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| Chefs politiques | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Chefs politiques Mar 26 Avr 2011 - 3:09 | |
| Dans vos divers idéomondes, je souhaiterais savoir, à qui appartient le pouvoir, mais aussi comment il est réparti, mais aussi quel est le vocabulaire lié au champs lexical du pouvoir « idéopolitique ».
Chez les Animariens, chaque vie, dans une communauté plus ou moins grande, a à sa tête un chef, un Empereur chez les aigles, une reine chez les fourmis, un Ancien chez les Eléphants, etc. Ruard Ier Phorur a centralisé le pouvoir et l'a mis aux mains d’un seul Empereur : Le Grand Lion, chef d’un conseil formé des princes de chaque espèce animale.
Chez les Vrakyltes, le pouvoir exécutif et une partie des décisions juridiques appartiennent à l’Empereur (actuellement Livious III Modernaty tell Vrasil).
Chez les Agamytes, tout le pouvoir appartient à l’Empereur « Inaiokayem ».
Et chez vous ?
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Chefs politiques Mar 26 Avr 2011 - 9:42 | |
| Pour comprendre le fonctionnement politique du Losda il faut connaître la structure de cet idéomonde et du multivers auquel il appartient.
:: Le multivers d'Aegis ::
Le multivers d'Aegis est un assemblement de 8 univers distincts (8 dimensions différentes).
1. L'univers du ciel : C'est l'univers auquel appartient le Losda et le monde d'Aerelloth 2. L'univers de la terre : C'est le monde auquel nous appartenons nous terriens. C'est notre réalité 3. L'Univers du tonnerre 4. L'univers du bois et du vent 5. L'univers du feu 6. L'univers de l'eau 7. L'univers de la montagne 8. L'Univers du marais
Bien que chacun de ses univers réponde à ses propres lois physiques, ils partagent tous les 8 la même structure : Chaque univers se subdivise en 8 niveaux :
1. Le multivers : Plus haut degré de la classification, le multivers regroupe huit univers. Il est gouverné par Aegis, mais personne c'est qui c'est ou ce que c'est 2. L'univers : Second degré de la typologie, il comporte une triade matérielle et une triade spirituelle. 3. La triade : Troisième degré de la typologie, une triade comporte trois mondes : ce sont les trois mondes les plus influents d'un univers. Chaque monde est dirigé par un Telri. 4. Le monde : Quatrième degré de la typologie, un monde est un ensemble de planètes. Notre système solaire et le Losda sont deux exemples de mondes. 5. La planète : Cinquième degré de la typologie, une planète comprend plusieurs contrées. Chaque planète est dirigée par un Losri. 6. La contrée : Sixième degré de la typologie, une contrée comprend plusieurs domaines. Chaque contrée est dirigée par un Irgarri (= roi ou président). 7. Le domaine : Septième degré de la typologie, un domaine comprend plusieurs cités. Chaque domaine est gouverné par un Ingarri. 8. La cité : Huitième degré de la typologie, une cité peut varier en taille et en importance. Chauqe cité est gouvernée par un Teuri (= maire). 9. Le lieu-dit : Neuvième et plus bas degré de la typologie, les lieux-dits sont des lieux précis et peu étendus. Chaque lieu dit est gardé par un Gimo (= gardien)
Chaque univers et chaque sous ensemble peut avoir sa propre politique, voici le cas du Losda.
Le Losda n'a pas de roi, pas de président, son Telri est actuellement Umaka. Sa fonction est essentiellement représentative. Dans le Losda, les villes ne sont pas très importantes, et l'organisation se fait en fonction des capacités de chacun. Tout le monde à les même pouvoirs et les même devoirs. En cas d'abus il est exclus de la communauté. Chacun tient un rôle précis dans la communauté mais il n'y a pas pour autant de hiérarchisation.
Le Losda est un monde où plusieurs planètes sont habitées, celle qui joue le rôle le plus important est Ellos. Elle est divisées en 4 clans : Les Banels chargés de l'agriculture et de la nature, les Asels de l'organisation, des Torels de la défense et des Nalels ou elfes qui se chargent de l'aspect culturel. Ils sont complémentaire. Leur soif de connaissance, les poussent hors d'Ellos et les fait se confronter à d'autres peuples et d'autres civilisations. Ces rencontres parfois perçues comme des confrontations font naître peu à peu une forme de politique d'hégémonie et est parfois source de discorde. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Mar 26 Avr 2011 - 9:55 | |
| - Livious a écrit:
- Et chez vous ?
L'Aneuf est, dans les texes un État fédéral, mais en fait, c'est davantage une fédération d' États indépendants ayant quelques "structures-pont": entre autres: les réseaux d'énergies, le rail, les routes fédérales & autoroutes, la Défense, la Sécurité sociale etc... L'Aneuf a, grosso modo, la taille de la France métropolitaine (un poil plus grand, peut-être, si on y intègre l'archipel de Lakùr et l'île de Lođnika) et est constitué de huit provinces, chacune d'entre elles ayant un gouvernement dont la tête est élue par des députés, eux-mêmes élus au suffrage universel. Ces députés provinciaux élisent également un Sénat siégeant aux côtés de l'assemblée Fédérale et élisant le Premier ministre fédéral. Depuis peu, le Président de la République est élu au suffrage universel direct, mais ses pouvoirs ne seont pas étendus pour autant. Son rôle étant surtout limité à la représentation de l'Aneuf à l'étranger et de nommer, avec l'accord de l'Assemblée Fédérale, le ministre de la Diplomatie, le ministre du commerce international et le ministre de la défense. Les autres ministres fédéraux sont élus par le Sénat. Le droit de vote est alloué aux personnes aneuviennes de 18 ans au moins. Dans certaines provinces, les étrangers résidant depuis 4 ou 8 ans au moins peuvent voter aux élections locales (régions/districts/communes) et/ou législatives provinciales. Ils peuvent voter (dans toutes les provinces, cependant) aux élections professionnelles (délégués du personnel, prud'hommes), aux élections des Conseils de consommateurs et aux conseillers de la Sécurité sociale. Les huit provinces sont (ordre alphabétique): | Capitale | Alfazie | Saṅpaz | Æstmor | Nælvyn | Kanolthe | Malbœrg | Lakùr | Lakib | Malyr | Sfaaraies | Pande | Sordalkÿ | Roenyls | Nakol | Santes | Hocklènge | République fédérale | Kesna |
des détails par là. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Mer 27 Avr 2011 - 1:18 | |
| C'est toujours (beaucoup) en ébauche, mais voici, en gros, ce que j'ai établi jusqu'ici par rapport à la politique et aux dirigeants de Dhalir.
La société sidhalir ancestrale étant matriarcale, le dirigeant "traditionnel" de Dhalir est la Detcer, qui était, autrefois, la femme ainée de la petite société sidhalir. Le dirigeant "moderne" de Dhalir est maintenant le couple royal, l'homme et la femme ayant un pouvoir égal. La Detcer est habituellement la fille ainée du couple royal et elle doit se trouver un homme pour former le nouveau couple royal. Si le couple royal n'a pas de fille, leur garçon ainé est nommé dirigeant malgré tout et doit également trouver une femme pour former le nouveau couple royal. Si l'ancien couple royal n'a pas d'enfants, la dynastie en cours se termine et le processus d'élection d'une nouvelle Detcer débute.
