Sujet: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 10:22
RECETTES ET ASPECTS CULTURELS CULINAIRES DANS VOS DIÉGÈSES
Je vous propose de partager ici des recettes de vos peuples/diégèses, de présenter des traditions culinaires particulières, ou encore des aliments, légumes, fruits inventés, en bref : tout ce qui est nourriture dans vos diégèses, c'est ici !
Ma première contribution, une recette du peuple Meŕa (nomades) :
GRUAU KKI’I | bouillie d’orge pimentée
• culturellement
Le gruau kki’i est un des plats les plus basiques car simple à préparer, énergisant et aux ingrédients de toutes les bourses : l’orge prune est la base alimentaire, et il n’est pas rare d’avoir une chamelle. Piments kki’i et oignons sont également faciles à trouver ou à faire pousser. Si le gruau simple sans piment existe, le kki’i apporte une illusion de chaleur et d’énergisant très recherché par les travailleurs. Sa texture crèmeuse, facile à avaler est recherchée et convient donc autant à l’alimentation des anciens et des plus jeunes.
• ingrédients
orge prune concassée (tárau) / lait de chamelle (huta) / piment vert (kki’i) / poivre (mońera) / oignons sauvages
• recette
1. Préparer une purée de piment vert en prévision, couper les oignons crus en lamelles 2. Mettre à chauffer le lait de chamelle dans une gamelle, ajouter aussitôt le poivre 3. Verser l’orge prune concassée et mélanger pour éviter que la pâte obtenue n’adhère au fond et pour que le mélange s’épaississe 4. Une fois la texture épaissie, transférer le gruau dans une écuelle et mélanger de façon homogène la quantité de purée de piment souhaitée, laquelle aura été préalablement légèrement chauffée 5. Ajouter les oignons crus et mélanger grossièrement 6. Manger chaud
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Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 10:54
Au Mnar, la cervelle de singe vivant (qu'on n'a donc pas besoin de faire chauffer) est un plat traditionnel, qui remplace le plat originel Gnophkeh, qui était tout simplement de la cervelle humaine.
Les Mnarésiens sont des descendants de Gnophkehs, des cannibales velus venus du cercle arctique, dans le Pacifique Nord (les Gnophkehs étaient de lointains parents des Aïnous du Japon), et de Polynésiens, eux aussi cannibales, venus des îles de l'Océan Pacifique. Les deux peuples, l'un venu du Nord et l'autre du Sud, se sont mélangés sur l'île-continent de Thulan, formant la base du peuple mnarésien, auquel se sont agrégés des individus venus d'ailleurs (Asie Orientale, Amérique du Nord, etc). Toutefois, de même que les Polynésiens d'aujourd'hui, les Mnarésiens actuels ne sont plus cannibales depuis le 19e siècle.
La tradition de manger de la cervelle humaine encore chaude s'est maintenue jusqu'à assez récemment en Amazonie. Je cite Stéphen Rostain “Amazonie, les 12 travaux des civilisations précolombiennes”, page 279 :
Citation :
(...) le supplicié finissait toujours par recevoir le choc mortel qui lui explosait le crâne. C'était le moment attendu par les femmes gourmandes, qui se précipitaient alors pour récupérer des bouts de cervelle encore chaude, qu'elles appréciaient particulièrement. Le corps était ensuite dépecé (...)
Lien
Dans mes histoires de fembotniks, je cite d'autres plats typiquement mnarésiens, mais nettement moins originaux, et aussi moins sujets à controverse. Il faudrait que je les retrouve...
