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| Sonnera bas | |
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+8Velonzio Noeudefée Elara Seweli Vilko Mardikhouran SATIGNAC Bedal Kotave 12 participants | |
Auteur | Message |
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Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Jeu 25 Jan 2018 - 18:23 | |
| De la plupart des adjectifs sont dérivés d'autres adjectifs : At → acheh (inanimé) Ul → ujeh (animé) Sen → seṅeh (indéfini) (unseṅeh : défini) Huei → huejeh (inconnu) Chai → cheieh (étonnant, merveilleux, extraordinaire) Uys → uyṡeh (différent) Meys → meyṡeh (similaire) Sest → sescheh (identique) Deluv → luvieh (arbitraire, aléatoire) Ejet → jecheh (identifié, connu)
Kos → koṡeh (total, entier) Elk → elċeh (individuel) Neyn → neṅeh (nul) Juste → juṡeh (excessif) Aste → aṡeh (suffisant) Viste → viṡeh (insuffisant) Merte → meṙeh (supplémentaire, additionnel) Lerte → leṙeh (en moins) Meste → mescheh (maximal) Leste → lesche (minimal) Mangte → manġeh (multiple, abondant) Lince → lincieh (rare) | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Ven 26 Jan 2018 - 22:07 | |
| Abbuwó Abbuwó, de am yelna bünt, Helen ezat kenem yers, Benat adarma yers, Fiear eluma yers, Eddræg hai eyyelen. Nuntai vrota thiemer emve yod. Æb bütas ems beneda, Hed mülem benedeùro cel emve büsui. Æb em mei uster mentem bethrygre Ebbok em nithsok red dak varma.
Le texte peut être modifié par la suite. Saurez-vous reconnaître de quel autre texte il est la traduction ? (Facile !)
Dernière édition par Kotave le Sam 27 Jan 2018 - 19:20, édité 2 fois | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Sam 27 Jan 2018 - 11:44 | |
| Voici la transcription dans notre cher API : [ab:u'wo
ab:u'wo de am 'jɛlna bynt 'xelən 'ezat 'kenəm jɛχs 'benat a'daʁma jɛχs 'fjeaʁ e'luma jɛχs ɛ'd:ʁɛjɣ xaj ɛ'j:elən nun'tai 'vʁota 'θjeməʁ 'ɛmvə 'jɔd ɛjb 'bytas 'ɛmʒə be'neda xɛð 'myləm benede'uʁo tsɛl 'ɛmvə 'bysəj ɛjb 'ɛm mɛj 'ustəʁ 'mɛntəm be'θχi:gʁə ɛ'b:ɔk 'ɛm niθ'sɔk ʁɛð dak 'vaʁma] | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Dim 28 Jan 2018 - 12:39 | |
| Et voici pour finir l'original en grec Πάτερ ἡμῶν
Πάτερ ἡμῶν ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς, ἁγιασθήτω τὸ ὄνομά σου, ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου, γενηθήτω τὸ θέλημά σου, ὡς ἐν οὐρανῷ καὶ ἐπὶ τῆς γῆς• τὸν ἄρτον ἡμῶν τὸν ἐπιούσιον δὸς ἡμῖν σήμερον• καὶ ἄφες ἡμῖν τὰ ὀφειλήματα ἡμῶν, ὡς καὶ ἡμεῖς ἀφίεμεν τοῖς ὀφειλέταις ἡμῶν• καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν, ἀλλὰ ῥῦσαι ἡμᾶς ἀπὸ τοῦ πονηροῦ. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 6 Mar 2018 - 15:14 | |
| Pris d'une subite inspirationnite vers 1 h du matin (on dit que c'est l'heure où l'esprit humain est le plus créatif), j'ai enfin trouvé, après avoir tâtonné pendant des années, un système d'écriture qui me convient parfaitement pour mon idéolangue, appelons-le le sonnera scirä (écriture du sonnéra). J'ai essayé de traficoter un truc avec calligraphr pour vous présenter tout ça (vous connaissez ça, l'irrépressible envie de partager ses créations les plus récentes), et ne sachant pas trop comment incorporer mon système d'écriture