Une nouvelle Detcer d'une nouvelle dynastie est élue par un groupe de cinq* conseillers. La Detcer peut être choisie parmi la famille royale. Dans certains cas, la Detcer peut être choisie hors de la famille royale. Les conseillers eux-mêmes sont élus par le peuple et ont un mandat de cinq ans. Leur tâche principale, autre que le choix d'un Detcer, est de s'occuper d'un "ministère" et de présenter et mettre en application divers projets et lois.
* = Il pourrait en avoir plus. Tout dépendant du nombre de "ministères" qu'il y aura à Dhalir.
Le couple royal règne sur le Royaume de Dhalir, qui se divise en dix provinces. Ceux-ci n'ont toujours pas de nom, sauf La Province du Detcer, qui est le centre du Royaume et qui occupe l'Île de Dhalir, l'Île où habitait les sidhalir ancestraux. Plusieurs grandes villes se trouvent dans cette province, dont la capitale, où habite le couple royal.
*****
Voyez, c'est très peu développé... Mais c'est un début. J'ai établi d'autres détails, comme, par exemple, la façon dont le couple royal/ les conseillers sont traités lors de leur mort. Si ça vous intéresse, je vous posterai ça.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Mer 27 Avr 2011 - 9:54 | |
| En ce qui concerne le Royaume Yucha, le seul pour lequel j'ai creusé suffisamment :
Théoriquement : le Roi (ou la Reine) possède tous les pouvoirs, toutes les terres, et toutes les personnes lui doivent obéissance absolue. Mais le Roi (ou la Reine, mais je vais pas le mettre à chaque fois) est soumis à : - La constitution, qui le laisse assez libre et qui le conforte dans sa position avec les limites imposées par le respect de la justice (il est notable que cette constitution a été créée en grande partie par les vainqueurs de la guerre de laquelle le Royaume est sorti perdant, elle avait donc pour but de limiter la puissance militaire du royaume). - L'assemblée, rassemblant les chefs de famille nobles, qui possèdent en réalité le pouvoir (par délégation du Roi, qui après une révolution interne a dû abandonner la majorité de ses pouvoirs, pour autant la constitution n'a pas été changée et c'est bien le Roi qui possède légalement tous les pouvoirs).
Le Roi doit répondre à plusieurs exigences : - Protéger son peuple (ce qui est d'ailleurs le sens premier de Ethu, Roi en Yefithil). Ceci entraine le fait qu'on considère le Roi comme son frère ou sa sœur plutôt que comme un père. - Être en parfaite santé (dès que le Roi commence à être gâteux, on lui conseille fortement d'abdiquer) - Savoir parler Esséntheam, Skiitrdll et Yefithil parfaitement, avec de beaux discours, de belles figures de rhétorique, etc, etc (et s'il sait parler la Langue des Cités d'Argent et l'Elko c'est encore mieux) - Savoir tenir une arme (habituellement la lance traditionnelle, mais quelque fois l'épée ou plus rarement l'arc) - Être courageux / un bon comédien (c'est le même résultat) - Être reconnu comme apte à tout cela par l'assemblée (qui à l'origine ne servait qu'à cela).
Le Royaume est divisé en provinces, dirigées par différents gouverneurs nommés par le Roi sur conseil de l'assemblée. Ces gouverneurs n'ont que peu de pouvoir car le Roi et l'assemblée sont assez jaloux... Ces provinces sont au nombre de 8 avec en plus les colonies sou direction d'un gouverneur particulier et qui n'ont pas le même statut.
Voilà, c'est à peu près tout. |
| | | Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 1 Mai 2011 - 17:10 | |
| - Réatami a écrit:
- Le Roi doit répondre à plusieurs exigences :
- Protéger son peuple (ce qui est d'ailleurs le sens premier de Ethu, Roi en Yefithil). Ceci entraine le fait qu'on considère le Roi comme son frère ou sa sœur plutôt que comme un père. C'est plutôt le père qui protège, plutôt que le frère ou la soeur, non ? - Citation :
- - Être en parfaite santé (dès que le Roi commence à être gâteux, on lui conseille fortement d'abdiquer)
Ça promet de belles disputes ! Le propre de la sénilité, c'est qu'en général on ne s'en rend pas compte (ce sont les autres qui sont bêtes et ne comprennent rien...) On imagine un roi gâteux, manipulé par son entourage (qui a donc tout intérêt à ce qu'il reste en fonction le plus longtemps possible...) - Citation :
- - Être courageux / un bon comédien (c'est le même résultat)
Il y a des fois où un bon comédien ne fait pas illusion... Par exemple, George W Bush le 11 septembre 2001. Il ne savait pas quoi faire, son look "cow-boy" ne lui servait à rien... Il a fini la journée en allant se cacher au Nebraska, alors que le maire de New-York, Rudy Giuliani, a montré de vraies qualités de courage et de leadership, lui. Le problème avec un roi "comédien", c'est qu'il risque de montrer ses limites en cas de vrai problème... Mais puisque dans ton idéomonde le vrai pouvoir appartient à l'assemblée ça ne devrait pas être trop gênant...
Dernière édition par Vilko le Dim 1 Mai 2011 - 22:58, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 1 Mai 2011 - 17:59 | |
| - Citation :
- C'est plutôt le père qui protège, plutôt que le frère ou la soeur, non ?
La figure du père est déjà prise par les parents génétiques (donc l'assemblée), mais c'est vrai qu'en général c'est plutôt le père... Je vais peut-être changer cela. - Citation :
- Ça promet de belles disputes ! Le propre de la sénilité, c'est qu'en général on ne s'en rend pas compte (ce sont les autres qui sont bêtes et ne comprennent rien...)
Il y en aura eu, des disputes ! Mais en général on force le Roi à l'abdication dépassé la cinquantaine (car dans la tradition Duetu, le pouvoir est aux "jeunes") même si certains rois se sont accrochés au pouvoir. L'âge maximum a été 80 ans, car l'assemblée a eu de gros problèmes pur s'accorder sur la succession (d'habitude on s'arrange pour former le successeur avant qu'on en ait besoin). - Citation :
- Il y a des fois où un bon comédien ne fait pas illusion... Par exemple, George W Bush le 11 septembre 2011. Il ne savait pas quoi faire, son look "cow-boy" ne lui servait à rien... Il a fini la journée en allant se cacher au Nebraska, alors que le maire de New-York, Rudy Giuliani, a montré de vraies qualités de courage et de leadership, lui.
