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| Analyse phonotactique (Kotava, Espéranto, Uropi et autres) | |
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Auteur | Message |
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Analyse phonotactique (Kotava, Espéranto, Uropi et autres) Dim 16 Jan 2011 - 12:06 | |
| J'ai dû revérifier, tellement j'étais surpris moi-même, mais non c'est bien juste ! Je ne sais pas si les clés y sont pour quelque chose, il faudrait réessayer avec un autre texte ! _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Analyse phonotactique (Kotava, Espéranto, Uropi et autres) Dim 16 Jan 2011 - 12:19 | |
| - Citation :
- Je ne sais pas si les clés y sont pour quelque chose, il faudrait réessayer avec un autre texte ! Wink
Je pensais cela parce que les clés sont toutes de forme CVC et qu'on ajoute un suffixe V ou VV à la clé (enfin... je crois). Donc si on fait une moyenne on arrive bien sur un schéma où il y a autant de voyelles que de consonnes. Je crois que je vais m'abstenir de faire une analyse pour l'Esséntheam... L'écriture est trop complexe et j'ai pas le courage... Je la ferais peut-être pour le Yefithil. Edit : Finalement j'ai vaincu mon appréhension, j'ai fait les calculs pour l'Esséntheam. Voici les résultats pour les deux premiers paragraphes de ma traduction d'Anna Karenine (pas très représentatif me direz-vous mais bon, je ferais plus si je peux). A la base, ce texte comporte 426 symboles hors espace : 207 consonnes et semi-voyelles (soit 48,59 % de l'ensemble) 219 voyelles (soit 51,41 %) Après traitement on obtient le tableau suivant : Consonnes (184 chaînes, soit 47,42 %) : - chaînes de 6 consonnes : 0 - chaînes de 5 consonnes : 0 - chaînes de 4 consonnes : 0 - chaînes de 3 consonnes : 0 - chaînes de 2 consonnes : 21 (11,41 %) - consonne isolée : 163 (88,57 %) Voyelles (204 chaînes, soit 52,58 %) : - chaînes de 6 voyelles : 0 - chaînes de 5 voyelles : 0 - chaînes de 4 voyelles : 0 - chaînes de 3 voyelles : 1 (0,49 %) - chaînes de 2 voyelles : 26 (12,74 %) - voyelle isolée : 177 (86,76 %) Modalités du décompte : Tout diphtongue compte pour une seule voyelle, il en va de même pour les triphtongues (car tous les polyphtongues se sont modifiés de telle sorte qu'ils ne fassent plus qu'un élément vocalique). Ceci explique que malgré la grande quantité de voyelles il y ait aussi peu de chaînes de multiples de voyelles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Analyse phonotactique (Kotava, Espéranto, Uropi et autres) Mar 25 Jan 2011 - 12:53 | |
| Très intéressante cette analyse phonotactique. Je me suis livré, la semaine dernière à des statistiques du même type sur un autre texte Uropi de 600 mots, mais, ne connaissant (pas encore) la méthode employée par Sab, j'ai fait une analyse syllabique (donc pas une concaténation de ponctuation à ponctuation)…et je n'ai pas vraiment envie de tout recommencer. Bon, les voilà: CV = 50,75% … da, he, mo, vu, vizo, deto…CVC = 19,53% … bib, man, som, vin, luc … VC = 9,85% … in, od, os, aj CCV = 5,68% … tra, flo, sto, triCVV = 2,34 % … dia, siu, tio … CCVC = 1,33% … stan, frij, flan, skurCCCV = 1,33% … skri(vo), stra(ni) CVCC = 0,68% … vark, kirk, volt, vulpCVVC = 0,5% … tiot, pain, miadVV = 0,33 % … au(tor), Eu(ropa)CCCVC = 0,16% … skriv…Peut-être qu'elles apportent un éclairage un peu différent, peut-être pas La fameuse - chaînes de 4 consonnes : 1 (0,05 % de l'ensemble des chaînes), citée par Sab se retrouve dans une expression comme av skriven (a écrit) Anoev av skriven au sujet des "ts, tch" et autres "dj", ainsi que les "x" et les "ψ" d'ailleurs - Citation :
- Littéralement, c'est UNE consonne (un caractère); cependant, on peut comprendre qu'il s'agisse d'un phonème comprenant deux sons (respectivement
-un t & un s -un t & un ʃ -un d et un ʒ). A mon avis, c'est une erreur, pour une langue auxiliaire internationale de les considérer comme un seul phonème. Car si, pour les Russes, par exemple le fameux щ (tchtch) est un phonème unique, il sera perçu par un Français comme un son triple. (D'où ce pauvre Хрущёв qui devient en français Croûte-chef, comme dans la question "Tu casses la croûte, chef ?") L' API (aphabet phonétique international) ne s'y trompe pas, lui, qui transcrit le щ [ʃtʃ]. Ces histoires de transcription peuvent avoir des effets pervers, comme celui de laisser croire que le polonais est une langue beaucoup plus difficile que le Russe parce que le щ s'y écrit szcz: szczotka par rapport à щётка (= brosse: même prononciation). Je crois qu'il faut être très attentif à ces problèmes de graphie (qui ont tendance à disqualifier également l'albanais, entre autres.) Sab av skriven - Citation :
- Je le sais bien, mais je suis volontairement l'usage anglo-saxon en la matière contre celui français qui est ridicule. Une langue est quelque chose d'unique, donc mérite une majuscule. Inversement, je ne comprendrai jamais pourquoi un aborigène, un citadin ou un individu s'écrivent avec une minuscule là où un p(P)arisien, un q(Q)uébécois ou un t(T)ahitien devraient s'écrire avec une majuscule, simples parcelles au sein d'une multitude. Qui a dit qu'une langue, que des usages, ne pourraient évoluer ?
Entièrement d'accord avec toi sur ce point, Sab. Une langue est aussi unique qu'un peuple ou qu'un pays. d'ailleurs, en Uropi, ils portent tous une majuscule. France dom in Francia id vok Franci (les français habitent en France et parlent français).Fluidité. Par ailleurs, il me semble, qu'au delà de toutes les statistiques, le meilleure façon de se rendre compte de la fluidité d'une langue, c'est de l'entendre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Analyse phonotactique (Kotava, Espéranto, Uropi et autres) Mar 25 Jan 2011 - 15:27 | |
| - Urko a écrit:
- Par ailleurs, il me semble, qu'au delà de toutes les statistiques, le meilleure façon de se rendre compte de la fluidité d'une langue, c'est de l'entendre.
Sans doute, mais des chiffres permettent une comparaison rapide et neutre. Quant à entendre, il faut aussi choisir un locuteur et un accent particuliers. Dans le cas des langues auxiliaires, c'est d'autant plus important qu'un Russe ne parlera pas l'uropi ou l'espéranto de la même manière qu'un francophone, par exemple. D'ailleurs, il y aura même des différences entre Français et Québécois (ici, le son /ti/ a tendance à devenir /tsi/, par exemple, et de nombreux /i/, /y/ ou /u/, à devenir /ɪ/, /ʏ/ ou /ʊ/ [En X-Sampa: I, Y ou U] lorsqu'accentués). Quant à la minuscule aux noms de langues, cela vient simplement du fait que ces mots sont à la base des adjectifs, par des noms. Par ailleurs, rappelez-vous les Droits de l'homme: ce sont des hommes et les femmes qui ont des droits et de la dignité, pas les langues... |
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