à mon clavier, j'en ai fait des captures d'écran. Voici donc un petit aperçu du scirä : Voici une première fournée avec les voyelles pour [a], [o], [e], [u] et [i-]. Comme vous pouvez le voir, le I, parfaitement non arrondi et fermé, est rendu par une ligne horizontale, tandis que le A, non arrondi et ouvert, l'est par une ligne verticale. Le U, arrondi et fermé, l'est enfin par un rond. Le [e] et le [o] correspondent à des courbures partielles, entre ces trois voyelles extrêmes. La dernière lettre indique le son [t]. [d] - [p] - [b] - [k] - [g] En général, les consonnes voisées sont des consonnes sourdes rebouclées, comme dans les tengwar. [θ] - [s] - [z] - [f] - [v] [x] - [n] - [m] - [j] - [w] [ɾ] - [l] Ensuite, on a l'équivalent des lettres avec point suscrit dans le sonnéra écrit en alphabet latin. Le point suscrit y symbolise le point du "i" latin. En scirä, on symbolise la fusion avec un [j] par l'ajout d'une barre horizontale, qui rappelle celle du I. On a donc, dans l'ordre [ç] (à partir de [k]), [ʒ] (à partir de [z]), et un autre [ʒ] (à partir de [s]). [ʝ] - un dernier [ʒ] (à partir de [ɾ]) - [ks] (équivalent de X) - [kʃ] et enfin [ɔ:] (fusion de A et O, correspond à å dans la transcription latine) [ej] (issu de la fusion de A et E, æ dans la transcription latine)[/i] - [y] (que j'avais oublié) - [ts] (fusion de T et d'une forme de S que nous n'avons pas ici) - [m] en fin de mot et [n] en fin de mot Il n'y a pas tout ici, ce n'est donc qu'un avant goût, qui sera peut-être suivi d'un goût à proprement parler. Normalement, les lettres sont liées. Pour le mot àldoram (je regrette), ça donne quelque chose comme ça : Les voyelles sont suscrites aux consonnes, et la plupart des consonnes s'enchaînent sans rupture. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Sonnera bas Mer 7 Mar 2018 - 21:06 | |
| Je trouve cela assez joli, j'aime bien _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Dim 8 Avr 2018 - 22:19 | |
| Mença neyt vustra o od defora henun. Eév at on delthä téthanes heedsem oguerre, heveh azt. Eév lindes eg heedseh sedsei ezo. Eév rådes eg heså sedsei ezo.
[mɛn'tsa nɛjt 'vustχa o ɔd de'foʁa xenun – e'ɛv at ɔn dɛl'θa te'θanəs xe'ɛdzəm ɔgʷ'ɛʁ:ə, xevə(x) ast. e'ɛv 'lɪndəs ɛɣ xe'ɛdzə(x) 'sɛdzəj ezo – e'ɛv 'ʁɔ:dəs ɛɣ xe'sɔ: 'sɛdzəj 'ezo]
"L'esprit n'est forcé de croire en l'existence de rien. C'est pourquoi le seul organe de contact avec l'existence est l'acceptation, l'amour. C'est pourquoi beauté et réalité sont identiques. C'est pourquoi la joie et le sentiment de réalité sont identiques." | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Lun 16 Juil 2018 - 19:58 | |
| J'ai le projet de traduire La Pesanteur et la Grâce de Weil en sonnéra. J'ai commencé aujourd'hui, avec la première page. 1 BEVUG EG BELUF
Kos vommai hûs vure yeadart vidt nob üçai, senxeschei ġ'attai hematai vegnes. On lefre yeestaht vidt.
Sontés o koṡaṅ avvon da foratai, nithiẋó cel vekzo, forâ, nud lefma itriforat.
Nüt jeia adaro nuidato : bejug bevugbe.
Bevug : Suiseeth, ys, dem nù avvont nob uysui, yeallat vidt nob vegnes sodça men em ; ys, dem nù voit, yeallat vidt nob vegnes sodça men lus. Lintaṅ, tham soffora (forth), mangtaṅ neio.