Le problème avec un roi "comédien", c'est qu'il risque de montrer ses limites en cas de vrai problème... Mais puisque dans ton idéomonde le vrai pouvoir appartient à l'assemblée ça ne devrait pas être trop gênant... C'est sûr, mais je parlais d'un comédien en cas d'urgence, comme une personne qui ne montrerait jamais ses émotions en dehors de ce qu'il veut (au Japon ils sont assez bon d'après ce que j'ai entendu dire). Enfin, il n'a pas de pouvoirs... En pratique, car en théorie : "Taioá Seyteneilte Vfaelie." article 1è de la constitution du Royaume "Le Roi possède tous les pouvoirs"... Mais bon, l'assemblée se laisse pas faire. (et en plus, si on ne fait rien en voyant un Roi mauvais... ça tremblera en Yucha... (en général, l'armée se rebelle d'abord, suivie des nobles, puis des prêtres et des universitaires, et enfin le peuple poussé par tout le monde)). Le thème d'un Roi bon comédien, mais foncièrement mauvais dirigeant (lâche, faible, vil, etc, etc...) pourra faire l'objet d'un ou deux mythes... |
| | | Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 1 Mai 2011 - 20:37 | |
| - Réatami a écrit:
- Mais en général on force le Roi à l'abdication dépassé la cinquantaine (car dans la tradition Duetu, le pouvoir est aux "jeunes") même si certains rois se sont accrochés au pouvoir.
Un leader est au maximum de ses capacités entre 45 et 65 ans. Mitterrand avait 62 ans en 1981, Sarkozy 52 en 2007, Obama a été élu président à 47 ans... De Gaulle avait 58 ans lorsqu'il a lancé l'appel du 18 juin. Si le poste de roi dans ton idéomonde est une sinécure sans pouvoir réel, autant le laisser à quelqu'un qui est dans "la force de l'âge" avec ce que ça implique de sagesse réelle ou supposée. Mais s'il s'agit d'un poste réellement important, il est absurde de se priver d'un leader au moment où il est au maximum de son potentiel. Imaginons un roi de 35 ans. Il se verra mal à la retraite à 50 ans. Mais il aura 15 ans pour imaginer un moyen de rester roi le plus longtemps possible. Son intérêt sera donc d'affaiblir l'assemblée le plus possible, ou de mettre le pays dans une situation telle (guerre...) que le peuple le considérera comme "indispensable". De plus, que font les rois qui ont abdiqué et qui ne sont pas encore séniles ? Ils peuvent écrire leurs mémoires, mais cela ne dure qu'un temps. Est-ce qu'ils retrouvent leur place à l'assemblée ? - Citation :
- (en général, l'armée se rebelle d'abord, suivie des nobles, puis des prêtres et des universitaires, et enfin le peuple poussé par tout le monde)
Hmm... Je pense qu'un roi habile essaiera de rallier à lui le peuple contre les "élites" (qui sont, comme chacun sait, forcément corrompues et incompétentes). Sur le thème "Donnez-moi le pouvoir de gouverner vraiment et je vous redistribuerai la richesse et le pouvoir accaparés par les nobles et les prêtres." Pour ce faire, il devra se créer des relais dans l'opinion : favoriser la naissance d'un parti monarchiste parmi le peuple et les universitaires, et même parmi les prêtres, les nobles et l'armée (il faut diviser l'adversaire). Il y a toujours des gens qui sont prêts à prendre quelques risques pour récupérer un peu de la richesse et du pouvoir de ceux qui sont au-dessus d'eux... C'est un peu ce qu'a fait Louis XIV, en nommant ministres des roturiers (quitte à les anoblir ensuite) et en permettant aux roturiers de devenir officiers dans l'armée : cela faisait partie de sa politique d'affaiblissement de la noblesse. L'autre volet de sa politique consistait à faire venir la noblesse à Versailles pour mieux l'asservir. C'est aussi ce qu'à fait Mao Tsé-Toung, en beaucoup plus violent, lorsqu'il a lancé la Révolution Culturelle, qui lui a permis de reprendre le pouvoir en lançant les jeunes Gardes Rouges contre les vieux cadres communistes. Les membres de l'assemblée Yucha, s'ils ont du bon sens, préféreront un roi en bonne santé, mais déjà âgé : ce n'est pas à 70 ans qu'on fait un putsch... Encore que... Mao Tsé-Toung avait 73 ans lorsqu'il a lancé la Révolution Culturelle. Les membres de l'assemblée auront bien raison de choisir un roi qui est un bon comédien... et rien d'autre. Ils nommeront roi un sexagénaire sportif et parlant bien, mais doté d'une personnalité plutôt faible. Un Louis XVI, par exemple. À la rigueur, un Louis XV ou un Louis XIII. Ou un Obama (surnommé "empty suit" par ses détracteurs, car il n'est bon qu'à lire sur un téléprompteur des discours écrits par d'autres). Les personnalités du type Napoléon, Mao Tsé-Toung, Louis XIV, et même Sarkozy, sont à proscrire. - Citation :
- Le thème d'un Roi bon comédien, mais foncièrement mauvais dirigeant (lâche, faible, vil, etc, etc...) pourra faire l'objet d'un ou deux mythes...
Tu pourras peut-être trouver de l'inspiration dans l'histoire américaine récente... Le thème du dirigeant-comédien a fait l'objet d'un livre (ou d'une nouvelle) par l'écrivain de science-fiction américain Heinlein (j'ai oublié le titre) et m'a toujours fasciné : George W Bush a fait semblant d'être un cow-boy et un guerrier alors qu'il n'était ni l'un ni l'autre. Il ne sait pas monter à cheval, et il n'a habité dans un ranch qu'à 50 ans. Même son accent texan est bidon (il est le seul de sa famille à l'avoir). Il a fait des pieds et des mains pour ne pas aller au Viet-Nam, et il a quitté l'armée avant la fin de son contrat (on appelle ça de la désertion). Lorsu'il était homme d'affaires il a coulé toutes les entreprises qu'il a dirigées, n'échappant à des poursuites judiciaires et à la ruine que grâce à son père. Ses conseillers se sont évertués, avec succès, à donner de lui une image plus positive auprès du public américain. Obama ne s'intéresse qu'à lui-même, et il fait la politique définie par ses conseillers (c'est pour ça que, malgré ses promesses, il n'a pas fermé Guantanamo). Il a énormément menti sur son passé dans ses deux autobiographies, dont l'une a d'ailleurs été probablement ré-écrite par quelqu'un d'autre. Je pense qu'il est encore plus dépassé par son job et "comédien" dans l'âme que Bush. Mais c'est peut-être mieux ainsi. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 1 Mai 2011 - 21:05 | |
| - Citation :
- Un leader est au maximum de ses capacités entre 45 et 65 ans. Mitterrand avait 62 ans en 1981, Sarkozy 52 en 2007, Obama a été élu président à 47 ans... De Gaulle avait 58 ans lorsqu'il a lancé l'appel du 18 juin.
Si le poste de roi dans ton idéomonde est une sinécure sans pouvoir réel, autant le laisser à quelqu'un qui est dans "la force de l'âge" avec ce que ça implique de sagesse réelle ou supposée.
