Langue gabaritique à 2 consonnes

PatrikGC a écrit:

Arité fixe : la multiplication classique a besoin de 2 arguments, pas moins, pas plus : 5 fois 4. De ce fait, la multiplication a une arité fixe de 2. 

Arité variable : la fonction Max dans Excel possède en général 2 arguments, mais peut en avoir plus : =Max(4;8;3) ou =Max(5;7;10;4;2)

Merci ; je ne connaissais pas ce terme d'"arité" ; est qu'il a quelque chose de commun, étymologiquement, avec l'arithmétique ?

Anoev a écrit:

PatrikGC a écrit:

Arité fixe : la multiplication classique a besoin de 2 arguments, pas moins, pas plus : 5 fois 4. De ce fait, la multiplication a une arité fixe de 2. 

Arité variable : la fonction Max dans Excel possède en général 2 arguments, mais peut en avoir plus : =Max(4;8;3) ou =Max(5;7;10;4;2)

Merci ; je ne connaissais pas ce terme d'"arité" ; est qu'il a quelque chose de commun, étymologiquement, avec l'arithmétique ?

Pas du tout. C'est un mot qui vient de l'anglais, forgé sur la même logique que teenager.
Le début ari/ary vient des mots unary, binary, ternary + le suffixe -ity.

Dans c'cas là, au niveau orthographe, c'aurait dû donner aryté, non ?

Anoev a écrit:

Dans c'cas là, au niveau orthographe, c'aurait dû donner aryté, non ?

Peut-être, mais c'est arité/arity qui s'est imposé. Ne pas chercher à comprendre...

Du coup vu l'origine : binaire, ternaire - bi, tern, + ité, ça devrait donner airité (ce qui se conçoit mieux déjà).

Velonzio Noeudefée a écrit:

Du coup vu l'origine : binaire, ternaire - bi, tern, + ité, ça devrait donner airité (ce qui se conçoit mieux déjà).

Si c'était en français qu'avait eu lieu la création de ce nouveau mot.
Mais c'est l'anglais qui en est à l'origine. Peut-être que les importateurs du mot ne connaissaient pas l'origine de celui-ci, ou bien ils ont eu peur d'une confusion avec le mot "aire" (surface)...

Il est vrai que l'on peut trouver en elko un certain lien avec un fonctionnement gabaritique à 2 consonnes mais je pense que c'est d'autant plus vrai avec le kelep, une autre de mes idéolangues.

En kelep, les gabarits sont de 3 consonnes, mais c'est uniquement le cas pour les mots désignant des mots lexicaux.
Les gabarits à 1 ou 2 consonnes ont des fonctions grammaticales.

De plus, les gabarits contenant des glides comme J ou W connaissent un phénomène de vocalisation intragabaritique

NBW (écriture) → n(e)bu /nebu/ "écriture"

Ziecken a écrit:

Il est vrai que l'on peut trouver en elko un certain lien avec un fonctionnement gabaritique à 2 consonnes mais je pense que c'est d'autant plus vrai avec le kelep, une autre de mes idéolangues.

En kelep, les gabarits sont de 3 consonnes, mais c'est uniquement le cas pour les mots désignant des mots lexicaux.
Les gabarits à 1 ou 2 consonnes ont des fonctions grammaticales.

De plus, les gabarits contenant des glides comme J ou W connaissent un phénomène de vocalisation intragabaritique

NBW (écriture) → n(e)bu /nebu/ "écriture"

Mais ici, nous sommes avec 2 consonnes, ce qui complexifie un peu la chose, mais c'est justement là l'intérêt du défi !

Les racines de ton elko sont fort proches d'un squelette à 2 consonnes. D'ailleurs, globalement, l'elko est une mignonne réussite dans son genre. Tes infixes me chagrinent un peu, mais je comprends le pourquoi de cette solution.