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 12:43
***Ajout Merci pour ce fil Yatem *** L'une des meilleures idéo-recette que je connaisse est celle-ci : le gloubi boulga
Mélanger dans un saladier :
de la confiture de fraises3, du chocolat râpé3 ou en poudre2, de la banane écrasée3, de la moutarde très forte3, de la saucisse de Toulouse3, crue à paeine réchauffée. Selon son humeur, Casimir ajoute parfois à ces cinq ingrédients majeurs un autre ingrédient : de la crème chantilly, des anchois
Conseil : ne pas essayer cela chez vous, car « ça risque de ne pas être très bon ». (Jamais tenté pour ma part)
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Ven 10 Juil 2020 - 15:13, édité 1 fois
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 12:56
Velonzio Noeudefée a écrit:
L'une des meilleures idéo-recette que je connaisse est celle-ci : le gloubi boulga
Mélanger dans un saladier :
de la confiture de fraises3, du chocolat râpé3 ou en poudre2, de la banane écrasée3, de la moutarde très forte3, de la saucisse de Toulouse3, crue à paeine réchauffée. Selon son humeur, Casimir ajoute parfois à ces cinq ingrédients majeurs un autre ingrédient : de la crème chantilly, des anchois
Conseil : ne pas essayer cela chez vous, car « ça risque de ne pas être très bon ». (Jamais tenté pour ma part)
(source : wikipedia)
J'ai déjà entendu ce terme de gloubi boulga, sans-voir d'où ça venait, et même si ce n'est pas trop ma génération j'aimerais bien goûter !!
Ce fil me plaît car je suis un aventurier des nouvelles saveurs, je vais être servi !!
_________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda
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Yatem
Messages : 902 Date d'inscription : 26/02/2017
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 13:27
Oh, et si des gens testent les recettes de d'autres personnes, ou que vous-même créez une recette et la préparez, dîtes vos impressions - est-ce que c'est bon, bizarre, etc. Et des photos ! ^^
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Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 13:33
C'est un thème auquel j'ai réfléchi superficiellement. Comme c'est sur un autre monde, la flore et la faune sont différentes. J'ai des idées pour les viandes et quelques fruits et légumes mais je ne sais pas encore dans quelle mesure je vais me différencier de la Terre. Du coup je vais y réfléchir (et voir si je peux pas inventer un autre groupe d'aliments). J'ai bien la daldu, une plante aquatique dont on fait des infusions. Ce n'est plus de la cuisine mais j'avais pensé aussi au "lichen-sourire" que l'on fait sécher pour le fumer et rigoler bêtement.
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Ven 10 Juil 2020 - 15:16
Je ne suis pas créatif que pour les langues, les écritures, mais aussi pour tout plein d'autres choses et jeune je me préparais mon gloubi boulga personnel énergisant :
Dans un bol : - une (ou plusieurs) grande cuillère de farine - plusieurs grande cuillère de sucre, jusqu'à intégralement recouvrir la farine Vous pouvez mélanger - ajoutez (parce-que c'est meilleur) une, voire même deux grandes cuillères de cacao
Selon l'humeur agrémenté de miel ou sirop (la confiture c'est moins bien).
Rien que d'y penser, ça me donne envie d'en refaire, de cette méga bombe calorico-énergétique.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Sam 11 Juil 2020 - 0:25
Ascendance sciuridée oblige, les ebeis d'Osara entretiennent des vergers grandioses et se nourrissent surtout de fruits, de noix et de graines, de préférence frais et crus, ce qui constitue une cuisine pas très élaborée. En hiver, ce sont les fruits secs et le grain à cuire, donc des gruaux pas toujours ragoutants. Je me rends compte que je n'ai pas vraiment creusé la question, en fait...
TarkFrench
Messages : 22 Date d'inscription : 03/11/2019 Localisation : oui
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Sam 11 Juil 2020 - 2:56
Le peuple Korihane font une soupe à base d'épinards et d'orties appelée Kewesilik (lit. "épinard ortie"). Avec cette soupe ils mangent du pain plat à la farine de riz et du quinoa bouilli.
Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Sam 11 Juil 2020 - 11:06
Vilko a écrit:
Au Mnar, la cervelle de singe vivant (qu'on n'a donc pas besoin de faire chauffer) est un plat traditionnel, qui remplace le plat originel Gnophkeh, qui était tout simplement de la cervelle humaine.
Gare aux prions ! Cela dit, une dégénérescence cérébrale consécutive à l'ingestion régulière de cervelle humaine contaminée... expliquerait bien des passages des manuscrits pnakotiques, non ?