Mais s'il s'agit d'un poste réellement important, il est absurde de se priver d'un leader au moment où il est au maximum de son potentiel. Pour les Duetu, le maximum du pouvoir se trouve... Entre 20 et 30 ans, pour plusieurs raisons : - La force physique est relativement développée - On est plus créatif - On est en âge d'enfanter (symbole même de la puissance, même si cela continue un peu (beaucoup) après) - Les membres de l'assemblée aussi sont jeunes (le chef de famille est jeune, les règles ne sont pas les mêmes mais ça y ressemble) Je pense que si les hommes politiques sont plus vieux c'est parce qu'ils ont besoin de temps pour monter l'échelle politique, problème qu'on ne retrouve pas en Yucha. - Citation :
- De plus, que font les rois qui ont abdiqué et qui ne sont pas encore séniles ? Ils peuvent écrire leurs mémoires, mais cela ne dure qu'un temps. Est-ce qu'ils retrouvent leur place à l'assemblée ?
Si le roi était à l'assemblée il reprend son poste (quoiqu'avec son âge) sinon, il peut prendre un poste dans les universités, vivre au crochet de sa famille (qui est là pour ça) se consacrer à la philosophie à la religion. En gros il prend sa retraite (mais il peut s'occuper de ses petits enfants ou autre). - Citation :
- Hmm... Je pense qu'un roi habile essaiera de rallier à lui le peuple contre les "élites"
Pas forcément... Les élites, tout comme le roi (élites "intellectuelles") sont respectées par le peuple. Après cela dépend de chaque région. Mais comme le Roi est issu de ces élites et que, comme tout Duetu, il subi le lavage de cerveau social qui correspond aux traditions, il ne va pas vouloir s'en débarrasser. Il faut aussi savoir que le Roi possède 2 palais : - Le Premier dans la capitale Historique, Tadtine, qui est entièrement remplie de prêtres, d'intellectuels et autre. - Le Deuxième dans la capitale économique, qui est totalement occupée, à l'inverse, par la populace. Le Roi doit passer le même temps dans chaque palais (les dates sont réglées par le protocole). C'est un symbole : le Roi est au service de chacun, doit aider tout le monde (c'est l'image). Je compte sur le fait qu'en Yucha, les Traditions sont très, très, très ancrées pour retenir le système. Après, il y a eut dans l'histoire du Yucha une révolution (après la grande défaite du Royaume, qui l'a totalement anéanti (en ce qui concerne sa puissance mondiale)) et là c'est le peuple poussé par une "élite populaire" qui a pris le pouvoir, mais le système s'est écroulé (car le système proposé était utopique) et on a fini par retrouver un système relativement stable : le système actuel. - Citation :
Le thème du dirigeant-comédien a fait l'objet d'un livre (ou d'une nouvelle) par l'écrivain de science-fiction américain Heinlein (j'ai oublié le titre) et m'a toujours fasciné :
George W Bush [...]
Obama ne s'intéresse qu'à lui-même, et il fait la politique définie par ses conseillers (c'est pour ça que, malgré ses promesses, il n'a pas fermé Guantanamo). Il a énormément menti sur son passé dans ses deux autobiographies, dont l'une a d'ailleurs été probablement ré-écrite par quelqu'un d'autre. Je pense qu'il est encore plus dépassé par son job et "comédien" dans l'âme que Bush. Mais c'est peut-être mieux ainsi. Il faudrait peut-être que je lise cette nouvelle... En ce qui concerne Bush, il n'était déjà pas très haut dans mon éstime... Il va tomber plus bas encore.. Par contre, pour Obama... Je ne me fais pas d'illusion, en ce moment on communique plus qu'on agit, mais je trouve qu'il a eu le courage de créer un système de sécurité social dans son pays cruel... Obama est un comédien, comme tous les hommes politiques à différent degrés mais cela ne veut pas autant dire qu'il fait une politique mauvaise. Par contre s'il ment dans les biographies... C'est malsain. Mais le passé raconté ne change rien à ses actions (qui dépendent du passé réel). Pour ses conseillers... Là il y a pas grand chose à dire (sauf peut-être que si sa politique vient d'eux, ils ont une bonne politique et donc le résultat prime !)... |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5572 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 1 Mai 2011 - 21:53 | |
| Quelle analyse Vilko ! Chapeau bas ! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 20:38 | |
| - Shrykull a écrit:
- En parcourant le dernier billet du blog de Jean-Luc Mélenchon, j'ai appris qu'en Tunisie, dans le cadre de la future élection d'une assemblée constituante, les sondages politiques ("pour qui allez-vous voter", etc.)...
Pareil en Aneuf. Il y a des sondages, mais ceux-ci ne sont pas diffusées AVANT le scrutin, mais seulement après: ce ne sont que des instruments de travail donnant des indications aux commanditaires desdits sondages sur l'évolution de l'opinion. Cette précaution vaut pour éviter une influence sur l'oponion, d'une manière ou une autre. Même les partis politiques (principaux commanditaires de ce genre de sondage) doivent attendre les résultats des élections. La date limite de parution étant de trois mois à un an avant le scrutin pour lequel le sondage a été commandé (Trois mois pour des élections municipales santoises, Un an pour les législatives fédérales ou les présidentielles). Par contre, les camagnes éléctorales se déroulent à peu près là-bas comme chez nous. Temps d'antenne et frais ce campagne calculés au plus juste. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:18 | |
| J'espère que vous me permettrez de participer même si je n'ai pas d'idéomonde.
Il y a plusieurs années, j'avais lu une entrevue dans laquelle un polito-philosophe avait repris la définition d'Aristote selon laquelle la démocratie était le régime politique dans lequel les charges publiques étaient attribuées par tirage au sort. Comme on ne voudrait quand même pas tirer au sort, dans toute la population, le nom de notre ministre des Finances (encore que...), et que même les Athéniens choisissaient leur stratège (ministre de la Guerre) par élection, il avait émis l'idée que l'on pourrait élire une assemblée par tirage au sort. Finis, les députés à peu près tous avocats. Ces gens pourraient discuter ensemble, ce que ne peuvent pas faire des millions de personnes, et en arriver à une décision qui serait sans doute celle à laquelle arriverait la population si elle pouvait passer tout son temps à s'informer et à délibérer. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:27 | |
| S'il y a des contrepouvoirs suffisamment puissants, pourquoi pas, après tout. Sinon, imagine que la chance (aveugle, comme - en principe - la justice) désigne un candidat dictateur... Hoùlà... ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:29 | |
| Un roman de PKDick qui illustre une démocratie aléatoire ' loterie solaire" où le chef de l'état est tiré au sort... Comme d'habitude chez PKD, des idées et des fulgurances dans un roman de gare dynamité ! Sinon une nouvelle de JLBorges " loterie à babylone" où par glissement toute la société fonctionne suivant le tirage au sort... Comme d'habitude chez JLB un petit texte qui a l'air de ne pas y toucher et qui nous poursuit longtemps ! bonnes lectures
Dernière édition par lsd le Ven 9 Sep 2011 - 23:30, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:30 | |
| - Anoev a écrit:
- S'il y a des contrepouvoirs suffisamment puissants, pourquoi pas, après tout. Sinon, imagine que la chance (aveugle, comme - en principe - la justice) désigne un candidat dictateur... Hoùlà... !
On parle d'une assemblée. Penses-tu vraiment que 100 personnes choisies au hasard tomberaient d'accord pour élire un dictateur ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:38 | |
| - lsd a écrit:
- Un roman de PKDick qui illustre une démocratie aléatoire 'loterie solaire" où le chef de l'état est tiré au sort...