Huév, ex haṙ andu jekeer o, lintent og mangent, bend uysum, éu dilvut ? Bevug.(Tout naturel d'âme mouvement régi devient par lois, analogues à celles matériel de-pesanteur. Seul grâce excepté devient. Il-faut toujours s'attendre que choses-qui-arrivent, en-obéissant à pesanteur, sauf-si surnature intervient. Deux énergies régissent univers : lumière et pesanteur. Pesanteur : habituellement, ce, que on s'attend de-la-part-de autres, déterminé devient par de-pesanteur effets dans nous ; ce, que on reçoit, déterminé devient par de-pesanteur effets dans eux. Un-peu-de-fois, les-deux coïncident (par-hasard), beaucoup-de-fois ne-pas. Pourquoi, immédiatement quand humain se-manifeste que, un-peu ou beaucoup, avoir-besoin-de autrui, celui-ci s'éloigne ? Pesanteur.)
Quelques commentaires : vommai est l'adjectif dérivé de vomma, la nature, c'est-à-dire tout ce qui arrive de manière mécanique, tous les faits qui constituent le monde, déterminés par des lois intangibles. D'où la parenté, qui n'existe pas dans le texte en français, entre Nature et pesanteur (vegre). Üça vient du vieux verbe üt, qui signifiait "placer, laisser, envoyer", à la manière de mitto en latin. Ici, il a pris un sens figuré : la loi est à la fois ce qui ordonne, ce qui autorise et ce qui prescrit. Senxescheh [sɛŋk'sɛscəx] provient de senka (lien, rapport) et de sescheh (identique) : une analogie est une identité de rapports - thème omniprésent dans la philosophie de Weil. Hematai est l'adjectif dérivé de hemä, la matière. Chez Weil, l'esprit ne dispose pas d'un privilège sur la matière : il est aussi déterminé qu'elle, sauf lorsque la grâce intervient. Hemä est en partie dérivé de hem (arbre) ; en cela il imite la hylê grecque. Vegnes est le génitif de vegre (la pesanteur, l'action de peser). On peut lui relier vauze (malheur), effet de la pesanteur universelle sur certaines personnes. Lefre, à l'inverse, est le mouvement surnaturel ( lefmai) d'ascension. Dans sontés, on trouve la même racine que dans senka : son (lier). La construction est similaire au grec δει. La nécessité est l'expression par excellence des rapports entre les choses. Nitheix, au gérondif nithiẋó ou nithiẋon (inspirés du grec et du kotava), signifie "obéir", littéralement "agir sous". Nithiċem senod cel senu : Je fais quelque chose par obéissance à quelqu'un, littéralement "J'obéis quelque chose à quelqu'un". Itrifora exprime parfaitement le surnaturel : un événement ( forata) qui a lieu entre iter deux autres, provoquant une discontinuité, une hétérogénéité absolues. Bejug et bevug marquent une inflexion dans le texte : on passe à la pesanteur au niveau de l'esprit (ce qu'exprime le préfixe be-), et à la lumière spirituelle qui en est le pendant. (On retrouve quelque chose de similaire dans l'allégorie du soleil dans La République.) | |
| | | Eweron
Messages : 588 Date d'inscription : 06/07/2014 Localisation : Dans une galaxie lointaine, très lointaine...
| Sujet: Re: Sonnera bas Mer 18 Juil 2018 - 17:18 | |
| Traduire un texte philosophique ! Bravo ! Quel travail dois-tu mener pour traduire les concepts-clés (mon opinion première me laisse penser qu'ils ne sont pas simples - mais… ce n'est qu'une impression ; je n'ai jamais lu Weil)! | |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Sonnera bas Mer 18 Juil 2018 - 17:44 | |
| Oui, moi aussi, je te félicite ! _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Sam 28 Juil 2018 - 15:47 | |
| Merci beaucoup ! Je poursuivrai dès que possible | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Dim 5 Aoû 2018 - 19:50 | |
| A JUALOTTA LAUM JꜴN 1 : Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος. Nu : Yelfaṅ ert Sonnera, æb ert Sonnera proi Ellu, æb ert Ellu Sonnera. 1 : Au commencement était le Verbe, et était le Verbe aux côtés de Dieu, et était le Verbe Dieu.
2 : Οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν. Nüt : Yelfaṅ proi Ellu ert. 2 : Au commencement aux côtés de Dieu il était.
3 : Πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἓν ὃ γέγονεν. Lis : Koṡys uiv lu fivete, æb thoi lu neynys fithísaṡe fivete. 3 : Tout par lui a été fait, et sans lui rien des choses faites n'a été fait.