***
Je n'ai pas beaucoup réfléchi encore à la cuisine de mes mondes, mais dans le cas des Benhëtëhe (qui parle l'ubaghuns tëhe) qui sont des chasseurs-cueilleurs de la forêt, on pourrait imaginer un plat très simple qui consisterait à faire brûler de façon contrôlée le sol sous lequel ont poussé quelques tubercules sucrées (de genre igname). Ensuite on déterre et on déguste.
TarkFrench
Messages : 22 Date d'inscription : 03/11/2019 Localisation : oui
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Sam 11 Juil 2020 - 12:37
Je doute un peu quant à l'efficacité de la méthode pour cuire des ignames présentée ci-dessus. Ne vaudrait-il pas mieux d'arracher les ignames et de les faire cuire sur un feu directement?
Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Sam 11 Juil 2020 - 16:04
TarkFrench a écrit:
Je doute un peu quant à l'efficacité de la méthode pour cuire des ignames présentée ci-dessus. Ne vaudrait-il pas mieux d'arracher les ignames et de les faire cuire sur un feu directement?
Je pensais aux patates "cuites dans la cendre", aux fours en terre... et ai imaginé la méthode la plus paresseuse pour cuire quelque chose. Mais je n'ai pas encore testé. À défaut d'ignames, je vais tenter sur des pommes de terre.
Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mar 5 Jan 2021 - 21:00
La Cuisine Algardienne
La cuisine algardienne est renommée sur Heimdalir, de part sa diversité, sa richesse et son inventivité et les peuples elfiques, vampires, nains ou syréliens ne peuvent pas en dire autant. La cuisine algardienne est duale. Citadine et campagnarde. Si les aliments proviennent de la campagne, des forêts et de la mer, c’est dans les cités que le savoir-faire gastronomique s'est développé et magnifié. Mais ce qu'on appelle gastronomie algardienne varie énormément selon les territoires et vous ne dégusterez pas les mêmes spécialités culinaires à Almein au piémont de la Chaine Frontalière ou à Masen, sur les bords de la Mer du Sud : à chaque région sa spécialité. L’identité culinaire des différentes régions est souvent très marquée et différente de celle des autres territoires.
Si nobles et gens du peuple ne partagent pas forcément les memes plats, ils partagent toutefois une certaine conception du repas à l'algardienne. La journée se décompose classiquement en trois repas :
- le déjeuner (lodeso, "repas du matin"), tot le matin, une boisson (lait, eau-amère, bière, bouillon d'orge), des fruits, un accompagement généralement salé (oeufs, pain ou céreales, fromage). - le diner (gejeso, litt. repas principal), principal repas de la journée, autour de midi - le souper (nodeso, litt "repas du soir") : repas du soir généralement plus simple que le diner (salade, potage et un seul plat), à partir du coucher du soleil.
En dehors de ces moments, il peut arriver que les algardiens prennent une collation (adikeþar, litt. aliment de complément), souvent un gros fruit ou du pain et du fromage.
Structure d'un repas algardien :
Le repas algardien traditionnel se compose de la façon suivante :
- l'avant-plat (eþar) : comporte en général un panaché de petits plats de mise en bouche (légumes, poisson) et/ou un plat de charcuterie et de fromages servi avec du pain et un vin apéritif.
- L'entrée (loðar) froide (salade complète ou autre) ou chaude (potage/soupe de légumes ou de poissons), parfois les deux, notamment à Lamia.
- L'entremets (mileþar) ou plat mineur (sethar) : un plat à base de céreales, légumes et sauce, parfois du poisson léger.
- Le roti (highar), le mets ou plat majeur (gethar): plat de viande/poisson avec son accompagnement, parfois servi seul.
- Le dessert ou post-plat (lathar) : biscuit, gateau, tarte, dessert de fruits...
- L'issue (jeslukar) : vin digestif, liqueur ou eau-amère (café épicé) avec confiserie.
Note : Cette structure est surtout respectée dans l'est du pays. A Almein et dans le Nord, le plat mineur et le plat majeur sont fusionnés en un seul "plat principal", et on déguste le potage après le plat. A Lamia, on sert le fromage et la charcuterie après le plat, qui débute donc directement avec une entrée froide.