Dans Chants de la Terre lointaine, d'Arthur C. Clarke, le chef de l'État de Thalassa était aussi choisi par tirage au sort, et un des critères était... de ne pas vouloir l'être. Ceux qui voulaient l'être étaient disqualifiés.
Dernière édition par Silvano le Ven 9 Sep 2011 - 23:46, édité 1 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:40 | |
| Comment Pétain obtint-il, en 1940, les pleins pouvoirs? À cause d'une assemblée. Une assemblée tronquée, certes, mais une assemblée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:43 | |
| - Anoev a écrit:
- Comment Pétain obtint-il, en 1940, les pleins pouvoirs? À cause d'une assemblée. Une assemblée tronquée, certes, mais une assemblée.
Une assemblée élue, rappelons-le. Cependant, en tant de guerre, les règles changent souvent. Souvenons-nous de l'origine du mot dictateur. |
| | | Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Chefs politiques Ven 9 Sep 2011 - 23:49 | |
| - Anoev a écrit:
- Il y a des sondages, mais ceux-ci ne sont pas diffusées AVANT le scrutin, mais seulement après: ce ne sont que des instruments de travail donnant des indications aux commanditaires desdits sondages sur l'évolution de l'opinion. Cette précaution vaut pour éviter une influence sur l'oponion, d'une manière ou une autre. Même les partis politiques (principaux commanditaires de ce genre de sondage) doivent attendre les résultats des élections.
Les résultats des sondages sont donc donnés aux commanditaires, mais ne peuvent pas être publiés avant les élections. Les rumeurs doivent aller bon train ! - Anoev a écrit:
- La date limite de parution étant de trois mois à un an avant le scrutin pour lequel le sondage a été commandé (Trois mois pour des élections municipales santoises, Un an pour les législatives fédérales ou les présidentielles).
Là je ne suis pas sûr de comprendre. Il est interdit de faire un sondage plus d'un an avant des élections législatives ou présidentielles ? Ou moins d'un an ? À Dibadi, il n'y a pas d'élections mais les cyborgs aiment bien savoir ce que pensent les gens, ne serait-ce que pour prévenir les tentatives de révolution (ils n'y arrivent pas toujours). Il y a donc des sondages, mais tous les instituts de sondage sont contrôlés par des cyborgs. Seuls les sondages non-politiques sont publiés dans la presse : par exemple, selon un sondage 60% des Dibadiens boivent du café, en général un infâme ersatz qui n'a que le mérite d'être subventionné, donc bon marché. Le thé, également subventionné, est meilleur et 70% des Dibadiens en boivent au moins occasionnellement. Les Dibadiens ont l'impression d'être libres, car ils ont accès à toutes sortes d'informations qui sont proscrites dans la plupart des dictatures : les Dibadiens raffolent des sondages concernant la sexualité et les pratiques sexuelles, par exemple. Au Niémélaga le pouvoir réel est exercé par un Sénat d'une vingtaine de personnes, toutes cooptées sur proposition du Président du Sénat. Ce dernier est le véritable maître du pays, bien qu'on le voie peu, car il nomme le Premier Ministre, chef de l'exécutif, et le destitue à volonté (mais la nomination comme la destitution doivent être confirmées par un vote du Sénat). Le Chef de l'État est un roi, dont le pouvoir est largement symbolique : il représente la nation. Il accrédite les ambassadeurs niémélagans et les ambassadeurs étrangers sont accrédités auprès de lui, le Niémélaga ayant obtenu, lors des négociations concernant le protectorat, de garder la gestion de sa diplomatie, mais sous le contrôle du Padzaland. Le Niémélaga ne peut pas signer de traités internationaux sans l'accord du Padzaland. Le Président du Sénat peut annuler toute décision prise par une autorité administrative. Il définit la politique générale du pays, qu'il exprime traditionnellement dans son discours du nouvel an. Il propose les lois, qui sont votées par le Sénat. Tous les sénateurs, le roi, les ministres, etc, sont des cyborgs. Deux lois sont inscrites dans leur cerveau : "Chaque cyborg doit obéir à un cyborg plus ancien" et "Le salut de la communauté cyborg est la loi suprême." Un cyborg ne peut enfreindre la première loi que s'il pense qu'en obéissant à l'ordre reçu il mettrait en péril la communauté cyborg. Le Président du Sénat est le cyborg le plus ancien, plus ancien même que certaines intelligences artificielles avec lesquelles on communique mais qu'on ne voit jamais. Les autres sénateurs sont donc, pour lui, plutôt des conseillers : ils sont là pour lui éviter de commettre des erreurs fatales, comme par exemple de déclarer la guerre au Padzaland. Le roi, premier personnage du pays, est un grand homme blond, sportif, qui aime porter l'uniforme blanc de général de l'armée régulière. Son épouse, la reine, est très belle. Ils sont tous deux bienveillants envers le peuple, et s'efforcent de donner le bon exemple. Ils visitent les écoles, ils vont réconforter les malades dans les hôpitaux, et jamais un courrier qu'on leur envoie ne reste sans réponse. Le roi est élu, théoriquement à vie, par le Sénat. Il peut être destitué par un vote du Sénat. Le Premier Ministre, Sato Tlemahën, est un technocrate, grand, mince, brun, élégant et très travailleur. C'est un vrai chef et il a son franc-parler. Il lui arrive souvent de prononcer la phrase suivante : "Je voudrais bien mais le Président du Sénat a mis son véto." Le Président du Sénat, Khuch Mungpan, deuxième personnage de l'État, juste après le roi, est un petit homme froid et distant, qui porte la toge rouge des sénateurs au Sénat et un costume gris le reste du temps. Il sort rarement du palais sénatorial, qui ressemble plus à une forteresse qu'à un palais. Il déteste les mondanités, et il les évite autant que possible. Les visiteurs qu'il reçoit dans la petite salle de réunion qu'il appelle son Salon de Thé remarquent toujours sa courtoisie et ses connaissances encyclopédiques sur les dossiers les plus divers. En dehors de son travail de sénateur Khuch Mungpan ne sait parler que de deux choses : les diverses sortes de thé, dont il est un fin connaisseur, et les plantes en pot du Salon de Thé, dont il s'occupe lui-même. Il ne reçoit jamais un visiteur seul, l'un de ses collaborateurs est toujours présent (ou une collaboratrice, si le visiteur est une femme). Le Président du Sénat peut être destitué par un vote des deux tiers des sénateurs, sur proposition de n'importe quel sénateur. Pour Khuch Mungpan, c'est en fait une sécurité : s'il venait à céder à l'hubris (et tous les dictateurs finissent par y céder...) il redeviendrait simple sénateur, ce qui serait mieux que d'entraîner le pays dans la catastrophe et de finir pendu par les Padzalandais. Pour le Dibadien moyen, le roi est un brave homme qui ne peut malheureusement pas faire grand-chose car il ne détient pas le pouvoir réel, le Premier ministre est un ambitieux mais il a de la personnalité et il est compétent, et le Président du Sénat est un reclus coupé du réel.