4 : Ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων, Quai : Men lu jiteh ert, æb jiteh u jug ànduṡ'ert, 4 : En lui la vie était, et la vie la lumière des hommes était.
5 : καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν. Int : Æb u jug aieer men sku, æb sku neyto lœg lu. 5 : Et la lumière apparaît dans l'ombre, et l'ombre n'accueillit pas elle.
6 : Ἐγένετο ἄνθρωπος ἀπεσταλμένος παρὰ θεοῦ, ὄνομα αὐτῷ Ἰωάννης. Tüaz : Ert andu, temvoien nob Ellu, kenthés Jꜵn. 6 : Il y eut un homme, envoyé par Dieu, s'appelant Jean.
7 : Οὗτος ἦλθεν εἰς μαρτυρίαν, ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός, ἵνα πάντες πιστεύσωσιν δι’ αὐτοῦ. Naċtah : Bensto ais menaixu, nede menaig luġo, tem dek, uiv lu, koṡui aima. 7 : Il vint en tant que témoin, pour témoigner de la lumière, pour que, grâce à lui, tous croient.
8 : Οὐκ ἦν ἐκεῖνος τὸ φῶς, ἀλλ’ ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός. Banei : U jug eu suinsto, bok ert nede menaig luġo. 8 : La lumière il n'était pas, mais il était pour témoigner de la lumière.
9 : Ἦν τὸ φῶς τὸ ἀληθινόν, ὃ φωτίζει πάντα ἄνθρωπον ἐρχόμενον εἰς τὸν κόσμον. Kammed : Ert u saz jug, yeaias natem elk andu, de ex ustrét vetto mentem sœg. 9 : Elle était la vraie lumière, brillant sur chaque homme, qui immédiatement (dès-qu'il) était poussé dans le monde.
10 : Ἐν τῷ κόσμῳ ἦν, καὶ ὁ κόσμος δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ ὁ κόσμος αὐτὸν οὐκ ἔγνω. Sa : Men sœg ert, æb sœg uiv lu fivete, æb sœg neyto yd lu. 10 : Dans le monde il était, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l'a pas connu.
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| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 7 Aoû 2018 - 1:17 | |
| J'ai trouvé mon fichier sur le sonnéra aujourd'hui complètement corrompu. Je cherche un moyen de le récupérer mais je doute que ce soit possible (si quelqu'un a une solution à proposer, je suis preneur). Je ne sais pas du tout c'est dû à quoi. Le fichier était sous format .odt, sans problème jusqu'à présent. Maintenant Open Office me force à l'ouvrir en lecture seule ou en copie, et n'affiche que des ### sur deux pages.
J'ai retrouvé une vieille version du sonnéra datant de 2016. Il est vrai que je n'ai pas tant travaillé dessus pendant ce laps de temps, mais il me manque environ 2/5 de ce que j'avais créé dans ma langue.
Je suis donc un peu démoralisé, et je risque de ne plus trop avoir l'envie de poursuivre la glossopoïèse pendant quelque temps...
Par chance, j'avais publié mes dernières traductions sur ce forum. C'est déjà ça... | |
| | | Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 7 Aoû 2018 - 2:17 | |
| Je soupçonne une corruption du disque. Il faut toujours faire des sauvegardes sur des disques externes et le cloud. Tu peux demander de l'aide sur le forum d'open office: https://forum.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?p=123729#p123729 https://forum.openoffice.org/en/forum/viewtopic.php?f=7&t=1532&start=90
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 7 Aoû 2018 - 7:57 | |
| Pour utiliser un peu open office: - essaye d'enregistrer ton fichier sous un autre nom - copie colle dans un nouveau fichier et enregistre sous un autre nom - si tu peux le faire et peut être le défaut vient de là, ouvre le sous microsoft office avec excel pour voir si tu peux l'ouvrir, là ausis tente de l'enregistrer en l'appelant différemment. Ce sont des petits bidouillages, mais ça peut fonctionner. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 7 Aoû 2018 - 12:21 | |
| Essaye aussi d'ouvrir avec le bloc-note, ou avec un éditeur genre Notepad++ ou Brackets. L'un de ces logiciels te permettra peut-être de visualiser les données brutes du texte et de les recopier. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 7 Aoû 2018 - 20:00 | |
| Merci de vos conseils ! Malheureusement, ouvrir le fichier avec le bloc-note ou Notepad++ ne fonctionne pas, et la technique du zippage ne semble pas fructueuse non plus (je vais réessayer encore une fois pour en être certain...). | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 16 Oct 2018 - 2:31 | |
| Me voici de retour ! (avec du Weil, comme d'habitude) La porte
Ouvrez-nous donc la porte et nous verrons les vergers, Nous boirons leur eau froide où la lune a mis sa trace. La longue route brûle ennemie aux étrangers. Nous errons sans savoir et ne trouvons nulle place.