Principales spécialités régionales :
Algard peut se découper en six grandes régions gastronomiques, qui correspondent à peu près au découpage des duchés et territoires :
Almein et les Territoires du Nord : La cuisine nordique est une cuisine de pionniers, de paysans robustes, et également de montagnards de la Chaine Frontalière. Les viandes (gibier, porc, boeuf) sont les plus répandues, tant en pot-au-feu avec des légumes, des champignons et tubercules du terroir qu'en sauce (civet). Les fromages sont très nombreux et la province est la plus grande région fromagère du pays, avec les renommés Tome du Hauran, Rochefort Blanc, Castellait et Luttion. Coté alcools, si la région est surtout connue pour sa bière nordique à l'ancienne (cervoise), il y en a en fait pour tous les gouts : vin blanc almeinois, cidre, hydromel, genièvre et eau de prune, sans oublier la bière au beurre et le vin de noix... Enfin, la région est grande productrice de fruits (pommes, poires, prunes, chataignes, noix etc...) qui agrémentent les délicieuses tartes nordiques.
La cuisine du Bassin Laméen. La gastronomie de la capitale et sa région est réputée mais, paradoxalement, elle est assez peu diversifiée. Evidemment, on y mange très bien, mais on a vite fait le tour des spécialités, tant elles se résument à trois éléments essentiels : viande et charcuterie, pain (aux herbes, gratiné, aux légumes) et bière (bière de Jorna, la plus consommée du pays). En effet, la région est très fertile et massivement tournée vers la culture du blé, d'orge et l'élevage porcin et bovin (Jorna, Alvor...). On y trouve également certains légumes (brache, haricots, carottes, radis noir), et le célèbre Surens (fromage coulant, type camembert), mais la comparaison avec les autres régions est dure. Enfin, coté alcool, en dehors de la bière, Lamia ne se démarque qu'avec son vin blanc des coteaux d'Aylen.
A noter que les banquets royaux et la gastronomie de luxe de la cour n'est pas du tout représentative, car on y sert tous les types de mets du pays, et en "version luxe", notamment pour le gibier, le vin ou les desserts.
Le duché Oriental (Harvtsa). Si vous avez été déçu par Lamia, accrochez vous, la cuisine orientale est le fleuron de la cuisine algardienne. Son maitre mot : variété et mariage des saveurs. De fait, elle est basée sur une association systématique de fruits et légumes gorgés de soleil tels que la brache, le chourave, la tomate, la jonade, le poivron, la courge..., les champignons, les fruits à coque (noisettes, amande), de spécialités cérealières typiques (fougasse garnie, nouilles et pastelles), de poisson (de mer et du Lac Bleu), de viande fine (veau, volaille), de vin (Chateau-Gremory, Vin Gemme des Terrasses, Sarran, Muscadet Noir... et des dizaines d'autres cépages), de fromage (mollait fumé, Harvessan), d'huile, et d'aromates... sans oublier l'eau-amère (le café), une spécialité locale.
Le littoral Masenais. La cuisine méridionale est très bigarrée et dépaysante. Par certains aspects, elle ressemble à la cuisine orientale (vin, légumes ensoleillés), mais elle s'en démarque sur plusieurs points : le riz, issu du delta de l'Aylen est une céreale typiquement Masenaise, les agrumes et fruits tropicaux sont trouvables presque uniquement sur la cote sud, et enfin, la région est très largement tournée vers les produits de la mer, qui sont LE produit phare de la région, que ce soit à Masen ou Tenner.
Mais on ne peut pas parler de la cuisine masenaise sans parler des épices. De fait le duché abrite en son sein, Rem, la capitale continentale des épices. Dans la Gora Hirabente (Vallée des Epices), on y cultive poivre, sifranelle, curcume, coriandre noire, cannelle, noix de Rem... et cacao. Il n'est guère étonnant de trouver ces épices dans les plats locaux, et à toutes les sauces, que ce soit dans le riz, le poisson, les desserts et meme les vins...