Dernière édition par Vilko le Sam 10 Sep 2011 - 9:52, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Sam 10 Sep 2011 - 0:41 | |
| On peut commander des sondages tant qu'on veut (à condition de payer l'institut, been sûûr). Mettons qu'il y ait des élections au Kanolthe en Janvier 2013. On est en 2011. Les résultats des sondages peuvent être publiés, tant qu'on n'est pas en période pré-électorale (fédérale ou kanolthienne). Maintenant, ces élections sont des législatives et les lois kanolthiennes prévoient une limite de 6 mois avant. Bref, aucune publication de sondage après Juillet 2012. Toutefois, les sondages continuent... pourquoi? Arrivent les élections; la liste A est réélue confortablement. Là, on ressort les résultats des sondages, notamment, ceux de l'institut Trùk dont les sondages prévoyaient l'érosion de l'électorat de A pour finir par sa mise en minorité. Par contre, l'institut Macheṅ, lui, avait pris un échantillon nettement plus grand et les résultats furent d'autant plus précis; mais pour lui, la liste A passait juste juste. L'institut Çhooz, lui, avait pris un autre échantillon, mais toujours le même et avait donc questionné trois ou quatre fois les mêmes personnes puis avait fait des projections... et ça passait, certes pas aussi à l'aise qu'en vrai, mais c'était Çhooz qui était, cette fois çi, le plus près du vrai. Tout ça est bien sûr analysé & disséqué par les différentes formations politiques (surtout les variations, provoquées non pas par des résultats de sondages (non publiables) mais par la campagne et des événements (augmentation du prix du carburant, manifestations d'éleveurs, loi contre des produits jugés trop polluants et j'en passe...)). Pour éviter toute bavure, on "conseillera" à un institut de ne pas révéler (dans le laps de temps prévu) avant le scrutin, au Malyr ou aux Santes, voire à l'étranger, un sondage ayant trait à l'électorat kanolthien: question d'éthique. Quant aux rumeurs, ce n'est pas les sondages qui les arrêtent, mais bien plutôt les résultats du scrutin... et encore, pas toutes! | |
| | | Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Chefs politiques Sam 10 Sep 2011 - 10:47 | |
| - Anoev a écrit:
- On peut commander des sondages tant qu'on veut (à condition de payer l'institut, been sûûr). Mettons qu'il y ait des élections au Kanolthe en Janvier 2013. On est en 2011. Les résultats des sondages peuvent être publiés, tant qu'on n'est pas en période pré-électorale (fédérale ou kanolthienne). Maintenant, ces élections sont des législatives et les lois kanolthiennes prévoient une limite de 6 mois avant. Bref, aucune publication de sondage après Juillet 2012.
Ah, OK OK.... - Anoev a écrit:
- Pour éviter toute bavure, on "conseillera" à un institut de ne pas révéler (dans le laps de temps prévu) avant le scrutin, au Malyr ou aux Santes, voire à l'étranger, un sondage ayant trait à l'électorat kanolthien: question d'éthique.
L'éthique n'empêche pas les fuites. Plus simple : le commanditaire d'un sondage est propriétaire du résultat (puisqu'il l'a payé). Donc, en cas de "fuite", il peut attaquer l'institut de sondage en justice et demander des dommages et intérêts pour avoir laissé révéler des informations qui n'appartenaient plus à l'institut en question... ------------------ Khuch Mungpan est un cyborg, ce qui signifie qu'il dispose d'un cerveau cybernétique mille fois plus rapide qu'un cerveau humain. Cela a des conséquences au quotidien : pour lui, une journée est l'équivalent de trois ans pour un humain normal. En pratique, un cyborg n'utilise que le millième de ses capacités cérébrales pour se mouvoir et vaquer à ses occupations quotidiennes. Il utilise un autre millième pour rester en contact radio (crypté) permanent avec les autres cyborgs, et les 99,8% restants ne sont utilisés que lorsque le cyborg est allongé sur son lit, connecté aux autres cyborgs par un câble de transfert de données à haut débit. Khuch Mungpan travaille en une nuit autant qu'un être humain normal en trois ans. Il étudie, réfléchit, contrôle le travail du gouvernement, échange des messages électroniques, visionne des vidéos (un cyborg peut enregistrer ce qu'il voit et entend, et ensuite le transmettre sous forme de fichier vidéo). Il sait comment vivent les Dibadiens, ce qu'ils ressentent et ce qu'ils se racontent dans les cafés, et ce qu'ils se disent lorsqu'ils dînent le soir en famille, il connaît leurs craintes et leurs angoisses, et il en tient compte pour la réalisation de ses objectifs : faire du Niémélaga un État puissant et indépendant, première étape avant la conquête du monde. Cette conquête, qui peut durer plusieurs siècles, devra être, de préférence, pacifique (c'est moins risqué), mais qui veut la paix prépare la guerre. Pour le Président du Sénat, les moments les plus désagréables sont les visites, au moins une fois par mois, de l'ambassadeur du Padzaland, qui ne se gêne pas pour rappeler à Mungpan que le Niémélaga est sous protectorat padzalandais. L'ambassadeur padzalandais trouvait, au début, assez pénible d'aller discuter avec le peu sympathique Khuch Mungpan, mais avec le temps il s'y est habitué. Il a fini par prendre goût au rituel du thé dans la pièce encombrée de plantes et d'arbustes en pots, et par apprécier la courtoisie un peu froide de son hôte et sa grande capacité d'écoute. Avec Khuch Mungpan, un refus est toujours accompagné d'explications claires. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Chefs politiques Sam 10 Sep 2011 - 11:43 | |
| - Vilko a écrit:
- Plus simple : le commanditaire d'un sondage est propriétaire du résultat (puisqu'il l'a payé)
Certes, mais la loi est la loi. Celle-ci protège les petites formations qui n'ont pas forcément les moyens de s'payer des sondages tous les quat'matins. Certes, le parti A est propriétaire de ses résultats puisqu'il les a payés, mais la loi (la même pour tous) lui dit clairement ceci: Vous prendrez connaissance des résultat du sondage que vous avez commandé dans les délais prévus. Ces résultats, il n'appartient qu'à vous, dès que vous en aurez connaissance, d'en autoriser la diffusion dans les médias ou bien de les garder pour vous. Si le commanditaire n'est pas un parti politique mais un organisme gouvernemental, l'imposition des délais est la même, mais après le scrutin, les résultats des sondages sont diffusés au pœṅdgazet (équivalent du "journal officiel"). Alors, bien sûr, des fuites peuvent exister, mais elles ne sont pas encouragées. Ce n'est pas parce que la section santoise du parti A va demander un sondage sur son électorat (santois) à un institut malyrois qu'il aura plus vite les résultats: l'institut malyrois, tient certes à sa clientèle, mais il tient aussi à sa respectabilité, qui le préserve de désertion d'autres clients. Qui plus est, une telle fuite, si elle est apprise par un parti adverse, pourra être exploitée sans aucun problème. Vaut mieux avoir la patience et commander des sondages à mi-mandat: obtention quasi-immédiate (le temps que l'étude se fasse) des résultats. Un sondage du type "Pour quel groupe voteriez-vous aujourd'hui si des élections avaient lieu?". Bien sûr, les sondages sont utiles, même si on les accuse de manipuler l'opinion. En 1990, l'AKA (post-staliniens) perdit la ville d'Azfold. Les événements d'Europe centrale furent aussitôt mentionnés; cependant, des sondages, commandés par le ministre roenylsien des affaires civiques faisaient état, depuis quelques années déjà, d'une érosion régulière de l'électorat de cette formation. Toutefois, malgré des résultats électoraux en mi-teinte (grâce à des alliances timorées d'élus AKP parmi les plus radicaux), l'AKA croyait encore au "grand soir". Quand l'AKP demanda à ces élus (radicaux) de choisir entre leur parti et leur tendance, les résultats électoraux municipaux devinrent conformes aux sondages: l'AKA vit son électorat fondre, perdit la ville et accusa l'AKP d'avoir "donné" Azfold au RPA (droite). Cependant, peu de temps après, l'AKA s'allia avec le KPAml pour former le KPA puis disparut totalement, le nombre d'adhérents descendant, lui aussi, en chute libre. | |
| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 29 Jan 2012 - 18:50 | |
| Le système politique d'Antorsioa :
Les peuples libres :
En temps normal, les peuples libres n'ont, a priori, aucun chef. C'est une anarchie général. En revanche, en guerre ou en cas de crise, tout les pouvoirs sont conférés à un chef, celui de l'armée, qui lui même répond d'un conseil d'aux moins dix hommes. Des hommes qu'il choisis toute fois lui-même. C'est très précaire comme système.