Nous voulons voir des fleurs. Ici la soif est sur nous. Attendant et souffrant, nous voici devant la porte. S’il le faut nous romprons cette porte avec nos coups. Nous pressons et poussons, mais la barrière est trop forte.
Il faut languir, attendre et regarder vainement. Nous regardons la porte ; elle est close, inébranlable. Nous y fixons nos yeux ; nous pleurons sous le tourment ; Nous la voyons toujours ; le poids du temps nous accable.
La porte est devant nous ; que nous sert-il de vouloir ? Il vaut mieux s’en aller abandonnant l’espérance. Nous n’entrerons jamais. Nous sommes las de la voir... La porte en s’ouvrant laissa passer tant de silence Que ni les vergers ne sont parus ni nulle fleur ; Seul l’espace immense où sont le vide et la lumière Fut soudain présent de part en part, combla le cœur, Et lava les yeux presque aveugles sous la poussière.
A dalt
Aifiect'enk a dalto ned'a vünskums sel ata, A krais odam, haṙ selen oftaurxto, sel pevid. A jænt veṡka krajt ef em, sahtig cel u nyttui. Mülem neydson quangro æb neyn umo medvego.
Mülem lois jevo o ata. Thaṙ a haif nath em vegt. Yevons'eg yevünxe, mülem thater'ef a dalt. Ud sontés, mülem at yehudson selo duhhup. Mülem hungo, ustro, bok a feng jus erstettig'zt.
Mülem sontés stengo, vono æb nünseeth ata. A dalto mülem ata : vꜵft ezt, nett ekvifüt. Mülem a maç vauso ; nith a jesthragma yuno ; Mülem aur atar ; at udṙes vucc'em ervuġet.
A dalt ef em bünt ; yad huÿs jur'emṡe nindeer ? Ꜵhvire juratheer, vosazo ofüçon. Mülem neynaṅ selo entym, vüstei ġ'atthaia. A dalt aifthison druddiċto cheotte sugno
Uivdek a vünskuma nieb loia jersuro. On ubifüt apdes, haṙ thokdes jugbe büno, Drepth proiert nob tembe nintes, haubo jeiecto, Æb a maç emṡe sçufsto kath gnitei nith a siéf. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 16 Oct 2018 - 15:05 | |
| Aifiect'enk a dalto ned'a vünskums sel ata,
Aifeik : ouvrir (une porte). Pour "ouvrir une pièce", c'est aif, plus courant. Enk : donc, allons, allez Dalt : porte Nede : pour + verbe nu Vünsç (fruit) donne vünskùm (verger) Sel ata : futur de ata (voir)
"Ouvrez donc la porte pour les vergers verroir" (si le futur de l'infinitif existait)
A krais odam, haṙ selen oftaurxto, sel pevid.
"La froide eau, où lune a-laissé-empreinte, boiroir"
Oftaurk vient de tauker (marque, empreinte, vestige, trace), avec of- (derrière, derrière soi).
A jænt veṡka krajt ef em, sahtig cel u nyttui.
"Le long chemin brûle devant nous, ennemi à les étrangers"
Sahtig vient de sah (haïr).
Mülem neydson quangro æb neyn umo medvego.
"Nous sans-savoir errons et aucun endroit tombons-sur"
Neydson est le gérondif actif de neyd (ne pas savoir), simplement de eyd (savoir).
Mülem lois jevo o ata. Thaṙ a haif nath em vegt.
"Nous fleurs voulons de voir. Ici la soif sur nous pèse"
jevo o se prononce en général avec un seul O, ce qui permet de respecter la prosodie.