Le Revar : Ce territoire situé à l'ouest du royaume, de tradition mernienne (une ethnie humaine non leryenne), est le plus pauvre du pays. Et ça se remarque dans la gastronomie mernienne, basée sur les légumes, les légumineuses et les rares céreales qui peuvent pousser sur le haut plateau du Revar (lentilles, chou, kanate). La kanate (sorte de quinoa/sarrasin) est emblématique de la région et se décline, avec un peu d'orge, en galettes, gruaus, salades... La viande locale est quasiment exclusivement caprine (chèvres du Revar) et fournit viande, charcuterie et fromage. Enfin, l'alcool régional est le célèbre Terab, un alcool très fort de kanate, d'orge, d'amande amère et d'absinthe, coupé au lait de chèvre.
La cuisine Urhienne, du peuple du désert d'Ur est très frugale : agneau, cactus, dattes (dont la fameuse liqueur de dattes), bouille d'orge pimentée, lait et fromage de sagre (sorte d'antilope-chameau domestique du désert d'Ur). Les chasseurs Urhiens agrémentent parfois leur cuisine de gibier sauvage.
Hadd. Le comté de Hadd est à part. Ce territoire, frontalier du royaume elfique, recouvert par la foret de Bemera, en a adopté la gastronomie, riche en miel, sève sucrée, fruits elfiques (pomme d'or, ambroise...) et en volaille de foret.
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Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mar 5 Jan 2021 - 21:59
C'est quand même étrange, moi qui aime assez bien manger, je ne me suis jamais penché en profondeur sur la cuisine aneuvienne, qui pourtant est relativement variée (certes pas autant que la cuisine française ou la cuisine chinoise, mais, c'est sûr qu'on ne mange pas tout-à-fait la même choses dans les vallées des Alorynes et dans celle du delta de la Skovaan et de l'Elpatt). L'agriculture et l'élevage des différentes contrée influe notamment sur les mets et on ne se contente pas des plats étrangers ou internationaux, même si on ne manque pas d'en manger. N'oublions pas que l'Aneuf se trouve sous les latitudes tempérées de l'hémisphère sud : on y trouvera donc des melons et des olives dans le nord du pays, et dans le sud, plutôt des betteraves et des choux, et, bien sûr, des denrées importées et des produits de la pêche, tant fluviale que maritime, voire même hauturière. De même comme on trouve la cuisine au beurre dans la partie nord de la France et à l'huile dans la partie sud, en Aneuf, ce sera plutôt l'inverse. On a des chances de trouver une cuisine plus roborative dans le sud, mais aussi dans le Kotom et les Alorynes (la "Suisse" aneuvienne), et plus ensoleillée entre ces deux montages, dans le nord, principalement au nord d'un axe qui va de Traxis à Pavelne. Plus à l'ouest, la cuisine des Foskarse est un peu particulière : c'est la cuisine d'une région semi-désertique, jusqu'au piémont du Kotom (Fradne).. Grosse particularité, quand même, l'existence de haricots et de pois... bleus. Le centre du pays et notamment le sud du Kanolthe, le nord-est de l'Alfazie, le nord des Santes et l'ouest du Malyr sont des terres de pâtures, donc d'élevage. On trouve également du bétail dans les montagnes. Sur certaines pentes, la transhumance s'y fait... en train, notamment entre Omved et Kublane, ainsi qu'à l'ouest des Alorynes, où les vaches regardent passer les syvstrægene vert et beige sortir d'un tunnel pour s'engouffrer dans un autre à plus de deux-cent-quarante à l'heure. Les heures des repas sont sensiblement les mêmes que les nôtres (peut-être une demi-heure à une heure plus tôt, ça dépend des provinces ; ça dépend aussi des horaires de travail : un berger ne mangera pas forcément de la même manière qu'un agent de change ou un conducteur de locomotive).
Pour quelqu'un qui travaille le jour (matin & après-midi), un écolier ou un retraité, on a
Usnòsp (petit-déjeuner) : entre 6:00 et 7:30, voire 8:00 Spiysad : entre 10:50*et 12:30 Spisinet (collation) : entre 15:00 et 16:30 Ċen : entre 18:30*et 20:00.
