Les langues naturelles les plus simples sont les créoles, qui n'ont ni conjugaisons ni déclinaisons, ne marquent pas le pluriel des noms, et ont une syntaxe simple et directe. Certaines langues construites sont semblables à des créoles, comme le Toki Pona, ou certaines de mes propres langues construites, comme le saiwosh et le mnarruc.
Ces langues peuvent “exprimer la pensée humaine dans toute son ampleur”, c'est juste une question de vocabulaire et d'habitude :
Ce beaucoup langue pouvoir exprimer homme pensée dans totalité ampleur, cela seulement être question vocabulaire et habitude.
Des manifestes politiques, des pièces de théâtre ont été écrites dans divers créoles. Une langue qui suffit pour les besoins quotidiens est également apte à exprimer toute la pensée humaine, à condition d'avoir le vocabulaire nécessaire. Des langues comme le finnois, le hongrois et l'indonésien ont ainsi créé artificiellement des dizaines de milliers de mots. La plupart des créolophones se contentent de créoliser la prononciation de mots empruntés à la langue-mère (français, anglais, espagnol, etc).
Faire d'une langue essentiellement orale la langue officielle d'un pays présente autant d'inconvénients que d'avantages. Pour des raisons tout à fait compréhensibles, la plupart des créolophones préfèrent que leurs enfants soient scolarisés dans une langue qui leur permettra ensuite de faire des études supérieures et de travailler à l'étranger.
En mnarruc, des particules comme ta et so transforment respectivement les noms en verbes et inversement (les adjectifs sont des verbes d'état).
ilhomt : travail
ta ilhomt : travailler
ono : vouloir
so ono : volonté
Les conjugaisons, déclinaisons, etc, ne sont que des raccourcis commodes pour parler plus vite. Ainsi, en français, “j'aimerai” vient du bas latin ego amare habeo, “je aimer ai”. Tu prendras <-- tu praehendere habes, “tu prendre-as”.