Yevons'eg yevünxe, mülem thater'ef a dalt.
"Attendants et souffrants, nous voici devant la porte"
Von : attendre Vüng : souffrir
Ud sontés, mülem at yehudson selo duhhup.
"Si il-le-faut, nous elle en-donnant-des-coups futur casserons-en-faisant-tomber"
sontés est un adverbe exprimant la nécessité
Mülem hungo, ustro, bok a feng jus erstettig'zt.
Nous pressons, poussons, mais la barrière trop résistante est.
Erstettig se décompose en er-sted-tig, sted signifiant "rester, demeurer".
Mülem sontés stengo, vono æb nünseeth ata.
"Nous il-faut languissons, attendons et sans-fruit regardons"
Si le dernier verbe avait été ata (voir) et non ata (regarder), on aurait eu atar (nous voyons) et non ata (nous regardons).
A dalto mülem ata : vꜵft ezt, nett ekvifüt.
"La porte nous regardons : fermée est, non-pas ébranlable"
Ekvifüt vient de ekví (ébranler).
Mülem a maç vauso ; nith a jesthragma yuno ;
"Nous les yeux clouons ; sous la torture pleurons"
Jesthragma vient de jestheryg, de jes- (équivalent de "dis-") et theryg (étirer).
Mülem aur atar ; at udṙes vucc'em ervuġet.
"Nous encore voyons ; le du-temps poids nous accable"
Ervuġe a la même étymologie que vucce (la lourdeur) : vug, la masse.
A dalt ef em bünt ; yad huÿs jur'emṡe nindeer ?
"La porte devant nous se-trouve ; en-vue-de quoi volonté de-nous sert ?"
Ꜵhvire juratheer, vosazo ofüçon.
"Aller-loin bon-choix-flexion-verbale, espoir en-abandonnant"
Ofüçon se décompose en of-üt-s-on, üt étant l'ancien mot pour "laisser, envoyer, placer, permettre".
Mülem neynaṅ selo entym, vüstei ġ'atthaia.
"Nous jamais futur entrer, fatigués à-propos-de voir"
Atthaia est l'infinitif de ata (voir). L'infinitif de ata (regarder) est àtare.
A dalt aifthison druddiċto cheotte sugno
"La porte en-s'ouvrant passer-laissa telle-quantité-de silence"
Süvdek a vünskuma nieb loia jersuro.
"conséquence-que les vergers ni fleurs apparurent"
On ubifüt apdes, haṙ thokdes jugbe büno,
"Seul im-mesur-able espace, où vacuité lumière-et se-trouvent"
Apdes vient de apa, qui exprime tous les phénomènes d'étalement, de dispersion et d'entropie.
Drepth proiert nob tembe nintes, haubo jeiecto,
"Soudain-ement à-côté-fut depuis jusqu'à-et bout, cœur plein-fit"
Nin est une préposition qui signifie "d'un côté et de l'autre", "de chaque côté".
Æb a maç emṡe sçufsto kath gnitei nith a siéf.
"Et les yeux de-nous lava presque aveugles sous la poussière" | |
| | | Hankol Hoken
Messages : 511 Date d'inscription : 06/09/2018 Localisation : Belke
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 16 Oct 2018 - 15:48 | |
| - Citation :
- Je serais même plutôt du genre à penser, comme Nodier, qu'une langue est d'autant plus belle et véridique qu'elle a peu de vocabulaire. On a emprunté beaucoup de mots au grec ancien, mais dans cette langue, ces mots maintenant abstraits étaient concrets, et étaient abstraits par symbolisme. Dans ce sens, ils n'étaient pas encore abs-traits, mais restaient ancrés dans l'empirie. Le grec était ainsi une langue de haute culture moins par l'étendue de son vocabulaire que par la relation entre la pensée inspirée de ses locuteurs et cette langue. Ce n'est toutefois pas systématique : le latin était aussi une langue de paysans illettrés, mais ses locuteurs n'étaient pas inspirés comme l'étaient les Grecs. On voit le résultat aujourd'hui.
"Mystique, poétique et scientifique" n'ont donc pas de valeur parce qu'ils sont empruntés, au contraire. Ils en auraient plus si on les rattachait encore, respectivement, au silence (muô), à la création (poiesis) et au savoir (ici, oida est porteur de plus de sens que scio en latin).