Les nuiteux ne sont pas oubliés. Pour eux, le spiysad est remplacé par un noxpiys (entre 23:00 et 3:00), le spisinet remplace le ċen, entre 18:00 et 20:00 (selon les horaires), lequel ċen devient un repas léger, pris en rentrant du travail, le matin, à l'heure où les autres travailleurs prennent le usnòsp.
D'autres horaires décalés existent : je ne m'y étalerai pas : j'ai la vaisselle à faire.
*Vilko, tu devrais pas trop être dépaysé.
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Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mer 6 Jan 2021 - 17:11
Mardikhouran a écrit:
Vilko a écrit:
Au Mnar, la cervelle de singe vivant (qu'on n'a donc pas besoin de faire chauffer) est un plat traditionnel, qui remplace le plat originel Gnophkeh, qui était tout simplement de la cervelle humaine.
Gare aux prions ! Cela dit, une dégénérescence cérébrale consécutive à l'ingestion régulière de cervelle humaine contaminée... expliquerait bien des passages des manuscrits pnakotiques, non ?
Le cannibalisme peut effectivement causer une maladie mortelle, le kuru, analogue à la “maladie de la vache folle”.
Les ancêtres Gnophkeh des Mnarésiens étaient cannibales, et leurs ancêtres polynésiens aussi. C'est ce qu'on appelle avoir une hérédité chargée. Toutefois ils ne semblent pas avoir été affectés par le kuru, qui est une maladie connue seulement en Nouvelle-Guinée. Pour que l'île-continent de Thulan soit contaminée, il aurait fallu qu'il y eût immigration de Néo-Guinéens contaminés, ou importation, par exemple comme esclaves. Ces Néo-Guinéens auraient ensuite été mangés par les Mnarésiens et les peuples apparentés (Cathuriens et Baharnais).
Servir de repas à leurs maîtres était un sort qui était loin d'être rare parmi les esclaves mnarésiens, aux Temps Légendaires, mais il n'y a jamais eu de Néo-Guinéens parmi les esclaves des Mnarésiens, Thulan étant situé au nord de la Polynésie et s'étendant, avec le Plateau de Leng, jusqu'au Cercle Polaire Arctique, très loin de la Nouvelle-Guinée. L'esclavage a longtemps existé au Mnar, mais il n'y avait pas d'importation d'esclaves, l'économie arriérée et féodale de l'île-continent ne s'y prêtant pas. Les esclaves, tout comme leurs maîtres, étaient mnarésiens.
La cervelle de singe a remplacé la cervelle humaine dans la cuisine mnarésienne après qu'un embryon de civilisation écrite s'est répandu sur l'île-continent, apporté par les premiers commerçants et aventuriers japonais, chinois, et ensuite européens, puis américains, arrivés par la mer.
Les Manuscrits Pnakoptiques doivent beaucoup, en revanche, à certaines herbes et décoctions secrètes fumées par les shamanes mnarésiens. Ce fut le travail des prêtres lettrés, comme le fameux Barzaï, de transformer les visions et les délires des shamanes qui avaient été leurs prédécesseurs en un ensemble relativement cohérent. Les exégètes modernes ont montré que Barzaï avait réécrit de sa main une bonne partie de l'ancienne tradition, dans un sens favorable aux rois de Sarnath, dont il était un partisan.
Anoev a écrit:
D'autres horaires décalés existent : je ne m'y étalerai pas : j'ai la vaisselle à faire.
Euh... Je pense qu'il serait plus opportun de dire “Je ne m'y attellerai pas”... Le choix du verbe s'étaler, en l'occurrence, me paraît plutôt de l'ordre du lapsus freudien !
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mer 6 Jan 2021 - 17:55
Non, j'avais bien pensé à "étalerai (pas)" pour dire que je ne vais pas m'étaler (comme on étale de la culture ou de la confiture sur un sujet donné : quelque chose qui prend une surface bien vaste sur un écran de quinze pouce ou davantage).