L'empire icien :
L'empire icien à principalement un seul chef politique : l'empereur. Celui-ci possède tout les pouvoirs. Toute fois, il répond du conseil divin, il suffit de trois membres de ce dernier pour qu'une décision soit remise en cause, et d'un seul si celui-ci appartient au Neoscolythe (la première génération divine). Il doit également respecter les lois constitutionnelles. De plus, si au moins deux cents mille mortels définissent l'empereur comme quelqu'un abusant de ses pouvoirs, celui-ci est immédiatement destitué de ses fonctions et un nouveau chef politique doit être élu, celui-ci ne servira qu'à s'assurer que personne ne profite de la crise et à s'assurer que le procès de l'ancien chef politique se fasse sans corruption. Le chef garde le pouvoir jusqu'à la mort et choisis son successeur.
L'ordre des demi-Chers :
Celui-ci est définis selon deux directions principales : La royauté : la reine/roi a tout les pouvoirs et n'a aucun objectif si ce n'est assurer la paix et décider de ce qui est juste pour le peuple. Les Idrisn : ce sont les dirigeants religieux de l’ordre, ils interprètent la volonté des Idriuangn, les dieux préposés de l'ordre. S'ils sont tous en accords sur une volonté prononcée par un même Irdiuang, ils déccident de ce qui doit être fait, au delà de la reine. De plus ils ont le droit de déposer un totem (cela définis une zone que tout les demi-chers doivent défendre au péril de leurs vies). Le reine et les Idrisn sont choisis génétiquement.
L'empire dévonnien :
La dévonnie est une région de l'empire icien qui finis par s'affranchir pour fonder son propre empire. C'est le tout premier exemple de répartition des pouvoirs dans un empire dans Antorsioa. Le pouvoir du Kasarhar : C'est le chef de l'armée et des affaires externes. Il est chargé de la protection du pays à l'intérieur et l'extérieur. C'est le premier pouvoir a avoir créé l'espionnage. Le kasarhias est aussi le chef de la police et peut faire arrêter une personne arbitrairement. Le pouvoir du Fenfarsi : C'est le chef du peuple, il est chargé de s'occuper des demandes du peuple, de l'apport en nourriture, mais également de l'administration, et des devoirs des citoyens. Le pouvoir du Ko : Le chef de la justice tout simplement, il peut également commander à la police et il peut faire paraître n'importe qu'elle loi.
Il existe également un dernier pouvoir, celui du chef de Davadia. En effet, la capitale est totalement indépendante du reste et fonctionne selon le système icien. En revanche, chaque chef est élu, c'est là quelque chose d'assez rare dans Antorsioa. Mais à l'instar de tout les autres peuples cités, un être élu reste au pouvoir jusqu'à sa mort ou qu'il soit démis pour une raison ou une autre.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chefs politiques Dim 29 Jan 2012 - 22:33 | |
| à travers les âges et les lieux, la politique a été appliquée différemment.
Dans l'ancien monde, les ytydots basent tout sur la caste et la dualité homme-femme. Il existe pour chaque élément et composante de la société un homme et une femme, se partageant le pouvoir. Les castes entre-elles doivent-être d'accord pour tout ce qui concerne la politique extérieure, qui est paradoxalement appliquée au niveau local (chaque région décide des relations qu'elle a avec son voisin).
Il existe dans beaucoup d'autres peuples des assemblées constitutives de nobles/bourgeois/sages qui font la loi, mais dans des états généralement très réduits.
Dans le monde moderne, le concept de nouveau-royaume (monarchie absolue, notion de famille régnante, où le roi est parfois soumis à l'autorité de l'un des membres de sa famille pour une tâche donnée) est apparu en 1592. Cette année là, l'immense Empire Français (basé au pecaaqasa, plus aucun lien avec l'europe depuis bien 100 ans) possédait un fonctionnement très compliqué et archaïque, où le territoire était divisé en vieux-comtés (issus de la colonisation précoce) et les nouveaux-comtés (issus de la colonisation tardives), qui avaient autrefois le pouvoir. Leur assemblée qui régnait sur l'état depuis la mort du seul vice-roi nommé par le roi en europe s'est vue se faire réduire ses pouvoirs par l'assemblée constitutive nationale (qui fit passer les pouvoirs des comtes de national à régional), que les comtes avaient eux-mêmes créée pour gérer l'économie et la politique extérieure. La société a été brusquée, et le Fondateur de la ville d'Océa et comte du Comté d'Océa, alors capitale de l'empire français, incita le peuple de la ville à se soucier lors de promulgation de la part de l'assemblée constitutive nationale de réforme le territoire, qui visait entre autre à encore centraliser l'état et déplacer la capitale au centre de l'empire. Le soulèvement déboucha sur la prise d'otage de cette assemblée, et la déclaration d'indépendance d'Océa avec pour roi le fils de celui qui avait initié la révolte, Kayène Hiwider. Kayène n'a que 16 ans, et devenant roi d'un pays en expansion (chaque comté se rattachant au nouvel état pour sauvegarder son autonomie), c'est son père qui va très largement l'influencer dans ses décisions, même si théoriquement il a les pleins pouvoirs.
Plusieurs familles fondatrices de villes très dynamiques firent la même chose, donnant un modèle unique à la royauté en ce temps là, modèle qui servira pour la suite. Notons que le concept de "fondateur" est un élément important dans le pecaaqasa, puisque chacun fondant une ville lors de la colonisation d'un territoire qui réussit à la rendre dynamique et vivante obtient de facto le titre de fondateur, titre qui se transmet de père en fils, et qui permet de gérer l'économie locale et sa propre rémunération et celle de sa famille sur les impôts locaux.