Dans le poème de Nerval, la beauté ne vient pas d'un vocabulaire élargi. Le sens très haut du poème vient au contraire des vérités tout aussi hautes obtenues par la convergence de mots issus de l'empirie, connectés au réel, par l'image et par la métaphore. En sonnéra, j'ai voulu cependant approfondir la beauté du poème (mais ça n'engage que ma propre appréciation, puisque le sonnéra n'est qu'une sécrétion subjective) en tissant des réseaux sémantiques différents entre les mots que Nerval utilise
Me voilà en terre connue Nos deux langues se fondent lexicalement toutes deux sur ce même principe (parmi d'autres bien sûr)(et il en va de même pour l'elko manifestement) | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 16 Oct 2018 - 16:46 | |
| - Hanhól Hoguèm a écrit:
- Me voilà en terre connue
Nos deux langues se fondent lexicalement toutes deux sur ce même principe (parmi d'autres bien sûr)(et il en va de même pour l'elko manifestement) De ce que j'ai pu lire, c'est vrai ! Mais tu n'as pas encore posté de texte en olyen, si ? J'aimerais beaucoup voir ce que ça donne en textes ! | |
| | | Hankol Hoken
Messages : 511 Date d'inscription : 06/09/2018 Localisation : Belke
| Sujet: Re: Sonnera bas Mar 16 Oct 2018 - 16:52 | |
|
Edit : je déplace ce message dans le topique de l'olyen, afin de ne pas polluer le tien. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Jeu 31 Jan 2019 - 23:44 | |
| Ç'avait été un long chemin. Il avait marché, droit devant lui, sur cette route parfaitement uniforme, pendant treize milliards d'années. Il avait commencé à marcher pour le retrouver, et il était à présent face à lui. Il se retrouvait enfin devant lui-même, après avoir parcouru ce temps interminable, se laissant lui-même derrière lui. Il le regarda. Celui-ci était parfaitement inerte. Son cœur ne battait plus. Ses bras étaient suspendus, perpendiculaires à son torse, formant une seule ligne qui allait d'un bout à l'autre de l'univers. Ses jambes pendaient du passé le plus lointain jusqu'à ce moment, le dernier moment du temps. Il s'avança tout près de son visage, et, très doucement, l'embrassa. À ce contact, celui-ci revit. Son cœur n'avait en fait jamais cessé de battre, et son cri de retentir dans chaque atome du monde. Ils se regardèrent, se sourirent amoureusement, puis il le détacha, avec une grande précaution. Dans leur regard, il y avait tous les êtres de l'univers qui se regardaient aussi, brûlant du même amour. Ils s'enlacèrent, et, tous trois réunis, … Jænt veċka ezeret. Yeṙe ferds anaceret nath ei ileth kigai ujeh, mu salis-hufun jara. Nede lu ressut ettueret o anat, æb theṅes ef lu bünsto. Vonnunt bensusto ef luseer, feds o ei uverungfüt udrei erdrud, of sai ꜵfütund. Lu àteto. Éu ileth nyċtigt ert. A haub dul neyto appà aur. A presla dul duvvunxuro, vungnegee ġ'a troċa dul, ketṙes' onai eiro yerels nob tembe Nuidaç nintes. A prekna dul vunxuro nob a magronai dalaize tem ei medṙa, a nuntron koṡaṅaç medṙa. A visçtam dul ferds naitymsto, æb, seyth suviaur, lu memmubsto. Istéth, éu rejàneto. A haub dul heaur neynaṅ stedveret o appà, æb a krai dul o errettind men elk sœx tizma. Elu toz ateùro, hassaith ġeieùro, kæ, seyth beatatigth, lu ressonsto. Nat kuviska tozes kos yazæ ambünsuro, toz yeàtas' uṡeys, yeùths' uiv a sest hevarre. Elu toz sojjeùro, æb, u lisui nusvíunde, … | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Sam 16 Fév 2019 - 17:33 | |
| CIMÇÙM
Ul uġaigfüt Nu, nuntaith pihiodsai, O jana rathsto ; haṅ lótræret sai, Fas a nemb se's sfantai molko thirsto Æb jekel jersum tem hiagga duidsto.