_________________
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Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mer 6 Jan 2021 - 18:37
Anoev a écrit:
Non, j'avais bien pensé à "étalerai (pas)" pour dire que je ne vais pas m'étaler (comme on étale de la culture ou de la confiture sur un sujet donné).
Autant pour moi, j'avais pensé au sens familier de “tomber lourdement”, comme dans :
En voulant courir, la vieille dame a glissé sur une peau de banane et elle s’est étalée !
La polysémie de la langue française crée parfois des dissonances cognitives...
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mer 6 Jan 2021 - 18:55
Vilko a écrit:
La polysémie de la langue française crée parfois des dissonances cognitives...
Le verbe "étaler" n'est pas encore traité, faudra qu'j'y pense. Pour moi, l'autre sens venait en premier :
Il étalait précautionneusement du miel sur sa tartine de saindoux.
_________________
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Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Jeu 7 Jan 2021 - 16:23
Est-ce que la magie peut intervenir dans la cuisine algardienne comme par exemple pour bonifier les vins ou ajouter de nouvelles saveurs? J'avais pensé à quelques choses pour mon monde: des coffres enchantés qui permettent de conserver quelque chose dans le même état, ce qui remplace le congélateur. Tel que je l'imaginais, c'est pas quelque chose que tout le monde pourrait avoir chez soi ( d'autant qu'il faudrait les recharger en magie régulièrement) mais permettrait de faire circuler des denrées périssables sur de longues distances.
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
odd
Messages : 1068 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Jeu 7 Jan 2021 - 18:06
Hyeronimus a écrit:
Est-ce que la magie peut intervenir dans la cuisine algardienne comme par exemple pour bonifier les vins ou ajouter de nouvelles saveurs? J'avais pensé à quelques choses pour mon monde: des coffres enchantés qui permettent de conserver quelque chose dans le même état, ce qui remplace le congélateur. Tel que je l'imaginais, c'est pas quelque chose que tout le monde pourrait avoir chez soit ( d'autant qu'il faudrait les recharger en magie régulièrement) mais permettrait de faire circuler des denrées périssables sur de longues distances.
et est-ce que, comme la science dans le monde-nat, elle dénature la qualité gustative des mets qu'elle améliore...
Bedal Modérateur
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Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Jeu 7 Jan 2021 - 18:33
Hyeronimus a écrit:
Est-ce que la magie peut intervenir dans la cuisine algardienne comme par exemple pour bonifier les vins ou ajouter de nouvelles saveurs?
Excellente remarque, je dirais que oui, surtout que les magiciens Gremory sont des amateurs de cuisine Orientale et surtout de vin... donc ils ont effectivement du inventer des sortilèges et potions pour améliorer la qualité de leurs produits, dont ils sont consommateurs mais aussi producteurs ! (Vin rouge Château-Gremory...)
Citation :
Tel que je l'imaginais, c'est pas quelque chose que tout le monde pourrait avoir chez soit ( d'autant qu'il faudrait les recharger en magie régulièrement) mais permettrait de faire circuler des denrées périssables sur de longues distances.
Pas idiot, je pense qu'il doit y avoir des artefacts similaires chez moi : les sorts anti pourrissement existent donc...l'objet magique a des chances d'exister.
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Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Mer 13 Jan 2021 - 23:49
Filet de petite morue mariné au vin sec et sa sauce aux petits légumes de saison (Plat majeur, geþar).
Lieu : Araes, duché oriental. Il s'agit de la troisième plus grande ville du duché, sur la côte est. Port de pêche important, elle est aussi un centre artisanal et culturel majeur.
Ingrédients (pour 2 ou 3 personnes)
3 filets de petite morue (selahen) de la mer de l'Est aussi appelé merlan de par chez nous. Ce poisson est exclusif au littoral oriental et est typique de la gastronomie arasienne.
Marinade :
Un citron doux de Lizar : agrume au zeste très fruité et à l'acidité moindre que les citrons traditionnels de Masen. C'est le seul agrume cultivé dans le duché, mais quel agrume !
