Vean
Ind Fut : Veanam
Opt (prst) : Uvveanna**
Subj (prst) : Ivveanna**
Imp (prst) : Avveanna**
Inf (prst) : Veani
Part (prst) : Veane
Gérondif (prst) : Veana
*Spirantisation
**Lénition (voir plus bas le tableau)
Trois autres exemples en spoiler
- Spoiler:
Eag-a (prier) (voy faible)
Ind Prst : Eagata
Ind Pass : Eagas
Ind Ao : Eaga
Ind Fut : Eagam
Opt (prst) : Ureaga
Subj (prst) : Iyeagata
Imp (prst) : Aneagata
Inf (prst) : Eagi
Part (prst) : Eage
Gérondif (prst) : Eaga
Thúï-g (commenter) (consonne cachée)
Ind Prst : Thúïgga
Ind Pass : Thúïgas
Ind Ao : Thúï
Ind Fut : Thúïgam
Opt (prst) : Utthúïgga
Subj (prst) : Itthúïgga
Imp (prst) : Atthúïgga
Inf (prst) : Thúïgi
Part (prst) : Thúïge
Gérondif (prst) : Thúïga
Édde (contester) (voy forte)
Ind Prst : Éddeta
Ind Pass : Eddes
Ind Ao : Édde
Ind Fut : Éddem
Opt (prst) : Uréddeta
Subj (prst) : Iyédde
Imp (prst) : Anédde
Inf (prst) : Éddei
Part (prst) : Éddé
Gérondif (prst) : Éddea
En autre spoiler, les modifications des consonnes, nommées comme des mutations consonantiques :
- Spoiler:
Norm > spirantisation > lénition
P [p] > v > v
T [t] > s > d
D [d] > s > dd
C [k] > ch > g
G [g] > ch > ch
S [s] > sh > sh
Sh [ʃ] > h > ssh
Th [θ] > h > tth
V [v] > vv > vv
Ch [ç] > h > gg
H [h] > Ø > g
N [n] > th > nn
M [m] > mh > mmh
Mh [ṽ] > h > mmh
Ng [ŋ] > ch > ng
L [l] > l > ll
R [r] > r > rr
Y [j] > ch > yy
W [w] > hw > ww
Hw [ʍ] > w > w
Pour ce qui concerne le reste :
Les adverbes sont variables en temps et les adjectifs en genre et en nombre.
J’ai aussi ajouté des verbes copules transitifs ou intransitifs, pour la plupart optionnels et dérivés du verbe « être » Ni, souvent réduit à n (d’ailleurs, Ni est un verbe à voyelle faible, et pas en a).
Il y a aussi une série de marques personnelles qui marquent sujets, COD et possesseur. Les pronoms distinguent animé et inanimé (lié à abstrait).
Là je suis plutôt content du côté naturel… J’avais envie d’une langue à taille humaine, pas avec cinquante cas, mais là je suis beaucoup beaucoup beaucoup moins précis donc je ne sais pas si c’est un très bon choix…
Et l'exemple :
Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits et en dignités.
Laommhena yealya yishana ithyanil yoshiyil thollya yay.
[laomṽena jealʲa jiʃana iθʲanil joʃijil θolʲːa jaj]
(Tous les hommes naissent et vivent également et librement concernant les droits et la dignité)
Touias iöannis po wvuom zööldeseu iöijgeecceu ecceeckyy iökeiccäckyy
[toujas iøanːis po ɯvuom zøːldeseu iøiʝɟeːçːeu eçːeːçcyː iøcejçːæçcyː]
(Tous les hommes naissent et vivent en possédant la liberté et l’égalité concernant les droits et la dignité)