At eùd yecincét yannad hiagga, Isvong blorulsto, yekrajs kem hemä. A yeduidt molk, migim a süfthokas, Eccífketo, yeyaṅés a foskas.
Hur, atharason, hiagga klilsvisto, A molk stedsto, yejessirbt men tharma. Nuidä jeṡeven kraim dul menaixto.
Nu molko yehevaṡ, lub yesæṡt hû'zt De andum etlüft, envofton vagma. Andus vuze maucce nob Lu tem Lu'zt.
[tsim'tsum]
[ul u'ʝajɣfyt 'nu 'nuntajθ pi'xjɔdzaj] [o 'ʝana 'raθsto xaɲ 'lotχɛjʁət saj] [fas a nɛmb ses 'sfantaj 'mɔlko 'θiχsto] [ɛjb 'ʝekəl 'ʝɛχsum tɛm 'xjag:a 'dy:tsto]
[at e'uð jetsin'tsɛt ja'n:að xjag:a] [iz'vɔŋ blo'ʁulsto je'kχaʝs kɛm xe'ma] [a je'dy 'mɔlk mi'ɣim a syf'θokas] [ɛ't:sifketo jeja'ɲes a 'fɔskas]
[xuʁ aθaʁa'sɔn 'xjag klil'zvisto] [a 'mɔlk 'stɛtsto jeʝɛsχpt mɛn 'θaʁma] [nəj'da ʝe'ʒevən 'kχajm dul me'najksto]
['nu 'mɔlko jexe'vaʒ lub je'sɛjʃt 'xu:st] [de 'andum ɛt'lyft ɛnvɔf'tɔn 'vaɣma] ['andus 'vuzə 'mɔwt:sə nɔb 'lu tɛm 'lust]
TSIMTSOUM
L'Un, ineffable, dans un caprice sublime, Décida de mourir ; lorsqu'il se fut meurtri, Il extraît de son sein quelque caillot flétri Et jeta cette engeance au fin fond de l'abîme.
L'abîme ainsi créé, dénué de lumière, Bouillonnait cependant, brûlant de matière. Le caillot jeté là, au milieu des décombres, Dès lors s'y calcina, illuminant les ombres.
Tandis qu'en s'étendant, l'abîme refroidit, Le caillot demeura, tiraillé dans l'espace. L'univers fut témoin de l'écho de son cri.
L'Un, aimant le caillot, lui adressa l'esprit Qui fait surgir l'humain en pénétrant la masse. Le malheur de l'homme est le pas de Lui à Lui. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Sonnera bas Jeu 28 Fév 2019 - 18:25 | |
| HEVAS
Hevas uib lœġet, jud uis yerevvus, Veżai ġe kyrr' eg siéf. Eb, jibranisth ui atthés o svixví, Eç budek entymsí, Hevas yad ui naivut, jetlaur yetols Nemt dak senys sunym.
« Lœgtu » reckam « vugneh o thaṙ bün ». Hevas aigt « Suls thu ved ». « Íu, vym umuingbe ? Ah, kereduó ! Neym fü o yo ata. » Hevas yend uis sybt æb yeġeias reckat : « Hu rans hugt dun íu ? »
« Saz, Tuir : eb tas adṙarteí : hadsç ui Dilvùat haṙ seyt end. » « Æb semt neyds » aigt Hevas « hu traumam thirsto ? » « Kered, enk sulm orthtyn. » « Güs o pudüb æb juiko uis soa » Seí pudüb æb sü. LOVE
Love bade me welcome ; yet my soul drew back, Guiltie of dust and sin. But quick-eyed Love, observing me grow slack From my first entrance in, Drew nearer to me, sweetly questioning If I lack'd anything.
'A guest,' I answer'd, 'worthy to be here.' Love said, 'You shall be he.' 'I, the unkind, ungrateful? Ah, my dear, I cannot look on Thee.' Love took my hand and smiling did reply, 'Who made the eyes but I?'
'Truth, Lord: but I have marr'd them: let my shame Go where it doth deserve.' 'And know you not,' says Love. 'Who bore the blame?' 'My dear, then I will serve.' 'You must sit down,' says Love, 'and taste my meat.' So I did sit and eat.
George Herbert, Love | |
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