De l'huile d'olive vierge de l'Aldégare. Qui dit Araes dit huile d'olive ! L'arrière pays arasien, l'Aldegare (litt. Val d'Aure) est recouvert de vignes et d'oliviers, et Araes s'enorgueillit de produire la meilleure huile d'olive du continent.
Une échalote et une gousse d'ail.
Du persil, du thym et/ou du romarin
Sel, poivre
De la mie de pain aux herbes grillée.
Deux verres de Vin Sec d'Araes. Le vin sec arasien (Dreusibar) est l'un des vins blancs les plus renommés du duché oriental, réputé pour sa saveur corsée et sa sécheresse au palais. Idéal pour accompagner du poisson doux comme le merlan.
Sauce aux légumes :
Un gros oignon rouge de l'Aldégare. On ne trouve ce gros oignon au goût fruité que dans cette province.
Deux jonades. La jonade est un légume typiquement algardien oriental, une sorte de petite aubergine ronde jaune-vert, à la chair ferme mais juteuse.
Un demi-poireau et une carotte.
Une demie chourave. La chourave est un croisement entre un brocoli-rave et un chou chinois, un légume de terroir répandu dans tout le royaume.
Une once (40g) de beurre de brebis d'Eddacie. L'Eddacie est une région située entre Araes et Sales, au nord du duché, peu fertile. L'élevage de brebis est une spécialité locale et produit notamment un beurre salé de lait de brebis qui fait fureur dans la cuisine Harvessane.
Un petit bol de Lannalt battu. Le Lannalt est un fromage crémeux très gras originaire d'Elsaar qui sert à de nombreuses préparations orientales en remplacement de la crème.
Préparation
Préparez une marinade avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive, le jus de citron (et son délicieux zeste), les aromates et le vin sec.
Trempez y les filets de merlan pendant quelques heures puis roulez les dans la chapelure de mie de pain.
Faites les cuire à haute température.
Pendant ce temps, émincez les légumes et faites les revenir au poêlon dans un mélange beurre-huile. Lorsque la préparation est fondante, versez le reste de vin sec et le Lannalt crémeux, et assaisonnez.
Lorsque les filets sont bien dorés, disposez les dans un plat et recouvrez les de la sauce aux petits légumes.
Servez chaud et accompagné d'un plat mineur (seþar) typique de la région comme les Pastelles aux palourdes à l'Arasienne. (petites pâtes aux palourdes, poivre rouge, sauce tomate, olives, anchois et aromates, fromage Harvessan râpé).
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Dernière édition par Bedal le Jeu 14 Jan 2021 - 23:49, édité 1 fois
Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Jeu 14 Jan 2021 - 18:22
Ça me semble fort sympathique mais ça n'est pas trop compliqué de rassembler des produits perrissables qui viennent d'endroits différents?
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
Bedal Modérateur
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Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires Jeu 14 Jan 2021 - 18:54
Hyeronimus a écrit:
Ça me semble fort sympathique mais ça n'est pas trop compliqué de rassembler des produits perrissables qui viennent d'endroits différents?
En général les produits sont au maximum des produits locaux et pour de nombreux produits périssables, en grande partie séchés, marinés, salés etc... donc se conservant assez longtemps.
De fait, les auberges ne s'approvisionnent pas à plus d'une semaine de transport à cheval (ce qui, sauf produits ultra périssables, ne pose pas trop de problème) et la majorité des fermes, fromageries, vergers etc... se trouvent à moins d'une semaine d'une grosse bourgade. De plus, dans certains cas, notamment si la guilde marchande a les moyens, elle peut s'offrir des contenants magiques (enchantements anti-pourrissement, ou de glace continue, etc...) pour des transports exceptionnels de denrées de luxe, qu'elle revend forcément très cher.
Toutefois, depuis un bon demi-siècle, la tendance actuelle est à la démocratisation des artefacts et enchantements magiques (et donc les prix sont tirés vers le bas), ce qui permet de transporter de plus en plus de produits, et de plus en plus loin ! A terme, il ne sera pas farfelu de déguster du poisson Masenais... à Almein ! (mais un formidable gaspillage d'énergie magique)
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Sujet: Re: Recettes et aspects culturels culinaires