Présentement, beaucoup de royaume n'en sont plus (tout au plus des monarchies parlementaires, où le parlement est peuplé de comtes ou de leurs descendants), et ceux qui le sont encore n'ont plus beaucoup de pouvoir, chaque pays étant membre de la Communauté, qui possède sa capitale, ses lois appliquées à tous les pays, et dont le comité restreint gère chaque problème et litige. Ils peuvent faire adopter un nouveau tracé aberrant de frontière s'ils le désirent, ce qu'ils ont déjà fait, pour le malheur de tous.
|
| | | Grufidh
Messages : 128 Date d'inscription : 23/10/2011
| Sujet: Re: Chefs politiques Lun 13 Fév 2012 - 21:23 | |
| En Arveirin (aussi orthographié Arveyrin; et selon les cultures "Aluil, Hauweard, Spangenhun, Phârézairâ, Asphaios etc"), il faut savoir que le monde est à un stade à mi-chemin entre l'Antiquité et le tout début du Moyen-Âge, dans la meilleure comparaison possible.
La plupart des royaumes ont un système monarchique, mais pas forcément totalitaire, quoique rarement parlementaire.
Il faut aussi savoir qu'il y a principalement quatre cultures dominantes (issues de la même macro-culture Lenwonienne) à l'heure "actuelle", c'est à dire à peu près autour de l'an 12 000 de l'Histoire : les Bétréens (qu'on peut assimiler à la culture gréco-latine), les Fulchéens (une culture essentiellement germanique et plus particulièrement Sacandinave), les Valiens (Un mélange de perse, de celtique, de germanique, de romain) et les Aguétiques (une culture celtique). [ce sont ici les noms francisés]. Existent également les macro-cultures aale (divisible en une civilisation égypto-arabo-hébraique, une autre plutôt ressemblant à celle du japon médiéval, et une qui serait proche de celle de Sumer) et feundienne (un mélange de culture Germanique à un stade de développement très bas et de cultures ouraliennes).
Bref, chacune de ces cultures actuellement dominantes n'est pas forcément unifiée en un seul et même royaume, sous l'égide d'un seul Roi.
Par exemple, les Bétréens sont divisés en d'innombrables dynasties, toutes reliées par des généalogies communes et remontant au même légendaire ancêtre, mais disposant chacune de leur royaume : - Delnarilié est gouverné par Guedolnir Avica; c'est une monarchie de droit divin, mais pas absolue. Il est entouré de conseillers venus de régions différentes, où ils sont choisis par les habitants réunis; c'est le modèle classique de pratiquement tous les royaumes bétréens. - Ithaldir, le royaume-phare de la culture bétréenne, celui d'où proviennent toutes les dynasties, d'où est partie la grande vague de migration bétréenne qui a par la suite étendu cette culture jusqu'au point où elle en est aujourd'hui, est gouverné par le roi Felerato pour l'Ouest, depuis la co-capitale culturelle du monde : Daeldea; et Felué pour l'Est, depuis la ville sobrement nommée "Uner" (càd "port" en Bethren). - Esdarüda et Esdaréda, deux protectorats d'Ithaldir, sont respectivement gouvernés par Sütéa Tessebrin et Toren Liévé, héritiers d'anciennes dynasties Faelanniennes (une culture cousine des bétréens) - Amlurian, deuxième plus grande puissance du monde, aux côtés de Numeara, derrière Leuriaro et devant Ithaldir; au mains du roi Eveal Derdril, descendant d'un des plus grands rois bétréens de tous les temps. La situation est ici différente, les conseillers régissant la vie de tous les jours sur les "conseils" votés par une assemblée élue par le peuple (qui peut aller de deux cents membres à six mille, selon la motivation de chaque village à aller voter un représentant); le roi est un chef militaire et ça tombe bien : Amlurian est perpétuellement en guerre avec son voisin Numeara. - Lethuria, régie par Cur Tessebrin et sa femme Shilbinea. Leur autorité est symbolique; le peuple se régit par lui même, venant lui demander conseil lorsque cela est nécessaire, ou pour régler un différent; mais il est vrai que Lethuria est un royaume minuscule. - Telso Enario, fondé par Eltera, l'illustre ancêtre de Eveal Derdril, est aujourd'hui dirigé nominalement par les descendants d'Agarluan Tessebrin, Eption et Gerra, dont le pouvoir s'évapore au fur et à mesure que celui des Sceli (Les "Trois", des juges-prêtres-stratèges) - Vinria, où règne Ferian II Avica, un des derniers rois "enchantés" dont l'espérance de vie avait été augmentée. Férian est un héros plusieurs fois centenaires, son autorité est absolue, mais l'on peut le considérer comme juste. - Unfuru Istero : la situation politique y est assez confuse, et ce depuis toujours. Le roi y est un chef militaire, mais le reste des pouvoirs est séparé en Guildes.
Autres : - Le Grand Val, un puissant royaume de culture valienne bétréennisée (cela se voit aux noms des rois, appelés depuis quelques siècles selon des héros mythologiques bétréens plutôt que selon la tradition valienne). Actuellement dirigé par Elorth IIème du nom qui préside au conseil militaire et au conseil des Princes; mais le royaume étant une fédération, chaque Prince a valeur de Roi dans son propre domaine; il doit cependant le partager avec son épouse, qui est la chef religieuse, et son Intendant nommé, qui gère les affaires économiques. Ainsi le prince est stratège et juge seulement. - Numeara : de culture valienne, le régime est démocratique. Mais le conseillers militaires, indépendants du reste du gouvernement, ont une politique expansionniste traditionnellement depuis la création du Royaume par le Nécromancien Thrissadrin (toujours en vie 10 000 ans après, si tant est qu'on peut appeler vie le fait de respirer, immobile et silencieux) - Kor Furun / Ear Ceuri (Arcuria) : Fédération de démocraties participatives innombrables dirigées par un roi unique et un chef religieux unique. - Utsina : royaume de culture aale; monarchie absolue (et de droit divin) - Durejinke : culture Feundienne, dirigé par une assemblée de doyen(ne)s - Adrejinke : Même chose que Durejinke - Aigiltéir : terre aguétique, surnommée "Les Contrées Libres du Milieu", tantôt une fédération, tantôt un royaume unique, tantôt rien du tout; ses habitants sont les plus insouciants de tous et c'est le principal - Enfin, Kostlund / Leuriaro, état le plus puissant entre tous, un royaume au système féodal et fédéral, dont le roi est Erealf de la dynastie Julaskeyl. Cette fédération comprend neuf autres dynasties, chacune ayant presque autant de droits au trône que le roi lui-même, et douze royaumes soumis au fil du temps, des conquêtes et des mariages. Chacune de ses subdivisions en comporte elle-même d'autres, et le régime de ces subsubdivisions peut-être de toute sorte : on voit des assemblées de doyens, des assemblées élues, des chefs de villages, des druides, des vates, des nobles, des guerriers, des guérrisseurs, etc... | |
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